Cannes 2023

Mais effectivement  c’est pesant tout ce monde.
Je ne vois pas comment ils peuvent faire.

Rodenbach dit :Moi je sais où je passe le prochain FIJ. Chez jmguiche 🤣

On y est bien !
😀👍

sissouvic dit :
Sysyphus - Pommard dit :J'ai vu qu'Ethnos avait été repris par Space Cowboys, sous le nom d'Archeos Society. Il y en a qui ont essayé ?

Intéressant cela est.
Je ne l'ai pas vu. 

Je l’ai revu. Ca ne ressemble vraiment pas a Ethnos : on dirait que le plateau a été découpé en différentes tranches. Point commun avec Ethnos : c’est moche.
Mais c’est un proto.

Quelques belles découvertes : Doggerland chez Super Meeple, les boites 19XX chez Origames, Orion chez Matagot, Affamés et le Prince des Ours chez Auzou (un éditeur livres qui s’est mis à jeu de plateau et qui assure).

Pétards mouillés : Caldera Park, Sheep Hop.

Par contre les showrooms à l’étage étaient vraiment bien (pour ceux qui ne veulent pas jouer, mais plutôt échanger entre autre autour des nouveautés).


Sinon, la sécu est toujours aussi low IQ dans certaines situations. Et parfois les joueurs aussi (les mecs qui comptent et recomptent les points alors que du monde attend pour jouer, genre leur partie était trop importante pour concéder la victoire)
Il y a eu une coupure d’une partie des lumières dans la fosse à 15 min de la fermeture le vendredi.

SDO dit :
sissouvic dit :
Sysyphus - Pommard dit :J'ai vu qu'Ethnos avait été repris par Space Cowboys, sous le nom d'Archeos Society. Il y en a qui ont essayé ?

Intéressant cela est.
Je ne l'ai pas vu. 

Je l’ai revu. Ca ne ressemble vraiment pas a Ethnos : on dirait que le plateau a été découpé en différentes tranches. Point commun avec Ethnos : c’est moche.
Mais c’est un proto.

C’est un proto « de production », pas un proto d’auteur. D’après ce que j’ai compris, ce sont les graphismes définitifs.

Pikaraph dit :Quelques belles découvertes : Doggerland chez Super Meeple, les boites 19XX chez Origames, Orion chez Matagot, Affamés et le Prince des Ours chez Auzou (un éditeur livres qui s'est mis à jeu de plateau et qui assure).

Pétards mouillés : Caldera Park, Sheep Hop.

Par contre les showrooms à l'étage étaient vraiment bien (pour ceux qui ne veulent pas jouer, mais plutôt échanger entre autre autour des nouveautés).


Sinon, la sécu est toujours aussi low IQ dans certaines situations. Et parfois les joueurs aussi (les mecs qui comptent et recomptent les points alors que du monde attend pour jouer, genre leur partie était trop importante pour concéder la victoire)
Il y a eu une coupure d'une partie des lumières dans la fosse à 15 min de la fermeture le vendredi.

C’est comment Doggerland ?

Prince-Baron dit :
KiwiToast dit :Il y a eu combien de visiteurs cette année ? Et l'année dernière ?

 

2022 35ème édition 80 000 personnes

Et il y a eu des années avec beaucoup plus.

Pour 2023 il faudra attendre un peu pour avoir les chiffres.

2023 visiblement c'est 73 000 visiteurs

sissouvic dit :
Sysyphus - Pommard dit :J'ai vu qu'Ethnos avait été repris par Space Cowboys, sous le nom d'Archeos Society. Il y en a qui ont essayé ?

Intéressant cela est.
Je ne l'ai pas vu. 

Ah Ben ça m'intéresse vu tout le bien qu'on dit d'Ethnos. Mais son prix d'occaz calme un peu

Salmanazar dit :
Pikaraph dit :Quelques belles découvertes : Doggerland chez Super Meeple, les boites 19XX chez Origames, Orion chez Matagot, Affamés et le Prince des Ours chez Auzou (un éditeur livres qui s'est mis à jeu de plateau et qui assure).

Pétards mouillés : Caldera Park, Sheep Hop.

Par contre les showrooms à l'étage étaient vraiment bien (pour ceux qui ne veulent pas jouer, mais plutôt échanger entre autre autour des nouveautés).


