Philippe dit:Va-t-on voir un psy seulement en cas de "pathologie" ??
oui, je crois, comme brunbrun, qui a vécu une période très douloureuse.
ce n'est pas rigolo d'aller voir un psy, c'est un médecin comme un autre.
on n'y va pas parce que c'est à la mode. si tout le monde tout à coup se mettait à aller voir le dentiste parce que c'était à la mode, ce serait pareil : ridicule, et les dentistes jetteraient ces gens qui viennent toutes les semaines alors qu'il n'y a rien à soigner : trop de demandes, pas assez de places et il y a des gens qui souffrent profondément, à un moment ou à un autre de leur vie.
je suis allée douze ans chez le psy. je suis même encore remboursée à 100%, en ALD, pour "troubles graves de la personnalité". c'était pour un deuil aussi. et je n'ai jamais rencontré une seule personne qui venait pour le fun, parce que c'était à la mode. parce que ça secoue quand même, ce n'est pas tout confort. il faut pouvoir supporter la thérapie.
mon psy est parti à la retraite, et ça a été un grand drame, et une grosse galère. et j'ai eu un violent sevrage de médicaments, non-accompagné médicalement.
maintenant, je fais comme si de rien n'était, mais je ne suis pas dupe.
blancas' dit:Voilà, depuis quelque temps, je me rends compte que pleins de gens autour de moi vont chez le psy, pleins, mais pleins! et du coup, je ne comprends pas forcément ce phénomène, puisque certaines personnes qui y vont me semblent tout à fait normales, et celles qui n'y vont pas feraient mieux d'y aller... et comme tout le monde y va sans forcément avoir de raison, je me demande parfois pourquoi moi je ne devrais pas y aller, puisque tout le monde le fait...enfin bref...
C'est drôle, moi aussi j'ai l'impression que les consultations s'accumulent dans mon entourage.
Apres pour l'effet de mode, difficile à dire. Mais je ne pense pas qu'il soit bon d'en voir un "histoire de". Garde tes sous.
Vieux chat dit:J'imagine que tu parles de psychologue (à différencier du psychiatre et du psychothérapeuthe) Il manque alors la case : je suis allé en voir un et je n'en vois plus car cela m'a fait du bien. Aller voir un psy ce n'est pas une maladie et ce n'est pas "pour toujours". Cela ne peut fonctionner que si c'est une démarche personnelle.
je crois aussi que tu devrais préciser. psychologue et psychiatre ce n'est pas le même domaine ni la même formation. j'ai trouvé ce qui suit ici ça aide à y voir plus clair et à comprendre les réponses de chacun(e)
Le psychologue : Il existe différents psychologues. Celui que vous consultez pour des " problèmes " psychologiques est un psychologue clinicien. C’est un psychologue qui a fait un DESS ou un DEA assorti d’un stage (diplôme de 3eme cycle) en psychologie clinique (et généralement pathologique). Ethymologiquement clinique signifie au chevet du malade, au lit du malade. Le psychologue clinicien peut vous proposer des entretiens à visée thérapique (psychothérapie de soutient, psychothérapie d’inspiration psychanalytique, psychothérapie cognitivo-comportementaliste), des tests divers (de personnalité, d’intelligence ou de développement, neuropsychologiques, etc..) Le psychologue propose également parfois des séances pour couple, ou pour groupe (supervision, groupe de parole, groupe balint, etc…) Le psychiatre : C’est un médecin qui a étudié la médecine et s’est par la suite spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il propose souvent des entretiens thérapiques au même titre que le psychologue. Il peut également prescrire un traitement lorsque cela s’avère nécessaire (antidépresseur, anxiolytique, psychotropes divers). Dans un service, le psychiatre est pris dans un rôle hiérarchique et ne peut de facto effectuer des supervisions ou des groupes de parole pour les soignants. Il peut également proposer ou imposer (dans de très rares cas) une hospitalisation dans un centre spécialisé. Le psychothérapeute : Ce titre non protégé en France à ce jour, signifie que la personne propose des psychothérapies. On pourrait imaginer une loi qui interdirait l’usage de la psychothérapie au non psychologue / psychiatre sous couvert d’exercice illégal de la médecine et de la psychologie. Il convient donc si vous avez le désir d’entreprendre une psychothérapie, de vous diriger vers un psychologue ou un psychiatre, qu’il soit par ailleurs psychothérapeute. Le psychanalyste : C’est une personne qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse née de Sigmund Freud. La encore il convient d’être vigilant sur la qualité de la personne ( soit psychologue, soit psychiatre, soit membre d’une société psychanalytique reconnue (SPP,SFP,ELP,Cause freudienne, API,etc…) Le développement personnel est en plein essor et nombreuses sont les chapelles qui vous ouvrent leurs portent en vous garantissant un mieux être et une harmonie retrouvée… N’oubliez pas également que la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes met en garde contre les nombreuses dérives sectaire des psychothérapies nouvelles… En ne consultant qu’un psychologue ou un psychiatre, vous limitez les risques de vous retrouver pris dans des thérapies parfois douteuses et vous vous assurez les services d’une personne réellement formée.
