Les jeux, comme Cyclades, qui nécessitent un peu de mise en place sortent moins chez moi. J’ai pourtant très envie d’y rejouer :)
Santorini n’a pas été joué depuis très longtemps. A n’a pas accroché plus que ça, peut-être trop abstrait. Je vais essayer de le sortir semaine prochaine.
Troyes et Tournay commencent à bien me démanger… Lequel est le + accessible des 2?
N’ayant joué à aucun des 2 j’aurai tendance à dire Tournay mais je lui trouve un vague air de parenté avec Londres de Martin Wallace - je me trompe (cartes, tableau, un peu d’interaction…) ?
Pour Troyes et Tournay, je dirais que c’est du pareil au même niveau accessibilité, encore plus si vous découvrez tous les deux, vous pourrez y aller tranquillou, mais il ne faut pas s’attendre à tout capter dès les premières parties.
Dans les deux cas, il va falloir une bonne lecture de la règle (genre bien deux fois au calme), puis vingt minutes d’explication, avec des pas à pas lors de la partie pour les rappeler pour Troyes, et avec une lecture attentive de l’aide de jeu pour Tournay.
Les deux sont des jeux excellents, même si j’ai bien sûr une énorme préférence pour Troyes, mais je connais beaucoup moins bien Tournay, auquel j’aimerais d’ailleurs bien rejouer, mais en prévoyant plusieurs jours d’affilée pour enfin retenir cette iconographie et connaître bien les cartes !!!
Merci !
J’ai une trentaine de parties sur chacun des 2 .
Troyes et Tournay sont parmi mes jeux préférés.
Les 2 sont excellent à 2. Il faut compter 30/45 min pour Tournay et 1h/1h15 pour Troyes.
Ils sont tous les 2 unique dans leur mécanique et ne font en plus pas doublon. Tournay est vraiment sous estimé alors que c’est certainement l’un des meilleurs jeux avec des cartes qui existe. Et pour moi, il est aussi bien que Troyes et à l’avantage d’être plus facile à sortir une fois l’iconographie maîtrisé. Il est en plus fourni avec son extension!
L’ univers est commun et j’aime beaucoup ce style graphique moyenâgeux.
De toute façon avec Pearl Games, on est jamais déçu.
Oh si, on peut être déçu. J’ai moyennement aime les graphismes de l’auberge sanglante. 9
Du coup j’ai pris les 2… J’ai sur le papier une préférence pour Troyes mais je pense que Tournay sera plus facile à vendre…
Je me suis rend compte que j’étais complètement passé à côté de Concordia… gestion de ressources, deckbuilding “light”, un peu de contrôle de zone (a priori plutôt sur le début de partie…)
Ca m’a l’air pas mal du tout. Y a quand même de l’interaction ou chacun joue dans son coin?
@proute et @dexter vous jouez sur quelles cartes à 2? Britannica, Corse ou Crête? J’ai cru voir que les expansions ne sont pas traduites, y a t il de ce fait des extensions à privilégier / éviter du fait de contenu non traduit? J’imagine que la taille de la carte joue sur la durée de partie?
La carte de la Crête ne m’a pas vendu du rêve visuellement parlant… Corse pas dispo chez un fameux marchand orange donc par défaut je voterai Britannica.
2ème consécutive défaite à Targui. 44-38. Je pars (encore) mal mais je finis bien en bloquant la pose de sa 12ème tuile sur plusieurs tours. Le score est dur car elle complète sa 3ème ligne au dernier tour avec une carte issue de la pioche tribu. Celle-ci lui fera marquer 5 points (1 point + 4 de bonus de ligne.) Le Pillard met fin aux débat après 1h30.
Ce jeu est clairement dans mon top 3 pour le moment même si je lui préfère Deus et 7WD (plus de sentiment de crecendo.)
Dans Concordia l’interaction entre les joueurs est présente mais généralement indirecte et c’est le sel du jeu :
- Tu peux copier l’effet de la dernière carte jouée par un adversaire
- En déclenchant la production de ressources dans une région donnée , toutes les maisons produisent (les tiennes et les leurs)
- Il est possible de construire une villa sur un emplacement déjà occupé par un ou plusieurs adversaires, mais son coût augmente proportionnellement au nombre de villa déjà présentes.