Sinon, la sécu est toujours aussi low IQ dans certaines situations. Et parfois les joueurs aussi (les mecs qui comptent et recomptent les points alors que du monde attend pour jouer, genre leur partie était trop importante pour concéder la victoire)
Il y a eu une coupure d'une partie des lumières dans la fosse à 15 min de la fermeture le vendredi.

C’est comment Doggerland ?

Très sympa, à creuser en partie complète mais première approche intéressante.

Petit copié/collé de mon CR sur Cwowd, légèrement modifié et surtout enrichi.

On était un groupe de 5, ce qui limite les jeux, et on a passé pas mal de temps à se balader, y compris en zone enfants et zone JDR (très important pour moi).

Le :heavy_dollar_sign: indique les jeux acquis sur place.

La guilde des expéditions marchandes :star::star::star: :heavy_dollar_sign:
Un très bon flip&cube, coup de coeur de ma femme

Planet unknown :star::star::star::star:
Polyominos et pistes de score, une puissante combinaison. Je l’achèterai peut-être à sa sortie.

L’année des 5 empereurs
OK game

Coal Baron :star::star:
Placement d’ouvrier efficace mais austère

That’s not a hat :star::star::star::heavy_dollar_sign:
LA surprise de ce festival, 2 parties qui ont parfaitement fonctionné.

Heat
Course poussive, un seul tour joué parce que personne ne voulait poursuivre. Pas mon truc.

Challengers :star::star::star::star::star::heavy_dollar_sign:
Fluide et marrant, tout de suite envie d’y retourner, mon coup de coeur. Aussi efficace qu’il est moche.

Aetherya :star:
Skyjo thématisé, pourquoi pas.

Earth :star::star::star:
Du gros jeu avec beaucoup de possibilité, et le système d’activation d’action à la Puerto Rico que j’adore. J’y retournerai volontier.

Rain forest :star::heavy_dollar_sign:
Joli mais simpliste, c’est ma femme qui le prend pour jouer avec les enfants.

Suspicious :-1:
Deux tours de jeu, ça a foiré à chaque fois. Sans intérêt.

Flashback zombie kids :star:
Testé la démo, très simple qui donne un aperçu général de la mécanique. Bien en deça d’un Unlock Junior.

Dodo :star:
Jeu enfant de memory qui compense sa faiblesse mécanique par un matériel somptueux

Super mega lucky box :star::star:
Rapide, facile à sortir, il rejoindra notre ludothèque d’ici peu

District noir :star::star:
Rapide, facile à sortir, il ne rejoindra cependant pas notre ludothèque (on ne joue quasi pas à deux)

Rauha :star::star:
Du placement de tuile à activer au bon moment, pourquoi pas mais pas emballé par le thème ; trop de downtime à 5.

Fucking Dilem :-1::-1::-1:
Faut avoir des couilles pour oser poser son nom sur un jeu de merde comme ça, surtout quand on s’appelle Théo Rivière et Corentin Lebrat

After us :star::star::star:
Très dynamique, un jeu solo où on joue jusqu’à 6, puis on lève la tête. J’adore la mécanique empruntée de Zoo Run.

Flamecraft :star::star::star::star::heavy_dollar_sign:
Le matériel de la boite deluxe est à tomber, la mécanique efficace ne gâche rien. Il sortira facilement.

Turing machine :star:
Une étoile parce que c’est impressionnant, sinon ce n’est pas du tout mon type de jeu.

Demain tu m’as tué :star::star::star:
Un jeu de placement intelligent qui ne parviendra pas à détrôner Champ d’honneur mais qui propose quelque chose d’inédit. A acquérir plus tard, en solde à 50%.

Tecuma Gulch :heavy_dollar_sign:
Un JDR de western spaghetti, non testé mais que j’ai découvert au FIJ, et acquis à la sortie.



Globalement un excellent cru, aucune vraie déception. Mis à part Challengers, que des jeux très beau. La tendance est aux jeux sans interaction, ou très faible, mais ça ne me dérange pas.

Mon meilleur Cannes depuis plusieurs années.

Salut à tous,

Après trois jours de FIJ, je vous propose un petit retour des jeux que l’on a pu tester ! Je ne parlerai pas des As d’or, qui pour moi (et ce n’est que mon avis), n’ont absolument aucun intérêt, dans le sens où on est sur du basique, sans réelle originalité. Et oui, je fais partie des rares fous qui n’ont pas spécialement aimé Ark Nova. Je lui préfère largement un bon vieux Myrmes.

