Parmi le flot de réactions du blog, deux que je trouve interessantes car elles émanent directement des festivaliers…
En tant que témoin des événements, voilà ce que tout ça m’inspire : - Martin relate bien la vérité, même si le terme de censure peut être discuté, vu qu’avec ce type de pressions, rien n’est aussi clair (la Mairie s’est opposée à la mise en avant du jeu, sans non plus menacer directement les organisateurs, je cor ; mais quand on a un tel partenariat avec une municipalité, il est normal de craindre pour sa pérennité si on les contrarie. En ca, je trouve la réaction des organisateurs tout à fait normale) - le Maire ne ment pas non plus : c’est son adjoint qui a traiter directement l’affaire, il me semble. Sa réaction manque a mon avis cruellement d’humour et de finesse, mais je n’irai pas non plus crier à l’horrible censure synonyme de mort immédiate de notre république et de notre régime démocratique. de l’ignorance, de la bêtise, sans doute, mais pas sûr non plus que ce soit le scandale du siècle… - c’est à France 3 que j’en veux presque le plus : venir sur un événement culturel juste pour faire un sujet sur un seul jeu, sur la base de son nom provocateur, je trouve ça vraiment pas pro. Ok, le titre est marrant, il interpelle, ça fait sans doute une accroche ou une chute sympa pour un reportage. Mais de là à ne vouloir parler que de ça alors que 80 bénévoles font jouer 3000 personnes à des jeux méconnus du public, c’est quand mêle dommage, non ? Au final, je retiens surtout le succès du festival. Cette histoire, quoi que fâcheuse et lamentable, me parait plus de l’ordre du quiproquo anecdotique, du fait des circonstances (ignorance, partenariat, prudence mal placée…).
Bonjour. Joueur présent sur le festival je m’étonne d’avoir pu tester le jeu et de l’avoir acheté…Il faut croire que la censure dont il fut victime ne fut pas à la hauteur du buzz internet créé par cette annonce… De plus je suis un habitué de ce festival et ami personnel d’un des organisateurs qui m’a raconté la venue de la journaliste sur le festival… je n’ai pas compris dans ses propos qu’une quelconque interdiction avait été prononcée. Il m’a dit qu’ils avaient juste demandé à la journaliste soit de faire un reportage sur l’ensemble du festival (ce qu’elle ne voulait pas faire, pour sa plus grande déception) soit de ne pas y associer la ville s’ils ne parlaient que de ce jeu et pas du reste. Je suis personnellement loin d’être un soutien de l’UMP mais je trouve cela tout à fait normal. On est quand même libre de décider de l’utilisation de son image, que l’on soit une personne physique ou morale, dans le domaine de la publicité, car c’était bien de publicité qu’il s’agissait à partir du moment ou la journaliste ne voulait parler que d’un seul et unique jeu sur les 500 présents! C’est assez surprenant que tant de lecteurs qui ont l’air tant attachés aux valeurs prennent l’affirmation d’un carricaturiste (doué de surcroit) pour argent comptant sans même chercher à vérifier l’exactitude des faits… La carricature, c’est avant tout l’exagération et c’est pour ca que c’est drole non?
À défaut de dédicace, j’en ai profité pour tester quelques jeux (Régents, Quarriors, on a bien fait tourner mon Perplexus…) et j’ai quand même passé une très bonne journée
À l’heure prévue de la dédicace, nous nous sommes consolés avec l’excellent Rampage de l’excellent Ludovic Maublanc et l’excellent Antoine Bauza, tous deux présents. (http://yfrog.com/hs62cwkj)
Mitsoukos > J’hésite à trop réagir à ce que les gens écrivent parfois sans recul et sans avoir assisté à la scène. Surtout quand c’est basé sur du “on m’a dit que”.
Mais tout de même, je suis choqué que l’on essaye de justifier (et d’atténuer) des pressions en écrivant : “Il m’a dit qu’ils avaient juste demandé à la journaliste soit de faire un reportage sur l’ensemble du festival (ce qu’elle ne voulait pas faire, pour sa plus grande déception) soit de ne pas y associer la ville s’ils ne parlaient que de ce jeu et pas du reste.”
Les mairies “demandent juste”. C’est très gentil tout cela, on peut remplacer “censure” par “demande juste” et il n’y a plus de problème. Je ne sais pas si ce message est une défense de la mairie ou une accusation Et puis bon, ce n’est pas la journaliste qui m’a demandé de ne pas dédicacer.
Méfiez-vous quand même de ce que vous lisez dans les commentaires de mon blog. On ne sait pas d’où ça vient ni qui sont les personnes qui témoignent sous couvert d’anonymat. De mon côté, ce que j’ai écrit est facilement vérifiable au près des nombreuses personnes présentes sur le festival.
