Repris du sujet sur Alien Frontiers:Aurora ici: http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … &start=675
locworks dit:
Au risque d’utiliser un gros mot avant le déjeuner: le financement participatif est un changement de paradigme. De fans, les joueurs deviennent des partenaires. De consommateurs passifs dans le modèle classique, les joueurs deviennent acteurs. Des acteurs avisés qui sont parfaitement capables de distinguer le Schroumpfopoly d’un Alien Frontiers, de Massilia ou de Western Town.
Oui, ils donnent de l’argent, mais le sens du geste n’est plus “envoyez-moi ce jeu quand il sera prêt”. C’est “je veux que ce jeu existe”. Pour moi, la différence est fondamentale et, deuxième gros mot, révolutionnaire. Révolutionnaire, puisqu’on assiste à une mise en place d’un véritable rapport de partenariat entre l’éditeur et les joueurs.
Je comprends cependant la difficulté pratique de gérer la couverture de ces projets et je respecte votre décision de ne pas en parler dans les news. C’est vous seuls qui définissez les paramètres de votre mission d’information.
Docteur Mops dit:J’ai vraiment du mal à comprendre ce principe révolutionnaire de partenariat. La souscription existe depuis des années et je ne vois là qu’un vernis de posture web 2.0 très factice. De fait le partenariat comme je l’ai déjà dit ne consiste qu’à donner de l’argent . Tout le reste est du blabla pour enrober la chose. Le seul intérêt de ce mode est de ne pas avoir à risquer ses propres sous ce qui est économiquement forcément intéressant.
Ensuite je comprend bien l’intérêt de vouloir viraliser le plus possible pour réunir la somme désirée et que TT est un cœur de cible.
Montez donc une société d’édition coopérative avec des process de fabrication équitables et des matériaux non polluants. Concevez des jeux fabricables à partir de matériaux de récupération pour que les enfants puissent les fabriquer sans débourser quoi que se soit où attribuez des bourses à la jeune création et l’on pourra parler de révolution. Pour l’instant vous ne faites que de la réclame à l’ancienne en profitant des réseau dans la plus parfaite ligne du marketing de base. Je ne trouve pas ça mal, ce qui m’agace c’est d’essayer de passer par la porte de derrière en jouant les gentils David contre les méchants Goliath. Votre démarche est exactement la même qu’un éditeur traditionnel qui viendrait ici parler des ses futurs créa comme beaucoup le font. Eux misent leur argent, vous celui des autres.