District noir :  Petit jeu de cartes pour deux joueurs, ça fonctionne plutôt pas mal, les règles sont très simples et ça se joue vite. Malheureusement, ça ne m’a pas plus hypé que ça.  

Les animaux de Baker Street :  Pour le FIJ, seul le tutoriel était jouable permettant de comprendre les mécaniques du jeu et ne pas spoil les scénarios de la boite. Les illustrations sont très chouettes, c’est mignon, le matériel est bien fait. Cependant la mécanique m’a un peu refroidi dans le sens où il faut simplement connecter une carte avec une autre pour voir si l’on trouve un indice, ce qui peut totalement écarter la déduction et simplement connecter les cartes une par une jusqu’à trouver celle qui combine. Je caricature mais c’est l’effet que m’a laissé le jeu en fin de partie. De plus, l’objectif de l’enquête du Tutoriel était vraiment trèèèès anecdotique. Je pense peut être lui laissé une seconde chance, du moins pour tester un vrai scénario car j’ai peur d’être passé à côté de quelque chose de vraiment chouette. Sinon ça reste un très bon jeu pour jouer en famille.

Pagan, le destin de Roanoke : Alors là… Coup de Cœur du FIJ. Jeu pour deux joueurs. Ce jeu est incroyable ! les illustrations et le matériel sont au top, la mécanique fonctionne tellement bien. Il y a une vraie interaction, chaque joueur joue un personnage avec des mécaniques qui lui sont propres, c’est intense, il y a des extensions, de la rejouabiilité à fond, bref Génial !  

Radlands :  Malheureusement pour ce jeu, nous n’avons pas pu y jouer dans de bonnes conditions, après deux jours à essayer de rejoindre une table, on a fini par pouvoir s’installer le troisième jour. Sauf que entre le bruit, l’animateur qui n’avait plus de voix (et je compatis énormément car je sais que les trois jours sont intenses), nos voisins de tables parlaient fort, avec un bébé en prime qui pleurait etc. Au bout de deux/trois tours de jeu on a fini par abandonner.
J’ai pu écouter les règles, ça à l’air d’être un jeu assez chouette, avec des mécaniques sympa et des illustrations super cool. Mention spéciale pour le tapis de jeu qui est top.

Gosu X : autre coup de cœur du FIJ, toujours un jeu d’affrontement à deux joueurs. Ça fonctionne très bien. La mécanique de pose de l’armée est vraiment chouette avec son système pyramidal. Il y a beaucoup de combo à faire, on se prend au jeu à essayer de trouver les meilleurs combos entre nos armées respectives. Bref, du tout bon. (mention spéciale à l’animatrice qui nous a expliqué les règles, c’était hyper fluide et didactique, merci !)

Sea Sal & Paper :  petit jeu de carte, avec peu de règles qui fonctionne bien. On joue vite, le jeu est court permettant d’enchainer les parties, ça reste à mon sens assez classique mais c’est plaisant et on a envie de faire quelques parties à la suite.

Mind Bug : alors là… quelle déception ! je suis désolé mais c’est tellement nul ! tout ça pour ça ? c’est pas drôle, y’a zero fun, les illustrations sont très bofs. Non vraiment, pas pour moi. Et même constat avec la personne avec qui j’ai testé le jeu, qui pourtant, n’avait absolument pas les mêmes gouts que moi en matière de jeu. On n’a même pas été jusqu’à la fin.

Picto Rush :  j’adore les jeux avec des dessins. Donc forcément ça a marché pour moi. C’est très rigolo, ça va très vite, on dessine n’importe comment et on essaie de se rappeler ensuite ce qu’on a bien pu dessiner. Je valide.

Hats : Jeu de carte dans l’univers d’Alice. Mouai… pas trop compris l’intérêt. Nous y avons joué à deux, je pense que ça change à 4 joueurs.

Demain tu m’as tué : belle surprise que celui-là ! j’ai beaucoup aimé la mécanique en mode jeu d’échec sur trois plateaux différents où le but est d’éliminé sont adversaire afin qu’il ne soit présent que sur un seul plateau sur trois. Ça fonctionne vraiment bien et des « scénarios » viennent ajouter des règles supplémentaires. Je regrette juste le matériel et les illustrations un peu austère.