NaHO dit :c'est le sel du jeu
Serait-ce un message subliminal pour lui "vendre" aussi l'extension ?
Docky dit :NaHO dit :c'est le sel du jeuSerait-ce un message subliminal pour lui "vendre" aussi l'extension ?
A propos de Concordia, il faut savoir qu’il est d’un abord glacial (esthétiquement et mécaniquement, oui, ils ont réussi cet exploit) et qu’il faut donc, à moins d’avoir le coup de cœur comme beaucoup ici dont je ne suis pas, lui donner sa chance plusieurs parties pour que toute cette glace fonde un peu.
Pour le côté deckbuilding, oui et non. Ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée dans ce jeu, peut-être parce qu’on a toutes ses cartes en main et pas tant de cartes que ça, et qu’on les reprend en main quand on veut (enfin quand c’est le mieux). Peut-être parce que je n’ai pas du tout eu les sensations que je peux avoir à un jeu dont le deckbuilding est le mécanisme central ?
En tout cas à ce jeu, la mémoire et l’anticipation sont terriblement sollicitées.
En ce qui concerne l’interaction, je la trouve bien plus méchante que ce que NaHO décrit. En fait, elle est omniprésente, mais en souterrain. Chaque coup que tu fais doit faire suer l’autre, lui couper l’herbe sous le pied, l’enquiquiner, et ce tout en te favorisant sinon tu vas y perdre des plumes.
C’est d’ailleurs ce qui est difficile dans ce jeu, à 2 du moins, il faut faire attention à TOUT ce que fait ton adversaire : quelles cartes il a achetées (pour savoir quand utiliser ton ou tes diplomates, mais surtout pour savoir quels dieux il a et donc sur quoi il va scorer) et quelles cités il projette d’investir avec ses villas, l’importance de la carte prefectus magnus que tu donnes directement à ton adversaire dès que tu l’utilises, quelles cartes il faudrait prendre non seulement pour tes plans mais aussi pour contrer les siens, qu’est-ce que ça te coûte de les acheter (non pas en ressources, mais plutôt en ce que ça va t’empêcher de faire à la place), etc.
J’ai toujours l’impression de ramer à ce jeu, ramer, ramer, ramer.
On y joue sur la Corse, mais à 2 je rame très bien sur l’Italie aussi.
A force, esthétiquement on lui trouve un charme lié à l’épure (bon, en général je préfère ce style au style cartoon qui t’en met plein la vue, mais parfois il y a aussi des jeux magnifiques, comme Troyes, là).
Ce jeu, en tout cas, je le trouve nettement plus méchant méchant méchant que Deus, par exemple.
Rame, rame, rame. Méchant, méchant, méchant.
Bon, c’est malin, j’ai envie d’y jouer, maintenant.
Proute dit :A propos de Concordia, il faut savoir qu'il est d'un abord glacial (esthétiquement et mécaniquement, oui, ils ont réussi cet exploit) et qu'il faut donc, à moins d'avoir le coup de cœur comme beaucoup ici dont je ne suis pas, lui donner sa chance plusieurs parties pour que toute cette glace fonde un peu.
Pour le côté deckbuilding, oui et non. Ce n'est pas ce qui m'a le plus marquée dans ce jeu, peut-être parce qu'on a toutes ses cartes en main et pas tant de cartes que ça, et qu'on les reprend en main quand on veut (enfin quand c'est le mieux). Peut-être parce que je n'ai pas du tout eu les sensations que je peux avoir à un jeu dont le deckbuilding est le mécanisme central ?
En tout cas à ce jeu, la mémoire et l'anticipation sont terriblement sollicitées.
En ce qui concerne l'interaction, je la trouve bien plus méchante que ce que NaHO décrit. En fait, elle est omniprésente, mais en souterrain. Chaque coup que tu fais doit faire suer l'autre, lui couper l'herbe sous le pied, l'enquiquiner, et ce tout en te favorisant sinon tu vas y perdre des plumes.
