Jâassume, et je lâai avouĂ© plusieurs fois : cette annĂ©e jâai pas foncĂ© sur les dĂ©couvertes, et comme on enfile avec le sourire ses vieilles charentaises usĂ©es mais si confortables, je me suis pas mal cantonnĂ© aux jeux que je connaissais dĂ©jĂ .
En vrac et dans le désordre :
Carson City avec une banque qui dĂ©couvrait ce pourtant classique pose dâouvriers âĂ la Caylusâ mais avec des duels de cowboys aux dĂ©s en mode âpousse-toi de lĂ que jâmây metteâ. Ăa y va fort avec un @rodenbach des plus fourbes qui sâarrogera dĂšs le dĂ©but une montagne au grand dam de @prosper_manganate qui venait de planter sa mine juste Ă cĂŽtĂ©. Un dĂ©but oĂč ça couine annonce un bon dĂ©marrage, ce fut le cas avec une partie tendue jusquâĂ la derniĂšre minute.
Cryptide : jâaime toujours autant ce jeu de dĂ©duction oĂč tous les indices peuvent ĂȘtre littĂ©ralement visualisĂ©s sur le terrain, ça fonctionne chez moi beaucoup mieux quâun Turing Machine oĂč tout se dĂ©roule de façon abstraite dans la tĂȘte⊠Bon, jâai gagnĂ© sur un coup de bol en me foirant sur les indices mais quâimporte, lâhistoire ne retient que les gagnants, pas la façon de faire ![]()
Taluva : deux parties, jâaime toujours autant ce pseudo jeu abstrait magnifique Ă lâoeil avec son Ăźle qui sort de lâeau pendant que les villages sây construisent.
Brass Birmingham : un soir, Ă  22h passĂ©, jâai fortement hĂ©sitĂ© Ă  lancer un Through The Age avec 2 autres courageux. Mais devant leur dĂ©butance (oui, jâinvente des mots), la raisonabilitĂ© (oui jââŠ) mâa saisi, et jâai prĂ©fĂ©rĂ© tenter un Brass Birmingham, plus court.
⊠pensais-je, ah ah le naif. Je nâavais pas comptĂ© sur notre ronchonnant compĂšre dont je tairais le nom (une sombre histoire de wagon mal posĂ© au dĂ©but) dont le temps de rĂ©flexion rivalisait parfois avec celui de chargement dâun jeu Playstation 1. Cela ne lui a pas empĂȘchĂ© de trĂšs bien sâen sortir, et je remercie les courageux dâavoir tenu les 4h de partie qui nous ont fait finir Ă  plus de 2h du matâ 
 Perso jâai pris mon pied, comme toujours avec ce monument de rĂ©seautage, planification et gestion de ressources en mouvement.
Jâai Ă©galement pu faire 3 parties de Salamandra, la âpose dâouvrier dĂ©finitiveâ de chez Grrre Games, en prĂ©vision du Essen Ă  venir, oĂč je lâanimerais sur un stand de 3 tables. Un jeu explosif sâil en est, oĂč on dĂ©marre petit (3 actions) et on termine sur de multiples combos (10 actions) et nombreuses voies de scoring. Merci aux 9 compagnons successifs qui ont eu lâair de sâamuser un peu. DĂ©dicace Ă  @akajou et @cyrielle143 qui ont pu expĂ©rimenter ma dĂ©gĂ©nĂ©rescence cognitive de la zone des prĂ©noms, puisque jâai passĂ© la partie complĂšte (1h20) Ă  appeler une avec le prĂ©nom de lâautre. A. CHAQUE. FOIS.
Toutes mes excuses mesdames (mĂȘme si ça a donnĂ© quelques bonnes crises de rire).
Il y a aussi eu des petits jeux : du Trio en Ă©quipe, du Flip 7, du Qui Paire Gagne et du The Gang qui a Ă©tonnamment a fait un ⊠flop (oh oh, les connaisseurs de poker auront compris)âŠ
Je suis arrivĂ© en demi-finale du tournoi de Tumblinâ Dice, une pichenette de dĂ©s rigolotes riches en retournements de situation. Je note intĂ©rieurement que je prĂ©fĂšre le gameplay de Jam Sumo, un jeu malheureusement peu rĂ©pandu et pas facile Ă  trouver, je vais tĂącher dâen ramener un la prochaine fois.
