[A Few Acres Of Snow] Stratégies de départ.


Mais bien au contraire, je reste convaincu comme Grunt qu'il n'y a pas de martingales, que plusieurs stratégies sont possibles et surtout qu'il faut absolument s'adapter au terrain cd au tirage de cartes et à ce que fait l'adversaire. C'est pour cela que je trouve vraiment fabuleux ce jeu. Le tirage des cartes va influencer l'ouverture de l'adversaire et faire donc varier les parties. Un peu comme si les conditions sur le terrain (meteo, problème d'approvisionnement, problème de transport, ...) influençaient sur la stratégie.
Une autre des grandes forces de ce jeu est justement qu'on a envie d'en parler, de discuter des choix, des stratégies, de chercher une parade à la défaite qu'on a subie, de trouver une parade à telle ou telle stratégie. Et donc en cela je remercie Grunt pour nous faire partager ses analyses et nous permettre d'en discuter.


En fait, j'ai juste essayé un brin d'humour :)
Ca a pas marché on dirait :(

Je te suis point par point.
Je voulais juste dire que la lecture des articles de Grunt était souvent d'une grande aide pour affiner sa stratégie. Et quand tu ne les as pas lus et que ton adversaire si, ça fait souvent du :

"Tiens, mais pourquoi il fait ça ?"
(une heure plus tard)
"Ah, le salopiot, il m'a mit 20 points dans la tronche !"

Bref, merci Grunt :D
Cormyr dit:Néanmoins, fortifier Quebec pour le français est presque impératif, du coup je ne suis pas convaincu que cette pression soit vraiment efficace.

Sauf pour une question de timing. Si le Français tarde à fortifier Quebec (ou mieux, qu'il n'a pas encore acheté la carte de fortification), mettre la pression de ce côté là peut justement le perturber un peu et faire diversion pendant que tu te fixes sur d'autres objectifs.
Avoir une longueur d'avance sur l'adversaire fait en général la différence dans ce jeu.
Le timing est vraiment primordial mais ce n'est pas le plus facile à maîtriser :)
Timing d'abord sur la gestion de son propre deck pour éviter les tours à vide.
Timing ensuite dans les actions qui vont perturber l'adversaire (raid/embuscades, piquer un natif, lancer un siège efficace en sachant que l'autre aura du mal à défendre à ce moment là, pirater au bon moment pour bloquer un achat...).
Savoir quoi faire (le bon choix) n'est déjà pas toujours facile, savoir exactement quand le faire l'est encore moins mais a un impact direct sur l'issue de la partie !

Après avoir étudié les decks des deux protagonistes, je pense que la prise d’Albany par les Français assez tôt dans la partie est une stratégie plus que viable.

Deck Anglais :
- 1 seul bateau (St Mary) dans le deck de départ,
- 1 seul bateau disponible dans les cartes empire
- 5 bateaux disponibles dans les cartes localisation (Albany, Oswego, Fort Duquesne, Fort W Henry et Fort Stanwix).

On voit clairement que le deck Anglais est faible en bateau mais fort en navires, pièces et colons. D’où sa facilité à développer et engranger des thunes en début de partie. De plus, son deck tourne assez rapidement car l’Anglais bénéfice de bonnes combos “nativement” (gain d’argent, développement de villes).

Classiquement, les thunes vont lui servir à acheter du militaire pour lancer des sièges sur la Nouvelle Ecosse : c’est ce qui est le plus naturel et le plus facile à faire pour lui.

Pour empêcher l’Anglais de gagner des bateaux pour s’étendre plus rapidement vers la région des grands lacs, il est primordial pour le Français de prendre et fortifier Albany.

Ceci présente les avantages suivants :
- retarder les prises d’Albany, Oswego, Fort W Henry et Fort Stanwix par l’Anglais, 4 des 5 cartes localisation lui apportant des bateaux
- lancer des raids sur les villages/villes de la côte
- protéger la zone des grands lacs des velléités anglaises : cette région rapporte 17 points (34 si l’on y met des villes)

La prise de Fort Dusquesne est moins urgente étant donné la difficulté de relier Cumberland par chariot.

Maintenant, c’est une ouverture osée et loin d’être évidente car :
- elle se voit comme le nez au milieu de la figure
- il faudra coloniser 4 localisations pour relier Albany
- il faudra fortifier Albany et prévoir de la défendre bec et ongles (elle est très exposée aux sièges Anglais)

Pour faire tout cela, il faudra donc faire tourner rapidement le deck Français, très certainement grâce au Home Support et à l’Intendant pour faire remonter les cartes localisations et colons dans sa main afin de s’emparer tôt d’Albany.

