Trois décembre
Même le Grinch l'a compris:
Noël c'est aussi le partage
Quatre décembre
Les légendes de la bière de Noël
La bière de Noël est un terme très ancien. Ce n'est pas seulement du marketing, mais une tradition plusieurs fois millénaire», explique Philippe Voluer qui a essayé lors de la présentation de la Christmas Béier de Bofferding de situer cette bière dans son contexte historique. «Cette fabrication très ancienne fait son apparition au niveau linguistique en France en 961. En Allemagne, le terme n'apparaît pas avant 1270», ajoute l'historien de la bière.
La bière existe depuis 10 000 ans et a été découverte vers 8 000 avant J.-C. aux alentours de Jéricho.
«Au début, cette fabrication familiale est devenue artisanale dans des petites brasseries. La fabrication était surtout maîtrisée par les femmes sous la protection d'Osiris, dieu de l'agriculture, des brasseurs et de la résurrection. Il s'agissait d'une boisson cultuelle à l'époque. La fabrication était rapide. La bière a été souvent consommée après 24 heures de fermentation à température ambiante, le lendemain de son brassage», raconte Philippe Voluer. Et il continue : «En Europe, il faisait plus froid. Les conditions de fabrication étaient différentes. La bière est arrivée vers 5 000 av. J.-C. et était toujours brassée par des femmes. C'est la femme qui maîtrisait la tradition et le savoir-faire».
Deux types de bières ont été produites en Europe : la bière de débit (de grande consommation), brassée régulièrement et consommée assez rapidement, et la bière de garde, une bière qui fermentait pendant 80 jours à basse température et qui suivait un rythme naturel.
«Les bières de garde sont antérieures à l'ère chrétienne. Elles existaient déjà en Espagne vers 1000 av. J.-C. Le dieu protecteur des brasseurs gaulois porte le nom Sucellus, c'est aussi le dieu de la résurrection», ajoute l'expert en la matière.
Quelque siècles plus tard, vers 1425, ce sont les moines dans les abbayes qui commencent à maîtriser parfaitement cette production de bière. La fermentation longue joue un rôle dans la fabrication de bières de fête. La mise en garde des bières se fait alors dans des caves profondes.
Quatre dates reviennent dans la fabrication de la bière le 18 juillet, le 4 octobre, le 23 décembre et le 13 mars. Des fêtes païennes se sont transformées avec l'avènement du christianisme en fêtes religieuses : avent et Noël, carême et Pâques. «Ces dates s'inscrivent surtout dans un cycle naturel de 80 jours, nécessaire pour transformer l'orge en malt, d'une part, mais aussi pour mener à bien une fermentation complète. C'est vers le 13 juillet que le brasseur récolte l'orge. Vers le 18 juillet, le brasseur débute les différentes phases du maltage qui durent trois mois ou plus exactement 80 jours. Le 4 octobre, la première bière de garde est mise en fermentation. Le 23 décembre, le brasseur vide les caves et vend une bière qui s'appelle bière de Noël. Cette bière c'est comme le chef-d'œuvre annuel du brasseur. Cette bière représentait pour le consommateur d'alors une bière de fête, brune, forte, capable de rivaliser avec le vin», précise Philippe Voluer.
Vers 1840, la bière de fermentation basse remplace la bière de fermentation haute. Ensuite le froid artificiel arrive vers 1865. Les brasseurs disposaient des conditions pour produire des bières de garde tout au long de l'année.
«Les bières de saison ont fait la place à la bière unique toute l'année. Seulement quelques brasseries ont poursuivi la tradition ou l'ont reprise avec le brassage d'une bière de Noël».
La pratique ancienne de la bière de Noël s’était surtout perpétuée en Angleterre avec les "Christmas beers".L'histoire de la bière de Noël
Comme d’autres artisans dont l’activité est liée aux saisons et à la terre, les brasseurs ont leurs dictons. L’adage "En hiver, brasse qui veut; en été, brasse qui peut" traduit bien les difficultés rencontrées par les brasseurs d’autrefois lorsqu’ils ne maîtrisaient pas la température des cuves de fermentation.
L’automne venu, on vidait les réserves d’orge et de houblon pour y stocker la nouvelle récolte. Les réserves de l’année précédente servaient simplement à produire un unique brassin, riche en matières premières. D’où des bières plus fortes, plus denses, plus aromatiques que les bières ordinaires.
Conservée jusqu’à Noël, ces bières étaient offertes aux employés de la brasserie. Le brasseur en faisait également cadeau en fin d’année à ses meilleurs clients.
