palferso dit:
loic dit:on en revient alors au problème que j'avais soulevé très tôt : cela met en lumière une certaine inutilité des bâtiments de niveau 1, qui deviennent alors, mathématiquement assez faible. L'évolution techno devient un passage obligé ce qui stéréotype le jeu.
Je suis absolument contre cette idée selon laquelle le jeu serait bugué ou stéréotypé dans ces conditions...
Je ne suis pas pour cette idée non plus
Je constate juste qu'à chaque qu'elle a été jouée correctement, elle a gagné. Après, il y a plein de contre exemples. Tout mon questionnement tourne autour de ces contre exemples et de leur poids dans le jeu. Je ne suis pas prêt de l'écrire cette critique de Brass
palferso dit:
la mine1 parce que le faible revenu et le nombre misérable de points qu'elle donne sans même avoir l'assurance absolue qu'elle sera activée (même si cela reste probable) en font à mon sens le plus mauvais édifice du jeu).
Ouais, enfin, le nombre misérable de points, ça reste valable pour la mine de niveau 4, donc... Pour le revenu, c'est le bâtiment de niveau qui en rapporte le plus avec la filature si ma mémoire est bonne.
Et surtout, surtout, es-tu vraiment sérieux quand tu dis que tu n'as pas l'assurance qu'elle sera activée ? Parce que si oui, je pense qu'on ne s'est jamais compris. Des mines de niveaux 1, en canal, on en active au moins 2, chez nous, parfois 3 voire 4. Hier, assez différemment de d'habitude, plein de joueurs les ont évolué, et on a du activé 2 ou 3 mines de charbon de niveau 2. Ca s'active tout seul ces machins là (bon, d'accord, si les 4 joueurs font leurs mines de niveau 1, non, mais comme ça n'arrive jamais, il n'y a aucun problème à l'activation de 2 mines de niveau 1). Cette remarque, me surprend donc au plus haut point.
palferso dit:
Je crois aussi de plus en plus que c'est central vu que cela touche à tous les aspects du jeu. Le fait que Brass apparaisse peu tendu en ce qui concerne l'argent est à mon avis un leurre.
Pas complètement. Mais là encore, les implication de l'argent sont complexes et ne doivent pas être prises à la légère. Mais, je pense, que ses implications se jouent surtout en terme d'économie d'action, même si ça va forcément un peu plus loin.
loic dit:Dans nos dernières parties, l'élément incontrôlable qui a fait basculer la partie a incontestablement été le marché extérieur. Sa grande incontrôlabilité renforce, à mon avis, pas encore définitif sur la question, la force des évolutions technologiques et du problème des bâtiments de niveaux.
palferso dit:
Très juste. Il est évident que la tournure prise par le marché extérieur pèsera très fortement sur la teinte de la partie au niveau des évolutions et donc, de la présence plus ou moins importante de bâtiments 1 (ports et/ou filatures). Loin d'être un problème, c'est pour moi là encore la garantie que le jeu ne sera jamais stéréotypé, cet autre aspect aléatoire de Brass jouant en faveur de sa rejouabilité (sans parler de la tension et du stress assez jouissif qu'il apporte). Brass est un jeu où l'aléatoire pèse assez fortement, il faut le savoir. La génialité des types de jeux qui partagent cette caractéristique (E&T, Carolus par exemple) est quand ceci n'enlève jamais de plaisir et d'intérêt. Et Brass fait indéniablement partie de ce club très restreint.
Autant le hasard sur les cartes est assez génial, autant celui sur les filatures me gêne un peu, même si, en effet, c'est assez tendu lors du retournement des tuiles.