Tacos Chat bouc cheese pizza : jeu où il faut taper sur la table selon ce qu’on dit et la carte révéler, ou faire un geste spécifique avant de taper et se débarrasser des cartes de sa main. Aucun intérêt pour moi.

Paquet de Chips :  je n’avais jamais joué à ce jeu malgré toute la pub autour de celui-ci, bah oui ça fonctionne carrément bien. C’est tout con, mais on s’amuse et on a envie d’y rejouer encore et encore. Top

Volto : Un jeu de dame/echec à pion caché. Plusieurs façons de gagner, un peu de bluff. C’est pas mal. Pas sûr d’avoir envie d’y rejouer plusieurs fois.

Dig up Adventure : juste bof malheureusement. Je n’y ai pas trouvé grand intérêt. C’était pas très amusant même si le jeu fonctionne mécaniquement.

Jeux que j’aurai aimé testé :

Heat
Let’s summon the demons
Super mega lucky box


Jeux achetés :

- Pagan le Destin de Roanoke
- Le secret de mon Père
- Sleeping Gods
- Forgotten Waters
- Quarto Access

le gros interêt des Animaux et sa narration impeccable, proche du roman
les enigmes se durcissent mais srtout on s attache aux personnages. Aurait mérité une nomination

Mon petit CR.

Le salon en lui-même : très peuplé, mais les tentes sur le côté étaient plus calmes et on a pu y jouer tranquillement à quelques gros jeux. Pour la bouffe, on a pris des paninis et des mochis, et on n’a jamais fait la queue. Seule l’attente avant d’entrer le vendredi matin a été un peu longue. Bref, je ne hurlerai pas avec la meute, sauf pour rejouer à Wolves 




Bernard : on joue chacun son tour une carte de sa main donnant un attribut de personne (“est agressif”, “est beau”, “chante bien”). Le suivant doit, soit jouer une nouvelle carte, soit demander “à qui tu penses ?”. Dans ce second cas, il faut être capable de citer une personne (connue de tous les participants mais pas nécessairement célèbre) qui répond à tous les critères. C’est un peu la mécanique de “Tai Chi Chuan” pour ceux qui se souviennent de cet excellent petit jeu de William Attia. Sans intérêt pour moi.

Betrayal at house on the hill : un groupe explore une maison hantée. À un moment, l’un d’entre eux se révèle être un traître, et il reste un certain nombre de tours à tout le monde pour accomplir un objectif et gagner la partie. Un jeu “à l’ancienne”, 90% moulesque mais très thématique et narratif. Ce n’est pas pour moi mais je suis content d’y avoir joué.

Boussanga : on place des jetons de quatre couleurs sur un plateau en jouant des cartes plastifiées représentant des configurations. Le but est de créer des alignements de quatre jetons de la même couleur. On a passé notre partie à tout faire pour que le suivant ne score pas. Interminable et très “négatif”. Pour ne rien arranger, on s’est retrouvé dans deux situations ambiguës non résolues par la règle (balèze pour une partie de démo). Bref, à oublier pour moi.

Le cliché du siècle : on doit placer des invités autour d’une table pour la photo. Chacun a ses trois petits désirs, on marque des points si on en satisfait au moins un, beaucoup si on les satisfait tous, et on perd des points si on n’en satisfait aucun. Les préférences des invités sont dans des enveloppes et un mécanisme d’échange permet de voir tout ou partie des enveloppes sur quatre manches. Il y a une petite composante de mémoire pas violente. Je craignais un truc interminable chacun dans son coin, mais ça va vite, c’est fluide, on peut se pourrir un peu en s’empêchant de récupérer certaines enveloppes… Bref, c’est un casse-tête compétitif qui fonctionne vraiment. Excellente surprise.

Challengers : j’y avais déjà joué à Essen. On crée son deck de façon élémentaire (on pioche, on sélectionne, on défausse ce qu’on veut), puis… on joue à la bataille. Les cartes ont une force et un pouvoir. On joue sept manches en un contre un en deckbuildant entre chaque. Au bout des sept manches, les deux joueurs en tête s’affrontent en finale. C’est fun, très moulesque mais pas que. Défauts : ce n’est pas vraiment un jeu à 8 (on enchaîne plutôt les parties à 2) et… la règle est mal traduite : elle parle de “défausse” alors que toutes les cartes parlent de “réserve”. Bravo… Ce n’est pas un coup de coeur pour moi mais j’y rejouerai volontiers.