Ah! Cette histoire de journaliste qui venait que pour le buzz, c’est quand-même facheux. C’est vrai quoi, pourquoi ne pas faire un reportage sur le festival en général et sur “cass’toi pov’con” en particulier ?!
Edit : Ok d’accord, j’y comprend rien de on sait pas qui dit les faussetès.
Effectivement, le plus malheureux dans l’histoire c’est que les auteurs/illustrateurs du jeu se retrouvent au milieu d’une polemique qu’ils n’ont pas voulu. L’humour a décidément du mal à s’exprimer ces derniers temps. On peut considérer que les mauvais coucheurs existeront toujours et qu’on s’en moque, mais pour moi c’est tout de même mauvais signe. Mais bon, réagissons avec humour et moquons-nous copieusement des censeurs, c’est la meilleure stratégie.
Je trouve ca scandaleux que l’on puisse censurer de cette façon là.
D’un autre coté, l’éditeur (ou quelque d’autre) a bien choisit ce nom avec le risque (en espérant même surement, je pense pour ma part ) que cela face polémique et que le jeu se trouve devant les feux des projecteurs. Pari réussi (même si le jeu avait marché sans ça) C’est pas pour rien qu’à l’annonce de ce jeu, bcp de joueurs ont parlé de probables polémique à venir.
Mitsoukos dit:Parmi le flot de réactions du blog, deux que je trouve interessantes car elles émanent directement des festivaliers...
En tant que témoin des événements, voilà ce que tout ça m’inspire : - Martin relate bien la vérité, même si le terme de censure peut être discuté, vu qu’avec ce type de pressions, rien n’est aussi clair (la Mairie s’est opposée à la mise en avant du jeu, sans non plus menacer directement les organisateurs, je cor ; mais quand on a un tel partenariat avec une municipalité, il est normal de craindre pour sa pérennité si on les contrarie. En ca, je trouve la réaction des organisateurs tout à fait normale) - le Maire ne ment pas non plus : c’est son adjoint qui a traiter directement l’affaire, il me semble. Sa réaction manque a mon avis cruellement d’humour et de finesse, mais je n’irai pas non plus crier à l’horrible censure synonyme de mort immédiate de notre république et de notre régime démocratique. de l’ignorance, de la bêtise, sans doute, mais pas sûr non plus que ce soit le scandale du siècle… - c’est à France 3 que j’en veux presque le plus : venir sur un événement culturel juste pour faire un sujet sur un seul jeu, sur la base de son nom provocateur, je trouve ça vraiment pas pro. Ok, le titre est marrant, il interpelle, ça fait sans doute une accroche ou une chute sympa pour un reportage. Mais de là à ne vouloir parler que de ça alors que 80 bénévoles font jouer 3000 personnes à des jeux méconnus du public, c’est quand mêle dommage, non ? Au final, je retiens surtout le succès du festival. Cette histoire, quoi que fâcheuse et lamentable, me parait plus de l’ordre du quiproquo anecdotique, du fait des circonstances (ignorance, partenariat, prudence mal placée…).
Bonjour. Joueur présent sur le festival je m’étonne d’avoir pu tester le jeu et de l’avoir acheté…Il faut croire que la censure dont il fut victime ne fut pas à la hauteur du buzz internet créé par cette annonce… De plus je suis un habitué de ce festival et ami personnel d’un des organisateurs qui m’a raconté la venue de la journaliste sur le festival… je n’ai pas compris dans ses propos qu’une quelconque interdiction avait été prononcée. Il m’a dit qu’ils avaient juste demandé à la journaliste soit de faire un reportage sur l’ensemble du festival (ce qu’elle ne voulait pas faire, pour sa plus grande déception) soit de ne pas y associer la ville s’ils ne parlaient que de ce jeu et pas du reste.(...)
Un deuxième son de cloche très intéressant, en effet.
Je me dis aussi que le coup médiatique joué par Cocktail Games est très réussi. Je trouve toute cette histoire révélatrice et très intéressante, sociologiquement et médiatiquement, tant du côté des acteurs (éditeurs, journalistes, maires, etc) que du côté des spectateurs (personnes présentes sur le salon, commentateurs sur internet ailleurs ou ici, etc)
Ah c’est ici que ça se passe maintenant ? Donc ce serait l’adjoint ? Eh ben voilà l’étape 3 attendue. Après “ce mail ne m’est pas destiné”, après “même pas vrai j’ai rien demandé”, voilà “en fait c’est l’adjoint qui est allé un peu vite, mais on a été polis on a juste demandé”. Que ces gens sont prévisibles. Avec tout ça j’ai même pas testé ce jeu moi.
