Relis pourquoi j’ai dis ça. C’est la phrase qui m’a fait réagir → “On peut aussi en conclure que personne ne devrait utiliser ce terme puisqu’on a une très grande chance de ne pas être compris.” Depuis quand on m’explique qui doit ou ne doit pas utiliser un terme (non injurieux) ?.. Je reste encore pour l’instant libre d’utiliser les termes que je veux tant que je n’insulte ou ne blesse personne. Et j’espère que ça va durer encore un peu
Trollol !
I didn’t mean it as an injunction but I see how you went there.
Quand tu oublies de rebasculer sur ta langue d’origine avant de poster
Effectivement. D’autant plus que je trouve que l’utilisation de ce terme de « OK game » souffle un petit air hautain de dédaigneux dans la discussion. Pourtant la première fois que je l’ai entendu (M. Guillaume / M. Phal / Antoine Bauza) je n’avais pas senti cette intention.
Si je tente à mon tour une synthèse, nous sommes donc face à un terme condescendant qui ne saurait être employé de manière pertinente que par des influenceurs & assimilés, des “joueurs professionnels (gné ?)” ou des “personnes lambdas […] reconnues [localement] comme une référence dans le JdS.”
L’élite donc.
Et l’on finit ainsi par vaguement comprendre d’où venait le point de vue d’ouquevoussoyeuxcommelamour. Je ne l’avais pas vu venir dis donc.
Plus de 400 messages passionnés à défaut de passionnants pour essayer de définir un terme utilisé par certains dans un cercle limité d’humains, qui n’est pas dans le dictionnaire et avec très peu de chance d’y entrer dans un avenir proche … c’est à la fois amusant et inquiétant…
Pas du tout ! Pas dans le sens où il ne s’agit pas de dire « j’aime pas trop » de façon branchée.
Un « ok game », c’est simplement une catégorie de jeux.
La catégorie des jeux plutôt bien mais pas assez pour percer a un moment donné. Comme il y a mieux, on n’a pas en envie d’y revenir et du coup ça ne se vend pas. Ce n’est pas condescendant, c:est soit une opinion sur l’avenir du jeu, soit un constat.
Et du coup dire « je pense que c’est un ok game » veut simplement dire qu’on n’espère pas un grand avenir au jeu tout comme « je pense que ça va faire un carton » dis l’inverse ou « je pense que c’est un futur classique » encore plus.
Chacun a le droit d’avoir son avis !
Il peut être moins légitimes que ceux d’éditeurs ou de commerçants, pro du sujet, mais autant que celui d’un influenceur auto proclamé n’ayant qu’une caméra et quelques groupies comme legitimité.
“Ce n’est pas une catégorie, c’est un qualificatif.” - J.M. Guiche 09/01/25
Oui, c’est vrai, je me mélange les pinceau dans le vocabulaire.
Mais pour moi, culte ou classique ne sont pas non plus des catégories.
Au temps pour moi.
En même temps… catégorie est quand même un terme encore plus difficile à définir que ok game.
Par contre la définition de ok game a pour moi évoluée, clairement pendant cette discussion.
Au départ je n’intégrais que l’avis, sans intégrer l’impact commercial.
En jouant à un nouveau jeu, chacun peut penser qu’un jeu est un ok game ou pas.
Mais l’impact, la réalité du ok game, ensuite, elle est souvent commerciale.
On peut ne pas avoir envie de rejouer à Agricola après une première partie. Ça n’en fait pas un ok game, l’histoire est passée, c’est un succès.
On peut ne pas avoir envie de jouer à Orbis après une première partie… ça n’en fait pas en soi un ok game, mais comme beaucoup de gens ont eu la même réaction on peut dire que s’en est un.
Si je comprends bien et que je tente d’aller au plus synthétique c’est donc grosso modo une façon branchée de dire “j’aime pas trop”.
Ou alors j’ai mal suivi.
J’ai toujours pensé qu’il y avait une définition unique, donnée quand le terme est apparue, et qui était plus ou moins “sympa / qui se laisse jouer mais qui s’oublie tout aussi vite / sur lequel on ne souhaite pas revenir”, mais, effectivement, avec une connotation plus généraliste que personnelle …
A mon avis ça ne dis pas seulement que « c’est pas mal mais je n’ai pas envie de remettre ça ». Ça rajoute aussi « … et je pense que commercialement ça ne va pas marcher et ça va vite être oublié ».
Donc la personne qui qualifie l’objet ludique d’ok-game se positionne en “sachant”, suffisamment connaisseur du marché et de ses dynamiques pour se lancer dans une prédiction de succès mercantile à venir.
Donc, utiliser l’expression c’est se placer comme membre d’une forme d’élite (auto déclarative). On y revient.
A titre personnel je m’en sens bien incapable :
- skyjo : je ne l’aurais pas qualifié d’ok-game mais de petit jeu familial un peu naze. Loupé. C’est un hit probablement déjà un classique.
