On joue deux ou trois fois par semaine en duo avec ma compagne, avec qui je peux sortir sans crainte du TM, du Brass ou de l’Underwater Cities par exemple. Une fois par semaine avec un couple d’amis, le dimanche avec un autre groupe d’amis en un peu plus léger, et une fois par mois aux soirées jeux de mon crémier ludique. Plus les p’tits extras en festival. Et des parties occasionnelles sur BGA pour l’un ou l’autre tournoi TT, je ne suis pas très porté écran. Je n’ai pas à me plaindre au niveau des occasions de jouer, mais j’arrive encore à avoir envie de jouer plus.
Je pense qu’il s’agit plus de la definition d’un min/maxer penible que d’un joueur souffrant d’AP.
Je ne sais pas ce que c’est qu’un min/maxer…???
Quelqu’un qui va vouloir optimiser à outrance. Je pense qu’il y a une différence entre la personne qui est en pleine confusion face à des choix, et qui a du mal à arrêter un choix, et celui qui veut presser le moindre point de victoire, alors qu’un jeu score à des centaines de points.
D’ailleurs il y a aussi celui qui tend à apprécier de se perdre dans la réflexion, et qui du coup va adorer jouer solo, car il n’aura plus à gérer la pression du groupe d’avancer.
C’est un gros plus de notre époque, pouvoir jouer à distance ! Ça me sauve beaucoup !
Pour moi, c’est pareil. L’un est certes pire que l’autre mais pour faire court:
1-il faut savoir choisir surtout quand on n’y joue pas sa vie
2-il faut savoir s’amuser et respecter le temps de ceux qui aspirent à s’amuser avec ceux qui sont autour de la table
Après, j’entends plus que bien (j’ai longtemps pratiqué et été dans ce mood…) le plaisir autarcique (pour ne pas dire onanique…) qu’il peut y avoir à jouer pour mettre en branle et valoriser ses propres circuits de réflexion au détriment de ce qui nous entoure (plus ou moins marqué en fonction des joueurs).
Mais c’est sans moi aujourd’hui (je pense que ces joueurs n’ont de toute manière pas de soucis à trouver des tables et/ou à jouer sur BGA ou autre qui cadrent pour le coup parfaitement avec ce type d’approches en particulier avec le tour/tour ou les jeux solo effectivement).
Je ne joue pas autant que je l’aimerais, encore moins depuis 15 mois et l’arrivée de l’heritier.
J’arrive a faire un session jeux avec les anciens membres de l’asso une fois par mois où on joue a du jeu casual/medium et j’ai lancé une soirée jeu dans mon village par mois qui est orientée tres casual (et où je ne joue quasiment pas vue que j’explique les jeux).
J’espère pouvoir caler encore une date par mois pour jouer a autre chose d’un peu plus lourd mais là j’arrive au max de ce que je peux faire pour l’instant.
Il faut se dire que les jeux qu’on achète son un investissement pour plus tard
Le jeu en ligne est triste. C’est pas vivant. C’est du dépannage. Peut être que certains s’épanouissent pas le jeu en ligne ? Auquel cas tant mieux.
Personnellement, c’est surtout pour tester des jeux, m’occuper et de temps en temps, faire une partie plaisir avec des bons copains sans devoir inviter a la maison parce qu’on s’est vu la veille!
Ça se discute.
Un TTA sur BGA avec un inconnu,effectivement, t’es (un peu trop) concentré sur le jeu et l’interaction se limite au jeu en lui même.
Mais j’ai déjà fait des parties dantesques de Nemesis avec une bande de potes, en chat audio.
Passé le quart d’heure d’apprentissage de l’interface, ça devient un ersatz bien sympa si on arrive pas à se retrouver en vrai.
La variable étant avec qui tu joues !