De plus, on devra sans doute faire une croix sur la Nouvelle Ecosse sauf Louisbourg qui représente un potentiel de 8 points et protège Québec.

S’il est vrai que la prise d’Albany par les Français va nerfer le développement anglais, et également briser son avancée vers Québec, à chacune de mes parties, l’Anglais acquiert Albany dans les premiers tours et le fortifie, surtout quand je suis l’Anglais en question.

Je trouve Albany quasiment vitale pour les Anglais: elle offre deux voies d’expansion, et permet d’approcher la ligne de raids des villes gavées de points du Français.
Evidemment, d’autres places sont également primordiales: la défense de Pemaquid, l’installation en Nouvelle Ecosse depuis Fort Beauséjour, voire d’Halifax en cas d’insuccès sur Fort Beauséjour, et la bataille sur ce front peut offrir un délai aux Français qu’il pourrait mettre à profit pour rallier Albany.

Albany est un enjeu très intéressant pour les 2 joueurs mais très exposé pour le Français.
En effet, il est à 2 de distance de la ligne Anglaise pour un raid.

Quoi qu’il en soit, la principale difficulté est de pouvoir fortifier Albany le plus vite possible. Et pour ça il faut non seulement un timing serré mais aussi un peu de chance si son adversaire est préparé :
- coloniser Albany dans le tour où on refait son deck (pour intégrer direct la carte)
- avoir en main le plus vite possible Albany et fortification (+ 3 or). Pour ça la réserve sur la fortification est plus que conseillée et éventuellement aussi Home support pour augmenter la possibilité d’avoir vite Albany.

Je l’ai fait côté Anglais avec un Français qui n’était vraiment préparé pour me contrer et donc c’est passé et j’ai pu fortifier dans les 2 tours qui ont suivi la colonisation. Il y a eu un siège dessus par la suite mais c’est une autre histoire.
Par contre dans une autre partie un Français a colonisé Albany alors que je l’attendais de pied ferme pour faire des raids et ça a été un massacre. Il n’a pas eu le temps de fortifier et n’a pas pu contrer mon premier raid…
Il a re-colonisé quelques tours plus tard, fort de sa première expérience. Mais j’ai lancé un raid après avoir vu sa main pour m’assurer que ça passerait (embuscade ou prêtre je ne sais plus) et PAF, rebelote…
4 points dans ma besace, beaucoup d’énergie dépensée de son côté sur cet objectif, pourrissage de son deck… j’étais gagnant sur toute la ligne !

Pour moi c’est donc assez compliqué de tenir Albany pour le Français. Il lui faut éviter que l’Anglais s’approche à 1 de distance pour lui compliquer la tâche sur les raids, le harceler sur les natifs, gérer la fortification au plus vite, éviter la coupure de ligne de ravitaillement (ben oui, c’est long pour y arriver)… bref, ça demande une préparation bien plus importante que pour l’Anglais.
A contrario, si l’Anglais s’approche d’Albany il faut que le Français s’en approche vite justement pour avoir le rôle inverse avec les raids. Envisager un siège, pourquoi pas mais il faut un contexte favorable.

C’est très tendu le centre de la carte et là c’est pour moi surtout la gestion des raids et des natifs qui devient prépondérante.

Je suis bien d’accord avec vous 2 sur le fait qu’Albany est une position très compliquée à coloniser, fortifier et tenir pour le côté Français. D’ailleurs, j’avais mis des bémols dans mon premier post.

Ce qui me gène un peu pour la rejouabilité d’AFAOS, c’est justement ce côté scripté où tout se passe en Nouvelle Ecosse en début de partie. Ca me gonfle.

C’est pour cette raison que j’essaye d’imaginer d’autres ouvertures mais finalement je ne sais pas si c’est possible pour le français car :
- Kennebec est un cul de sac (no futur quoi)
- les français sont trop cons pour avoir inventé le chariot

Par conséquent, les français ont deux choix :
- l’expansion bourrine depuis la Nouvelle Ecosse
- l’expansion plus tranquille et à la rame vers les Grands Lacs

Sorti de ca, c’est des raids/ambushes.

C’est en effet un peu chaud pour le Français Albany. Tu as 3 grands axes anglais qui peuvent se développer:
1) la nouvelle écosse (où les bateaux et les sièges sont centraux)
2) la voie centrale en passant par Albany (et riche en barques et en raids)
3) la route des grands lacs
Le français pour moi doit boucher les trous (car l’anglais le fait souvent mieux) tout en ralentissant au max sur tous les autres fronts.

fdubois dit:Sorti de ca, c’est des raids/ambushes.

