Desole Xavo, mais tu quotes justement le point ‘polémique’…point auquel les auteur du sites ont repondu…Il aurait ete juste de le relever.
Ces propos nous ont été vivement reprochés par M. Jacques G. qui écrit : « vous réussissez à faire la promo de l’âgisme qui est une des plaies modernes de ce pays.Vous opposez les jeunes qui ont l’esprit ouvert et dynamique, aux vieux qui votent Sarko, réactionnaires et avachis. Vous dénoncez l’intolérance par une intolérance pire encore ». Faut-il préciser qu’il n’y avait là aucune intention de stigmatiser les seniors, ou de remettre en cause la légitimité de leur choix ? Il s’agissait simplement d’attirer l’attention sur la distance considérable existant entre le discours du candidat, essentiellement axé sur le travail, et l’écho réel qu’il pouvait rencontrer dans la population. De fait, ce ne sont evidemment pas les appels à « travailler plus pour gagner plus » ou à « libérer le travail » qui peuvent expliquer le vote des plus de 60 ans. Il faut chercher leurs motivations ailleurs, dans le désir de protection et d’ordre qui répondent à des peurs et des inquiétudes devant un monde qui change. Dialoguant le 4 mai avec les lecteurs du Monde, Dominique Reynié, enseignant à l’IEP déclarait : « un pays qui vieillit démographiquement est un pays à l’intérieur duquel les peurs sont plus nombreuses, plus grandes, la demande de protection est plus forte, le conservatisme est plus affirmé, la demande de repli plus forte. C’est pourquoi on peut considérer que la France s’installe dans une culture de droite ». De la même façon, le sociologue Louis Chauvel considère que : « c’est la peur et le sentiment d’insécurité qui ont pris le dessus chez les 12 millions d’inactifs âgés en France. Parmi eux, 70% sont propriétaires d’un bien immobilier dont la valeur a au moins été multipliée par deux, en dix ans. Pour ceux-ci, la retraite est un droit sans contrepartie, un revenu quasiment constitutionnel. Or Nicolas Sarkozy promet une baisse des impôts et une augmentation des revenus du travail. Ceci explique cela ». Commentant un sondage LH2 sur le vote du premier tour, Le Monde notait : « 83 % de ceux qui ont voté pour le candidat de l’UMP (contre 27 % des royalistes) réclament une société avec plus d’ordre et d’autorité ».
mais bon ,tout cela est un peu polémique et ne repond pas malheureusement pas a la question…
sinon, pour ma vue, merci Philippe mais ca va, ce sont surtout mes oreilles qui sifflent actuellement.
Al1_57 dit:Desole Xavo, mais tu quotes justement le point 'polémique'....point auquel les auteur du sites ont repondu...Il aurait ete juste de le relever.
Tu as raison mais cela ne change pas grand chose à ma remarque.
Al1_57 dit: Pour le vote massif des retaités en faveur de Sarko, je m'interroge veritablement sur ses motivations. Sarkozy propose tout de même un modèle tres différen de celui qu'ils ont connu pendant leur periode d'activité. (Quelqu'un avait meme relevé que c'etait le vote de la generation mai 68...)
Il propose également une revalorisation des petites retraites, il ne faut pas oublier que pas mal de pauvres se trouvent justement dans cette catégorie de population ne travaillant plus et touchant une retraite de rien du tout. Le financement de cette mesure étant en partie basé sur la disparition des régimes spéciaux.
Bon c'est ce que j'avais entendu lors du débat SArko/Sego, je ne suis pas allé chercher dans les programmes (Segolene proposait une modification de l'age légal de la retraite en fonction de la pénibilité du travail il me semble).
xavo dit:Si les plus sages et le splus expérimentés ont choisi Sarkozy... parce que je sens comme une pointe de dénigrement de son électorat sur la base de l'âge derrière l'utilisation de ce sondage. Si on avait le QI, je dis pas, mais là...
Pour le QI, je rappelle que les Mensa jouent à Monopoly pas à Caylus
Ahhhh non hein Vous allez pas recommencer, parce que je suis encore chaud là
Je pense que les sondages ne sont que des indices, et ne peuvent être une source sûre à 100 %. Maintenant, “chacun voit midi à sa porte” : certains retiennent les sondages qui correspondent à leurs idées. En ce qui me concerne, si j’ai fait mes remarques sur les proportions à voter, c parce qu’elles étaient redondantes d’une chaîne à une autre, et d’un quotidien à un autre… Bref, si cela ne plaît pas, on ne peut rien y faire, c comme ceux qui remettent encore en cause l’élection de Sarko, il a été élu démocratiquement, point barre, ne cherchons pas à le dénigrer, laissons-le faire un peu, et puis on verra. Dr Max
merci Bertrand d’apporter un debut de reponse constructif…(meme si l’etude date de 2002)
c’etait bien la le fond de ma question au -dela de toute polemique (comme je l’ai de le indiqué dans mon premier topic.) Helas, le fond a ete oublié par les differents intervenants, comme si les questions -entre autre- du “choc” des generation ou d’un repli sur soi ne pouvaient se poser…
Al1_57 dit:c'etait bien la le fond de ma question au -dela de toute polemique (comme je l'ai de le indiqué dans mon premier topic.) Helas, le fond a ete oublié par les differents intervenants, comme si les questions -entre autre- du "choc" des generation ou d'un repli sur soi ne pouvaient se poser...