La routine d’aller au club toutes les semaines…
D’abord, les clubs, c’est essentiel. C’est souvent par là que tout commence et qu’on commence à y perdre sa vie de la meilleure des façons. Donc, j’encourage les nouveaux dans ce hobby à aller voir ce qui se fait et se joue en club. Et puis, mine de rien, c’est aussi là qu’on fait connaissance avec son futur groupe de joueurs.
Donc, que du positif.
Alors pourquoi ça ne me dit plus rien ? Déjà à cause de vous, les trictraciens, ou grâce à vous, ça dépend des points de vue parce que ce n’est pas facile de trouver de meilleurs experts qu’ici. Ensuite, c’est la lassitude de devoir sortir le vendredi ou le samedi soir après une longue journée de travail et qu’on est bien mieux chez soi avec sa famille et un bon verre dans le confort de son foyer. Et enfin, je ne suis pas certain de trouver ce que je cherche en club: cette espèce de convivialité indescriptible qui fait passer la performance en jeu après les relations humaines et cette joie de ne pas penser aux délires du monde pendant quelques heures.
N’empêche que, à propos de performance dans les jeux, y’a à mon avis pas grand chose de mieux que BGA avec son cortège de tricheurs aux échecs et ses fous de l’optimisation à outrance dans les jeux qui le permettent. Déjà, ça m’a appris entre autre à jouer à Narak en mode compétition championnat de l’univers et accroche toi pour faire un score avec des joueurs qui se comportent en IA. Mais c’est bien, on gagne un temps fou en apprenant avec ces joueurs là.
Et c’est là que j’ai trouvé mon groupe Discord pour jouer sur BGA en mode convivial mais pas en mode touriste quand même. On joue pour du sérieux relatif.
Mais bon, c’est mon parcours personnel, affecté par mes troubles cognitifs, ma personnalité et les divers handicaps de la vie qui ont tracé ma conduite.
C’est juste un témoignage, faut pas y voir plus de jugement que ça, même envers les tricheurs
Alors, bien cher maître Barbare, qu’est ce qui te fait jouer ?
Résumé
Ça se discute.
Un TTA sur BGA avec un inconnu,effectivement, t’es (un peu trop) concentré sur le jeu et l’interaction se limite au jeu en lui même.
Mais j’ai déjà fait des parties dantesques de Nemesis avec une bande de potes, en chat audio.
Passé le quart d’heure d’apprentissage de l’interface, ça devient un ersatz bien sympa si on arrive pas à se retrouver en vrai.
Et puis, mine de rien, c’est aussi là qu’on fait connaissance avec son futur groupe de joueurs.
J’ai déjà un bon groupe de joueurs ! Cela dit, j’ai l’espoir de constituer un autre groupe qui me permettrait de passer davantage de bons moments autour d’un jeu !
Et enfin, je ne suis pas certain de trouver ce que je cherche en club: cette espèce de convivialité indescriptible qui fait passer la performance en jeu après les relations humaines et cette joie de ne pas penser aux délires du monde pendant quelques heures.
Effectivement un peu triste si les joueurs se concentrent sur la performance plutôt que le partage ! La convivialité c’est le plus important et malheureusement ça disparaît dans notre vie quotidienne de plus en plus…
Alors, bien cher maître Barbare, qu’est ce qui te fait jouer ?
Le plaisir de partager du bon temps avec les gens que j’aime ! L’envie de partager un moment qui permet de créer des liens solides avec les autres tout en s’amusant ! Le plaisir de découvrir des nouvelles choses ! Le fait d’oublier le quotidien pas toujours rose pour quelques heures !
Actuellement, je joue assez régulièrement, environ tous les trois jours, avec mon dernier. Il est motivé et comprend vite mais pas encore mûr pour des stratégies très élaborées. J’arrive à caler une soirée tous les deux-trois mois avec des copains adultes et parfois j’arrive à motiver mes ados pour faire une partie.
L’un dans l’autre, je réalise que de tous les jeux que je possède, j’en sors régulièrement moins d’une quinzaine et que des dizaines d’autres ne sortiront probablement plus jamais des étagères.