en ce qui me concerne, familialement, on a eu besoin sur une période de consulter un psychologue. au jourd'hui, je pense que ça pourrait à nouveau être nécessaire d'avoir une vision de ce tiers extérieur pour dénouer certaines situations.
edit : A ce jour, en France, il n’y à que 2 titres qui vous garantissent une formation solide et sérieuse : Psychologue et Psychiatre. Demandez a votre interlocuteur s'il est psychologue ou psychiatre. S'il vous répond oui et que vous doutez, demandez lui son numéro ADELI (c'est le numéro donné par la DDASS), ou contactez la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département pour savoir si cette personne est bien enregistrée, et peut donc prétendre au titre.
Blancas’, comme le dit jmguiche, il faudrait que tu précise ce que tu veux dire pas “voir un psy”.
Perso, je vois régulièrement une thérapeute (donc, pas une psychatre, pas une analyste, pas une “psychologue” qui éxerce dans une structure particulière)
Il y a plusieurs formes de “thérapies” : ce que je suis, ça s’apelle l’Approche Centrée sur la Personne : on considère que c’est le “patient” qui a en lui les clés pour son propre développement personnel. Rien d’ésotérique dans cette méthode : je vais la voir pendant une heure, je lui parle, elle m’écoute. C’est l’inverse de la psychanalyse où là, c’est l’analyse qui interprète ce que dit le patient (et sans forcément l’écouter → ça c’est moi qui rajoute).
ça à l’air tout con mais écouter quelqu’un, ça s’apprend et je ne pense pas que tout le monde peut le faire. Cette psy n’a aucune référence au “moi”, au “sur-moi”, au “ça”, des concepts propres à la psychanalyse(voir même, à certaines écoles de la psychanalyse et pas toutes).
Je l’ai choisi, elle, parce que je m’entend bien avec elle et que je me sent écouté et pas jugé. Rien à voir avec la méthode. Je pense que l’essentiel, c’est de se sentir bien avec la personne.
Mais, des fois, je trouve qu’elle n’assure pas. Les psy(chatres/analystes/loques/thérapeutes) sont aussi des êtres humains, ils ont leur fragilité, ce ne sont pas des sur-hommes que rien atteint : le diplome universitaire n’est pas une garantie pour moi. La science n’est pas une science exacte et les sciences humaines, encore moins.
Kouynemum dit: edit : A ce jour, en France, il n’y à que 2 titres qui vous garantissent une formation solide et sérieuse : Psychologue et Psychiatre. Demandez a votre interlocuteur s'il est psychologue ou psychiatre. S'il vous répond oui et que vous doutez, demandez lui son numéro ADELI (c'est le numéro donné par la DDASS), ou contactez la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département pour savoir si cette personne est bien enregistrée, et peut donc prétendre au titre.
Euh... ce n'est pas important d'avoir une relation de confiance avec le psy... En partant comme ça, c'est pas gagné
Sinon, je suis assez d'accord avec tout le monde... Perso j'ai un ostéo qui me denoue physiquement à tel point que je chiale pendant une semaine derrière (les nerfs se relachent) !!! Bon d'accord, je crois que je suis une pleureuse... Je devrais peut-être aller voir un psy ?