- el Dorado : je ne l’aurais pas qualifié d’ok game, mais de petite pépite. Loupé. C’est un bide, d’un grand nom, édité par une maison, avec une mécanique à la mode et un design léché : parfaite incarnation de l’ok-game donc.
Bref : je suis nul en prospective de marché. Contrairement à ceux qui utilisent cette expression.
Par contre, je note que si ces gens qui utilisent ok-game sont effectivement pertinents c’est ballot que les éditeurs ne les consultent pas avant de sortir leurs ok-game ! Ça semble si simple sur le papier !
Par contre, soyons clairs, je me considère comme faisant partie d’une certaine “élite” de part ma culture ludique déraisonnable. Comme tout amateur suffisamment impliqué dans un loisir pour faire un bon invité un mercredi soir…
Je préfère juste dire “c’est de la merde”, que “bof, ok-game de plus”. Une forme de modestie sans doute.
Je pense qu’en effet, qualifier un jeu de ok game, c’est faire soit un constat du marché soit une prédiction.
Tout le monde a le droit de dire « ouai c’est pas mal ça va faire un four » ou « putain c’est super ça va se vendre » et avoir raison ou se planter sans faire partie d’une « élite ».
Avoir un avis, ce n’est pas faire partie d’une élite.
Par contre, je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis sur El dorado. Ce n’est pas un ok game.
Un ok game n’est pas un jeu re imprimé régulièrement depuis 2017 (7 ans), par une 15 aines d’éditeurs.
Un ok game n’a pas des extension dont certaines datée… de 2025 en janvier 2025.
Ce jeu est une réussite commerciale dans le monde entier.
Ce jeu est un succès, c’est juste qu’il appartient en France à un éditeur que ça n’intéresse pas pour des raisons que personne ne connaît.
Pour Skijo, je suis bien d:accord, impossible pour moi aussi de prédire son succès, si ce n’est qu’autour de moi on aime beaucoup. Je reconnais que c’est marrant, mais quel bonheur d’avoir réussi à le remplacer par Chateau combo pour quand on a 5 minutes.
Pourtant je ne prend pas de risque en disant que Chateau combo se vendra moins que Skijo.
Ben… dire d’un jeu… ça va être un échec… tout le monde peu le faire. Avoir raison avant de le constater, c’est plus dur.
Il y a un monde entre avoir un avis et avoir raison.
Il est assez simple de constater après coup.
Ben pas moi.
J’évite de dire c:est de la merde. Éventuellement je peux dire que je n’aime pas et expliquer pourquoi. Je peux dire que je pense que c’est un ok game et donc qu’à mon avis ça ne va pas marcher, tout en sachant que je peux aussi me tromper.
Je peux constater après coup que c’est un ok game.
Mais dire c’est de la merde me paraît bien définitif et bien irrespectueux vis à vis de ceux qui l’ont fait et vis à vis de ceux qui aiment.
On peut avoir des avis différents mais dire à d’autres « vous aimez la merde » ou « vous faites de la merde », j’évite.
Je n’ai pas non plus la certitude absolue d’avoir la compétence pour étiqueter un truc de merde ou de génial. Je ne fais pas partie de cette élite !
Ce n’est pas une forme de modestie parce que je trouve ça très déplacé.
Une catégorie C, dans le langage de la théorie des classes, est la donnée de six éléments(Théorie des catégories — Wikipédia) :
- une classe ob(C)
dont les éléments sont appelés objets (les objets de la catégorie) ;
- une classe mor(C)
dont les éléments sont appelés morphismes ou flèches (les morphismes ou les flèches de la catégorie) ;
- deux « applications » de mor(C)
dans ob(C)
(au sens de la théorie des classes, c’est-à-dire que leurs « graphes » peuvent être des classes propres), appelées source et but ; f : A → B signifie que f est un morphisme « de A dans B » (c’est-à-dire de source A et de but B) et la classe de tous ces morphismes f est notée Hom(A,B)
;
- un morphisme idA:A→A
, pour chaque objet A
, appelé identité de A
ou flèche unité ou flèche neutre 4;
- une composition ∘
qui, à tout couple de morphismes f:A→B
et g:B→C
, associe un morphisme g∘f:A→C
appelé composée de f
et g
, et telle que :
- la composition est associative : pour tous morphismes f:A→B
, g:B→C
et h:C→D
,(h∘g)∘f=h∘(g∘f)
;
- les identités sont des éléments neutres de la composition : pour tout morphisme f:A→B
,idB∘f=f=f∘idA
.
- la composition est associative : pour tous morphismes f:A→B
Oui mais… sommes nous certain d’être dans le langage de la théorie des classe.
C’est contraignant les contextes.
Et allez, hop, c’est parti pour la lutte des classes !