Quand on découvre le jeu, on est submergé par l’envie de tout découvrir et d’explorer tout ce que propose ce loisir. On achète, on joue, on fait une partie, parfois on enchaîne quand le jeu prend.
Des années plus tard, on connaît ses goûts et on réalise qu’avec les contraintes de la vie quotidienne, on aura jamais le temps de tout faire. J’ai l’intégralité de Commands & Colors : Ancients. Il y a en gros 150 scénarios. Pour faire ça bien, il faudrait jouer chaque scénario de bataille deux fois. Soit 300 parties. Compter 1 heure par partie. J’adore le jeu, ça ne me dérange pas d’y passer beaucoup de temps. Mais j’adore aussi Rencontre Cosmique. Là, il y a 200 pouvoirs différents. Chaque partie est inédite, ou presque. De quoi jouer une vie entière à un jeu seul.
Et il y a beaucoup de jeux comme ça. Si on veut bien les connaître, bien les explorer, bien les maîtriser, il faudrait presque s’y consacrer exclusivement.
Il y a aussi les jeux monstres, comme certains wargames, où l’on se dit qu’une partie doit être épique mais que trouver les joueurs et le temps de la faire (sans compter l’apprentissage et l’explication des règles), est un évènement qui se produit une fois par décennie.
J’en suis arrivé à un point où j’ai envie de vider ma ludothèque pour ne garder qu’une trentaine de jeux. Ceux qui me donnent toujours envie d’y retourner et dont je sais qu’ils peuvent être vraiment joués.
Du coup, achetez plus que l’on ne peut jouer ne sera jamais une stratégie viable !
Cela dit, avec le temps et le dernier qui grandit, peut-être que l’occasion se présentera de sortir certains jeux !
achetez plus que l’on ne peut jouer ne sera jamais une stratégie viable
Ah moi, il m’arrive d’acheter pour la collection. Je suis complétiste. Et puis, même si je ne joue pas à certains jeux, ouvrir la boîte, lire la règle, manipuler le matériel… C’est déjà du plaisir.
Bon après, c’est le genre de plaisir que je n’ai plus le temps de prendre et je me suis imposé plein de reventes de jeux non joués.
il m’arrive d’acheter pour la collection
Tu le dis toi même, c’est pour la collection. Ça fait partie du plaisir du coup.
Bon après, c’est le genre de plaisir que je n’ai plus le temps de prendre et je me suis imposé plein de reventes de jeux non joués.
Je suppose qu’à terme ça prend effectivement un peu de place ^^
Il y a aussi une sorte de “pression ludique”. Sauf à se couper totalement de l’actualité, on est toujours tenté par des nouveautés. A une époque, ce n’était pas un problème. Puis viennent des freins : moins de moyens pour acheter des jeux, couplé à une réflexion sur le consumérisme effréné, moins de place pour ranger toutes ces boîtes, moins de temps disponible, pour diverses raisons : groupe de joueurs qui change, conjoint et enfants moins motivés, etc…
Comme pour beaucoup de choses, c’est une fois qu’on s’est beaucoup investi dans le jeu, en temps et en argent, qu’on maîtrise le sujet et que, du coup, on sait apprécier et juger avec justesse les jeux qu’on nous propose.
Si je pouvais me parler il y a vingt ans, il y a un paquet de jeux que je me déconseillerais d’acheter et quelques autres dont je ferais l’acquisition.
Si je pouvais me parler il y a vingt ans, il y a un paquet de jeux que je me déconseillerais d’acheter et quelques autres dont je ferais l’acquisition
Pareil… mais pour en arriver là, il fallait peut être passer par cet apprentissage, jouer à tout ces jeux.
Et puis… certain de ces jeux, auxquels je ne jouerais plus aujourd’hui, m’avaient bien amusé à l’époque !