Clockworker : on paye pour construire des usines à l’aide de robots, usines qui produisent des thunes, des ressources, et de nouveaux robots. Avec les ressources et les thunes, on découvre des artéfacts qui offrent des bonus ou des points de fin de partie. C’est très mécanique (mais c’est le thème), assez cérébral (il faut optimiser) mais aussi très fluide et finalement très simple. Une très bonne surprise pour moi (c’est clairement mon type de jeu).

Color flush : un paquet de cartes bicolores (une couleur de chaque côté), on voit donc les rectos de ses cartes et les adversaires les versos. À son tour, on pique une carte, on donne une carte, on retourne une carte, dans l’ordre qu’on veut, le but étant d’être le premier à étaler une main monochrome. Il y a des jokers et des cartes qui font retourner toute la main. Amusant cinq minutes mais très chaotique et incontrôlable pour un jeu qui doit pouvoir s’éterniser (même si honnêtement, nos deux manches ont été très rapides).

Discordia : une sorte de “très futé” artificiellement thématisé. On doit être le premier à placer tous ses ouvriers sur son plateau, en effectuant des actions (acheter des bâtiments, étendre sa ville, placer ses ouvriers, se développer, explorer…) en fonction des dés disponibles. Le lanceur dispose d’un dé exclusif, les autres se débrouillent avec ce qui reste. Les actions peuvent entraîner des actions bonus en csacade. Pas accroché mais j’y rejouerais s’il repasse, pour voir.

Fish and Cheat : tout le monde reçoit secrètement un poisson rouge, sauf une personne qui reçoit secrètement un poisson bleu et une autre qui reçoit une carte avec une question de type “fun fact”. La réponse est écrite au dos de la carte et visible de tous les autres. La personne qui a le poisson bleu doit dire la vérité en lisant la bonne réponse, et les autres doivent inventer leur propre réponse, celui qui pose la question doit deviner qui est qui. Bref, c’est une variante du jeu du dictionnaire. C’est drôle mais comme tous les jeux de ce type, on ne peut plus l’utiliser une fois qu’on a fini le paquet.

Hoola huh : un jeu à élimination, ou l’on défausse une carte de valeur 1 à 13 en annonçant “plus” ou “moins”, contraignant le coup du joueur suivant. On a une partie de sa main visible de tous et une partie cachée, les 7 sont des jokers et on peut toujours jouer une carte de valeur égale. Si on ne peut pas jouer, on est éliminé. Pas du tout aimé.

Houblon : trop mauvais selon moi pour que je détaille.

Hunch : on fait deviner des mots dans une liste préétablie grâce à des indices. L’idée tordue de l’affaire est que les indices sont conçus et mis aux enchères par les autres joueurs. C’est très original et attirant sur le papier, le résultat m’a semblé être essentiellement une usine à gaz déséquilibrée (gros avantage au premier joueur à cause d’une mauvaise gestion des flux d’argent) et assez injuste (faire deviner ses mots tardivement rapporte plus de points en moyenne). Bref, à mon avis, ça ne marche pas. Je referais bien un codenames par contre.

Kites : excellent petit jeu coopératif avec des sabliers, qu’il faut retourner avant qu’ils ne s’écoulent en jouant des cartes de sa main. Une jolie réussite.

Kosmopoli:t : très bon jeu de salon, que je ne décrirai pas car il a déjà quelques années, et que je n’achèterai pas, faute de public d’une part, et du fait qu’il nécessite une appli d’autre part. La démarche d’information sur des langues rares n’est pas pesante et très bienvenue.

Mantis : un jeu de “Take that” pur et dur. On pioche une carte dont on a une information partielle sur la couleur, et on choisit de s’en servir, soit pour attaquer un adversaire pour tenter de lui piquer une de ses collections, soit de sécuriser une des nôtres. Bien sans plus.

Meuhte : on pose une question du type “quelle est la meilleure chanson de Queen ?”, tout le monde répond sur son ardoise. La réponse majoritaire stricte rapporte un point, si on a fait une unique réponse unique (ce n’est pas une faute de frappe), on récupère la vache rose (je n’avais pas bu) qui empêche de gagner la partie. Le jeu oblige à bien connaître ses partenaires, et à avoir une certaine culture générale, mais il est drôle si ces deux conditions sont remplies.