Intrinsèquement (le deck français a un coureur des bois gratuit et un natif américain non volable), cela fait partie de l’asymétrie française (comme la richesse anglaise amène vers des grosses troupes et des sièges) dans une guerre de tranchée pour ralentir l’“envahisseur” anglais:
1) tous les chemins indiens autour de fort beausejour
2) les batailles autour d’oswego
3) les batailles autour de Fort Niagara

La route de raids via Kennebec est un peu à part dans ce schéma, une opportunité tactique pour raider sur Québec côté anglais et Pemaquid/Boston côté français, tant qu’il n’y a pas de fortif.

fdubois dit:Ce qui me gène un peu pour la rejouabilité d'AFAOS, c'est justement ce côté scripté où tout se passe en Nouvelle Ecosse en début de partie. Ca me gonfle.

En effet c'est aussi ce qui me perturbait dans les premières parties.
Mais du fait que c'est vraiment un mano a mano sur la gestion des decks et pas seulement sur la carte et les sièges, cela ouvre des perspectives supplémentaires.
- comment va réagir mon adversaire si je ne m'engage pas sur la Nouvelle Ecosse ? Il va s'engouffrer dans la place en pensant que ce sera facile ? Il va se prendre la tête pour essayer de comprendre ce que je veux faire ?
- si je truste les natifs et que je prends des positions intéressantes pour lancer une foultitude de raids, quelle sera sa réaction ? S'il essaye de contrer, on le fera aller sur un terrain où il n'est peut-être pas prêt à aller et du coup ça laisserait à moyen terme des ouvertures sur la Nouvelle Ecosse ? S'il ne contre pas il se mettra peut-être en danger, ou pas...

L'intox et le jeu d'action/réaction est au coeur de ce qui fait tout le sel de cet excellent jeu :)

Et curieusement l'ajout d'une carte et d'un thème (ce qui est un atout indéniable qui m'a poussé à acheter le jeu en ayant à peine survolé les règles) au principe de deck-building a tendance finalement à focaliser une bonne partie de notre attention sur les points de friction, les conflits et donc l'objectif de victoire par la prise de Quebec/New-York/Boston.
Si on se fixe d'emblée comme objectif de victoire la pose complète de villes ou de villages, cela peut nous orienter vers des ouvertures moins classiques.
Cela a bien sûr des conséquences sur les choix de cartes pour pouvoir contrer/bloquer une approche "classique" de l'adversaire mais c'est un autre débat (viable ou pas, comment faire...).

Il y a des voies à explorer et comme le dit Grunt il faut tenter des trucs pour sentir si c'est jouable ou pas. Il n'y a que l'expérience qui jouera à terme. Car si on lance la partie sans se donner un objectif on aura tendance justement à aller spontanément sur la Nouvelle Ecosse.
Grunt dit:C'est en effet un peu chaud pour le Français Albany. Tu as 3 grands axes anglais qui peuvent se développer:
1) la nouvelle écosse (où les bateaux et les sièges sont centraux)
2) la voie centrale en passant par Albany (et riche en barques et en raids)
3) la route des grands lacs
Le français pour moi doit boucher les trous (car l'anglais le fait souvent mieux) tout en ralentissant au max sur tous les autres fronts.

La prise d'Albany ouvre également à l'anglais la route des grands lacs. D'où ma bafouille sur la prise/fortification d'Albany par le français.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai le sentiment (faux peut être) que c'est plus difficile de jouer le français. Cela demande beaucoup de finesse et de doigté parce que justement il doit combler beaucoup de voies d'eau.
LeBouffon dit:
Il y a des voies à explorer et comme le dit Grunt il faut tenter des trucs pour sentir si c'est jouable ou pas. Il n'y a que l'expérience qui jouera à terme. Car si on lance la partie sans se donner un objectif on aura tendance justement à aller spontanément sur la Nouvelle Ecosse.

Justement, à voir si la stratégie miliaire bien bourrine peut l'aider. Après tout, son deck de départ est plus fort en militaire (4 contre 2 sans compter le coureur des bois). Ca doit pouvoir aider à faire sauter le verrou d'Albany si l'anglais s'en est emparé.

C'est un truc à tenter pas plus tard que demain soir :wink:

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai un peu l’impression que le Français est considéré comme un Défenseur.

En effet, il part avec une avance considérable en terme de PV, n’a qu’une ville-condition de défaite à protéger, peu de richesses de départ, et peu de perspective d’extension lucrative.