Trève de plaisanterie, c'est comme tout, il y a des bons et des mauvais psys, des bons et des mauvais problèmes. Des cas où il vaut mieux mettre un coussin sur ses problèmes et s'asseoir dessus et d'autres où il vaut mieux en parler... A nous de faire les bons choix...
Rinou dit:Les psy(chatres/analystes/loques/thérapeutes) sont aussi des êtres humains, ils ont leur fragilité, ce ne sont pas des sur-hommes que rien atteint : le diplome universitaire n'est pas une garantie pour moi. La science n'est pas une science exacte et les sciences humaines, encore moins.
oui, bien d'accord avec cette approche. les éléments que j'ai donné plus haut ne sont que des éléments techniques et réglementaires trouvés sur le net. le rapport personnel dans la consultation est primordial.
Cookie dit: Euh... ce n'est pas important d'avoir une relation de confiance avec le psy... En partant comme ça, c'est pas gagné ...
attend, on n'est pas non plus dans un cabinet en train de pratiquer une consultation de groupe. la reproduction d'infos réglementaires, évidemment, ça ne préjuge ni du besoin ni de la relation individuelle avec son "psy" . il me semble bien que chaque cas personnel est unique et qu'il ne sera pas résolu par un sondage sur TT. demeure juste un cadre qui existe, c'est tout. (en plus, dans ce domaine comme dans certains autres, se greffent des querelles de chappelle qui transparaissent un peu dans cet extrait)
Rinou dit:Les psy(chatres/analystes/loques/thérapeutes) sont aussi des êtres humains, ils ont leur fragilité, ce ne sont pas des sur-hommes que rien atteint : le diplome universitaire n'est pas une garantie pour moi. La science n'est pas une science exacte et les sciences humaines, encore moins.
oui, bien d'accord avec cette approche. les éléments que j'ai donné plus haut ne sont que des éléments techniques et réglementaires trouvés sur le net. le rapport personnel dans la consultation est primordial.
pas de problème, ma remarque n'était pas "contre" toi
C'est ce que je me disais aussi en écrivant que c'était une blague... D'un autre côté, je te sentais partir au quart de tour donc je cherchais à poser le jeu... On devrait peut-être consulter toutes les deux ?
Je suis déjà fait 2 séries de séances chez un psychiatre : - une fois quand j’allais vraiment mal, et j’ai eu la chance de tomber sur un super bon psychiatre qui m’a aidée à contruire ma relation avec ma mère, et du coup à aller bcp mieux. - une fois quand j’ai senti qu’il y allait avoir un clash familial, j’y suis allée en “préventive”, histoire de ne être trop désemparée ni d’avoir à regretter ensuite ma réaction une fois que le clash arriverait. Le psychiatre était aussi psychanalyste, et j’ai été moins satisfaite de la relation psy-patient que j’ai eue avec lui. Néanmoins, quand la crise est arrivée, j’ai su gérer bien mieux que si je n’y étais pas allée, j’ai eu la force d’agir en accord avec mes convictions.
Bref, je pense qu’on peut avoir besoin, à un moment dans sa vie, de quelqu’un d’extérieur qui peut vous faire vous poser les bonnes questions sans avoir peur de froisser personne, de vous faire aller au bout de vos raisonnements. Après, il faut tomber sur le bon psy et y’en a effectivement des très mauvais aussi…
Voilou. Pour le sondage, j’ai répondu la 2ème. Je n’ai pas de problème pour en parler, mais par contre, j’en parle rarement de moi-même.
melimelo dit:Bref, je pense qu'on peut avoir besoin, à un moment dans sa vie, de quelqu'un d'extérieur qui peut vous faire vous poser les bonnes questions sans avoir peur de froisser personne, de vous faire aller au bout de vos raisonnements. Après, il faut tomber sur le bon psy et y'en a effectivement des très mauvais aussi...
