Vaccination grippe A : oui ou non ?

Bonjour
Je relance ce sujet, que j’aurais pensé plus vivace dans la rubrique “Vous dites” ces temps-ci …
Papa attentif d’une fille de 12 ans et d’un garçon de 9, je me pose , comme beaucoup, la question de la vaccination pour mes enfants , mais également pour mon épouse et moi : enseignants dans le primaire, nous fréquentons des virus à deux pattes toute la journée…
Adultes à 40 ans dans le milieu enseignant, nous nous sentons également plus exposés que le maquettiste free-lance qui bosse tout seul chez lui. ( Note : je n’ai absolument rien contre les maquettistes, fussent-ils free-lance).
Bref, entre le discours officiel ( que je ne dénie pas forcément) et des articles ou vidéos alarmistes ( truquées probablement pour ces dernières), qu’en pensez-vous ? Comment vous forgez-vous ou vous êtes vous forgé votre opinion ?

Personnellement, je ne me ferai pas vacciner.
Je ne remets pas en doute l’efficacité du vaccin mais les effets secondaires indésirables sont plus virulents sur ce vaccin et ne me motivent donc pas pour me le faire injecter. Oui, je sais que TOUS les vaccins ont des effets secondaires possibles, mais celui-ci semble plus “dangereux” à ce niveau.
Et je ne pense pas non plus que la grippe A soit un “fléau” dont il faut se prémunir. C’est une grippe virulente de part sa grande contagion mais ce n’est qu’un grippe. Elle ne fait pas vraiment plus de morts que la grippe saisonnière et elle est loin derrière d’autres maladies. A lire les médias français, on a l’impression que la grippe A est plus violente que le Sida ou que le cancer… :?

J’ajouterai aussi le fait que je n’ai pas d’enfants que je pourrais contaminer, et que je vis en célibataire donc effectivement, je ne transmettrai pas ma maladie (si je tombe malade) à mes proches. Et comme je ne suis pas en France actuellement, je ne reçois pas le matraquage des médias pour me faire vacciner.


Donc pour toutes ces raisons, je ne me ferai pas vacciner. Et tant pis si j’attrape la grippe A, elle me mettra KO pour un moment mais je doute qu’elle fasse davantage à un homme en bonne santé.

J’ai essaye de faire vacciner mon fils de 18 mois à St Dié ce soir : impossible, on venait defermer les portes tant le centre est débordé, ils en ont pour plusieurs heures alors qu’il doit fermer à 20h30.

Chapeau l’organisation !

Perso, je n’ai absolument pas confiance dans les conséquences possibles due au vaccin.
De plus le mari de machin l’a, la collegue de bureau l’a eu bla bla bla, je suis certaine que si je le faisais je prendrais des risques inutiles puisque je suis sure d’avoir déjà été exposée comme la plupart.

Je suis pour les vaccins, je n’ai rien contre celui de la grippe, mais je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe classique. Celle-ci passera aussi à l’as. Ma fille, par contre, sera vaccinée (elle l’est déjà contre la grippe saisonnière).

avant, je bossais dans un musée, alors les “virus à deux pattes”, c’était entre en moyenne entre 10.000 et 14.000 différents chaque jour ^^
je me faisais vacciner un peu contre tout, je ne réfléchissais pas trop, c’était gratos, alors pourquoi pas… :roll:

et puis un hiver, j’ai raté toutes les séances de vaccination, et c’était trop tard. bon, tant pis, on verra bien.
c’est le seul hiver où je n’ai pas du tout été malade, pas une seule fois, je pétais la forme alors que tous mes collègues étaient à quatre pattes, toujours en arrêt-maladie. et je ne me suis plus jamais fait vacciner, pour voir, et je n’ai plus jamais été malade.

peut-être que le corps, quand il est en bonne santé, apprend à se blinder tout seul ? c’est ce que je crois maintenant, j’ai entière confiance en lui, surtout pour ce genre de petits trucs :pouicok:

;)

Pas de vaccin pour moi non plus ni pour ma famille mais bon on est moins matraqué en belgique.

