a pu politiques ?!? & polémiques ? Sarko rôde !

Tout ça donne une impression d’ensemble : on prend en considération la solidarité entre les personnes, mais on reconnaît à la fois la solidarité familiale et la solidarité civique. Comme dit Batteran, après, c’est une question de proportions.

Maldoror dit:Depuis quand les propos du canard enchaîné sont-ils fiables, vérifiables et surtout véridiques?


Tiens, c'est ce que disait Papon avant d'être condamné pour avoir concouru à la déportation de nombreux juifs ....
Fred. dit:
Maldoror dit:Depuis quand les propos du canard enchaîné sont-ils fiables, vérifiables et surtout véridiques?

Tiens, c'est ce que disait Papon avant d'être condamné pour avoir concouru à la déportation de nombreux juifs ....


Godwin is not dead !!! :lol:

En effet, cette loi me parait déplacée.
Autant, elle me parait logique pour l’épouse (le couple a travaillé conjointement, parfois la femme est restée au foyer pour élever les enfants, il est normal qu’elle gérite totalement du fruit de son travail : elle a permis à son mari de traviller et à ses enfants d’être élevé.

Pour les enfants, ils ont profité du travail de leurs parents, cette succession est un revenu qu’ils n’ont pas mérité, il est normal qu’il paye alors un “impôt sur ce revenu”. De plus, abolir les droits de succession va complètement à l’encontre du “travailler plus pour gagner plus” dont Sarko nous a bassiné les oreilles pendant 6 mois. Là, c’est je ne travaille pas, j’éhrite la fortune de papa, je la place et je vis sur les intérêts". Quand on fait campagne sur la valeur du travail, il me parait déplacé de permettre à certains privilégiés de gagner facilement de l’argent sans travailler.

Donc, tout comme pour l’impôt sur le revenu, les droits de succession me paraissent logiques : je touche un revenu (même pas fruit de mon travail), je paye un impôt dessus. Je ne vois même pas en quoi ça peut être choquant.

Mais de la part d’un gouvernement qui estime que la TVA peut être un impôt social, plus rien ne me surprend

La TVA sociale, ce n’est pas la TVA…
Quant au mérite, bien sûr les enfants ne méritent pas la fortune de leurs parents, mais les autres Français pas plus. Ca n’a donc jamais été affaire de mérite.
Sinon, je pense que penser que le fruit de son travail ira à ses enfants est une puissante motivation, difficilement condamnable - si vous vous placez un instant du point de vue, non de celui qui hérite, mais de celui qui transmet.

Philippe dit:
Sinon, je pense que penser que le fruit de son travail ira à ses enfants est une puissante motivation, difficilement condamnable - si vous vous placez un instant du point de vue, non de celui qui hérite, mais de celui qui transmet.

Oui, mais c'est pour ça que j'ai rappelé d'une part que le droit de succession est payé non pas par celui qui transmet mais bien par celui qui hérite et d'autre part que que mes enfants bénéficient déjà de ma richesse...De plus l'argent que l'état prélève sur mon héritage servira aussi à mes enfants : les héritiers sont également au bénéfice de cet impôt qui va servir au bien public ...Et encore une fois, un impôt sur la succession ce n'est pas la confiscation de toute la succession.
Maintenant sur la loi actuelle, j'avoue ne pas m'être encore penché sur la question, j'y reviendrai donc un peu plus tard...
Philippe dit:
Sinon, je pense que penser que le fruit de son travail ira à ses enfants est une puissante motivation, difficilement condamnable - si vous vous placez un instant du point de vue, non de celui qui hérite, mais de celui qui transmet.

Et un héritage est souvent vu comme une sorte de façon de gagner au loto, j'ai l'impression. Donc foncièrement de ce point de vue, je comprends tout à fait qu'on justifie tout impôt :china:
Eric dit:
Oui, mais c'est pour ça que j'ai rappelé d'une part que le droit de succession est payé non pas par celui qui transmet mais bien par celui qui hérite

Pour le coup, je ne vois pas bien la différence?
Eric dit:
et d'autre part que que mes enfants bénéficient déjà de ma richesse...De plus l'argent que l'état prélève sur mon héritage servira aussi à mes enfants : les héritiers sont également au bénéfice de cet impôt qui va servir au bien public ...

