Marcel, un grog stp, on va tous mourir.
Faut que je revois mes saisons de 24 tiens!
celpri dit:oh, c'est affreux ce ptit déj!!!!
Ben faut bien changer les habitudes de temps en temps.

Bon j'ai "fait" des chaussons aux pommes, qui en veut ?

(les miens sont toutefois moins dorés que sur la photo)

Ah!!!voilà quelque chose de plus appétissant…ceci dit, faudrait que j’arrête toutes ces gourmandises (c’est un lapin qui me l’a dit), sinon je serais privée de foie gras à Noël!!! T’as pas une salade, ou un bol de soupe??
Aller, dans 3/4 d’heure, il faut aller chercher les pizzas au camion
Moi c’est l’expédition bières dans le bunker
Puis soirée jeux
I’m happy!
celpri dit:Ah!!!!voilà quelque chose de plus appétissant...ceci dit, faudrait que j'arrête toutes ces gourmandises (c'est un lapin qui me l'a dit), sinon je serais privée de foie gras à Noël!!! T'as pas une salade, ou un bol de soupe??
Soupe de courge Butternut, ça te va ? Il m'en reste un peu dans le frigo...
Scoubi dit:Moi c'est l'expédition bières dans le bunker![]()
roooh, ça me rappelle mes vacances d'ados sur la côte atlantique.
Ca sent toujours aussi bon ?

Bonne courte semaine tout le monde…
'lut Marcel !
bon, hier, 11 novembre.
le truc un peu neuf, c’est qu’on assiste tout de même sur les grandes ondes et les chaînes grand public à un examen moins complaisant du rôle de l’état major dans le carnage, état-major présenté comme un repaire de carriéristes, incompétents et criminels.
Nivelle, évidement, mais aussi Foch, dont la reprise en main disciplinaire de 14/15 a fait plus de victimes que les mutineries de 17.
vu aussi un paralèlle intéressant entre le paternalisme colonial français et la ségrégation dure des régiments US.
et puis lue dans le hors-série du Monde, la correspondance amoureuse et érotique entre deux époux. ça se passe en 1915, il est au front. ils ne se reverront qu’une fois, mais ne cessent pas de s’écrire.
ils n’avaient pas de téléphone pour faire l’amour, c’était il y a plus de 90 ans, mais par leurs lettres on comprend bien que dans leur cas penser, c’est agir.
allez, ce s’ra un grand crème pour démarrer la journée, steplé.
El comandante dit:Scoubi dit:Moi c'est l'expédition bières dans le bunker![]()
roooh, ça me rappelle mes vacances d'ados sur la côte atlantique.
Ca sent toujours aussi bon ?
Par bunker, j'entendais l'endroit où je dois aller acheter les bibines par ici