Par contre si j’avais des enfants asmathiques ou avec problème respiratoire là, j’irai les faire vacciner.

Ce sont ces enfants là ou “jeunes” avec ce type de pathologie qui décèdent le plus notamment aux USA.

Si j’étais enceinte, je ne me ferai pas vacciner (je n’ai jamais eu de grossesse à risque).

Donc le vaccin est envisageable mais pas à tout prix, ça dépend de son état de santé réel au départ.

Me suis fait vacciner au boulot ou un stand de vaccination gratuit avait été monté (médecins militaires).

Je n’étais pas spécialement convaincu et ne l’ai fait que pour éviter de contaminer d’éventuels gens fragiles que je cotois, dont ma grand-mère.

J’ai eu bien mal à l’épaule pendant 4 jours mais rien d’autre… des amis à moi ont eu de la fièvre, yen a même un qui a été malade 4 jours.

Je vais me faire vacciner demain matin au boulot, des deux grippes en même temps.

Pourtant, l’année dernière, je me suis fait vacciner en novembre, et deux mois plus tard, j’ai eu la grippe du siècle en plein voyage de l’autre côté de la planète, genre 40 degrés de fièvre, les jambes flageolantes, alors que je devais parcourir 20 km à pied par jour par -20°c à l’extérieur… Peut-être une souche de virus différente ?

Sans enfant, ai répondu non.

Je ne me sens pas du tout paniqué par ce virus, en même temps je n’ai pas la télé, c’est peut-être pour ça.

Par contre je n’ai aucune idée d’où j’en suis avec le tétanos et les autres vaccins de la famille “tous les dix ans” pour lesquels c’est en général très vite attrapé et très vite réglé (et ceux-ci m’inquiètent un peu plus).

non!

tiré d’un document médical de septembre, bonne lecture aux courageux ;-)

L’exemple de l’Argentine : une mortalité plus faible que lors des grippes saisonnières