Quand j’évoque ce rôle de Défenseur, je parle en terme d’expansion/siège. Et comme la meilleure des défenses est l’attaque, sa faculté de raider plus facilement (précaire certes, car principalement dû au fait que son coureur des bois est gratuit) en est l’illustration.

Evidemment qu’il se militarisera, mais ne serait-ce pas pour défendre les noeuds stratégiques ou faire sauter les places fortes dangereuses comme Albany, ou à défaut les contenir.

Ce n’est qu’une impression qui s’estompe quand et/ou si le Français commence à remporter des sièges importants, et qui est surtout mise en difficulté quand on évoque les conditions de fin de partie, car de mémoire, il me semble qu’il a plus de cubes à placer.

fdubois dit:
Grunt dit:C'est en effet un peu chaud pour le Français Albany. Tu as 3 grands axes anglais qui peuvent se développer:
1) la nouvelle écosse (où les bateaux et les sièges sont centraux)
2) la voie centrale en passant par Albany (et riche en barques et en raids)
3) la route des grands lacs
Le français pour moi doit boucher les trous (car l'anglais le fait souvent mieux) tout en ralentissant au max sur tous les autres fronts.

La prise d'Albany ouvre également à l'anglais la route des grands lacs. D'où ma bafouille sur la prise/fortification d'Albany par le français.

Viser les Grands Lacs en partant d'Albany me semble très risqué et aléatoire ! Car du coup tu deviens très vulnérable aux raids et si ta ligne d'approvisonnement est coupée tu peux dire adieux à tes points et gaver le Français.
Govin dit:Je ne sais pas pour vous, mais j'ai un peu l'impression que le Français est considéré comme un Défenseur.

+1
Govin dit:
En effet, il part avec une avance considérable en terme de PV, n'a qu'une ville-condition de défaite à protéger, peu de richesses de départ, et peu de perspective d'extension lucrative.

La région des grand lacs, c'est quand même 17 points. Les transformer en ville est une tout autre histoire principalement à cause du manque de colons (1 seul au début par la carte Québec).
Govin dit:
Ce n'est qu'une impression qui s'estompe quand et/ou si le Français commence à remporter des sièges importants, et qui est surtout mise en difficulté quand on évoque les conditions de fin de partie, car de mémoire, il me semble qu'il a plus de cubes à placer.

Ca donne espoir par rapport à ton sentiment initial du français défenseur-boucheur-de-voies-d'eau.
Je pense qu'il y a de l'espoir pour un français armé jusqu'au dent. Après tout, il s'agit de Louis XV quand même, le petit-fils de Louis XIV qui était surnommé l"Attila de l'Europe". :pouicgun:
Govin dit:Je ne sais pas pour vous, mais j'ai un peu l'impression que le Français est considéré comme un Défenseur.

Je suis assez d'accord avec toi. Par contre la notion de défense va dépendre du contexte et s'appliquer selon moi aussi bien au Français qu'à l'Anglais. Il faut parfois savoir faire durer un siège sans s'accrocher coûte que coûte à la victoire puis lacher au bon moment pour mieux contrer et/ou contre-attaquer ailleurs ou au minimum pour s'organiser face à la perte qui arrive.
Govin dit:En effet, il part avec une avance considérable en terme de PV,

Clairement oui, il doit gérer son avance :)
Govin dit:n'a qu'une ville-condition de défaite à protéger,

Pas sûr que ça joue tant que ça. Il faudrait faire des stats sur les victoires militaires mais je pense que New-York est beaucoup moins vulnérable que Boston car il faut un bon paquet de colonie avant de pouvoir y aller !
Govin dit:peu de richesses de départ,

Si tu ne te prends pas les pieds dans le tapis, la vente des fourrures rapporte très vite de jolis pactoles !
Govin dit:et peu de perspective d'extension lucrative.

Les Grands Lacs offrent tout de même de bonnes perspectives côté points. Et si l'Anglais ne s'étend pas à l'ouest pour les atteindre, le Français est relativement tranquille de ce côté là.
Govin dit:Quand j'évoque ce rôle de Défenseur, je parle en terme d'expansion/siège. Et comme la meilleure des défenses est l'attaque, sa faculté de raider plus facilement (précaire certes, car principalement dû au fait que son coureur des bois est gratuit) en est l'illustration.

