Fred. dit:Un petit point sur ce qui se prépare ....
Sans oublier que plus d'heures supp = moins d'embauches...
Fred. dit:Un petit point sur ce qui se prépare ....
Ubik Liryc dit:Fred. dit:Un petit point sur ce qui se prépare ....
Sans oublier que plus d'heures supp = moins d'embauches...
Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
bertrand dit:Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
C'est faux!
La proportion des jeunes au chômage en France est de 8,2% en France contre 8,4 pour la moyenne européenne( à 25)
Le taux de chomage de 22,3 traduit une forte population inactive dans cette tranche d'age en France, non une forte proportion de chômeurs au sein de cette classe d'age.
Le taux de chomage élevé traduit une forte scolarisation de cette tranche d'age.
sources: INSEE
Fred. dit:bertrand dit:Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
C'est faux!
La proportion des jeunes au chômage en France est de 8,2% en France contre 8,4 pour la moyenne européenne( à 25)
Le taux de chomage de 22,3 traduit une forte population inactive dans cette tranche d'age en France, non une forte proportion de chômeurs au sein de cette classe d'age.
Le taux de chomage élevé traduit une forte scolarisation de cette tranche d'age.
sources: INSEE
Sauf erreur de ma part, 22 % des jeunes en situation de pouvoir travailler ne trouve pas d'emploi. C'est ce que disent les stats, non ?
J’aimerais bien savoir comment sont fait les calculs?
Car en vérité, une “assez grande” partie des jeunes chômeurs de moins de 25 ans ne sont PAS sur les listes de chômeurs, tout simplement car après une première démarche pour savoir “à quoi ils ont droit” ont leur a simplement répondu: “rien”.
Alors ils arretent là les démarches de ce coté et cherchent d’autres solutions.
C’est le cas de plusieurs jeunes que je connais, en tout cas. (bon, ils ont trouvé autre chose assez rapidement. Mais ça peut ne pas etre le cas de tous) Et j’ai cru lire que c’était en tout cas une proportion non négligeable et non prise en compte (car difficilement quantifiable, hein…)
bertrand dit:Fred. dit:bertrand dit:Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
C'est faux!
La proportion des jeunes au chômage en France est de 8,2% en France contre 8,4 pour la moyenne européenne( à 25)
Le taux de chomage de 22,3 traduit une forte population inactive dans cette tranche d'age en France, non une forte proportion de chômeurs au sein de cette classe d'age.
Le taux de chomage élevé traduit une forte scolarisation de cette tranche d'age.
sources: INSEE
Sauf erreur de ma part, 22 % des jeunes en situation de pouvoir travailler ne trouve pas d'emploi. C'est ce que disent les stats, non ?
Non.
Elles disent que parmi la population active de 15 à 25 ans 22% sont au chomage.Et que dans cette tranche d'age, sensiblement identique à une tranche d'age en situation de pouvoir travailler, la proportion de chomeur est de 8,2%. La différence s'explique par une scolarisation importante de cette tranche d'age.
Fred. dit:bertrand dit:Fred. dit:bertrand dit:Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
C'est faux!
La proportion des jeunes au chômage en France est de 8,2% en France contre 8,4 pour la moyenne européenne( à 25)
Le taux de chomage de 22,3 traduit une forte population inactive dans cette tranche d'age en France, non une forte proportion de chômeurs au sein de cette classe d'age.
Le taux de chomage élevé traduit une forte scolarisation de cette tranche d'age.
sources: INSEE
Sauf erreur de ma part, 22 % des jeunes en situation de pouvoir travailler ne trouve pas d'emploi. C'est ce que disent les stats, non ?
Non.
Elles disent que parmi la population active de 15 à 25 ans 22% sont au chomage.Et que dans cette tranche d'age, sensiblement identique à une tranche d'age en situation de pouvoir travailler, la proportion de chomeur est de 8,2%. La différence s'explique par une scolarisation importante de cette tranche d'age.
Je ne te suis pas.![]()
J'exclue des jeunes ceux qui étudient ( et qui ne cherchent pas à travailler ). Je ne garde que ceux qui travaillent et ceux qui sont au chômage et qui demandent à travailler ( la population active ). Sur cette population 22% n'ont pas de job et 78% en ont un. Donc sur 100% des personnes de 18 à 25 voulant travailler, 22% sont au chômage. Un des taux les plus mauvais d'Europe.
On est d'accord ?
