Vaccination grippe A : oui ou non ?

djoul dit:
Batteran dit:Je le vois aussi comme ça. :kingboulet: Mais ça reviens au même? La version connue et contre laquelle ont sait se protéger devient minoritaire face aux versions "plus efficaces" (plus morbides?) du virus.
Ce n'est certes pas du darwin, mais ça y ressemble.

Ben non : dans le cas de la bactérie, un antibiotique va être efficace jusqu'au moment ou elle y deviendra résistante. Dans le cas d'un vaccin, mon système immunitaire saura le combattre, jusqu'à ce qu'il mute. Maintenant, si une mutation future est proche de celle pour laquelle j'ai été vacciné, j'aurais au contraire plus de chance d'en être déjà protégé.
Au contraire, plus tu as été sensibilisé à différentes mutations (par vaccination ou en étant malade), plus tu as de chances d'avoir développé l'arsenal immunitaire qui serait susceptible de te défendre contre un nouveau virus issu de la mutation d'un déjà connu.
Je sais pas si je suis très clair :pouicboulet:


Ah! Je vois, oui, bien sur, dans ce cas, je suis tout à fait d'accord. :pouicok:

Ma remarque "darwinesque" portait sur le cas particulier d'une vaccination globale de toute la population contre un virus: dans ce cas particulier, toutes les formes du virus "standard" ou proches devriendraient minoritaires (n'ayant plus de possibilité de se reproduire convenablement grace au vaccin) et laisseraient "le champ libre" aux virus "plus performants" contre lequels on ne sait pas encore se défendre.

Alors que la vaccination des populations à risque seulement, permet au virus "normal", celui contre lequel les vaccins du moment sont encore plus ou moins efficace, de survivre et rester majoritaire.

En fait, la vaccination globale augmenterais artificielement la vitesse de mutation du virus de la grippe, c'est là ou je veux en venir.

J'peux me tromper. (j'y connais rien en virus, ça se vois?)

Hi

Je suis plutôt pas chaud concernant le vaccin pour l’instant (j’aime pas les piqûres… bouh) mais je me posais une question :

Apparemment, si je vous ai tous bien lu, cette grippe A dérange (par rapport à la saisonnière) notamment parce qu’elle tue des gens plutôt jeunes et en bonne santé.

Mais les tue-t-elle majoritairement ? (plus que des personnes fragiles ou souvent malades) ou pas spécialement ?

Je dis ça car à part une fragilité « gastro-entérinale » (ahem…) je ne chope jamais jamais rien, ni grippe, ni bronchite, ni angine, que dalle ! (peut-être grâce au foot) et je me demande si du coup j’ai particulièrement à craindre de cette grippe A

lABCdaire dit:Pas tout à fait, puisque le taux de morbidité de Guillain-Barré dans la population générale va de 0.4 à 4 personnes par année sur... 100'000. Donc 0.0004% à 0.004%. Et je le dis de source médicale de première main (mon frère médoc). Quand on considère qu'en France, moins d'une vingtaine de personnes sont nouvellement atteintes chaque année par cette maladie, faire la corrélation avec les vaccins c'est établir des statistiques inquiétantes sur la base de données absolument pas fiables.
C'est comme dire que le nombre d'homicides de ton village a explosé de plus de 200% parce que l'on est passé de 2 à 6 victimes cette année-là.


On est donc bien dans une zone de flou qui interdit toute interprétation dans un sens ou dans l'autre. Lorsque la vaccination de masse a eu lieu dans l'exemple cité, le nombre de cas de Guillain-Barré a augmenté. Je n'ai vraiment plus le chiffre en tête, juste cette fourchette de quelques %. Et effectivement, quelques % sur un nombre faible de cas, ce n'est pas prépondérant. Mais ramené à la population nord-américaine, ça en fait plus d'un. Difficile donc d'affirmer quelle est la cause. Le vaccin ? Une cause extérieure ? Une augmentation aléatoire du nombre de cas sans raison particulière ? Donc quel que soit le point de vue, personne ne peut tirer la couverture et affirmer avoir la raison avec soi.

J'en reste donc au principe de précaution et penche naturellement vers ce qui semble être le moins risqué : la grippe saisonnière est pour l'instant plus mortelle que la grippe A et y'a pas un journaliste pour battre le rappel tous les ans à ce sujet. Le risque ne me semble pas, à ce jour et selon les informations à notre disposition, nécessiter que je me fasse vacciner. Si les données venaient à changer (taux de complication ou de mortalité en hausse, etc.), je reverrai mes positions.