Voici une lecture bien partisane de l'échange précédent.
bertrand dit:Pour la revalorisation des petites retraites, c'était le cas pour les trois permiers candidats. Donc ce point seul ne peut influer à mon sens. Une partie du vote senior pourrait s'analyser par facteur religieux (PDF) si j'ai bien compris une étude du cevipof
Tiens, en 2002, les "catholiques pratiquants réguliers" étaient ceux qui votaient le moins FN, et les "catholiques pratiquants irréguliers" ceux qui votaient le plus FN ! 10% d'écart !
mais cette interrogation sur le vote Sarko/Royal entre les individus selon leur classe d’age ou CSP est une des premières qui m’est venue a l’esprit a l’issue du premier tour.
Je n’ai vu quasi aucun reponse si ce n’est :
-polémique sur les chiffres -des remarques sur le delit d’intention envers les personnes agees (alors que j’avais immediatement precise que ce n’etait pas ma pensee)
frustrant je trouve, alors qu’il s’agit sans doute d’un parametre important dans ce vote et un facteur de division importante entre les Français.
J’aimerai savoir si je me trompe, ou si mon sentiment -pour la premiere fois depuis tres longtemps dans une election presidentielle, la victoire d’un candidat est en partie non negligeable celle ‘d’un camp contre un autre’- est tres partagé. La question est importante car comment diriger une demie-France si comme le disent de nombreux français “Sarko n’est pas notre président”…
En fait c’est assez classique comme répartition, on retrouve plutôt les “clientèles” habituelles de la droite et de la gauche républicaine.
Contrairement à toi, je ne pense donc pas que cette élection soit différente des autres, hormis celle de 2002. On retrouve une France politique coupée en deux , avec un avantage pour un camp et sensiblement les mêmes répartitions de vote.
Rien de nouveau et rien d’alarmant sous un pays démocratique.
Nicolas Sarkozy est maintenant le président de tous les Français, c’est la régle démocratique.
Dans le Quotidien d’Oran, petite vision ironique d’une France effectivement coupée en deux…
Nausée post-électorale Par : Akram Belkaïd (Paris) J’ai l’embarras du choix pour l’accroche de cette chronique. Par quoi commencer pour vous décrire le sentiment de dégoût que j’éprouve depuis dimanche soir ? Nicolas Sarkozy a été élu président de la République et il faut, me dit-on, respecter le verdict des urnes. Je veux bien, mais, pour autant, il n’est pas question de se taire ni de verser dans l’angélisme intéressé. «Tu verras, il n’est pas si méchant que ça. Il va faire de bonnes choses. Il faut lui donner sa chance», m’a, par exemple, affirmé un confrère qui, pourtant, avait voté Bayrou au premier tour. C’est ça, grand militant sincère, va vite à la soupe, il n’y en aura sûrement pas pour tout le monde. Justement, parlons de soupe et commençons par le cas d’Eric Besson, le «socialo-traître» qui a rejoint, en pleine bataille, le camp adverse et dont on dit qu’il pourrait être l’un des futurs ministres «de gauche» de Sarkozy. Un comble mais aussi un signe annonciateur de la France qui se profile, celle de la fin qui justifie les moyens et du cynisme et de l’opportunisme portés au pinacle des grandes valeurs. «Qu’est-ce qu’il a dans la tête ?», s’est interrogé à mon propos un très respectable lecteur, peut-être agacé par mes diatribes anti-Sarko. En fait, pas grand-chose à l’exception d’une haine solide du mensonge et de la manipulation, surtout quand c’est le fait des puissants et des plus que nantis. J’ai en tête un récit de l’époque des croisades où un roi chrétien fit décapiter un prince musulman qui, trahissant les siens, était venu lui faire allégeance. L’honneur… Bien entendu, personne ne demande la tête de Besson à Sarko (quoique…) mais la morale aurait exigé que le chef de la droite décline, au nom des grands principes et pour l’exemple, l’offre de service de ce félon dont les historiens détermineront un jour l’impact qu’il a eu sur le scrutin avec la publication de son livre assassin sur Ségolène Royal. On retiendra que ce pamphlet a eu droit à toutes les couvertures possibles, avec des passages récurrents ici et là, télévisions et radios s’empressant de lui tendre le micro, tandis que l’opus anti-Sarkozy d’Azzouz Begag (ouvrage dont il y a néanmoins beaucoup à dire tant sur le contenu que sur le style) a été traité de loin, avec une prudence qui ne fait guère honneur à la profession. Le fait est que la presse française a joué un rôle non négligeable dans la défaite de Ségolène Royal. Elle a instruit avec