Pas si précaire comme avantage, il a également un natif dans ses cartes qui ne peut pas être récupéré.
Govin dit:Evidemment qu'il se militarisera, mais ne serait-ce pas pour défendre les noeuds stratégiques ou faire sauter les places fortes dangereuses comme Albany, ou à défaut les contenir.
Ce n'est qu'une impression qui s'estompe quand et/ou si le Français commence à remporter des sièges importants, et qui est surtout mise en difficulté quand on évoque les conditions de fin de partie, car de mémoire, il me semble qu'il a plus de cubes à placer.

Globalement je te rejoins sur le côté initial défensif du Français et plutôt offensif de l'Anglais.
Mais je pense que justement avec le temps et l'expérience, la recherche d'ouvertures de jeu qui ne vont pas forcément directement en Nouvelle Ecosse peuvent changer cette donne initiale.
Il y a un positionnement historique et des jeux asymétriques qui orientent naturellement notre façon de jouer en forçant le trait sur les points forts de l'un et de l'autre. Mais ce n'est en rien une obligation et la richesse du jeu permet de sortir de ces "voies de garage", offrant du coup des perspectives super intéressantes :)
LeBouffon dit:
Govin dit:peu de richesses de départ,

Si tu ne te prends pas les pieds dans le tapis, la vente des fourrures rapporte très vite de jolis pactoles !

C'est pour ça que j'avais indiqué "de départ". :wink:
D'autant que l'Anglais peut générer beaucoup d'argent dans les premiers tours, alors que le Français n'optimisera sons système économique que plus tard.
LeBouffon dit:
Govin dit:et peu de perspective d'extension lucrative.

Les Grands Lacs offrent tout de même de bonnes perspectives côté points. Et si l'Anglais ne s'étend pas à l'ouest pour les atteindre, le Français est relativement tranquille de ce côté là.


Certes. Mais, je voyais justement les Grands Lacs comme un remède en cas de perte des points de la Nouvelle Ecosse.
Govin dit:
LeBouffon dit:
Govin dit:et peu de perspective d'extension lucrative.

Les Grands Lacs offrent tout de même de bonnes perspectives côté points. Et si l'Anglais ne s'étend pas à l'ouest pour les atteindre, le Français est relativement tranquille de ce côté là.

Certes. Mais, je voyais justement les Grands Lacs comme un remède en cas de perte des points de la Nouvelle Ecosse.

Je ne vois pas ça du tout comme un remède. Si l'Anglais fonce en Nouvelle Ecosse, le Français peut jouer uniquement le ralentissement de la progression de son adversaire. Du coup, le côté des Grands Lacs est exempt de menace Anglaise. Un bon rush sur la colonisation de cette région assurerait la compensation des points perdus côté Nouvelle Ecosse.
Et chercher alors la victoire par épuisement de ses pions villages est tout à fait jouable, avant qu'une menace sérieuse ne pointe vers Quebec, bien sûr !

Quelqu'un aurait un retour sur une partie de ce genre ? Je testerai la semaine prochaine :)
LeBouffon dit:Un bon rush sur la colonisation de cette région assurerait la compensation des points perdus côté Nouvelle Ecosse.


Et ce n'est pas ce que je disais ? :mrgreen:

Dans le cadre de ma vision du Français en tant qu'entité défensive, cela s'entend, une vision qui m'est propre et qui est très schématique.
LeBouffon dit:Quelqu'un aurait un retour sur une partie de ce genre ? Je testerai la semaine prochaine :)

J'ai fait ça au moins 12 fois. C'est ce que je décris dans mon petite guide. Le Français gagne à tous les coups si l'Anglais se concentre uniquement sur l'aspect militaire. La seule manière pour l'Anglais de s'en tirer c'est de développer ses villages pour coller au score.
La seule différence dans ce que j'ai fait c'est que je pose les 8 villes restantes au lieu des villages. Si tu ne le fais pas, c'est encore plus facile pour l'Anglais de mener au score.
Govin dit:
LeBouffon dit:Un bon rush sur la colonisation de cette région assurerait la compensation des points perdus côté Nouvelle Ecosse.

Et ce n'est pas ce que je disais ? :mrgreen:
Dans le cadre de ma vision du Français en tant qu'entité défensive, cela s'entend, une vision qui m'est propre et qui est très schématique.

J'avais compris que tu évoquais ça comme une solution de repli. Je pense au contraire que ça peut être une façon viable d'aborder une partie dès le départ.

Merci pyjam :)

LeBouffon dit:Merci pyjam :)

Je t'en prie. Mais, il ne faut pas que ça t'empêche de le tester toi même. Le jeu se prête assez bien à la pratique en solo pour tester des stratégies.