Je suis pour une stimulation "naturelle" des défenses immunitaires pour les trucs saisonniers (grippe, gastro, etc.). Pour les raisons déjà évoquées : les risques liées à ces maladies (pour la santé, pas pour l'économie. Pour l'économie, la guerre et la maladie ont toujours semblé être de super stimulants une fois l'orage passé... :roll:) ne me semble pas justifier une protection systématique. Je travaille seul dans mon bureau et nous ne sommes que 4-5 personnes à l'agence. Si j'étais brancardier, chauffeur de bus ou ouvrier dans une usine de 500 personnes, les conditions ne seraient pas les mêmes.

Par contre, les vaccins contre les varioles et autres trucs du même tonneau, oui, ça, ça me semble essentiel. Parce que les défenses, le jour où elles se frottent au virus, elles ont pas forcément le temps de faire le nécessaire sans risquer gros. Donc le vaccin, pour moi, ce n'est pas une pastille pour la gorge.

Pour mon fils de 13 mois, c'est une autre histoire : quels sont les risques pour lui de ne pas être vacciné (de la grippe, hein ! la vaccination "classique", il l'a faite) ? Sont-ce les mêmes que pour moi ou pas ? S'il est en bonne santé et situé dans toutes les plages médianes des courbes de croissance, qu'il va chez une nourrice (non vaccinée), y-a-t'il un risque non négligeable pour lui ?

Jusqu'à présent, l'article donné en lien donné par XXVIII et rédigé par un médecin semble indiqué que non. Mais il n'y a rien de probant dans un sens ou dans l'autre.

Cordialement,

Benoît
le Zakhan noir dit:Hi
Je suis plutôt pas chaud concernant le vaccin pour l’instant (j’aime pas les piqûres… bouh) mais je me posais une question :
Apparemment, si je vous ai tous bien lu, cette grippe A dérange (par rapport à la saisonnière) notamment parce qu’elle tue des gens plutôt jeunes et en bonne santé.
Mais les tue-t-elle majoritairement ? (plus que des personnes fragiles ou souvent malades) ou pas spécialement ?
Je dis ça car à part une fragilité « gastro-entérinale » (ahem…) je ne chope jamais jamais rien, ni grippe, ni bronchite, ni angine, que dalle ! (peut-être grâce au foot) et je me demande si du coup j’ai particulièrement à craindre de cette grippe A


Effectivement, une grippe saisonnière ne tue pas des gens des gens en bonne santé normalement, alors que c'est le cas de la grippe A. Maintenant, non, elle ne tue pas en majorité les gens en bonne santé.

Ce qui dérange beaucoup en fait, c'est que ça fait un petit moment que les épidémiologistes s'attendent à voir débarquer une pandémie. Et je pense qu'ils ont eu peur (et les pouvoirs publics également) l'année dernière avec la grippe aviaire H5N1. Heureusement, contrairement à la grippe A, elle est très peu contagieuse (elle ne se transmet pas d'homme à homme, mais par l'intermédiaire des oiseaux) mais à un taux de mortalité élevé (de l'ordre de 30 % je crois).

Maintenant, le jour où on se tapera un virus aux taux de morbidité ET de mortalité élevés, on sera bien content de voir ces laboratoires à la solde des actionnaires nous pondrent un vaccin en quelques mois...et finalement, ce test grandeur nature est peut être pas un mal.
djoul dit:Maintenant, le jour où on se tapera un virus aux taux de morbidité ET de mortalité élevé, on sera bien content de voir ces laboratoires à la soldes des actionnaires nous pondre un vaccin en quelques mois...et finalement, ce test grandeur nature est peut être pas un mal.


Par contre, là, je suis pleinement d'accord.

Je regrette juste que le test ne soit pas fictif ("hop, je vous met un coup de marqueur sur le bras, vous êtes compté comme vacciné") au lieu d'injecter un produit peut-être nocif.

