Deux fois à l’Ancora… ça fait de moi un habitué ?..
ouiai du champagne
la classseeeeeeeeu
bon ben moi je vous propose une chansonnette
http://fr.youtube.com/watch?v=UcW4RfhbM88
Deckard dit:Deux fois à l'Ancora... ça fait de moi un habitué ?...
tu vises un tropisme parisien ?
Non, c’est surtout le champagne.
Mais on s’en fout, c’est virtuel
Deckard dit:Non, c'est surtout le champagne.
Mais on s'en fout, c'est virtuel
arrête, tu vas finir par vexer.
Girafe dit:ouiai du champagne
la classseeeeeeeeu
bon ben moi je vous propose une chansonnette
http://fr.youtube.com/watch?v=UcW4RfhbM88
Ouiais... Colette Renard... elle joue la mamy dans Plus Belle La Vie, non ?

Tellement vrai :
Un café bien serré pour la peine
P.S.: je donne la première pour le contexte
Scoubi dit:...
merci.
pingouins ou manchots ?
Deckard dit:Girafe dit:ouiai du champagne
la classseeeeeeeeu
bon ben moi je vous propose une chansonnette
http://fr.youtube.com/watch?v=UcW4RfhbM88
Ouiais... Colette Renard... elle joue la mamy dans Plus Belle La Vie, non ?
Mdr oui c'est Tante Rachelle... Je savais pas qu'elle avait chanté ça, c'est énorme...
Fan de Plus Belle La Vie aussi?

Scoubi dit:Tellement vrai:
Un café bien serré pour la peine
P.S.: je donne la première pour le contexte
à ce propos, hier soir, j'ai regardé Liquidation totale sur Arte qui sera rediffusé jeudi à 9h55 et probablement accessible après cette date sur le site de la chaîne :
Enquête aux quatre coins du monde sur les conséquences de la privatisation des services publics et leurs effets concrets dans la vie des individus.
Bongani et son équipe d'électriciens "guerilleros" sillonnent les rues de Soweto, en Afrique du Sud, pour raccorder au réseau ceux qui sont privés d'électricité parce que, depuis la privatisation, ils ne peuvent plus payer leur facture.
Simon, conducteur de locomotive, parle de l'état calamiteux du réseau ferré britannique et des accidents mortels qui se sont multipliés depuis la privatisation des chemins de fer à l'époque de Margaret Thatcher.
Minda, qui vit dans un bidonville aux Philippines, doit se débrouiller chaque semaine pour trouver l'argent supplémentaire nécessaire à la dialyse de son fils, car le système de santé largement privatisé n'assure plus les pauvres de ce pays, même en cas de maladie grave.
À Cochabamba en Bolivie, les habitants se mobilisent contre une multinationale américaine : depuis qu'elle a pris le contrôle de la distribution d'eau dans la ville, la facture représente un quart du salaire moyen.
En regard de ces cas concrets, le documentaire donne aussi la parole aux tenants de la privatisation, représentants de la Banque mondiale et du FMI ou dirigeants d'entreprises privatisées, qui semblent vivre dans un tout autre monde.
Le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, lui, connaît ces deux univers. Depuis qu'il a démissionné de son poste de vice-président de la Banque mondiale, il fait campagne contre les méfaits du néolibéralisme imposé à l'échelle mondiale, dénonçant l'origine de ses dogmes et les inégalités abyssales qu'il suscite.
Hop, c’est noté, merci m’dame
Kouynemum dit:À Cochabamba en Bolivie, les habitants se mobilisent contre une multinationale américaine : depuis qu'elle a pris le contrôle de la distribution d'eau dans la ville, la facture représente un quart du salaire moyen.
Pour être précis c'était en 2000. L'eau a été privatisée et avant de commencer les travaux Bechtel a augmenté la facture d'un tiers. D'où révolte, couvre-feu non respecté, etc. "La guerra del agua". Un gros mois de gros bazar, Bechtel est partie.
Le tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale (CIRDI, mis en place lors du processus de décolonisation pour continuer à protéger "nos" entreprises chez les sauvages) lui a attribué 25 millions de dollars de dommages et intérêts. Pour n'avoir fait aucun investissement, mais au titre de l'argent qu'elle aurait pu se faire sur le dos des pauvres et qu'elle ne s'est pas fait.