Et bien, d'accord pour le bien public, mais le principe de la redistribution des richesses de cette façon, c'est quand même de prendre aux uns pour redonner aux autres. En fait, ce n'est pas un problème vu qu'on vit en société "juste". (A quelques ajustements/réformes près...) Par contre ceux sur qui ça pèse le plus sont suremment actuellement les "classes moyennes" pas assez pauvres pour bénéficier d'aides et pas assez riches pour ne pas etre grevées outre mesure. (Mais on rentre grave dans un débat de fond. Et de toute façon, je n'ai aucune confiance en l'Etat pour faire un truc "juste". Il ya trop d'impératifs poliques, d'interets et pression divers, etc. qui rentrent en jeu. M'enfin c'est mon pessimiste point de vue.)
Eric dit:Et encore une fois, un impôt sur la succession ce n'est pas la confiscation de toute la succession.

J'avais regardé, un moment, en combien de générations une maison par exemple était repayé par les divers droits de sucessions. Dès la seconde, il restait pas grand chose, de mémoire. Faut que je vérifie...
Eric dit:Maintenant sur la loi actuelle, j'avoue ne pas m'être encore penché sur la question, j'y reviendrai donc un peu plus tard...


A plus tard alors. (bonne journée!)

Petit détal sympa concernant les droits de succession.

En général le conjoint survivant opte pour garder l’usufruit de la succession , le ou les héritiers se retrouvant donc avec la nue propriété. Ils ne peuvent donc rien en faire sans l’accord de l’usufruitier.
Encore en général dans les successions moyennes , l’actif est composé d’une résidence principale et quelquefois d’une résidence secondaire ou locative.

Le conjoint survivant doit payer , passé 65 ans dur dur pour un crédit , alors hop on bazarde la résidence secondaire ou locative , le solde servant à compenser la perte de revenu (pension de reversion à 40%…)
Les autres héritiers doivent payer , mais eux ils n’ont rien jusqu’au décès de l’usufruitier … donc soit vente de la résidence principale du survivant (avec son accord ) , c’est vrai font chier ces survivants qui survivent -faudrait pas qu’en plus ils puissent garder leur appart alors que l’état a besoin de sous , déjà bien beau qu’on leur ait permis d’acheter avec leurs économies quoi - ou alors crédit pour quelque chose que l’on a pas …



Pas mal je trouve comme système , mais si je peux éviter à ma femme et à mes enfants d’en passer par là …

Dois pas être très patriote en fait…

Comme je l’ai dit, la nouvelle loi, d’après ce que j’ai entendu, veut abolir les droits de succession entre époux, ce qui me parait une bonne chose. On est bien d’accord là-dessus.

Pour les enfants, le coup de la “maison payée sur 2 générations”, j’y croie pas. Ca ne correspond pas aux chiffres que j’ai vu (dans le cas d’une succession en ligne directe). Mon père m’a fait bénéficier de bonnes écoles, j’ai toujours pu avoir ce odnt j’avais besoin et je récupère sa fortune à sa mort, cash. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à payer un impôt sur un revenu que l’on perçoit (le fait que ce soit mon père qui me donne ce revenu ne change rien). N’oublions pas quand même qu’il faut que ce revenu soit sacrément élevé pour qu’il y ait quelque chose à payer

Pour les enfants, le coup de la "maison payée sur 2 générations", j'y croie pas. Ca ne correspond pas aux chiffres que j'ai vu (dans le cas d'une succession en ligne directe).

D'accord. Je t'en mets une fourchette entre 2 et 4 en fonction des détails, ça ira?
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à payer un impôt sur un revenu que l'on perçoit (le fait que ce soit mon père qui me donne ce revenu ne change rien). N'oublions pas quand même qu'il faut que ce revenu soit sacrément élevé pour qu'il y ait quelque chose à payer


Il y a un point de vue qui ne considère pas vraiment l'héritage comme un revenu, mais comme une sorte de... patrimoine. Et pas forcément un truc bon pour une famille de rentiers, un patrimoine, ça se travaille, hein. C'est fini les clichés?

Mais j'avoue, du point de vue de l'individu, ça fonctionne comme vous dites et alors je me range à vos vues. Fu**in societé individualiste. La vie en communauté est pas simple avec ce genre de trucs pour la pourrir! Et pourtant, je suis loin d'etre communiste :lol:

Tiens, je suis quoi en fait?
Eric dit:
Philippe dit:Ceci dit, Eric - as usual - ne parle pas absolument, mais dit que l'Etat doit "contribuer à redistribuer". Dit ainsi, je pense qu'il ne pense pas à une saisie complète de l'héritage - mais c'est à lui de nous le dire.