Mon pire cauchemar : trop naze, je perds pas de temps avec ça.

Sea, salt and paper : déjà joué à Essen. On pioche, soit une carte face visible, soit deux cartes face cachée dont on défausse une face visible. On accumule les points en faisant des collections, et en réalisant certaines combos donnant des bonus “one shot”. Extrêmement simple, mais à peu près incontrôlable à 4. Apparemment, c’est beaucoup plus tactique à 2. Pas ma came.

Splito : la découverte du salon. Un jeu de draft jusqu’à 8. On partage deux zones de scoring avec ses voisins de gauche et de droite, chaque carte sélectionnée étant placée d’un côté ou de l’autre au choix. Les cartes sont soit des numéros avec une couleur, soit des objectifs du type “majorité de 5”, “une carte de chaque couleur”… rapportant un certain nombre de points. Pour calculer son score final, on fait le produit des points de ses deux zones, qu’il faut donc booster mais aussi équilibrer. Le jeu est rapide avec juste ce qu’il faut de chance et d’interaction. Un dosage parfait pour moi.

Taco reverse bouc cheese pizza : un jeu frénétique où on retourne des cartes chacun son tour à la Jungle Speed, et où on doit taper le premier sur le paquet lorsque certains critères sont respectés. Vraiment excellent dans sa catégorie.

That’s not a hat : excellent petit jeu de mémoire, très drôle et très simple. Excellente surprise pour moi.

Traîtres à bord : un petit jeu de bluff très simple. Bof pour moi.

Wolves : chaque joueur dirige une meute de loups. On dispose de six tuiles terrain biface. À chaque tour, on effectue deux actions en retournant une ou plusieurs tuiles correspondant au terrain sur lequel on veut agir : déplacement, recrutement, construction… À intervalles réguliers, des régions du plateau sont décomptées, le joueur majoritaire dans la zone et le second marquent des points. Très fluide et élégant, assez cérébral, une très belle réussite à mon goût.

Bernard : on joue chacun son tour une carte de sa main donnant un attribut de personne ("est agressif", "est beau", "chante bien"). Le suivant doit, soit jouer une nouvelle carte, soit demander "à qui tu penses ?". Dans ce second cas, il faut être capable de citer une personne (connue de tous les participants mais pas nécessairement célèbre) qui répond à tous les critères. C'est un peu la mécanique de "Tai Chi Chuan" pour ceux qui se souviennent de cet excellent petit jeu de William Attia. Sans intérêt pour moi.

Euh non c'est la mécanique de Fame us chez moonster games. 😉

rosenrot dit :
Mind Bug : alors là… quelle déception ! je suis désolé mais c’est tellement nul ! tout ça pour ça ? c’est pas drôle, y’a zero fun, les illustrations sont très bofs. Non vraiment, pas pour moi. Et même constat avec la personne avec qui j’ai testé le jeu, qui pourtant, n’avait absolument pas les mêmes gouts que moi en matière de jeu. On n’a même pas été jusqu’à la fin.
 

Qu’est-ce que vous avez trouvé nul? 

les illustrations de Mindbug sont spéciales ça c’est sûr,mais le jeu est plutôt pas mal !

Rodenbach dit :

Bernard : on joue chacun son tour une carte de sa main donnant un attribut de personne ("est agressif", "est beau", "chante bien"). Le suivant doit, soit jouer une nouvelle carte, soit demander "à qui tu penses ?". Dans ce second cas, il faut être capable de citer une personne (connue de tous les participants mais pas nécessairement célèbre) qui répond à tous les critères. C'est un peu la mécanique de "Tai Chi Chuan" pour ceux qui se souviennent de cet excellent petit jeu de William Attia. Sans intérêt pour moi.

Euh non c'est la mécanique de Fame us chez moonster games. 😉

Bah Tai Chi Chuan (2007)  est antérieur à Fame us (2011). Mais je n'ai jamais joué au deuxième.

Après, pour être tout à fait honnête, c'est surtout la mécanique du Quart de Singe, qui est certainement encore bien antérieur.

Tai chi chuan pour moi c’est un jeu de lettres. :thinking:

Ben oui mais c’est quand même le principe : on ajoute des contraintes jusqu’à ce qu’on ne trouve plus rien qui marche.

Oui mais t’as pas de bluff. Fame us c’est vraiment exactement ça.

C’est peut être une réédition ?