C'est d'ailleurs ce qui est difficile dans ce jeu, à 2 du moins, il faut faire attention à TOUT ce que fait ton adversaire : quelles cartes il a achetées (pour savoir quand utiliser ton ou tes diplomates, mais surtout pour savoir quels dieux il a et donc sur quoi il va scorer) et quelles cités il projette d'investir avec ses villas, l'importance de la carte prefectus magnus que tu donnes directement à ton adversaire dès que tu l'utilises, quelles cartes il faudrait prendre non seulement pour tes plans mais aussi pour contrer les siens, qu'est-ce que ça te coûte de les acheter (non pas en ressources, mais plutôt en ce que ça va t'empêcher de faire à la place), etc.
J'ai toujours l'impression de ramer à ce jeu, ramer, ramer, ramer.
On y joue sur la Corse, mais à 2 je rame très bien sur l'Italie aussi.
A force, esthétiquement on lui trouve un charme lié à l'épure (bon, en général je préfère ce style au style cartoon qui t'en met plein la vue, mais parfois il y a aussi des jeux magnifiques, comme Troyes, là).
Ce jeu, en tout cas, je le trouve nettement plus méchant méchant méchant que Deus, par exemple.
Rame, rame, rame. Méchant, méchant, méchant.
Merci pour ce retour détaillé. Ça tombe bien on aime les jeux un peu méchants
L'interaction dans Deus est effectivement plus gênante que méchante.
Dernière question : il y a une ou 2 cartes dans la boîte de base ? L’une d’elle est elle adaptée au jeu à 2 ou vaut il mieux investir tout de suite dans une carte type Britannia Crete ou Corse?
Dans la vieille boîte de base (qu’on trouve encore ?), tu as Imperium (3 à 5 jouerus) et Italia (2 à 4 joueurs).
Dans la Venus, je ne sais pas ce qu’il y a.
Attends peut-être d’autres avis que le mien : je vis Concordia tel que je l’ai décrit, mais peut-être que d’autres trouveront que l’interaction est proche du zéro absolu, vu qu’il n’y a pas de carte pan dans ta face du type “vous perdez toutes vos ressources” ou “détruisez trois villas chez machin”.
Je pense que ça peut nous convenir car nous jouons bcp en contre
Bon aller, moi je n’ai qu’une partie (à venus): lecture de la règle: bon c’est simple, même très simple.
Installation: finalement la règle est un peu plus dure. 4 premiers tours de jeu: alors ce dieu là, il fait quoi déjà? et cette ressource c’est bien si je la prends? Quelle province investir? impossible d’envisager ce que fait son adversaire;
3 tours plus tard. Ah oui, alors si je joue cette carte maintenant elle va pouvoir me copier l’action et me chiper ce que j’entrevoyais donc je vais plutôt faire ça ; ah mais non je n’ai pas assez de ressources…
Concordia semble hyper profond, ça reste un jeu de vitesse et de timing. La gestion de ta main et de ton plateau reste simple. ça devient carrément un énorme casse tête quand en plus tu dois gérer les dieux et ce que font les autres (j’ose même pas imaginer la version par équipe.
Bilan: au cours de la première partie: c’est chaud quand même. Juste après: le cerveau en surchauffe: bon on va se coucher; au réveil: mais en fait, j’aurai pu faire ça. Tiens hier je voulais ranger le jeu mais quand même ça me titille. Si on en refaisait une?
J’aime beaucoup, pas de guerre, même pas de contrôle de territoire ou de majorité. Mais de l’interaction assez forte mais pas intrusive: tu peux jouer sans tenir compte de l’autre (mais tu risques alors de perdre).
J’aime bien le design, les plateaux sont superbes. Clairement un jeu qu’il faut apprivoiser malgré sa simplicité (un peu comme un tigre et euphrat).
Petit reproche: la courbe de progression semble tellement importante que jouer avec des novices quand tu maitrises (après 10 parties au moins) doit être ennuyant.
Le thème n’est pas présent mais ce n’est pas gênant.
De mon point de vue, meilleur que deus (bien que la mécanique n’est pas la même).
Il y a 4 cartes dans la boite de venus et j’ai pris (mon côté chauvin ) la corse; mais ne semble pas indispensable.