Mais si la grippe AH1N1 présentait un risque similaire à celui de la grippe aviaire H5N1 avec un taux de morbidité égal ou supérieur à ce que nous avons actuellement, je camperai devant le centre de vaccination avec ma femme et mon fils et je n'en partirai qu'une fois dûment vacciné.
djoul dit:
Maintenant, le jour où on se tapera un virus aux taux de morbidité ET de mortalité élevés, on sera bien content de voir ces laboratoires à la solde des actionnaires nous pondrent un vaccin en quelques mois...et finalement, ce test grandeur nature est peut être pas un mal.


Voila je rejoins pas mal djoul la dessus. Je ne pense pas qu'il y ai de mauvais choix entre se faire vacciner ou pas contre la grippe A.

Le jour ou il y a aura une vraie pandémie dangereuse, j'aimerais bien qu'on soit rodé.

Pour moi le gouvernement a dut faire le choix a un moment ou il n'était pas sur de la dangerosité de l'épidémie. Celle ci s'est révélée moins dangereuse que prévu. La le gouvernement avait le choix entre passer quand meme a une campagne de vaccination massive, ou foutre tous les vaccins commandés a la benne.

A ceux qui critiquent le choix de la vaccination massive posez vous la question de quelle aurait été votre réaction si on avait annoncé que l'état avait acheté pour xxxx euros de vaccins qu'il aurait mis a la poubelle.

La au moins ça a le mérite de servir de répétition générale.

Personnellement je ne me ferai pas vacciner car je ne me fais vacciner contre la grippe saisonnière, et que je ne cotoie pas de population a risque. Mais je n'essaie de convaincre personne du bien ou du mal fondé de cette campagne de vaccination.
Aerth dit:Mais si la grippe AH1N1 présentait un risque similaire à celui de la grippe aviaire H5N1 avec un taux de morbidité égal ou supérieur à ce que nous avons actuellement, je camperai devant le centre de vaccination avec ma femme et mon fils et je n'en partirai qu'une fois dûment vacciné.


+1... Du coup le test "grandeur nature" d'aujourd'hui pourrait ne pas être suffisant. Je pense que beaucoup beaucoup de monde viendrait en plus pour se faire vacciner... D'où l'intérêt d'affoler tout le monde pour avoir une simulation réaliste pour pouvoir réagir en cas de vraie pandémie.
Aerth dit:Je regrette juste que le test ne soit pas fictif ("hop, je vous met un coup de marqueur sur le bras, vous êtes compté comme vacciné") au lieu d'injecter un produit peut-être nocif.


Accessoirement, la grippe A n'a quand même rien d'anodin non plus hein ;)
Certes, a priori il y a peu à craindre au point de vue santé (mais un peu quand même), mais quoi qu'on en pense, il y a le coût économique (et ça, c'est la responsabilité du gouvernement de le prendre en compte), le confort, etc.

Et au niveau du vaccin, on n'est pas non plus en territoire inconnu. Ca fait des années que les laboratoires travaillent sur les différentes grippes et nous pondent un vaccin par an, je pense sincèrement que la polémique sur la dangerosité de ce vaccin n'est pas justifiée.

Après effectivement, un vaccin n'est pas une chose anodine, c'est un choix à faire (pour tout te dire, je ne pense pas me faire vacciner pour l'instant. Je verrais bien quand je recevrais un bon de vaccination si les files d'attente ont baissé ;))
Aerth dit:On est donc bien dans une zone de flou qui interdit toute interprétation dans un sens ou dans l'autre. Lorsque la vaccination de masse a eu lieu dans l'exemple cité, le nombre de cas de Guillain-Barré a augmenté. Je n'ai vraiment plus le chiffre en tête, juste cette fourchette de quelques %. Et effectivement, quelques % sur un nombre faible de cas, ce n'est pas prépondérant. Mais ramené à la population nord-américaine, ça en fait plus d'un. Difficile donc d'affirmer quelle est la cause. Le vaccin ? Une cause extérieure ? Une augmentation aléatoire du nombre de cas sans raison particulière ? Donc quel que soit le point de vue, personne ne peut tirer la couverture et affirmer avoir la raison avec soi.


Une petite réflexion sur ce point... Plus on vaccine de gens (vaccination de masse), plus le risque qu'une maladie qui arriverait naturellement coïncide avec l'injection. Par exemple, au cours des essais de vaccination contre le cancer du col de l'utérus, une étude a montré que chez 1 million de jeunes femmes ayant reçu le placebo, au bout de 6 semaines on pouvait voir apparaître 128 cas de diabète. Et aussi des cas d'asthme, d'allergies, de thyroïdite, de sclérose en plaque... (référence de l'étude: Siegrist CA et al. Pediatric Infectious Disease Journal, 2007; 26(11): 979-984).

