J’y allais un peu à reculons, mais finalement c’est très agréable tout ça ! Très accessible malgré ce que pourrait laisser croire la profusion de matériel. C’est du coop à l’ancienne, en fait, sans contrainte de communication, où l’on discute beaucoup pour décider quoi faire. Donc c’est propice au surgissement du “joueur alpha”, comme on dit, mais si on est entre joueurs de même niveau et de bonne compagnie, c’est vraiment cool.
Pfiou, c’est pas simple, ça. Un jeu très exigeant. Déterministe à information complète, si je ne me trompe pas (une espèce rare). Et clairement un jeu qui demande à être creusé, car c’est l’interaction entre les joueurs qui fait la rejouabilité et l’équilibre. Dans ce sens, la première partie peut être un peu “ratée” car on ne surveille pas assez les jeux adverses. Mais c’est bien fichu et très beau, le thème est bien présent. Et les eurogames à interaction forte sont finalement une espèce assez rare pour que ce soit salué.
Ah mais en fait, c’est Calico, ce jeu ! Sauf qu’au lieu de concilier le double scoring motifs et couleurs, on essaie de concilier paysages et animaux. Ben, j’aime bien, en tout cas.
Nan, rien à dire, chef-d’oeuvre absolu et puis c’est tout.
(Fin de partie épique, avec un joueur qui construit ses deux métropoles en un seul tour sans que personne ne l’ait vu venir. Seule la joueuse positionnée sur Zeus est en mesure de l’empêcher de gagner, ce qu’elle parvient à faire en invoquant Pégase et en conquérant ainsi une des deux métropoles. Je la lui reprends au tour suivant grâce à une enchère bien placée sur Arès et remporte ainsi la partie, merci au revoir)