L’Argentine réunissait, en théorie, toutes les conditions évoquées par l’OMS pour subir une attaque pandémique cataclysmique, à savoir un virus nouveau arrivant en plein hiver, dans un pays au climat tempéré, avec des agglomérations importantes. Dans une certaine mesure, la réalité est venue confirmer la théorie, en ce sens que les décès relevés en Argentine et dus à la grippe pandémique ont représenté environ jusqu’au quart des décès mondiaux. Cela montre bien que l’Argentine réunissait effectivement toutes les conditions pour que la virulence du virus grippe A H1N1 pandémique s’exprime dans toute son intensité.
Le cas de l’Argentine est aussi intéressant en ce qu’elle possède un réseau de surveillance de la grippe tout à fait comparable à celui de la France. Comme chaque pays, l’Argentine a dû adopter les critères imposés par l’OMS en matière de surveillance, imposés pour obtenir des données homogènes en provenance des différents pays, à savoir :
•Dispersion géographique des cas (nombre de provinces ou départements touchés) ;
•Tendance de l’épidémie, croissante ou décroissante (augmentation ou diminution du nombre de nouveaux cas chaque semaine par rapport à la précédente) ;
•Intensité de l’activité en matière de maladies de type influenza (ce qu’on peut traduire par syndrome grippal ou personnes présentant des symptômes de type grippe) ;
•Impact sur le fonctionnement des services de santé (élevé, moyen, faible).
Or, que constatait le Ministère de la Santé argentin (dont les données sont introuvables sur le site de l’OMS) ?
•Le premier cas de grippe pandémique a été identifié en Argentine le 17 mai à la semaine 20. Il y a eu ensuite une augmentation progressive du nombre de cas, puis un brusque pic, très bref, à la semaine 26, entre le 22 et le 25 juin. A partir de la semaine 27, l’épidémie a entamé une phase décroissante.
•Les chiffres suivants sont ceux relevés à la semaine 32, alors que l’épidémie est en phase décroissante depuis 5 semaines :
- 812 000 cas de maladie de type influenza ou syndrome grippal officiellement recensés - nombre plutôt plus faible que celui rapporté lors des années précédentes, supérieur à 1 million. Le nombre de cas de syndromes grippaux déclarés était de 202 pour 100 000 habitants, alors qu’il avait été de 298 pour 100 000 lors de la saison hivernale précédente ;
- 439 décès recensés, alors que la grippe épidémique saisonnière provoque environ 2 000 à 4 000 décès, selon les estimations, ce qui équivaut à 4 à 8 fois moins de décès liés à la grippe A. Les décès sont modérément plus nombreux que la moyenne chez les enfants de moins de 9 ans : à 1,07 pour 100 000. Puis, après avoir baissé chez les personnes âgées de 10 à 19 ans, ils augmentent progressivement dans les tranches d’âges supérieures, jusqu’à la tranche des 50-59 ans. Et décroissent chez les personnes plus âgées, comme cela a déjà été constaté. Les décès les plus nombreux sont trouvés chez les hommes de 50 à 59 ans (2,16 pour 100 000).
Le profil de sévérité concernant les décès - relativement plus de décès aux âges extrêmes - est donc le même que pour la grippe saisonnière, à ceci près que les tranches d’âge au-delà de 60 ans semblent bénéficier d’une certaine protection sur le plan immunitaire. On peut penser, comme cela a été évoqué, qu’un virus semblable aurait circulé largement il y a une soixantaine d’années.
Le nombre de cas réels est probablement beaucoup plus important que celui recensé, mais le faible impact sur les décès et la fréquentation des services de santé est très significatif de la bénignité du virus. Cela signifie en effet qu’un très grand nombre de personnes légèrement atteintes ne se donnent pas la peine d’aller consulter, malgré les alertes répétées au sujet de la grippe pandémique.
•Le virus a très rapidement essaimé dans tout le pays et a remplacé les virus de la grippe saisonnière et les virus respiratoires hivernaux, chez les personnes âgées de plus de cinq ans, représentant probablement 92% des virus respiratoires dans cette tranche d’âge (92% étant la proportion des virus type A H1N1 pandémiques et ceux de type A non identifiés) ; chez les moins de cinq ans, c’est le VRS (virus respiratoire syncytial), responsable de bronchiolites chez l’enfant, qui prédomine à 76% ;
•Il y a eu environ 6 350 hospitalisations pour Insuffisance Respiratoire Aiguë Sévère et pneumopathies. Ces complications classiques de la grippe ne sont pas en nombre supérieur à la moyenne des cinq années précédentes. Ces chiffres sont à comparer aux 500 000 à 1 millions d’hospitalisations que nous aurions en France selon le scénario de l’OMS ;
•Parmi ces 6 350 hospitalisations, 162 femmes enceintes, soit 2,55% des hospitalisations. Ce taux est à peine plus élevé que le pourcentage de femmes enceintes dans la population générale argentine, qui représente environ 1,75% (environ 700 000 pour 40 millions d’habitants). Ce qui permet de dire qu’il n’y a pas de risque particulier de complication pour les femmes enceintes. Cette légère surreprésentation des femmes enceintes parmi les personnes hospitalisées peut tout à fait s’expliquer par la prudence plus grande des médecins vis-à-vis des femmes enceintes, qui sont hospitalisées plus facilement en cas de signe potentiel de gravité. Clairement, le risque de complication pour les femmes enceinte est inférieur à celui d’une épidémie de grippe saisonnière ;
•Les maladies de type influenza représentent une cause de consultation plus fréquente que les années précédentes, mais il n’y a pas, pour autant, d’impact sur les services de santé.
On peut résumer l’ensemble de ces informations en disant que le virus de la grippe A pandémique H1N1 tend à remplacer le virus de la grippe saisonnière et à se transmettre très facilement chez l’homme, tout en étant particulièrement bénin. Il a donc un taux d’attaque élevé, mais une létalité tellement faible que les décès sont moins fréquents que lors d’une grippe saisonnière. Cela veut dire aussi que, puisque le virus se transmet très facilement et ne rencontre pas de résistance, il n’a aucune raison de muter et de devenir plus virulent.