L'an dernier la Bolivie a dénoncé l'accord la liant au CIRDI.
Et après on s'étonne, comme je lisais hier dans un canard, que le nombre de pays du tiers-monde qui appuient nos votes aux Nations Unies ait dramatiquement baissé en dix ans. C'est juste que les types commencent à capter comment l'Occident les baise.
El comandante dit: Pour être précis c'était en 2000.(...)
oui oui, le documentaire se place dans des perspectives longues et retrace pour chaque pays le processus qui aboutit à la situation que vivent les 4 personnes qu'il suit.
c'est une réflexion où l'humain, l'économique et le politique sont constament imbriqués et c'est ce qui en fait la qualité.
et ça, on ne peut pas s'en foutre : ça n'est pas virtuel

par contre, je n’ai pas vu le documentaire qui suivait :
“les limites de la mondialisation” qui sera aussi rediffusé
Après avoir connu une vague de privatisations unique au monde au milieu des années 80, la Nouvelle-Zélande cherche aujourd’hui à en corriger les effets dévastateurs.
Proposée par le parti de gauche, le Labour, mise en oeuvre par un gouvernement conservateur, la politique de dérégulation du marché menée en Nouvelle-Zélande à partir de 1984 et assortie de la privatisation de nombreuses entreprises du service public a longtemps été considérée comme l’exemple type d’une réforme néolibérale réussie. Au moins par les spéculateurs, les boursiers et les dirigeants de fonds de pension.
Mais les graves dysfonctionnements survenus dans la fourniture de services essentiels comme l’électricité ou les chemins de fer ont décidé le Labour Party, revenu aux affaires en 1999, à replacer les entreprises privées sous la coupe de l’État.
Un retour en arrière qui, désormais, concerne de plus en plus de secteurs de l’économie. Et annonce peut-être, à l’échelle mondiale, le reflux d’une idéologie qui, en vingt ans, a conquis la planète.
Kouynemum dit:Un retour en arrière qui, désormais, concerne de plus en plus de secteurs de l'économie. Et annonce peut-être, à l'échelle mondiale, le reflux d'une idéologie qui, en vingt ans, a conquis la planète.*
Il n'y a que ces cons de Français pour ne pas le comprendre, on dirait.
El comandante dit:
Le tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale (CIRDI, mis en place lors du processus de décolonisation pour continuer à protéger "nos" entreprises chez les sauvages) lui a attribué 25 millions de dollars de dommages et intérêts. Pour n'avoir fait aucun investissement, mais au titre de l'argent qu'elle aurait pu se faire sur le dos des pauvres et qu'elle ne s'est pas fait.
L'an dernier la Bolivie a dénoncé l'accord la liant au CIRDI.
Hummm... c'était qui à la tête de la BM en Bolivie à l'époque

fabericus dit: Hummm... c'était qui à la tête de la BM en Bolivie à l'époque
James Wolfenson Président de la Banque mondiale du 1er juin 1995 au 30 mai 2005
(merci wiki)
fabericus dit:El comandante dit:
Le tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale (CIRDI, mis en place lors du processus de décolonisation pour continuer à protéger "nos" entreprises chez les sauvages) lui a attribué 25 millions de dollars de dommages et intérêts. Pour n'avoir fait aucun investissement, mais au titre de l'argent qu'elle aurait pu se faire sur le dos des pauvres et qu'elle ne s'est pas fait.
L'an dernier la Bolivie a dénoncé l'accord la liant au CIRDI.
Hummm... c'était qui à la tête de la BM en Bolivie à l'époque
en Bolivie je ne sais pas mais à la BM ça devait être... Stiglitz, non ?

Quant au CIRDI, c'est un tribunal d'arbitrage, avec un arbitre nommé par chaque partie à partir d'une liste élaborée par... la BM. Si si. Les deux arbitres nomment le troisième, sur la même liste, histoire d'être sûr de blinder le processus. Les entreprises gagnent dans 2/3 des cas; l'autre 1/3, c'est une négociation avant arbitrage (d'où l'entreprise ne sort jamais franchement perdantes). Les Etats ont dû gagner dans 1% des cas. L'entreprise n'est jamais condamnée pour abus de justice. Donc c'est toujours tout bénéf' pour elle. En plus contre des pays de sous-dév' qui ne peuvent pas se payer les bons avocats des cabinets new-yorkais qui vont bien, c'est vite réglé.
C'est cool parce qu'un jeu avec des règles comme ça, même si tu ne gagnes pas tu ne perds jamais. Un peu comme la Bourse actuellement, ou Tapie. Ca doit être le genre de risque qu'aiment les battants qui ont le courage d'entreprendre.

Kouynemum dit:fabericus dit: Hummm... c'était qui à la tête de la BM en Bolivie à l'époque
James Wolfenson Président de la Banque mondiale du 1er juin 1995 au 30 mai 2005
(merci wiki)
au temps pour moi; pour être précis, Stiglitz était économiste en chef à la fin des années 90.
Donc pas sans influence sur ce processus.
Marcel, vient voir !
on trouve quand même des perles sur ce forum :
dans le sujet sur le trivial pursuit, dit: (…)Y a une différence entre un état et une action, d’où l’utilisation de l’image “qui a la plus grosse”. Une comparaison d’état sur lequel on ne peut influer n’a pas d’intérêt à mes yeux.
qu’est-ce que t’en pense toi ?! est-ce que vraiment on ne peut pas influer sur un etat “pour avoir la plus grosse” ?

mouhahahahahaha !!! allez zou, j’y retourne…
