Eric dit:Ben si on compare les deux articles que tu as cité au mien, la différence saute aux yeux. Quand on parle d'une rafle de la police dans les milieux du jeu (ou de la drogue ou du terrorisme) il n'y a aucune connotation négative pour la police. En revanche quand on dit que les industriels ne doivent pas prendre en otage le consommateur, on dit clairement que c'est l'industriel le méchant... Exactement comme on dit que les grèvistes sont les méchant quand on dit que les usagers sont pris en otage...
C'est vrai.
Eric dit:Pour le cas Bensancenot, encore une fois je n'essaye rien de te faire croire, je suis même d'accord avec toi. Seulement, sans la comparaison "vichysoise", je suis d'accord avec lui, cela pose un problème que la police traite des sans-papiers comme des criminels et le terme "rafle" nous gène parce que précisément il reflète crûment la réalité des fait... Du coup, je ne vois pas plus de raison d'interdire le mot "rafle" que le mot "détail" (je ne trouve pas normal d'assimiler Fillon à Lepen sur ce coup-là)
ok. Je comprends mieux ton point de vue.
Eric dit:Pour le final, je voulais juste dire que la situations des sans papiers est moins éloignée de celle des victimes du Vel d'Hiv que la situation des usagers de la SNCF ne l'est de celle des otages. J'ai fait beaucoup de circonvolutions parce que dans ma tête ça ne veut pas dire pour autant que je compare la police française actuelle à celle de l'époque de Vichy...
mmh, terrain glissant si tu veux mon avis. Les personnes qui était raflées et amenée au Vel d'Hiv étaient arrêtées pour leur race/religion, pour être amenées de force dans des trains où une bonne partie mourrait de mauvais traitements, vers des camps pour y être assassiné de façon industrielle (ça me noue l'estomac d'écrire ce genre de truc). Même si tu ne compares quand même pas la police française à celle Vichy (contrairement à ces abrutis d'auteurs des Guignols qui décidement depuis quelques mois ont de la m.rde dans la tête), je pense qu'il faut vraiment s'abstenir de faire se genre de références. L'Holocauste, ça ne se compare à rien. Rien du tout. Même avec prudence et sans mauvaises intentions.
On en revient au départ.

La metaphore avec otage est effectivement négative, à dessein. Personnellement, son utilisation ne me fait pas condamner les grévistes pour autant (mais ça ne concerne que moi).
Le mot rafle est peut être juste d'un point de vue de la langue française, mais sa connotation me parait trop sanglante, trop criminelle et son utilisation dans la bouche d'un leader d'extrême gauche pour parler de la police dans ce contexte précis me met plus que mal a l'aise.
Maintenant, ce n'est peut être qu'une question de sensibilité personnelle.