ehanuise dit:Mais il est clair que c'est assez désolant de voir l'état dans lequel le secteur se trouve. Le seul traducteur vers le français que je connaisse est Fred Bizet, un ancien de Edge qui garantit un boulot de qualité. Il y en a beaucoup d'autres sur TT ? ca serait peut-être intéressant de faire une liste.
J'en suis également !
Et justement, j'ai commencé dans le secteur récemment, pour un distributeur français, et non un éditeur, qui souhaitait proposer une traduction de ses jeux anglais afin de se démarquer.
C'est un jeu qui m'intéressait, un domaine qui me plaît (bien plus que l'épandage agricole ou la climatisation...) et j'ai donc accepté de travailler contre des boîtes de jeu et mon nom sur la trad.
Malheureusement, cette trad n'a - pour l'instant - pas été éditée, mais elle m'a (m'aurait ?) permis de mettre un pied dans ce domaine que j'affectionne ; j'ai suite à cela été contacté par d'autres boîtes qui avaient entendu parler de moi d'une façon ou d'une autre, et même si les projets sont encore en attente, j'ai bon espoir d'en voir aboutir au moins un à court/moyen terme.
J'ai eu entre les mains des traductions "commises" par des amateurs/fans, et c'est vrai que, si Google est notre ami, il ne nous veut pas toujours du bien ! Fautes de français, mauvaise compréhension du texte original, calques grossiers et autres erreurs sont légion. Peut-on leur en vouloir ? Non, bien sûr ; ils traduisent - bénévolement - pour leur propre plaisir et pour celui de la communauté de joueurs.
Par contre, ceux qui se contentent de publier ces "œuvres", eux, sont coupables !
Autre point important, je lis ici ou là que certains "traducteurs professionnels" n'utilisent aucun logiciel d'aide à la traduction ; cela me paraît tout simplement aberrant ; je suis indépendant et ne roule pas sur l'or, mais je dispose de plusieurs outils de TAO, et cela me paraît indispensable, surtout dans un domaine technique (dans un domaine plus littéraire, son intérêt est plus discutable).
Bref, je n'ai pas encore lu toutes les (12) pages, mais je me devais de répondre (avant d'oublier !).