Puissances Médiévales version complète
3 joueurs (Angleterre, Bourgogne, France)
durée de la partie : 2 heures
Tour 1 : La Splendeur de Bourgogne
La France et l’Angleterre essaient toutes deux de s’attirer les faveurs des Bretons tandis que la Bourgogne se tourne vers la Champagne et la Papauté.
Grâce aux ventes exorbitantes de son tissu par ses comptoirs, l’Angleterre remplit ses caisses. Cependant, le jeu diplomatique de Louis VI donne la Bretagne à la France au dépend de l’Angleterre qui préfère du coup conforter sa position en Normandie pour garder un pied sur le continent.
L’Angleterre crée de multiples contacts commerciaux et importent beaucoup de ressources variées du continent.
La Bourgogne n’est pas aussi riche que l’Angleterre, ni aussi étendue que la France, mais sa cour a une solide réputation dans l’Europe entière, notamment grâce à l’appui du Pape.
Bourgogne : 11
France : 2
Angleterre : 1
Tour 2 : Extensions et prospérité
Philippe Auguste profite de la faiblesse territoriale de la Bourgogne et envoie ses chevaliers la piller, ce qui déstabilise un temps le duc de Bourgogne. Ce dernier n’a pas les moyens de se lancer dans des campagnes militaires. Le roi français continue sa campagne militaire et agrandit son Royaume en y intégrant l’Auvergne.
L’Angleterre de Henri II Plantagenêt tente d’envahir le Pays de Galles mais à la surprise de tous, les gallois tiennent bons. Les défaites militaires n’empêchent pas le Royaume de prospérer grâce à une solide ligue commerciale qui s’y développe. Philippe Auguste sent que le commerce pourra plus tard décider de la Puissance des Royaumes ; il développe donc cet aspect de son Royaume.
Le Duc de Bourgogne préfère la renommée artistique de sa cour au développement commercial de ses concurrents. Il envoie des traités de paix au roi de France.
Henri II qui a notamment les grâces du pape grâce à Thomas Beckett, veut mettre la pression sur la France. Il apporte l’artillerie à ses armées. Lui et le Roi de France se dispute férocement l’Anjou, qui est un territoire très stratégique pour les deux. Cela permettrait à Philippe Auguste d’unifier son Royaume, et à l’Angleterre de continuer sa progression sur le continent, alors qu’elle vient d’intégrer définitivement le duché de Normandie à son Royaume.
Bourgogne : 15
Angleterre : 14
France : 11
Tour 3 : Premières Tensions
Le Royaume de France sous Louis IX traverse une période d’immobilisme tandis que la Bourgogne renforce son aura culturel et artistique tout en se rapprochant de la Suisse. Par un très habile stratagème, le Roi Henri III se marie avec l’héritière du comté d’Anjou qui était justement convoité par la France. Louis IX est fou de rage et passe un pacte avec la puissante Aquitaine qui pourrait être un allié de choix dans le cas d’une guerre. Des secrets alchimiques sont découverts en Bourgogne.
La réussite diplomatique de l’Angleterre a du mal à cacher la mauvaise gestion du Royaume. Heureusement qu’elle peut compter sur son commerce florissant pour pallier au problème économique.
Le duc de Bourgogne, véritable patron des Arts, annexe la suisse et commence à rêver de la reconstitution des Etats Bourguignons. Son regard est tourné maintenant vers le Nord.
Jusqu’à présent, il y eut très peu de conflits ouverts ou de révoltes. Cette période de paix pourrait bien s’achever avec les ambitions croissantes des souverains.
Bourgogne : 22
Angleterre : 20
France : 15
Tour 4 : La Puissante Angleterre
Louis IX a vu juste en préparant le terrain en Aquitaine. Son fils Philippe le Bel annexe le puissant Duché par son mariage avec la duchesse. Il entame des négociations avec la Navarre ; son Royaume pourrait s’étendre de l’Île de France à la Castille.
Mais c’est sans compter la réaction d’Edouard Ier, roi d’Angleterre qui annexe la Flandre par son mariage avec la Comtesse. Très habile sur le plan diplomatique, son Royaume obtient la Flandre, le Brabant et la Hollande, alors qu’il détient déjà la Normandie et l’Anjou ! Il est une grande menace pour la France, contrôle tout les territoires du nord et commence à faire débarquer ses chevaliers et archers craints par tous, sur le continent.
Philippe le Bel tente une attaque surprise en Anjou pour déstabiliser le roi anglais ; il est repoussé. Edouard Ier envahit Paris sans difficulté par la Flandre ; sa force de frappe est énorme ! Son activité économique d’autre part ne souffre d’aucune concurrence.