Dans le même sens, un article du Figaro a récemment cité une étude américaine de la façon suivante: "... des chercheurs américains de l'hôpital de Cincinnati ont publié le 31 octobre sur le site Internet du Lancet, leur recherche montrant que si l'on vaccinait 10 millions de Britanniques en injectant un placebo (par exemple du sérum physiologique), on observerait dans les six semaines suivant l'injection, 21 cas de syndrome de Guillain-Barré et 6 de mort subite. En vaccinant 10 millions de femmes aux États-Unis, on recenserait 86 cas de névrite optique et 397 avortements pour un million de femmes enceintes. Tout cela bien sûr sans que le vaccin n'y soit le moins du monde pour quelque chose." (lefigaro.fr, article du 19 novembre)

A côté de ça, je n'ai plus la référence sous la main, mais je crois bien me souvenir que les syndromes de Guillain-Barré sont bien plus souvent causés par des infections virales (incluant la grippe) que par des vaccinations.
(sinon, j'aime beaucoup le ton posé de la discussion !) :pouicok:
Cookie dit:
scand1sk dit:Évidemment, j'ai oublié de rappeler le fait que même si on ne meurt pas de la grippe, je n'ai pas envie de passer une semaine en dehors du monde. Si 25% de la population active se prend une semaine au frais de la sécu, j'ai peur du résultat financier…

C'est vrai, on a déjà fait les dépenses pour un stock de vaccin qu'on n'arrivera pas à écouler... Quitte à ce que tout le monde soit malade, on n'aurait mieux fait de rien acheter :mrgreen:
Cookie, qui a une autre théorie: si on attrape la grippe A de cette année, on sera peut-être immunisé contre la grippe A' qui sortira dans 15 ans et qui sera peut-être beaucoup plus dangereuse...
Mais bon, je n'ai aucun moyen de savoir aujourd'hui si j'aurai raison demain... :pouicintello:


Si le vaccin est efficace au moment ou tu es en contact avec la grippe A et que tu ne l'attrapes pas, c'est que ton système immunitaire est efficace et qu'il le sera dans 15 ans de la même façon que si tu avais eu la grippe.
Batteran dit:
djoul dit:
Batteran dit:Je le vois aussi comme ça. :kingboulet: Mais ça reviens au même? La version connue et contre laquelle ont sait se protéger devient minoritaire face aux versions "plus efficaces" (plus morbides?) du virus.
Ce n'est certes pas du darwin, mais ça y ressemble.

Ben non : dans le cas de la bactérie, un antibiotique va être efficace jusqu'au moment ou elle y deviendra résistante. Dans le cas d'un vaccin, mon système immunitaire saura le combattre, jusqu'à ce qu'il mute. Maintenant, si une mutation future est proche de celle pour laquelle j'ai été vacciné, j'aurais au contraire plus de chance d'en être déjà protégé.
Au contraire, plus tu as été sensibilisé à différentes mutations (par vaccination ou en étant malade), plus tu as de chances d'avoir développé l'arsenal immunitaire qui serait susceptible de te défendre contre un nouveau virus issu de la mutation d'un déjà connu.
Je sais pas si je suis très clair :pouicboulet:

Ah! Je vois, oui, bien sur, dans ce cas, je suis tout à fait d'accord. :pouicok:
Ma remarque "darwinesque" portait sur le cas particulier d'une vaccination globale de toute la population contre un virus: dans ce cas particulier, toutes les formes du virus "standard" ou proches devriendraient minoritaires (n'ayant plus de possibilité de se reproduire convenablement grace au vaccin) et laisseraient "le champ libre" aux virus "plus performants" contre lequels on ne sait pas encore se défendre.
Alors que la vaccination des populations à risque seulement, permet au virus "normal", celui contre lequel les vaccins du moment sont encore plus ou moins efficace, de survivre et rester majoritaire.
En fait, la vaccination globale augmenterais artificielement la vitesse de mutation du virus de la grippe, c'est là ou je veux en venir.
J'peux me tromper. (j'y connais rien en virus, ça se vois?)