J'exclue des jeunes ceux qui étudient ( et qui ne cherchent pas à travailler ). Je ne garde que ceux qui travaillent et ceux qui sont au chômage et qui demandent à travailler ( la population active ). Sur cette population 22% n'ont pas de job et 78% en ont un. Donc sur 100% des personnes de 18 à 25 voulant travailler, 22% sont au chômage. Un des taux les plus mauvais d'Europe.
Fred. dit:
Mais ce qui me sidère le plus dans tout cela, est la problèmatique du chômage des jeunes qui est exceptionnellement élevé en France... .
dans le Point, Jacques Marseille dit: En fait, ce ne sont pas 23 % des jeunes qui sont au chômage, mais 23 % des jeunes de 15 à 24 ans qui ne sont pas ou ne sont plus scolarisés et cherchent un emploi. Et la différence est de taille. En effet - et ce n’est pas forcément pour s’en réjouir-, les jeunes Français vont à l’école ou à l’université beaucoup plus longtemps que dans le reste de l’Europe. C’est cette réalité qui déforme de manière totalement caricaturale le fameux pourcentage de 23 %. Si l’on rapporte le nombre de jeunes chômeurs - 609 000 - à la totalité de leur classe d’âge - 7 833 709 -, on découvre alors - et c’est plutôt rassurant - que seuls 7,8 % des jeunes Français de 15 à 24 ans sont au chômage, soit... moins que la moyenne européenne (qui est de 8,2%) ! »
un groupe d' économistes Florence Audier, Laurence Lize et Christophe Ramaux dans la page « Rebonds » de Libération le 23 mars 2006 dit:« Depuis longtemps s’est répandue l’idée selon laquelle un jeune sur quatre est au chômage en France. En réalité, et fort heureusement, seul un jeune sur douze est dans cette situation. Le taux de chômage des 16-24 ans était de 22 % en janvier 2006. Mais ce taux, comme tous les taux de chômage, est calculé en rapportant le nombre de chômeurs aux seuls actifs, soit en l’occurrence les jeunes qui ont un emploi et ceux qui sont au chômage. Par construction, il ne prend donc pas en compte tous ceux, soit l’écrasante majorité des jeunes, qui sont en formation (les deux tiers des 16-24 ans sont dans ce cas en France). Il y a donc bien presque un jeune actif sur quatre au chômage. Mais avec moins de 8 % de chômeurs parmi l’ensemble des jeunes de cette classe d’âge, la France se situe exactement dans la moyenne de l’Europe des Quinze. »
Dans le monde du e Monde du 31 mars 2006 l’universitaire Olivier Favereau dit:« [...] que nous disent les statistiques sur la durée moyenne de chômage des « jeunes » ? Elle est significativement plus faible que celle de toutes les autres classes d’âge : trois mois de 20 à 24 ans, contre dix mois de 40 à 44 ans (ancienneté médiane de chômage, selon l’enquête emploi 2003). C’est-à-dire que les « jeunes », toutes choses égales par ailleurs, sortent du chômage, en moyenne, plus vite que les autres salariés. Autrement dit, ils ne sont pas moins employables, ils sont plus employables (toujours en acceptant de raisonner sur une moyenne). Comment est-ce compatible avec un chômage relativement plus important des jeunes ? La réponse est cachée dans l’autre variable composant le taux de chômage : à chaque période, les jeunes qui sortent en moyenne plus vite du chômage, sont, proportionnellement, encore plus nombreux à entrer en chômage. La réconciliation de ces deux constats tient en une seule expression : emplois précaires. Les jeunes passent plus souvent que les autres sur le marché du travail, parce qu’on leur propose et qu’ils acceptent, plus souvent que les autres, des emplois de courte durée. »
Fred. dit:Les français très naturellement confirment l'élection présidentielle. C'était vrai en 81, 88, 95 et 2002. Cela ne veut pas forcément dire qu'ils sont d'accord avec la mesure précitée.
Pour ma part, je n’ai jamais entendu personne affirmer qu’un jeune sur 4 était au chomage. Mais bien que le taux de chomage était de 22%.
Mais si on transpose dans une autre classe d’âge, c’est la même chose : si les 35-45 ans ont un taux de chomage de 7% (j’invente le chiffre), ça ne veut dire ni que 7% des gens de cet âge sont au chomage, ni que 93% ont un emploi. Il faut tenir compte des personnes en formation, des parents au foyer, des gens en dehors du système, etc…
Si le problème du chomage des jeunes est une priorité, c’est pas uniquement une question de chiffre. C’est aussi parce qu’à cet âge là, on se fait souvent exploiter avec des contrats à la con (y compris le CPE s’il était passé). De plus, quand on ne travaille pas, on a rarement droit au chomage, et même au RMI (à partir de 26 ans il me semble), ce qui fausse à mon avis énormément les chiffres, comme cela a été évoqué quelques posts plus haut.