En France
Cette tradition brassicole vieille de plusieurs siècles (elle existerait depuis le XIe siècle !) a vu le jour dans le Nord de la France où les Maîtres Brasseurs avaient l'habitude d'offrir à leur personnel, à leurs meilleurs clients et aux villageois, cette bière spéciale qu'ils enrichissaient de nombreuses épices, coriandre, cardamome, girofle. chacun y apportant son petit secret de fabrication.
En Belgique
La tradition remonte aux années 1900 alors que les brasseries belges étaient plus nombreuses que les villages ! Les meilleurs orges et houblons étaient gardés pour brasser les bières de Noël, alors cadeaux de fin d'année aux bons clients. Saviez-vous que la " Stella Artois " est, à l'origine une bière de Noël? En 1926 la brasserie Artois a lancé cette bière de Noël, baptisée Stella - qui signifie "étoile". Cette bière deviendra vraiment une étoile étincelante au firmament de la brasserie, située à Leuven (Louvain), capitale de la bière.
En Norvège
À Gjelleraasen, près d'Oslo, dans les murs de la brasserie Ringnes, la plus grande du pays, la bière troque dès novembre sa blondeur traditionnelle pour revêtir sa robe rougeâtre caractéristique de Noël. Les choses vont bon train: chaque jour, quelque 500 000 litres sortent des chaînes de production.
"Cela fait plus de 1000 ans que l'on boit de la bière de Noël en Norvège. Alors forcément, c'est quelque chose de sérieux", explique Olaug Flakne, seule femme du royaume à occuper le poste de maître brasseur. Inséparable de la fête païenne de Jol marquant le solstice d'hiver, la bière s'engloutissait jadis pour honorer les dieux nordiques. La mythologie locale veut que ce soit Odin lui-même, le tout-puissant dieu de la guerre et de la poésie, qui en ait livré le secret de fabrication aux hommes. Encore fallait-il que le breuvage fût suffisamment fort: si les convives ne sombraient pas dans l'ivresse, ils risquaient d'être frappés d'un sort pour n'avoir pas honoré le don des dieux.
Aux États-Unis
D'un océan à l'autre, la bière de Noël américaine séduit. Chaque brasseur laisse parler sa créativité et ajoute des notes aromatiques particulières. Ainsi, la Winter Brew brassée au New Hampshire révèle des notes de chocolat, de noisette et de crème. Dans l'état de Washington, la Thomas Kemper's Winterbräu se caractérise par des arômes de "toffee", de réglisse et, en touche finale, de zestes d'orange. En Oregon, la Saxer's Three Finger Jack Frost développe une finale de cannelle. Même la Californie, beaucoup plus chaude, ne résiste pas à emboîter le pas à la tradition en mettant sur le marché la classique Anchor's "Our Special Ale", aux arômes caractéristiques de chocolat noir, et des notes finales de raisins macérés dans le brandy qui demeurent longtemps en bouche après la dernière gorgée.
Ce topic est surréaliste: un débat théologique entremêlé de posts rigolos qui n'ont rien à voir!
J'adore le Sapin-Kro.
bertrand dit:Ne pas trop abuser de bière de Noël, sinon...
oui ça doit déjà être un sérieux pb aux States et ils ont pas eu besoin d'abuser de la bière!!!
Comme chaque année, Laval met les petites ampoules dans les grandes, attirant le quidam de toute la région (bien la seule fois dans l'année d'ailleurs... )
Evidemment, la photo est non contractuelle... Bon, j'arrête de faire ma mauvaise langue
Don Lopertuis
Nous voici trois semaines avant Noël, et il n'est pas encore trop tard pour préparer le traditionnel Irish Christmas Pudding familial:
ingrédients:
- 1 kg de farine blanche
- 1 kg de mie de pain bien rassis (devenez pote avec votre boulanger en recyclant ses invendus)
- 1 kg de graisse très blanche d'autour les rognons
- 1 kg de fruits confits (cerises, orange, cédrat, angélique, citron...)