zèle son procès en incompétence mais elle s’est gardée d’appliquer la règle de réciprocité par rapport aux dérapages et approximations du candidat de la droite, tant elle était terrifiée - et ce terme n’est pas faible - par la perspective de représailles sarkozyennes. Des journaux, et non des moindres, se sont autocensurés et ont préféré ne pas publier des articles et des documents qui auraient placé le candidat de la droite dans une position difficile vis-à-vis de l’opinion publique. D’autres, ont repris à leur compte le «spin» efficace des experts en communication réunis autour de Sarkozy. Un exemple: qui peut avaler qu’Eric Besson n’a pas renseigné son nouveau mentor sur le programme de Royal ? Et bien, la grande majorité des journalistes politiques, affirme, bouche en cul-de-poule, y croire dur comme fer. Bah tiens ! La nausée ? Oui, assurément. La nausée, quelques minutes à peine après l’annonce du résultat du scrutin, quand, sur l’écran, j’ai vu le visage trop fardé et fermé d’un Dominique Strauss-Kahn, dague à la main, prêt à l’assaut pour exécuter Ségolène Royal et prendre le contrôle du parti socialiste sans aucune décence. De quoi désespérer des millions d’électeurs de gauche pour qui l’expression «dignité dans la défaite» n’est pas simplement réservée aux sportifs. La social-démocratie a un avenir en France mais sa figure de proue n’est certainement pas celle de Strauss-Kahn. La nausée aussi devant le spectacle de ces motos coursant la voiture du nouveau président (la com, encore la com, toujours la com), fausses images volées pour construire la légende d’une soirée soi-disant généreuse et populaire. Populaire… Avant d’aller rejoindre les ringards qui s’époumonaient sur la scène de la place de la Concorde, Sarkozy qui, jadis aux temps de la campagne, avait cité Jaurès, s’est rendu dans un restaurant des Champs-Elysées où les neuf dixièmes des Français n’auront jamais les moyens de faire bombance. Beau symbole, n’est-ce pas ? Vous me trouvez méchant avec les chanteurs qui donnèrent de la voix au pied de l’obélisque ? Franchement : Mireille Mathieu et Jane Manson (mais où était Glucksmann ?) ! Pour faire plus chaud, on aurait pu solliciter Gigi de Chamalières et ses accordéonistes hurlants. Cela aurait au moins justifié le vacarme de toutes ces rombières empruntées venues crier leur flamme à Sarko. On me dira, et Faudel alors ? Et bien oui, que voulez-vous, il n’est pas le seul Français d’origine maghrébine à aller à la soupe sarkozyenne. L’un d’eux a même essayé de me faire croire que c’était une question de convictions libérales. Mais bien sûr… Et puis, clou de ce concert qui s’est gentiment terminé à une heure trente du matin (la droite, c’est sage, même quand ça gagne un scrutin), il y avait aussi Enrico Macias et ses «laï laï laï», heureux comme un enfant, peut-être ravi à l’idée que, demain ou dans quelques semaines, le nouveau président tienne ses promesses et réhabilite d’une manière ou d’une autre les anciens de l’OAS (le gouvernement algérien fera-t-il alors semblant de regarder ailleurs ?). Mais passons. En 1981, François Mitterrand, à peine élu, avait rendu hommage à Jaurès en se rendant, rose à la main, au Panthéon. Sarko, lui, dîne au Fouquet’s, pousse le fa dièse avec quelques vestiges d’une très vieille France, puis s’offre du bon temps sur le yacht d’un patron du CAC 40 (et la presse est formelle : pas de conflit d’intérêt, voyons !). Finalement, il n’y a rien d’autre à dire car ce qui attend la France semble tellement évident. D’ailleurs, et c’est déjà bon signe, il paraît que Johnny la gabelle revient…
Contrairement à toi, je ne pense donc pas que cette élection soit différente des autres, hormis celle de 2002. On retrouve une France politique coupée en deux , avec un avantage pour un camp et sensiblement les mêmes répartitions de vote.
c'est bien là qla question que je me pose....J'entends de nombreuses personnes dire 'Sarko ne me représente pas'. Etrange quand on pense qu'apres les elections de Chirac, j'entendait peu ce genre de remarques(en parlant de Chirac, hein ). Mais ce ne sont là que 'mes' impressions...des impressions peut-être bien éloignées de la réalité. C'est ce que je cherche a savoir.
bertrand dit: Nicolas Sarkozy est maintenant le président de tous les Français, c'est la régle démocratique.
ca je ne le remets pas en cause. Et je dirai meme, vu les chiffres de participation et son score, Sarkozy est un president elu avec une 'vraie majorité' et un soutien d'une tres large partie de la population.