Enfin bref, arrêtez de vous battre sur des chiffres et des miots. Je pense que vous dites la même chose, et en plus, le problème n’est pas là.
Pour s’intéresser à l’emploi d’une classe d’âge donnée, il faut, je crois, regarder le taux d’emploi.
Définition INSEE :
Le taux d’emploi est la proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans). Le taux d’emploi reflète la capacité d’une économie à utiliser ses ressources en main-d’œuvre.
Taux d’emploi des 15-24 ans en Europe
xavo dit:Pour s'intéresser à l'emploi d'une classe d'âge donnée, il faut, je crois, regarder le taux d'emploi.
Définition INSEE :
Le taux d'emploi est la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans). Le taux d'emploi reflète la capacité d'une économie à utiliser ses ressources en main-d'œuvre.
Taux d'emploi des 15-24 ans en Europe
bertrand dit:Un faible taux d'emploi peut indiquer un chomage massif chez les jeunes mais aussi une scolarisation massive. A lui seul ce chiffre n'est pas parlant.
xavo dit:bertrand dit:Un faible taux d'emploi peut indiquer un chomage massif chez les jeunes mais aussi une scolarisation massive. A lui seul ce chiffre n'est pas parlant.
Oui mais tu es sur qu'il indique l'emploi des jeunes contrairement au taux de chomage ou de scolarisation ! Comme l'indique l'INSEE les indicateurs sont complémentaires. Et si on s'intéresse à l'emploi d'une classe d'âge, le taux d'emploi a son mot à dire.
Pour moi le fait que 1 jeune sur 4 voulant travailler ne le peut pas est extrêmement grave. Pour ma part j’embauche un maximum de jeunes ingénieurs. Beaucoup trop d’entrepreneurs pensent qu’il faut obligatoirement quelqu’un d’expérience pour être efficace. Dans bien des cas c’est totalement faux. Il faut des personnes aux têtes bien faites, quelque soit leur âge.
Il faudrait donc que le gouvernement mène une politique permettant de donner un coup de pouce à cette population et en particulier celle sans diplôme. Sans quoi …
Fred. dit:Pour moi le fait que 1 jeune sur 4 voulant travailler ne le peut pas est extrêmement grave.
Dans le monde du e Monde du 31 mars 2006 l’universitaire Olivier Favereau dit:« [...] que nous disent les statistiques sur la durée moyenne de chômage des « jeunes » ? Elle est significativement plus faible que celle de toutes les autres classes d’âge : trois mois de 20 à 24 ans, contre dix mois de 40 à 44 ans (ancienneté médiane de chômage, selon l’enquête emploi 2003). C’est-à-dire que les « jeunes », toutes choses égales par ailleurs, sortent du chômage, en moyenne, plus vite que les autres salariés. Autrement dit, ils ne sont pas moins employables, ils sont plus employables (toujours en acceptant de raisonner sur une moyenne). Comment est-ce compatible avec un chômage relativement plus important des jeunes ? La réponse est cachée dans l’autre variable composant le taux de chômage : à chaque période, les jeunes qui sortent en moyenne plus vite du chômage, sont, proportionnellement, encore plus nombreux à entrer en chômage. La réconciliation de ces deux constats tient en une seule expression : emplois précaires. Les jeunes passent plus souvent que les autres sur le marché du travail, parce qu’on leur propose et qu’ils acceptent, plus souvent que les autres, des emplois de courte durée. »
Tu as raison sur la sécurisation. Ceci dit, le nombre de CV de jeune que je recois est très très fort au regard des plus expérimentés.
Ma nièce sortant d’Ecole d’Ingé de Bourges, au bout de 100 CV envoyés, n’a pas eu un seul entretien !!! Pas assez d’expérience, lui répond on ?
Résultat elle est repartit dans un mastère ( du coup elle sort de la population active, comme tu aimes les stats )
Fred. dit:... comme tu aimes les stats )
Fred. dit:Pour moi le fait que 1 jeune sur 4 voulant travailler ne le peut pas est extrêmement grave. Pour ma part j'embauche un maximum de jeunes ingénieurs. Beaucoup trop d'entrepreneurs pensent qu'il faut obligatoirement quelqu'un d'expérience pour être efficace. Dans bien des cas c'est totalement faux. Il faut des personnes aux têtes bien faites, quelque soit leur âge.