- 3 kg de mélange de raisins secs (Malaga-Corinthe-Smyrne)
- un bon soupoudrage de sucre roux (selon les goûts)
- un bon paquet d'oeufs (d'après mes souvenirs entre 7 et 10)
- des épices (cannelle, gingembre, vanille)
--> couper les fruits confits en petits cubes, mélanger avec les raisins, la farine, la mie de pain émiettée tout fin, le sucre roux et les épices, bien homogénéiser,
----> couper la graisse très finement, l'incorporer au mélange sus-nommé, bien amalgamer,
-------> ajouter les oeufs entiers, amalgamer jusqu'à obtenir une pâte dure, bien compacte et homogène, l'enrouler dans un grand torchon propre et nouer le en tassant le pudding comme un forcené,
---------> passer une cuillère en bois dans le noeud du torchon pour suspendre le pudding dans son eau de cuisson (prévoir une très grande casserole); faire cuire entre 6 et 8 h!
avis aux odorats sensibles, les odeurs dégadées pendant la cuisson sont assez nauséabondes...
une fois cuit, égoutter votre pudding au-dessus de la baignoire et faire sécher dans son torchon jusqu'à Noël!
Servir en tranches fines, passées au four et flambées au rhum!
bon appétit!
lycisca dit:Nous voici trois semaines avant Noël, et il n'est pas encore trop tard pour préparer le traditionnel Irish Christmas Pudding familial:
ingrédients:
- 1 kg de farine blanche
- 1 kg de mie de pain bien rassis (devenez pote avec votre boulanger en recyclant ses invendus)
- 1 kg de graisse très blanche d'autour les rognons
- 1 kg de fruits confits (cerises, orange, cédrat, angélique, citron...)
- 3 kg de mélange de raisins secs (Malaga-Corinthe-Smyrne)
- un bon soupoudrage de sucre roux (selon les goûts)
- un bon paquet d'oeufs (d'après mes souvenirs entre 7 et 10)
- des épices (cannelle, gingembre, vanille)
--> couper les fruits confits en petits cubes, mélanger avec les raisins, la farine, la mie de pain émiettée tout fin, le sucre roux et les épices, bien homogénéiser,
----> couper la graisse très finement, l'incorporer au mélange sus-nommé, bien amalgamer,
-------> ajouter les oeufs entiers, amalgamer jusqu'à obtenir une pâte dure, bien compacte et homogène, l'enrouler dans un grand torchon propre et nouer le en tassant le pudding comme un forcené,
---------> passer une cuillère en bois dans le noeud du torchon pour suspendre le pudding dans son eau de cuisson (prévoir une très grande casserole); faire cuire entre 6 et 8 h!
avis aux odorats sensibles, les odeurs dégadées pendant la cuisson sont assez nauséabondes...
une fois cuit, égoutter votre pudding au-dessus de la baignoire et faire sécher dans son torchon jusqu'à Noël!
Servir en tranches fines, passées au four et flambées au rhum!
bon appétit!
heu oui mais là non sans façon, en plus je pensais pas que c'était un tel boulot à faire et puis même la photo m'inspire pas
Ils sont souvent plus présentable.
J'avoue que comme pour les coquilles, je préfére l'acheter...
grandmaitre dit:
heu oui mais là non sans façon, en plus je pensais pas que c'était un tel boulot à faire et puis même la photo m'inspire pas
de toute façon moi je dis ça je dis rien...
... j'aime pas ça!
je suis d'ailleurs l'exception dans toute ma famille (celle à la mode bretonne, en comptant les cousins des cousins de ma mère), car certains font des miliers de kilomètres pour venir en manger!
c'est sympas les traditions culinaires de Noël, sauf quand tu es obligé de manger autre chose...
bertrand dit: Ils sont souvent plus présentable.
bin non, pas chez moi! On a juste une grosse boule de 7 kg qui traîne dans l'appart, et c'est pas très décoratif... par contre tu peux le ranger à la cave pour les années suivantes!
Suburban Sprawl Music propose son X Mas 2007 , soit une compilation de trente-deux chansons de fin d’année à télécharger gratuitement, une par une, ou toutes d’un coup .
Celles des années précédentes sont également disponibles.
Juste pour dire que j'aime bien ce topic...
Six décembre: La saint Nicolas
Une pensée particulières pour les Lorrains, les Alsaciens, les Nordistes, les Flammands, Les Wallons,, les UMP , les nouveau centre , les sarkozistes de gauche et aux autres que j'oublie
La légende de ST Nicolas (clip vidéo)
Ils étaient trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Tant sont allés, tant sont venus
Que vers le soir se sont perdus.
S'en sont allés chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu nous loger ?
Entrez, entrez, petits enfants,
Y'a de la place assurément.
Ils n'étaient pas sitot entrés
Que le boucher les a tués,
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.
Saint Nicolas au bout d'sept ans
Vint à passer dedans ce champ,
Alla frapper chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu me loger ?
Entrez, entrez, Saint Nicolas,
Y'a de la place, il n'en manque pas
Il n'était pas sitôt entré qu'il a demandé à souper.
