Violence, jeunes, immigration : les médias mettent le paquet

Mattintheweb dit: Il faut reconnaître que la critique de la surmédiatisation et la remise en question du traitement médiatique de ces sujets sont aussi assez présents dans les médias eux-mêmes


entendu hier sur France Info, le maire concerné qui expliquait avoir été prévenu après la presse de l'intervention aux Mureaux...
xavo dit:J'ai du mal à croire que l'état instrumentalise les médias pour faire peur aux gens afin de renforcer l'état policier.

Je suis d'accord avec toi, le phénomène est plus subtile.
xavo dit:J'ai plus l'impression que les gens ont peur en général, que les médias surfent là-dessus sans aucun recul ou analyse et que nombre de politiques se voient contraints d'investir le sujet (et c'est bien) voire pour les plus démago de le mettre au coeur de leur campagne avec les soultions populistes qui vont avec (et c'est moins bien).


Si les gens ont peur c'est à l'Etat, ses représentants et aux médias d'agir pour faire disparaître cette peur. Or aujourd'hui beaucoup de ces gens se servent de cette peur pour leur propre dessin.

Là, je trouve que notre jeunesse commence à prendre un peu d’intelligence et à réfléchir à ses actes.

L’année dernière, ils se révoltaient en cassant et brulant les voitures de leur famille, de leurs voisins, en cassant également les bureaux de poste du coin… Bref, ils se privaient de leurs biens et ont fait perdre de l’argent à leurs quartiers.

Cette année, le nouveau jeu est plus efficace, des bus, il y en aura toujours, l’impact d’un bus brûlé est complètement porté par la collectivité et n’aura qu’un faible impact sur leur vie quotidienne… Les quartiers ne vont pas vraiment subir d’impact financier.

L’étape suivante sera de prendre conscience que leurs actes peuvent détruire ou créer et ils vont chercher à enrichir leurs quartiers en créant des entreprises par exemple, du commerce, en favorisant les échanges entre les personnes et en instaurant un climat de sécurité et de confiance dans les quartiers…

En trois années d’émeute, ce sera toute une éducation qui aura été faîte et la quatrième année, il n’y aura plus d’émeute puisque les “quartiers” seront devenus plus créatifs et plus riches que les cités bourgeoises !

Là j’avoue que je suis blasé

Mr Girafe écrit :

Là, je trouve que notre jeunesse commence à prendre un peu d’intelligence et à réfléchir à ses actes.
L’année dernière, ils se révoltaient en cassant et brulant les voitures de leur famille, de leurs voisins, en cassant également les bureaux de poste du coin… Bref, ils se privaient de leurs biens et ont fait perdre de l’argent à leurs quartiers.
Cette année, le nouveau jeu est plus efficace, des bus, il y en aura toujours, l’impact d’un bus brûlé est complètement porté par la collectivité et n’aura qu’un faible impact sur leur vie quotidienne… Les quartiers ne vont pas vraiment subir d’impact financier.


Alors j’espère vraiment que c’étair du second degré parce que même en analysant froidement ce que tu dis je ne peux pas y souscrire. (En gros trouver dans l’attaque de bus une forme de progrès…) :pouicbravo:

C’est sur qu’on la sent super intelligente la jeunesse à attaquer des bus à main armée avant de les faire bruler sans même attendre que tout le monde finisse de descendre. Et puis faut vraiment arreter de parler de jeunesse quand on parle de 30 connards qui ont bien compris qu’ils pouvaient tout se permettre du moment qu’ils mettent le malaise de la société en toile de fond… :pouicbravo:

Dès fois j’ai vraiment l’impression que pour certains tant qu’ils ne se seront pas trouvé dans un bus attaqué ou qu’on leur aura pas démonté la bagnole en pièce détachés ils ne comprendront pas ce qui est du domaine de la délinquance inacceptable et ce qui est de la revendication sociale.

A+ Stouf horrifié !!!

De toute façon on discute on ergote on se plaint, et à la fin, on vote toujours dans le même camp, celui de papa et maman quand on était petit.

hoguie dit:De toute façon on discute on ergote on se plaint, et à la fin, on vote toujours dans le même camp, celui de papa et maman quand on était petit.


Ou pas.

Je rentre juste de Chine. La bas je ne regardais que BBC World. Gros sujet du moment: l’Irak et la tension qui ne cesse de grimper. Une tension politique ou si l’on veut la politique de la tension. Un jeu politique permanent entre militaire américain et opposants irakiens et étrangers.

Les 2 seuls sujets concernant la France: la Visite de Chirac en Chine et les " French riots " ( les émeutes françaises ).

Je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement. Les bus qui brulent et les attentats irakiens. La tension palpable. La politique de la tension, celle de Bush et celle de Sarkozy.

Je ne peux me résoudre à l’idée que mon pays soit représenté de la sorte à l’étranger. D’un côté de jeunes tarés qui brulent des bus ( et brulaient des écoles :cry: ) et un gesticulateur provocateur inefficace.

En 2002, Chirac et Sarkozy sont élus pour réduire l’insécurité. Nous allions voir ce que nous allions voir. On a vu.

Vivement 2007. Vivement un changement de politique qui tentera de ramener une humanité dans les quartiers par le biais d’une police bien présente, ancrée, une police de proximité au contact de la population ( pas celle qui ne vient qu’une fois tous les 15 jours pour taper avec force de caméra et repartir ), des associations à qui l’on donnera les moyens de fonctionner et de fonctionner plus encore. Une politique qui fera que la France s’aime, … même si cela n’est toujours pas simple