Merci de le reconnaitre ! En effet, je ne parle pas et ne suis pas pour une saisie complète de l'héritage.
Ceci dit, je ne vois pas très bien en quoi c'est une remise en question du droit de propriété : tout au plus une remise en question de la logique de la succession. Sauf erreur de ma part, c'est l'héritier qui paye un droit de succession. Autrement dit, lorsque j'hérite (c'est à dire que je touche une somme que je n'ai gagné ni mérité d'aucune manière), l'état en prélève une partie pour le bien commun. Je ne vois franchement pas ce qu'il y a là de scandaleux ni en quoi c'est se faire du pognon sur le dos des morts...


Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.
Ensuite il est proprement scandaleux qu'aujourd'hui, un homme ou une femme qui désire léguer à ses enfants ne puisse pas le faire librement, et qu'en plus de ça l'Etat vienne comme une sangsue prélever plus de la moitié de la somme à hériter.
Nous ne sommes pas très nombreux en France à vivre comme des rentiers, par contre nous sommes un paquet à payer bcp pour pas grand chose. Moins je donne à l'Etat, mieux je me porte, je suis un horrible individualiste, mais qu'on me laisse donner mon pognon à qui je veux, c'est tout ce que je demande.
Maldoror dit:
Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.
Ensuite il est proprement scandaleux qu'aujourd'hui, un homme ou une femme qui désire léguer à ses enfants ne puisse pas le faire librement, et qu'en plus de ça l'Etat vienne comme une sangsue prélever plus de la moitié de la somme à hériter.
Nous ne sommes pas très nombreux en France à vivre comme des rentiers, par contre nous sommes un paquet à payer bcp pour pas grand chose. Moins je donne à l'Etat, mieux je me porte, je suis un horrible individualiste, mais qu'on me laisse donner mon pognon à qui je veux, c'est tout ce que je demande.


:pouicnul:
Maldoror dit:
Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.


Donc tu considères que l'impôt sur le revenu est totalement injustifié.
A la limite, pourquoi devrais-tu donner de l'argent à l'état à chaque fois qut tu achètes un produit.
Cette phrase remet en cause la notion même d'impôts (l'Etat prend forcèment de l'argent que TU as gagné, en quoi le mérite-t-il ?)
Maldoror dit:
Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.
Ensuite il est proprement scandaleux qu'aujourd'hui, un homme ou une femme qui désire léguer à ses enfants ne puisse pas le faire librement, et qu'en plus de ça l'Etat vienne comme une sangsue prélever plus de la moitié de la somme à hériter.
Nous ne sommes pas très nombreux en France à vivre comme des rentiers, par contre nous sommes un paquet à payer bcp pour pas grand chose. Moins je donne à l'Etat, mieux je me porte, je suis un horrible individualiste, mais qu'on me laisse donner mon pognon à qui je veux, c'est tout ce que je demande.


Relis les droits de l'homme, ceux de 1946 ou 48 (je sais plus )... Mais l'Etat à le devoir d'aider les plus démunis... pour cela, il faut qu'il en ai les moyens financiers !

Dans ces conditions... supprimons tous les impôts, supprimons l'Etat !!!!
Ne serais-tu pas Anarchiste finalement :evil: :P

Et hop la voilà… c’est le préambule de la constitution de 1946 qui est toujours valable :

LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946
Préambule
Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

Maldoror dit:Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.

Et inversement, en quoi tes enfants qui n'ont rien fait pour obtenir le patrimoine que tu as accumulé, le mériteraient ils plus que les autres membres de la société (impot)?
La question de la répartition de la succession entre l'état et les descendants est forcément idéologique.
Ceux qui veulent une redistribution des richesses vont logiquement se retrouver derrière de forts droits de succession. Position d'autant plus facile à adopter que le patrimoine familiale personnelle à hériter est faible et que les énormes patrimoines financiers et industriels de certaines familles sont véritablement choquants (cf famille Bétancourt, Dassault...)
A l'inverse ceux qui ont la possibilité de récupérer un bien conséquent préfèreront, sans doute, le toucher en en perdant le moins possible en répartition. Système qui maintient au maximum les inégalités entre les citoyens puisqu'elles sont alors totalement héritables.
Cependant derrière ce clivage politique fort, on peut trouver d'autres critères moins "latéralisés" pour vouloir des droits de succession faibles voir nuls:
L'idée que le fruit du travail de toute sa vie (une maison, un pécule) va être ensuite reçu par ses enfants se retrouve aussi au sein des classes populaires. L'idée que l'acharnement d'une vie permettra à ses enfants de vivre mieux que soi même... La croyance absurde en l'existence de la méritocratie au sein de notre société, quoi!
De même, l'attachement affectif aux biens familiaux rentre en ligne de compte (la vieille maison construite par l'arrière grand père de ses propres mains :wink: ). En même temps, je pense que le fils Dassault est très attaché à l'entreprise de Papa... :roll:
Maldoror dit:Moins je donne à l'Etat, mieux je me porte, je suis un horrible individualiste, mais qu'on me laisse donner mon pognon à qui je veux, c'est tout ce que je demande.

