cerkan dit:xan dit:
alors pro ou anti vaccin, qui (...) mange moins de viande, moins de porc, moins de poulet, et uniquement d'élevages bio? mmmmmmm?
Moi (et mes enfants)
Car je suis bien d'accord, on ne peut pas se targuer d'être anti-vaccin et manger de la viande peu ou pas contrôlée derrière...
Bon cela dit, en écrivant ça, je sens les pro-bio et les anti-bio qui se préparent à un nouveau débat 
sauf que le clivage n'est pas si net et la réciproque pas évidente.
je suis vaccinée pour les raisons que j'ai évoqué plus haut, dans la conjoncture spécifique dans laquelle on est sur le H1N1.
outre les infos scientifiques, on est dans un tel climat de psychose qu'il devient difficile en tant que professionnel de garder une authentique marge de manoeuvre intime et personnelle.
pour autant, je n'ai jamais été vaccinée contre les grippes saisonnières.
je pense que ce type de vaccination doit être focalisée sur les populations à risque, sans banalisation, ni généralisation.
simplement parce que je pense que les défenses immunitaires chez un sujet en bonne santé se renforcent à l'exposition à ce type de virus et que c'est un excellent moyen naturel de s'assurer une protection contre d'éventuels retour (comme le disait d'ailleurs cookie)
d'une façon générale, hors ce cas très particulier, les politiques de vaccinations sur des maladies graves, type variole, ont contribuées à éradiquer les risques généraux au niveau global des populations.
c'est un outil sanitaire important que je trouverais dangereux de diaboliser par principe.
pour autant, je suis (très) attentive à ce qui se trouve dans les assiettes et sur la façon dont cela arrive dans les assiettes.
bref, on n'est pas obligé, pour faire des choix, d'être anti-ceci ou pro-cela.
je crois qu'il suffit de réfléchir par soi-même au cas par cas sur les problématiques auxquelles on est confronté. elles peuvent être connexes mais il est important d'en mesurer à chaque fois les implications spécifiques.
comme c'est le cas entre production alimentaire/vaccination.