En moyen-initiĂ©, il y a eu du Living Forest que jâapprĂ©cie toujours autant, du Rail Road Tiles, mon petit coup de 
 dĂ©couverte du w-e (aprĂšs comme dit, jâai pas jouĂ© Ă  beaucoup de nouveautĂ©s). Du Res Arcana, partie tendue avec un @mastermindm qui ne nous a laissĂ© aucune chance et nous a regardĂ© en souriant construire notre petit moteurs Ă  PV juste pour mettre fin prĂ©maturĂ©ment Ă  la partie avec son contrĂŽle de victoire anticipĂ© bien placĂ© ; une belle leçon.
DĂ©couverte Ă©galement de Moon Colony Bloodbath, dont jâai postĂ© un avis un peu mitigĂ© dans le sujet dĂ©diĂ©.
Maintenant, mes deux petites joies perso du week-end est dâavoir rĂ©ussi Ă amener un peu dâAmĂ©ritrash dans la majoritĂ© kubique riche en plateaux marrons-verts, cartes non sleevĂ©es, meeples et petits kubes en bois.
Jâai pu sortir deux jeux Ă grosses figurines dâaffreux en plastiques et brouettes de dĂ©s Ă lancer :
Nemesis (ou "Alien, le jeu de plateau). Un rĂ©veil dans un vaisseau en perdition, on sâorganise, on explore les salles pour vĂ©rifier les moteurs et la direction, des portes se ferment, des bestioles commencent Ă  surgit et POUM, la reine, crĂ©ature cracra de 6m de haut, pointe le bout de son affreux museau. AnimĂ©s dâun bel Ă©lan coopĂ©ratif, les survivants cramĂšrent presque toutes leurs munitions, permettant dâen venir Ă  bout et de dĂ©gager ce danger certain.
Il y eu dâautres rencontres, des fuites, des activations de ceci et fouille de cela⊠mais un Ă©vĂšnement a dĂ©clenchĂ© une avalanche incendiaire alors que nous avions plutĂŽt mal gĂ©rĂ© le feu. Fin de la partie par explosion du vaisseau. Un jeu qui fait vivre une histoire Ă  chaque fois. Jây joue 1 ou 2 fois par an et câest toujours un plaisir.
Cthulhu Death May Die, scénario 2 de la boite de base (saison 1).
Des coins sombres, des abominations et autres cultistes qui errent, un grand ancien sur le réveil, et 5 investigateurs qui doivent dégoter 2 livres maudits.
ProblĂšme : ce sont les cultistes qui ont les signes permettant de trouver les grimoires.
Solution : il faut aller taper du cultiste.
Ăa coopĂšre plutĂŽt bien : on se dĂ©place, on feinte, on tape, on relance, on gĂšre, on ramasse des objets⊠quâon sâĂ©change⊠tout se dĂ©roule bien mais le grand ancien avance.
La folie destructrice dâun camarade permet de se dĂ©barrasser dâun paquet dâaffreux, mais fait mal aux copains qui se trouvent dans les parages.
Jâaurais droit Ă  une mort prĂ©maturĂ©e, jâai Ă©tĂ© un peu trop tĂ©mĂ©raire. Les collĂšgues se sont toutefois organisĂ©s comme des chefs pour gĂ©rer les hordes et dĂ©nicher ces fichus bouquins et interrompre le rituel⊠alors que ce grand ancien de Yog-Sothoth lui-mĂȘme dĂ©barque sur le plateau. Il tape fort et multiplie les Ă©volutions, et tout semble perduâŠ
⊠câest notre Raspoutine lâimmortel dernier survivant qui, dans un dernier assaut (composĂ© dâune demi-brouette de dĂ©s noirs et verts), lui mettra le coup de grĂące, le renvoyant dans sa dimension maudite.
En 1h20, nous avons (encore) sauvĂ© le monde, câĂ©tait Ă©pique.
Bref, câĂ©tait cool.
Je nâai mĂȘme pas racontĂ© les conversations sympas, les blagues rigolotes (ou celles de @thierry-lefranc-0 
), les échanges passionnés, la balade matinale avec @bolt (est-ce que je me plante de pseudo ?) et tout et tout.
Rebelote quand vous voulez.