Très bien dit et très vrai... Et d'ailleurs quand tu dis "quelqu'un d'extérieur", ça pourrait être aussi tout simplement un copain non impliqué directement. C'est pour ça que des fois ya besoin de psy, des fois pas... enfin à mon avis...
melimelo dit:Bref, je pense qu'on peut avoir besoin, à un moment dans sa vie, de quelqu'un d'extérieur qui peut vous faire vous poser les bonnes questions sans avoir peur de froisser personne, de vous faire aller au bout de vos raisonnements. Après, il faut tomber sur le bon psy et y'en a effectivement des très mauvais aussi...
Très bien dit et très vrai... Et d'ailleurs quand tu dis "quelqu'un d'extérieur", ça pourrait être aussi tout simplement un copain non impliqué directement.
- pas d'accord. un copain, si c'est un copain, il est forcément impliqué. si c'est quelqu'un que tu ne connais pas, il va te jeter : il n'a pas que ça à faire et il s'en tape.
comme a dit meli : "poser les bonnes questions" : les pros ont reçu une formation pour ça, et ils peuvent garantir qu'il n'y aura pas projection de leur part : impossible de faire ça sans formation, ou alors c'est très dangereux pour la personne que tu veux aider. le pire, c'est que tu ne t'en rends pas compte.
- aller au bout de ses raisonnements sans froisser : là aussi, il faut une formation, et savoir bien réagir envers la personne qui est en train de péter un plomb car on a repousse dans ses retranchements. il faut l'accompagner, l'aider à rebondir, et savoir quand et comment le faire. seul un pro peut y arriver sans trop de danger pour le patient.
la dépression, c'est une maladie très grave. tes copains... ben je demande à les voir j'ai perdu tout le monde, je croyais que c'était mes potes de la vie. que dalle, tout le monde se tire, terrorisé. il n'y a qu'une copine qui a résisté à tout ce temps et à toutes ces souffrances. je sais pas comment elle a fait, c'était insupportable. mais voilà, tes potes, quand tu vas vraiment super mal, je demande à voir, sincère. des gens qui au bout de six mois de pétage de plomb en continu seront encore là pour t'écouter... nan, y a plus grand monde à vrai dire. c'est aussi pour ça qu'il y a des pros et qu'il ne faut pas hésiter à aller les voir
Entendu à la radio l’autre jour: 1000 postes de psychiatres sont vacants dans les hopitaux en France (il n’y a pas assez de psychiatres qui sortent chaque année de l’université).
Vous allez me dire, ce n’est pas la seule spécialité médicale où il y a pénurie…
moi je considère que le passage chez un psy (quelque soit la formule choisie, selon ce que l’on attend…) est bénéfique dans de nombreux cas.
après, si autour de nous on peut avoir l’impression que tout le monde sonsulte, c’est en fait que la chose est beaucoup mieux acceptée dans notre société actuelle, et la personne qui consulte n’est plus perçue comme un taré, ou quelque chose dans ce goût là.
en ce qui concerne la place des amis, bien sûr que tu dois pouvoir te confier à eux en de multiples occasions, et pouvoir compter sur eux en cas de coup dur, mais ça peut être aussi pesant pour eux de devenir des déversoirs à mal être. De plus, quand ça va mal, ils te rassurent, t’aident à reprendre confiance ou ce genre de choses, mais ce n’est pas une réponse sur le long terme, car ça ne vient pas de toi…
blancas' dit:Voilà, depuis quelque temps, je me rends compte que pleins de gens autour de moi vont chez le psy, pleins, mais pleins! et du coup, je ne comprends pas forcément ce phénomène, puisque certaines personnes qui y vont me semblent tout à fait normales, et celles qui n'y vont pas feraient mieux d'y aller... et comme tout le monde y va sans forcément avoir de raison, je me demande parfois pourquoi moi je ne devrais pas y aller, puisque tout le monde le fait...enfin bref...
Il y a bien sur des histoires de modes mais surtout le fait que la connaissance des pathologies a beaucoup évolué et que la complexité de la vie des citadins modernes à tendance à faire augmenter des symptômes de type dépressifs.