Attention, la “république irréprochable” ne fait pas de “censure” mais on “demande juste en indiquant les conséquences”. En somme ce n’était pas une censure mais un chantage.
evavy dit:Effectivement, le plus malheureux dans l'histoire c'est que les auteurs/illustrateurs du jeu se retrouvent au milieu d'une polemique qu'ils n'ont pas voulu.
Heu, quand on appelle son jeu "casse toi pov'con", on sait parfaitement qu'on va déclencher des polémiques.
Martin Vidberg dit:http://bourgogne.france3.fr/info/st-apo-casse-toi-pov-con-ou-est-passe-le-jeu--70364893.html Le jeu s'est "volatilisé". C'est joliment dit, vous ne trouvez pas ?
"L'article" ne nous apprend rien de plus et malheureusement ta note sur le blog non plus (trop courte même si je comprends l'impératif du mode BD).
Le jeu était bien présenté au festival ou pas finalement?
La commune de Saint-Apollinaire est choquée de la polémique qui est lancée sur le net à propos du festival Ludimania et qui met en cause personnellement le député-maire Rémi Delatte alors que le festival connaît un succès exceptionnel, avec une affluence de plus de 3000 personnes.
Il est regrettable qu’une volonté de destabilisation de cette manifestation ternisse la qualité de ce festival et décridibilise ses organisateurs bénévoles, talentueux et sérieux.
Jamais des pressions, voire des menaces, n’ont été proférées par la commune à l’encontre des exposants ou de la presse, pas plus à l’égard des organisateurs.
Ce festival est un espace de jeux et non un salon où l’on acquiert des jeux. En ce sens, les organisateurs en accord avec la commune, ne souhaitent pas que des ventes et des dédicaces soient organisées.
En revanche, organisateurs, exposants, festivaliers et élus, auraient été sensibles à un reportage global de cette manifestation qui s’ancre durablement dans le paysage ludique régional.
Lors de la clôture du festival, Rémi Delatte, député-maire, n’a pas manqué d’annoncer la prochaine édition en 2012, à la grande satisfaction du public et des organisateurs.
Koupo dit:Réponse de la Municipalité à mon mail : (…)
Ce festival est un espace de jeux et non un salon où l’on acquiert des jeux. En ce sens, les organisateurs en accord avec la commune, ne souhaitent pas que des ventes et des dédicaces soient organisées.
Alors que la séance de dédicace était clairement annoncé sur le site de Ludimania.
Koupo dit: Ce festival est un espace de jeux et non un salon où l’on acquiert des jeux. En ce sens, les organisateurs en accord avec la commune, ne souhaitent pas que des ventes et des dédicaces soient organisées.
Ca, ça m'a l'air bien bidon. Si les organisateur était "en accord" avec la commune pour qu'aucune séance de dédicaces ne soit organisée, pourquoi ces mêmes organisateurs ont-ils invité Martin Vidberg ?
Koupo dit:Lors de la clôture du festival, Rémi Delatte, député-maire, n’a pas manqué d’annoncer la prochaine édition en 2012, à la grande satisfaction du public et des organisateurs.
Ben alors, bande de mauvaises langues! Vous voyez bien que monsieur Delatte l'aime ce jeu puisqu'il annonce une édition revue et corrigée pour 2012.
Koupo dit:Lors de la clôture du festival, Rémi Delatte, député-maire, n’a pas manqué d’annoncer la prochaine édition en 2012, à la grande satisfaction du public et des organisateurs.
Ben alors, bande de mauvaise langues! Vous voyez bien que monsieur Delatte l'aime ce jeu puisqu'il annonce une édition revue et corrigée pour 2012.
Casse toi pov' journaliste ça va s'appeler je crois
Koupo dit:Ce festival est un espace de jeux et non un salon où l’on acquiert des jeux. En ce sens, les organisateurs en accord avec la commune, ne souhaitent pas que des ventes et des dédicaces soient organisées.
Raison pour laquelle il y a systématiquement un espace vente de la boutique Jocade, co-organisatrice du salon.
Bientôt cette municipalité va nous dire qu'il n'était pas prévu de buvette non plus et que celle présente qui nous a régalés, entre autres, de ses crêpes tout le week-end a atterri par hasard dans le hall à cause du vent.
Entre les incohérences dans le discours et les informations contradictoires, je pense que toute l'équipe municipale en question ferait bien de se renseigner un minimum afin d'au moins donner l'impression de connaître le sujet.
