Je n’avais pas envie de donner plus d’eau au moulin de Teaman, dont j’ai acquis la certitude qu’il était un fumiste, écrivant des articles pédants sans même croire un traitre mot de ce qu’il raconte, car seulement intéressé par ce que la polémique peut apporter à son égo. Voir quelques uns s’énerver, contester, doit lui mettre le kiki tout dur et lui donner le sentiment d’avoir créer un buzz ou je ne sais quoi… . Tout juste pouvons nous espérer qu’il trouvera un jour d’autres centres d’intérêts lui qui prétendait ne plus s’intéresser aux jeux de société. Ailleurs, critique cinéma, il ira expliquer à d’autres l’avenir du septième Art tout en revendiquant ne plus avoir regardé un film depuis dix ans. Et soudain, une citation d’Audiard me vient en tête… .
Je dirais juste qu’écrire un article de ce genre sur TricTrac est aussi l’œuvre d’un lache, cachant sous ses belles phrases un moyen de faire la promo de SA vision de la vie et de SA chaîne youtube. Parce que le fond de l’article, c’est remettre en cause la façon de faire des intervenants de ce site. Pas les internautateurs, les intervenants du forum mais ceux qui font ces vidéos qui sont donc… sans intérêt, c’est ça, si j’ai bien compris ? Même qu’elles sont vraiment pas loin d’être du caca d’après l’auteur de ce… truc, “article” au dessus. Rendez vous compte, elles abordent les choses sous un angle infâme dans cette période de jugement perpétuel: celui de ne pas juger, justement. On explique le fonctionnement d’un jeu. On fait une partie. On peut même discuter un peu de sa création. Mais c’est tout, pas d’appréciations de valeurs, pas de points positifs ou négatifs, rien. On donne les clés pour comprendre et c’est celui qui regarde qui, par rapport à son ressenti, qui peut décider si oui ou non, le jeu est fait pour lui. On ose commettre l’impardonnable: offrir du libre arbitre et de la liberté de penser par soit-même à ceux qui regardent! S’il y avait quelqu’un autour de la table pour dire “c’est nul” on pourrait parler d’avis, mais là non, rien, juste du plaisir et de la bienveillance, on est donc très loin des gargarismes de certains. Mais ce n’est pas bon pour un influenceur, qui par essence, n’est heureux que lorsqu’il peut apprendre à quelqu’un comment il doit manger, s’habiller, se brosser les dents et peut être même bientôt aller faire ses besoins. Ça emmerde les gens qui voudraient bien avoir un moyen de gagner leurs croutes en se faisant arroser par les éditeurs (mais chut, que ça ne se sache pas surtout). Un petit lobby des chroniqueurs de jeux, qu’est ce que ça serait bien pour décider de qui doit vivre ou mourir, comment un tel doit acheter. Sauf que TricTrac évolue différemment. Oh oui, j’en vois déjà certains bondir, hurler à la corruption depuis le rachat de la société, même que d’abord, avant ça, TricTrac parlait déjà pas de tous les jeux qui sortent, c’est bien qu’il y a du complot derrière, monsieur! Sauf que je m’en cogne. Parce que s’il y a bien une chose que je ressens en voyant une explication d’un jeu sur ce site, c’est de la sincérité et de l’amour. Alors on peut débattre pendant des heures sur la notion de subjectivité, d’objectivité, d’influences et se taper le cul par terre jusqu’à ce qu’on arrive à l’évidence que c’est une discussion sans fin et sans grand intérêt (soyez tranquille: c’était voulu à la base, les influenceurs et lanceurs n’ont en général pas grand chose à faire qu’alarmer et peinent à lâcher le micro lorsque quelqu’un veut être vraiment constructif et proposer des solutions). Mais comme je l’ai dit, je m’en fous. Car la seule chose qui devrait compter c’est l’honnêteté de la démarche. Est-ce que tout ceci est fait par amour, bienveillance ou pour je ne sais quoi d’autres ? Et très clairement, pour ma part, j’estime que les gens de chez TricTrac sont des gens sincères. Et c’est bien plus important d’être honnête et droit que de commencer à tricoter sur des guerres idéologiques entre ce qui est subjectif ou pas, objectif ou non. La branlette intellectuelle, ça va bien cinq minutes, chercher à tout comprendre, tout analyser, tout contrôler mais revenons un peu au feeling, au cœur, à l’émotion, sans filet, sans chercher à comprendre pourquoi et comment on aime, ou pas, selon des barèmes ou pas. Le monde ne s’en portera que d’autant mieux.