djoul dit:Batteran dit:Je le vois aussi comme ça.Mais ça reviens au même? La version connue et contre laquelle ont sait se protéger devient minoritaire face aux versions "plus efficaces" (plus morbides?) du virus.
Ce n'est certes pas du darwin, mais ça y ressemble.
Ben non : dans le cas de la bactérie, un antibiotique va être efficace jusqu'au moment ou elle y deviendra résistante. Dans le cas d'un vaccin, mon système immunitaire saura le combattre, jusqu'à ce qu'il mute. Maintenant, si une mutation future est proche de celle pour laquelle j'ai été vacciné, j'aurais au contraire plus de chance d'en être déjà protégé.
Au contraire, plus tu as été sensibilisé à différentes mutations (par vaccination ou en étant malade), plus tu as de chances d'avoir développé l'arsenal immunitaire qui serait susceptible de te défendre contre un nouveau virus issu de la mutation d'un déjà connu.
Je sais pas si je suis très clair
Ah! Je vois, oui, bien sur, dans ce cas, je suis tout à fait d'accord.

Ma remarque "darwinesque" portait sur le cas particulier d'une vaccination globale de toute la population contre un virus: dans ce cas particulier, toutes les formes du virus "standard" ou proches devriendraient minoritaires (n'ayant plus de possibilité de se reproduire convenablement grace au vaccin) et laisseraient "le champ libre" aux virus "plus performants" contre lequels on ne sait pas encore se défendre.
Alors que la vaccination des populations à risque seulement, permet au virus "normal", celui contre lequel les vaccins du moment sont encore plus ou moins efficace, de survivre et rester majoritaire.
En fait, la vaccination globale augmenterais artificielement la vitesse de mutation du virus de la grippe, c'est là ou je veux en venir.
J'peux me tromper. (j'y connais rien en virus, ça se vois?)