Sinon, ce qui m'épate toujours, c'est de voir qu'à quelques centaines de kilomètres de là, l'histoire ne laisse pas les mêmes traces. Pas de commémoration ici (en même temps, c'est un poil normal)
Kouynemum dit:le truc un peu neuf, c'est qu'on assiste tout de même sur les grandes ondes et les chaînes grand public à un examen moins complaisant du rôle de l'état major dans le carnage, état-major présenté comme un repaire de carriéristes, incompétents et criminels.
Nivelle, évidement, mais aussi Foch, dont la reprise en main disciplinaire de 14/15 a fait plus de victimes que les mutineries de 17.
Euh ce n'est pas nouveau nouveau... Le problème aussi est notre analyse récente où on a beaucoup analysé la guerre par l'horreur subie et qui rend assez insupportable les pratiques de certains généraux... Ainsi les repas plantureux à heure fixe, les ballades thérapeutiques quotidiennes à cheval etc... ca ne peut pas passer.
Néanmoins, si ils sont carriéristes le coté incompétent et criminel est plus complexe... Pétain est relevé par Nivelle en partie pour son mépris pour les pertes mais il respecte son mot d'ordre ("ils ne passeront pas"), on lui préfère Nivelle qui a des faits d'armes notables à son actif et parait capable de résoudre le problème... avec le succès qu'on sait. On rappelle Pétain qui devient aussi celui qui assouplit les conditions de vie et arrête les offensives françaises en 17... Du coté allemand les fameux Hindenburg et Luddendorf ont perdu pas mal d'hommes aussi...
Bref, oui ces généraux étaient peu sensibles au sort du poilus, mais pas forcément incompétents et la notion de "criminels" me parait assez ingérable en pleine guerre...
Cheesegeek dit:Bref, oui ces généraux étaient peu sensibles au sort du poilus, mais pas forcément incompétents et la notion de "criminels" me parait assez ingérable en pleine guerre...
Je parle de ce que je ne connais pas bien du tout, mais intuitivement je dirais que l'incompétence fut essentiellement politique : déclenchement de la guerre, volonté de gagner et incapacité à la faire arrêter par voies diplomatiques.
Après, sur le plan strictement militaire, 700km de tranchées avec des moyens de destruction énorme (artillerie) en comparaison des moyens de protection (les français ont un képi jusqu'en 1915 !) et des effectifs pléthoriques (4 millions de français mobilisés), ça fait forcément beaucoup de pertes. Et ce surtout si on cherche à remporter une victoire. Non ?
xavo dit:Cheesegeek dit:Bref, oui ces généraux étaient peu sensibles au sort du poilus, mais pas forcément incompétents et la notion de "criminels" me parait assez ingérable en pleine guerre...
Je parle de ce que je ne connais pas bien du tout, mais intuitivement je dirais que l'incompétence fut essentiellement politique : déclenchement de la guerre, volonté de gagner et incapacité à la faire arrêter par voies diplomatiques.
Effectivement il se passe pas mal de temps entre l'attentat de Sarajevo et l'entrée en guerre et cette période est mal-exploitée voire génère le danger... Une réponse rapide de l'Autriche Hongrie face à la Serbie n'aurait peut-etre pas entrainé la guerre, mais son besoin d'avoir le soutien de l'Allemagne, le jeu de la Russie...
xavo dit:Après, sur le plan strictement militaire, 700km de tranchées avec des moyens de destruction énorme (artillerie) en comparaison des moyens de protection (les français ont un képi jusqu'en 1915 !) et des effectifs pléthoriques (4 millions de français mobilisés), ça fait forcément beaucoup de pertes. Et ce surtout si on cherche à remporter une victoire. Non ?Je suis assez d'accord avec cela. Néanmoins je ferai une place particulière pour Falkenhayn qui pense la bataille de Verdun (mais qui subit la pression du Kaiser qui veut une victoire pour son fils) comme un dilemme soit ils lâchent et on gagne, soit ils sont saignés à blanc...
Je pense que le plus souvent ils pensent pouvoir réaliser une percée, le problème est l'acharnement qui suit (mais la faiblesse des communications joue un role important aussi).
pff
z’êtes chients
on peut pas boire des coups et parler poèsie et amour
???
Girafe dit:on peut pas boire des coups et parler poésie et amour???Si, si, mais 14-18 est un sujet qui m'intéresse... Et puis j'ai passé mon mardi à recenser ma cave et à y faire des étagères, donc les coups à boire, ça suffit

les gens raisonnables…manquent de déraison
xavo dit: Je parle de ce que je ne connais pas bien du tout, mais intuitivement je dirais que l'incompétence fut essentiellement politique : déclenchement de la guerre, volonté de gagner et incapacité à la faire arrêter par voies diplomatiques.
Après, sur le plan strictement militaire, 700km de tranchées avec des moyens de destruction énorme (artillerie) en comparaison des moyens de protection (les français ont un képi jusqu'en 1915 !) et des effectifs pléthoriques (4 millions de français mobilisés), ça fait forcément beaucoup de pertes. Et ce surtout si on cherche à remporter une victoire. Non ?
moi, je me plaçais juste sur le strict terrain militaire, au début du conflit c'est bien l'Etat Major qui prend seul les pleines décisions; le contrôle du politique viiendra un peu plus tard :
lancer des offensives d'infanteries en terrain découvert, comme du temps de Napoléon, a priori, je dirais que les militaires de faisaient pas une guerre de leur temps.
côté Allemand, j'ai l'impression que l'Etat Major a compris du début l'importance de la préparation d'artillerie; mais les théories sur les grandes offensives sont visiblement les mêmes.
l'argument des premiers revers de Foch, c'est quand même d'affirmer que les officiers ne tiennent pas leurs troupes d'un point de vue disciplinaire et que cela nuit aux plans qu'il élabore.
autre détail, Pétain après Nivelle a plutôt bien utilisé les moyens de communication à sa disposition pour flatter l'opinion publique en général et la troupe en particulier.
la vision qui remet en cause la responsabilité des généraux dans le déroulement du conflit est "relativement" nouvelle et encore très diffuse : on dirait qu'il est vraiment difficile, pour l'inconscient politique, de déboulonner quelques statues.
Girafe dit:pff
z'êtes chients
on peut pas boire des coups et parler poèsie et amour
???
allez d'accord :
hop un 'tit godet, Marcel steplé !
et sinon "poésie et amour", tu vois ça comment ?
euh je le vois pas
je le déclame
je le crie sur tous les toits
et je fais des pirouettes
Cacahuètes ?