C'est amusant, je pense exactement l'inverse...
loic dit:
Maldoror dit:
Tout d'abord je ne vois pas en quoi l'Etat mériterait plus l'argent que tu as gagné que tes enfants.

Donc tu considères que l'impôt sur le revenu est totalement injustifié.
A la limite, pourquoi devrais-tu donner de l'argent à l'état à chaque fois qut tu achètes un produit.
Cette phrase remet en cause la notion même d'impôts (l'Etat prend forcèment de l'argent que TU as gagné, en quoi le mérite-t-il ?)


Du pognon, l'Etat en prend suffisemment. L'héritage est ce qui permettrait aux classes moyennes qui se sont bien fait entubées par l'explosion des prix (et la flambée de l'immobilier notamment), de permettre aux gamins de vivre au moinsaussi bien que leurs parents.
Je crois en la Famille, cela ne me choquerait pas qu'un père puisse donner la somme qu'il veut à son fils sans avoir à le déclarer à l'Etat.
Bubu dit:
Maldoror dit:Moins je donne à l'Etat, mieux je me porte, je suis un horrible individualiste, mais qu'on me laisse donner mon pognon à qui je veux, c'est tout ce que je demande.

C'est amusant, je pense exactement l'inverse...


Ben disons que ça reflète bien de nombreux individualismes au sein de notre société. Les gens s'en foutent, ils veulent de l'argent et qu'on leur foutent le paix. L'école, les soins,... libres et gratuits, ils s'en foutent. Ils sont l'image d'une société que je ne veux pas. enfin, ils sont l'image du contraire d'une société. La loi du plus fort en somme. Quelques milliers d'années d'évolution des civilisations pour en arriver là, c'est bien triste.
C'était tellement mieux à l'époque du paléolithique
Maldoror dit:Du pognon, l'Etat en prend suffisemment.

Evidemment, on ne part déjà pas sur les même bases...

"Et inversement, en quoi tes enfants qui n’ont rien fait pour obtenir le patrimoine que tu as accumulé, le mériteraient ils plus que les autres membres de la société (impot)? "

Si tu fais des gamins, c’est pour leur donner le meilleur, les enfants ne sont pas des jouets qu’on paye à sa femme pour l’occuper un peu. Pour moi la conception même que j’ai de la famille fait qu’il est normal de donner sans compter pour ses enfants comme pour ses parents, sans demander en retour. D’ailleurs au final à quoi assiste-t-on? Aujourd’hui des personnes âgées donne au fur et à mesure leur pognon, sans que ça se voit trop en finançant une bagnole par ici, une cuisine équipée par là, pour ne pas que la sangsue étatique leur prenne tout.

Le jour où le pognon qu’on verse sera utilisé intelligemment, je serais pour plus d’impôt, en attendant vu l’explosion du budget de l’éducation nationale ces vingt dernières années (pour quels résultats?), les aides accordées aux sans papiers, etc. …, j’en suis au point que je ne veux même pas acheter un jeu à gratter à 1 €. 1 € pour l’Etat, c’est un euro de perdu pour ma poire et 1 € dans la poche de ceux qui se foutent pas mal de ma gueule.

Le jour ou le pognon qu’on verse à l’Etat sera effectivement distribué pour le bien de la collectivité et pour aider de manière efficiente les plus démunis, j’abonderai dans votre sens.

Egoïste, individualiste, mais certainement bien plus humanistes que tous ceux qui se cachent derrière de beaux discours sur la répartition des richesses mais ne donnent leur pognon à aucune association caritative (UNICEF, CCFD, Ordre de malte, etc. …) ou qui se détournent quand un sdf leur demande une pièce.

Avant de vous offusquer, demandez vous ce que vous faites réellement pour votre prochain, et réalisez que la générosité que vous attendez de l’Etat, et qui vous permet d’être généreux par procuration, est en partie une vaste fumisterie.

Maldo