Voulez-vous un morceau de jambon ?
Je n'en veux pas il n'est pas bon.
Voulez-vous un morceau de veau ?
Je n'en veux pas il n'est pas beau.
Du p'tit salé, je veux avoir
Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.
Quand le boucher entendit ça,
Hors de la porte il s'enfuya.
Boucher, boucher ne t'enfuies pas,
Repends toi, Dieu te pardonnera.
Saint Nicolas alla s'asseoir
Dessus le bord de son saloir.
Petits enfants qui dormez là,
Je suis le grand Saint Nicolas.
Et le Saint étendit trois doigts,
Les petits se levèrent tous trois.
Le premier dit : "J'ai bien dormi."
Le second dit : "Et moi aussi."
Et le troisième répondit
"Je me croyais au Paradis."
6 décembre : St Nicolas
Metz Power ! Strasbourg avec nous !
Sept décembre
Calendrier de l'avent des 24 cuisines
Chapon Fermier aux marrons et potimarrons
Recette pour 8-10 personnes - Cuisson : 2h30 - Préparation : 20 min
Ingrédients
1 Chapon fermier Label Rouge de 2,5kg
800 g de marrons décortiqués et précuits
800 g de pulpe de potimarron
75 g de miel d’acacia
1 gousse d’ail
1 brin de thym
Le jus d'1 citron
75 g de beurre
Préparation
Allumez le four, thermostat 6 (180°). Salez et poivrez le chapon à l’extérieur et à l’intérieur et posez-le sur la grille du four au-dessus de la lèchefrite. Glissez-le dans le four. Laissez cuire 2h30, en l’arrosant régulièrement du jus qui se forme dans la lèchefrite. Si le jus caramélisait trop vite, ajoutez quelques cuillerées d’eau. Au bout de la première heure de cuisson, baissez le thermostat à 5 (150°).
Pendant ce temps, préparez les marrons : faites chauffer la moitié du miel dans une grande poêle et ajoutez les marrons. Laissez-les caraméliser en les retournant sans cesse. Poivrez. Réservez.
Coupez la pulpe de potimarron en cubes de 2 cm de côté. Faites-les dorer dans le reste de miel avec le beurre, le sel et le poivre, en les retournant délicatement, pendant 10 min environ. Mélangez le potimarron avec les marrons et réservez au chaud.
Lorsque le chapon est cuit, dressez-le sur un plat et couvrez-le d’une feuille d’aluminium. Réservez-le dans le four éteint.
Réservez le jus du chapon dans une petite casserole et éliminez le gras qui surnage. Versez 3 à 4 cuillerées à soupe d’eau dans la lèchefrite afin de détacher les sucs de cuisson de la volaille. Versez dans la casserole et faites réduire le jus, jusqu’à ce qu’il soit sirupeux. Salez et poivrez si nécessaire et ajoutez quelques gouttes de jus de citron.
Chapon de pintade fermier label rouge aux figues et au muscat
Pour 6 personnes - Cuisson : 1h50 -Temps de préparation : 10 min
Ingrédients
1 Chapon de pintade fermier Label Rouge de 1,8 kg prêt-à-cuire
1 kg de figues sèches et moelleuses
1/4 de litre de vin muscat
1 petit bâton de cannelle
1 brin de romarin
1 brin de thym
2 cuillères à soupe d’huile
Préparation
1. Salez et poivrez le chapon de pintade à l’extérieur et à l’intérieur. Faites chauffer l’huile dans une grande cocotte et faites-y dorer le chapon de pintade de tous côtés, à feu doux. Éliminez le gras. Salez, poivrez, ajoutez le thym et le romarin. Couvrez la cocotte et laissez cuire le chapon de pintade pendant 1h15, en le retournant de temps en temps.
2. Pendant ce temps, préparez les figues : faites chauffer le vin dans une grande casserole, avec la cannelle. Dès l’ébullition, retirez du feu et ajoutez les figues. Laissez-les gonfler pendant la cuisson du chapon.
3. Lorsque le chapon de pintade a cuit 1h15, dégraissez le jus à l’aide d’une cuillère. Entourez le chapon des figues marinées. Couvrez et laissez cuire encore 30 min.
4. Lorsque le chapon de pintade est cuit, dressez-le sur un plat, entouré des figues.
5. Servez ce chapon de pintade avec une polenta aux raisins secs.
MrSel dit:6 décembre : St Nicolas
Metz Power ! Strasbourg avec nous !
Bon.........;ben.....d'accord..........juste parce que c'est bientôt Noël!!!