Dire qu’un virus n’a aucune raison de muter ou de venir plus virulent,
ça parait en contradiction totale avec la nature même d’un virus, quel qu’il soit.
Il peut muter spontannément, et même échanger avec ses pôtes.
Et la probabilité augmente avec le nombre de cas.
C’est ce que fait la grippe saisonnière tous les ans. Moi je me vaccine contre la saisonnière, depuis un bail, pour ma famille et mon lieu de travail (secteur soins), et je vais me faire piquer contre la grippe A, dès que j’aurai reçu le bon. Mon épouse l’a fait, vaccin non adjuvé, cause facteurs de risque allergique, elle a eu qq jours mal au bras, un peu de fièvre, autrement ça va. Les réas de son hosto s’étaient tous vaccinés avant de le proposer au personnel, sous surveillance +++ si besoin la première heure. Les enfants, on va le leur faire faire aussi, s’ils veulent pour les 2 grands. C’est un choix et une prise de bénéfice/risque individuelle, ou familiale d’ailleurs.

bon oui mais non je 'n irais pas attendre 6 heures pou une piqure j’attends le bon pour la deuxieme et on verra
les centre de vaccination sont loin de chez moi, sinon je suis a fond pour la vaccination,juste que dans le cas présent cela me semble difficile

professionnelle de la petite enfance, je n’ai pas hésité et je suis allée me faire vacciner dès la réception du bon, il y a 10 jours. pas de temps d’attente.
j’ai reçu ceux de mes mômes mineurs, et j’ai signé l’autorisation de vaccination sans état d’âme.
je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe saisonnière.
j’ai un avis perso assez critique sur la façon dont cette campagne a été orchestrée depuis le début, où de part et d’autre on agite des fantasmes ou on instrumentalise des peurs.
cela dit, ça n’interfère pas sur la responsabilité que je dois assumer dans l’accueil d’enfants très jeunes, dont un, avec des problèmes respiratoires.
je me vois mal expliquer aux parents, s’il doit subir une hospitalisation d’urgence que j’ai refusé le vaccin et que c’est bien dommage mais que j’assume. non. c’est avant que j’ai choisi d’assumer et d’assumer à un moment où je suis seule engagée.

la vaccination n’est pas obligatoire. les infos sont disponibles. une fois sur place, on a le choix du vaccin parmis ceux disponibles. notament avec ou sans adjuvant.
en cas de doute, et parce qu’on a pas tous la formation scientifique pour peser la validité des arguments, le mieux c’est d’en discuter avec un médecin en qui on a déjà pu placer sa confiance.

comme o’cédar, une douleur au bras pendant quelques jours et du paracétamol, au cas où la température grimpe.

A titre personnel, je me ferai vacciner

Beaucoup de gens
- Autour de moi
- Sur les forums
- Etc.

disent qu’ils ne se feront pas vacciner

Tout ça est bien joli mais ces prises de position ne résisteront pas aux chiffres
Si la semaine prochaine il y a 10 000 morts, ces même personnes iront faire le siège des centres de vaccination (limite émeute) pour se faire vacciner
La panique emportera tous les beaux raisonnements sur son passage

Ce comportement sera similaire à la panique engendrée le jour ou une personne compétente dira “Il y a pénurie de betteraves”
Ne cherchez pas le sucre dans votre supermarché
Il n’y en aura plus le soir même !

Moi, ce que j’aimerais savoir, c’est combien la grippe saisonnière a fait de morts jusqu’à présent ?

Nettement moins qu’une grippe saisonnière pour l’instant.
Dixit mes élèves travaillant en hôpitaux.

Pour moi, une catastrophe n’est jamais prévisible.
S’il y a un jour une pandémie, elle nous prendra par surprise et nous n’aurons pas le temps de nous préparer.

Moi j’ai pris ma décision en lisant ceci :
http://www.atoute.org/n/article134.html

Article intéressant.
J’aime bien la dernière phrase en gras : Sachez que, quelle que soit votre décision, la probabilité que vous soyez confronté à des conséquences graves liées à un mauvais choix est infime.