Par ailleurs, le terme de normalité est très relatif ^^ La grande majorité des patients de psychiatres sont des gens tout à fait normaux à plein d'égards. Les pathologies lourdes et très visibles se soignent généralement dans des centres spécialisés comme les hôpitaux de jour, et les hôpitaux psy pour les cas graves ou aigus.
Je ne sais pas où tes connaissances consultent mais ce n'est pas si simple en province de prendre prendre rendez-vous car les thérapies longues et le manque de médecins impliquent que beaucoup de psys ne prennent plus de nouveaux patients ou octroient de rendez-vous au compte gouttes avec des délais très longs. Donc pour y aller sans raisons valables est une choses mais nécessite néanmoins une certaine volonté du consultant.
Après, pour le néophyte, les choses se compliquent encore. Il y a psy et psy. Entre une analyse, une thérapie freudienne, et une cognitive, on a vraiment pas l'impression d'avoir à faire à la même chose. Quand aux raisons de voir un psy, elles sont très variées. Il y a autant de rapport entre un rhume et la tuberculose qu'entre l'insomnie passagère et des symptômes schizophréniques.
Pour ma part, j'ai consulté une bonne brochette de psys puisque j'appartiens à ce petit un pour cent de la population qui souffre d'un trouble bipolaire. C'est une maladie qui était autrefois très mal diagnostiquée et qui reste difficile à détecter. C'est chronique et incurable mais la science propose aujourd'hui des molécules performantes pour vivre confortablement. Cela nécessite donc l'usage régulier de ce qu'on nomme un psychopharmatologue (un psychiatre donc). Pas le droit au joli canapé ^^ Juste un traitement chimique qu'il faut doser tout au long de la vie. Je suis donc un patient de psy régulier et la plupart des gens me trouvent anormal pour des raisons qui n'ont vraiment rien à voir avec la psychiatrie ^^
Le problème des psy est finalement le même qu’avec n’importe quel médecin : il y a des cas où c’est très clair qu’on a besoin d’aller consulter parce qu’il y a un problème, il y a des cas où c’est très clair qu’il n’est pas indispensable d’aller consulter parce globalement, ça va, et il y a tous les cas entre les deux où il est finalement difficile de savoir si ça fera plus de mal que de bien. Allez voir un psy au moindre coup de blues en se disant qu’on est peut-être en dépression, c’est comme aller voir un médecin au moindre rhume en se disant qu’on a peut-être un cancer du nez. En revanche, en cas de dépression comme en cas de cancer, ça ne guerira pas sans le suivi d’un professionnel, on est bien d’accord.
Les mauvais psy, c’est comme les mauvais médecins : il y en a beaucoup, même parmi ceux qui ont un diplôme. Et les très bons psy, comme les très bons médecins, sont effectivement hors de prix et/ou surchargés, même sur Paris. Pas évident d’obtenir un rendez-vous sans une pathologie très marquée (et/ou un portefeuille bien garni).
Ayant un gros bagage universitaire en psychologie (étude de base pour les ergonomes) , j’avoue que l’expression “aller voir un psy” me semble particulièrement floue.
Kouynemum a donné pas mal d’infos pour comprendre ce que peut cacher l’expression. Il y a encore plus de spécialités que cela (neuropsychologie pour en citer une qui me vient à l’esprit) et ne sont traitées dans le passage cité que les approches “cliniques” (par exemple le psy du travail n’intervient pas en cas de pathologie) que je connais mal pour ma part.
Je veux pourtant préciser que toutes les approches cliniques ne recouvrent pas non plus les mêmes disciplines. La physiologie permet de comprendre les mécanismes de ce niveau permettant de prescrire des médicaments et est évidemment trés liée au corpus médical. La psychologie béhavioriste et cognitive étudie via la méthode expérimentale les mécanismes psychologiques, ce qui aboutit par exemple aux thérapies comportementales et cognitives. La psychanalyse se base uniquement sur l’expérience du thérapeute, qui a lui-même étudié l’expérience d’autres thérapeutes, et n’a donc aucune démarche scientifique (ce qui aboutit à tout et n’importe quoi).