Une grosse différence entre les bactéries et les virus, c'est que les bactéries sont en compétition (elles ont besoin de "mangé" et leurs substrat sont limités) ce qui n'est pas le cas chez les virus.

Un complément d’information, et pour éviter de se noyer sous les hoax qui pullulent sur la toile :

à lire ici

SI c’est un test, je pense que c’est AUSSI un test, pas “uniquement” un test. En tout cas, cette idée me rassure (et est plus facile à accepter qu’un danger réel).

L’idée du test grandeur nature est liée à la maladie également, c’est ce qui fait qu’on ne serait pas dans 6 mois face à un “poisson d’avril”.

Elle rentre dans les clous : nous sommes en présence d’un nouveau danger mondial et ça vaut le coup de tenter une protection généralisée (et coûteuse) de la population, tout en testant le dispositif de protection face à une pandémie (donc en utilisant une protection surdimensionnée vis-à-vis de la menace, mais permettant d’anticiper sur des menaces à venir).

La grippe A est une bonne maladie pour effectuer ce test et a priori cela ne sera pas négatif pour la population et heureusement, ce n’est qu’une petite grippe qu’on connait bien partout dans le monde et qu’on sait gérer déjà (en dehors des mutations qui n’excitent que les journalistes). Celle-ci a en plus l’avantage d’être très contagieuse, donc rapidement mondiale.

En revanche, les autorités mondiales ne pourraient pas le vendre comme “on va tester un vaccin sur la plus large partie de l’humanité possible, dans des conditions d’urgence d’abord pour protéger la population mais aussi pour voir si nos systèmes d’alertes sont réactifs et fonctionnels” Alors que d’un point de vue “Histoire de l’Humanité” c’est tout à fait acceptable si le risque reste aussi faible que constaté actuellement.

Mais encore une fois, l’hypothèse que ce soit un test me rassure dans le fait de ne pas me vacciner ni moi ni mes enfants, c’est peut être pour cela que cette hypothèse m’est plus facilement acceptable et que j’arrive à la justifier d’un point de vue “humaniste”. Cela permet également aux vaccinés de penser que le vaccin ne doit pas être très nocif.
Une fois de plus, “le complot” (même si là, ce n’est pas vraiment un complot négatif comme ceux qu’on peut entendre souvent) permet de vivre “dans la facilité et la sécurité” en pensant qu’on nous cache des choses. Dans ce contexte présent, je trouve ça pas mal, surtout si c’est vrai !

@Batteran: ton raisonnement sur l’équilibre entre souche “sauvage” et souche “mutée” est tout à fait valable dans le cas des bactéries.
Bien souvent la souche “sauvage” se multiple plus vite et prend le dessus sur les autres souches “mutantes”.
C’est lors de l’exposition à un antibiotique auquel la souche mutée est résistante (et la souche sauvage, sensible) que s’exerce la “pression de sélection” (c’est le terme adapté) qui va entrainer l’émergence de la souche mutée comme souche principale.
Mais si on introduit l’antibio en quantité insuffisante les bactéries restantes se transmettront la résistance à l’antibio.
C’est pour ça qu’on recommande des antibiothérapies courtes et à doses massives.
Mais si l’on réintroduit la souche sauvage sans l’antibio elle reprendra le dessus :D

Pour les Virus (viri?) c’est un peu différent vu qu’entre en jeu la cellule hôte qu’ils doivent infecter.

Mais le phénomène de mutation est comparable entre les deux espèces.
En fait il y a spontanément des bactéries et virus qui mutent et parfois ces mutations entrainent une résistance à un agent.
C’est un phénomène rare (genre 1/1000000 individu) mais qui a lieu SANS exposition à un agent exterieur (et c’est ce point qui est parfois difficile à comprendre) mais que l’agent en question (antibio, antiviral…) révèle en tuant les espèces sensibles et épargnant les résistantes.

Donc pour la Grippe il y avait déjà avant l’apparition des antiviraux des souches portant la résistance aux antiviraux.

Je ne sais pas si ça fait avancer le débat mais bon.