On va tester Concordia c’est sûr.
Première partie hier de Watergate… je suis passé à côté du jeu. Le thème me parle mais j’ai trouvé le jeu très froid et mécanique. A retester mais je n’ai vraiment pas accroché sur cette première partie - j’ai joué Nixon et j’ai eu l’impression de subir toute la partie, A trustant le marqueur opinion. J’ai probablement été trop économe dans les actions réalisées pour inverser la tendance.
Deuxième partie de Watergate hier et deuxième défaite de la Team Nixon
Partie plus équilibrée mais je ne suis pas assez agressif dans l’élimination des sources quand j’en ai l’occasion. Très envie de faire une 3ème partie pour voir si j’arrive à trouver les clés du succès, j’ai quand même l’impression que les actions / évènements des journalistes sont assez puissants.
Encore une partie 7WD, A fait le choix d’une stratégie sans ressources au vu de mes 2 merveilles qui peuvent détruire cartes marrons et grises. J’arriverai quand même à l’asphyxier et à me détacher dès la fin de l’âge 1 pour une victoire assez nette 80-65.
Hier partie de Horizons + Extension (Extermination.) Pendant toute la partie (1h30) je me suis demandé pourquoi je n’avais pas choisi de jouer à Deus !
Partie un peu poussive car nous avons joué à pas mal de nouveau jeux ces derniers temps - on a un peu oublié les cartes Allié. Partie un peu gâchée par le rythme de la partie et par un combo mis en place en début de partie par A qui lui permet de défausser des cartes missions pour autant de points de victoire. Elle engrange rapidement entre 12 et 15 PVs alors que ceux ci sont plutot rares. Pas de combo en vue me permettant de gérer des PVs de mon côté je me focalise donc sur le fait de rafler un max de majorités sur les mondes et surtout de bien valider mes 5 cartes mission. Je me fais couper l’herbe sous le pied pour cloturer la partie, ma partenaire prend presque 10 minutes pour optimiser son dernier tour.
Bien lui en prend puisqu’au final je perds 25-24… alors que j’étais persuadé d’être loin derrière pendant toute la partie. Dans ce jeu presque tout se joue sur les cartes mission, j’en valide 5 pour 16 PVs alors qu’A n’en valide que 2.
Ce soir, rapide partie de découverte des règles de Tournay. Bon c’est sûr, ça va me plaire. Entre la partie combo / tableau et une bonne dose d’interaction c’est vraiment le type de jeux qui me parle (même si au final on n’a que très peu de cartes en main.) Hâte de jouer une vraie partie, l’iconographie n’est effectivement pas un modèle de clarté mais le jeu dit être super fluide une fois qu’on connait les 30 cartes de base. Et contre toute attente je trouve que le thème fonctionne bien. Je ne serai pas surpris qu’il rentre dans mon top 3.
Un peu moins de temps en ce moment pour jouer, dommage car beaucoup de jeux sont arrivés ces derniers temps (Pillards de la Mer du Nord, Concordia, Five Tribes, Londres, Troyes, Civilization une Aube Nouvelle, Les Chateaux de Bourgogne…) Gros backlog donc de jeux à essayer que je vais dépiler gentiment cet été avec pour objectif une partie de découverte par semaine.
Orbis a la côte en ce moment sur un format “détente” de 30 minutes, et une vraie première partie de Tournay confirme mes premières impressions : coup de coeur, le jeu a une belle courbe d’apprentissage sur les premières parties. Il faut accepter de jouer une partie à blanc pour apprivoiser l’iconographie, après ça roule.
Les entrées ralentissent et nous allons commencer à épurer notre ludothèque.
Watergate nous a laissé un sentiment mitigé sur nos 2 premières parties. On lui laissera probablement sa chance sur une 3ème partie mais il devrait être sur le départ, tout comme Eminent Domain (qui aura droit lui aussi à sa 3ème partie de test.)
Avec 2012 et 2014 c’est toujours l’indétronable King Domino qui sort le plus dans notre ludothèque (on doit avoir dépassé les 50 parties.) Après moultes hésitations Queen Domino va finalement rejoindre son petit frère.