Et la Bourgogne ? Alors que des temps sombres s’annoncent, le Duc ne préfère pas intervenir et ne prend aucun risque.
Angleterre : 36
Bourgogne : 30
France : 24
Tour 5 : Les temps de malheur
Des révoltes se lèvent en Aquitaine et à Paris.
Le puissant Edouard III, grand stratège militaire, continue sa progression sur le continent. Il s’accapare la Champagne au dépend du Duc de Bourgogne Philippe le Hardi. Celui-ci aide le roi de France Charles V à reprendre Paris en révolte. Les grandes compagnies dévaste l’Anjou de l’Angleterre ; c’est un chaos total ! Un mal plus profond va apparaître en Angleterre : la Peste Noire va complètement paralyser l’île. Elle va se propager en Flandre, toujours sur le territoire anglais. Et pour noircir ce tableau déjà très obscur pour Edouard III, aucun héritier ne se présente. On se tourne vers la Religion.
Philippe le Hardi, très peu touché par la peste, continue à redorer le blason de la Bourgogne dont la cour est toujours très prestigieuse et très prospère avec les réformes monétaires mises en place. Il commence à mettre en place un redoutable plan pour s’accaparer les territoires du Nord aux mains du très puissant anglais Edouard III et prépare le terrain pour son fils qui pourrait en être l’héritier légitime en cas de non succession du roi d’Angleterre. Il profite de l’immobilisme anglais pour reprendre la Champagne.
Charles V arrive à calmer les révoltes en Aquitaine.
Edouard III meurt donc sans héritier. Après avoir dominé les autres, le Royaume le plus puissant est en train de vivre une crise très grave.
Angleterre : 37
Bourgogne : 36
France : 26
Tour 6 : Complots
Le Royaume d’Angleterre est totalement éclaté ; les prochaines épreuves seront décisives pour le nouveau prétendant Henry V. Il reçoit l’aide de Jacques Cœur.
Une famine dans le duché de Bourgogne n’écarte pas Philippe le Bon de ses objectifs. Il fait assassiner Charles VII roi de France qui voulait revendiquer les territoires anglais, et fait excommunier Henry V par le Pape. Il continue ses intrigues en plaçant ses relations en Brabant et en Hollande que l’Angleterre a du mal à tenir. Henry V se ruine pour maintenir une cohésion d’ensemble et rassembler son peuple.
Le fils de Charles VII se détourne des problèmes politiques et militaires pour faire prospérer le Royaume de France qui n’est plus menacé par l’Angleterre, de l’Aquitaine à la Navarre.
Philippe le Bon reçoit le soutien définitif des barons des territoires du nord et fortifie toute la zone en prévoyance d’une réaction de l’Angleterre.
Henry V se croise, et avec l’appui du pape, conserve la Flandre. Il perd le Brabant et la Hollande, au profit de Philippe le Bon.
La Normandie et la Bretagne sont convoitées par l’Angleterre et la France. Du vaste Royaume continental ne reste que des territoires isolés et contestés. Mais attention, l’Angleterre reste un Royaume très riche qui a bénéficié des bonnes faveurs de la Papauté.
Angleterre : 44
Bourgogne : 36
France : 26
Tour 7 : L’Heure de la Bourgogne
Louis XI essaie de reprendre l’Anjou, aidé pour cela de la Bourgogne, mais échoue. L’Angleterre veut absolument garder ses territoires continentaux et envoie toute son armée défendre ce qui lui reste. Edouard VI riposte et envoie le reste de ses troupes sur l’Aquitaine. Grosse surprise, la France tient bon, malgré leur très large infériorité numérique !!
Profitant de cette défaite anglaise, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, prend la Flandre et reconstitue son rêve des Etats Bourguignons !
Louis XI, fatigué de tous ces combats, préfèrent désormais apporter productivité à son Royaume riche de ressources.
Edouard VI appelle le soutien du Pape contre Charles mais ce dernier a la faveur des Cardinaux. Son rêve continental réalisé, il envoie Henri le Navigateur vers des terres lointaines à explorer, avec la bénédiction du Pape.
Le Royaume de France, grâce à sa volonté de développement et de cohésion récolte les fruits de sa politique. La Bourgogne remplit ses objectifs et a vraiment dominé la fin de la partie par ses intrigues. L’Angleterre a dominé économiquement la partie, a eu un bref moment de supériorité incontesté puis a dû tant bien que mal affronter les multiples fléaux qui se sont abattus sur le Royaume.
Score final
BOURGOGNE : 53
ANGLETERRE : 47
FRANCE : 40