Pour ma part je me suis fait vacciner dès le début pour jouer mon rôle de “barrière” vis à vis des malades que je cotoie (à l’hopital ou je travaille) pour ne pas qu’ils me transmettent la maladie et/ou que je la transmette à d’autres personnes, au pif ma femme enceinte ^^

cerkan dit:Un complément d'information, et pour éviter de se noyer sous les hoax qui pullulent sur la toile :
à lire ici

Pour le coup, c'est un peu ballot, parce que si j'ai tendance àeffectivement faire confiance à Hoaxbuster pour ne pas propager n'importe quoi, quand je lis ça :
Hoaxbuster dit:Le vaccin est un vaccin "vivant" ?
C'est absolument faux !
Les vaccins contre la grippe (saisonnière ou H1N1) sont inactivés. Le vaccin A (H1N1) 2009 est produit soit sur des oeufs (GlaxoSmithKline, Novartis etc.) soit sur des cultures cellulaires (Baxter, Novartis). [...] [source infovac].

C'est partiellement faux, voire dangereux, en effet, le seul vaccin disponible non produit sur oeufs est le Celvapan (Baxter). Novartis n'a pas de vaccin sur culture cellulaires (confirmé par une personne bossant chez Novartis qui du coup a cité le Celvapan). Celvapan qui d'ailleurs ne devrait être disponible qu'en milieu hospitalier, et arriverait seulement maintenant, mais en tous cas pas dans les centres (même s'il fat partie de la liste des vaccins sur les fiches de vaccination).
C'est dangereux, car une personne allegiques aux oeufs ne peut pas se faire vacciner par un vaccin cultivé sur oeufs (sauf à avoir une équipe médicale prête à réagir en cas de choc anaphylactique - potentiellement mortel, mais bon...).

D'ailleurs, le lien que donne Hoaxbuster (Infovac) mentionne bien que le vaccin Novartis est sur oeufs...

Pour en revenir au Celvapan, il s'agit d'un vaccin validé sur sa forme H5N1 (combiné avec les résultats d'un autre vaccin H1N1 pour la validation), ne disposant à priori pas d'études cliniques (à la date de publication des caractéristiques par l'EMEA) avec une recommandation de posologie très particulière ("Enfants et adolescents âgés de 6 mois à 17 ans :
Il n’y a pas de données disponibles chez les enfants et les adolescents. Cependant, si la vaccination est jugée nécessaire, l’expérience des vaccins élaborés de manière similaire suggère que la dose administrée pour l’adulte semble être adaptée.
La dose utilisée doit prendre en compte l’ensemble des données et les caractéristiques de la maladie liée à la pandémie grippale actuelle.")
Pour les curieux qui aiment lire les caractéristiques produits en détail :
http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDF ... h982fr.pdf


Fadest, papa d'un petit à tendance asthmatique allegique aux oeufs :?
Fadest dit:Fadest, papa d'un petit à tendance asthmatique allegique aux oeufs :?

:?
Dans l'entretien médical avant toute injection, c'est pas la question top-priorité numéro 1 que doit poser le médecin? Allergie aux oeufs, allergie déclarée à un composant d'un vaccin, antécédents de syndrome de Guillain-Barré...
Vrinette dit:
Fadest dit:Fadest, papa d'un petit à tendance asthmatique allegique aux oeufs :?

:?
Dans l'entretien médical avant toute injection, c'est pas la question top-priorité numéro 1 que doit poser le médecin? Allergie aux oeufs, allergie déclarée à un composant d'un vaccin, antécédents de syndrome de Guillain-Barré...


si si.
au cours de l'entretien préalable, les allergies, les traitements en cours, les antécédents, l'état de santé actuel etc etc... fait l'objet de questions posées par un médecin.

BOn d’un autre côté, il est peu asthmatique (il est sous traitement de fond à un dosage nourisson et il fait de temps à autres un peu d’asthme mais pas des “crises” à proprement parler) et il ne doit plus être très allergique à l’oeuf.

Bref, avec un bon anti-histaminique avant l’injection, ça devrait suffire…

Mais bon…

Cookie, pas fondamentalement contre mais pas non plus fondamentalement pour…

un peu astmatique = population à risque
si il choppe la grippe, il est plus que probable que son systeme pulmonaire ne s’en remette pas…

C’est vrai que le non choix est des plus confortable, néanmoins dans ce cas il faut prendre ses responsabilités.

Qu’en dit ton prédiatre ?

La logistique ne me paraît pas à la hauteur de la situation — qu’il s’agisse ou non d’un test grandeur nature. Au rythme de 1,3 million de vaccinés en 18 jours, il faut 2 ans pour vacciner 60 millions de Français.