[ciné] Votre flop 20

tiens je suis étonné que personen n’ait parlé du hobbit:
Je trouve que c’est loin d’être un chef d’oeuvre et je me suis fait chier comme un rat mort au premier (ce qui m’a empêché de refoutre 10euros dans une place pour le deux).
Odieuxconnard résume plutôt bien le truc si ça vous intéresse:
le 1: http://odieuxconnard.wordpress.com/2012 … inattendu/
le 2: http://odieuxconnard.wordpress.com/2013 … out-court/

Tiens, tiens, pour une fois que je vois une liste de flops du cinéma qui comprend Inception et le Village… Inception, je me suis arrêtée après 20 minutes, rien compris et infâme. Dans le même style, je pourrais ajouter Matrix 3… Et pour Le Village, c’est que sans sa musique tendue et aux effets volontairement exagérés, il est plat, morne, ennuyeux, prévisible et vraiment pas surprenant du tout. Comme l’ont dit certains, il manque aussi Les petits mouchoirs, mais il y a tellement de navets français qu’il serait inutile de tous les cataloguer. :mrgreen:

acheté Inception il y a 2 ans genre et pas vu encore , il est sur la pile dvd en retard.
Pour beaucoup de gens il semble avoir fait date comme un Blade runner en son temps, du coup j’ai vite envie de me faire une opinion car ici certains détestent…
difficile de parler pour moi de flops, c’est tellement subjectif un avis…

Des bouses, il y en a énormément et pour de multiples raisons, qui vont du casting, à la réalisation en passant par les décors ou la direction d’acteurs. En réfléchissant un peu, en trouver 20 n’est pas insurmontable. Je vais paresseusement me contenter du dernier que j’ai vu et qui présente l’un des défauts majeurs du cinéma américain: le “too much”!
I Robot est bien entendu un sous-“Ghost in The Shell” mais ce n’est pas le pire. Pourtant un film qui commence avec l’énoncé des 3 Lois de la Robotique d’Asimov augurait mieux. Mais les acteurs y sont justes épouvantables, les dialogues débiles, la mièvrerie omniprésente et la scène de l’élimination du méchant robot “délirantesque”.
… amha :)

Les films politiquement bordeline
- 300 : En plus d’avoir une esthétique et une mise en scène que je trouve très laide, ce film a tout pour plaire idéologiquement : Petit guide du nazi en intro, culte du corps et de la force, les méchants et traitres sont le diplomate, le difforme, et un roi à la sexualité ambigüe, je crois que je hait ce film.
- The Lion King : Un bon petit film de facho pour les enfants, avec reproduction social et déterminisme, “tu es un lion tu seras roi, tu es une hyène tu seras con et méchant”, le grand vilain est… handicapé, car le physique détermine la conscience.
- The King’s Speech : Non franchement j’ai du mal à avoir la moindre once d’empathie et d’intérêt pour ce “pauvre” roi d’angleterre. Globalement les problèmes de “pauvre” riches m’ont toujours beaucoup ému…
- Marie Antoinette : bon déjà je crois que tout les films de Sophia Coppola m’ont tous gentillement ennuyé, mais là sans faire exprès elle signe un film très borderline politiquement. Parler d’un princesse comme métaphore de la condition de cette “pauvre” Sophia et de sa vie vaine de grande bougeoise, pourquoi pas (c’est un peu toujours le même film qu’elle fait, mais bon) mais là parler de Marie Antoinette en évoquant à peine le peuple en colère comme un groupe informe de va-nu-pieds qui s’excite on ne sait pas trop
pourquoi, c’est la classe. Sale pauvres va.

Les films où je me suis ennuyé, tout simplement, alors qu’ils sont reconnus comme des bon films, voir des chefs d’oeuvres.
- There Will Be Blood (RAS, juste chiant)
- Le pianiste (RAS, juste chiant)
- Darjeeling Limited Je ne suis pas super fan de Wes Anderson que je trouve totalement surestimé comme réal, mais bon là j’ai vraiment lutté pour ne pas m’endormir.
-Irreversible (oui oui, justement gentillement ennuyé)

Les divorces (avant je t’aimais bien, voir beaucoup, maintenant je conchi tout se que tu fais)

- Big fish (mention spéciale aussi pour Sweeney Todd et la planète des singes, deux horribles Burton post big fish)
- Le 5ième élément

Les presque un divorce, mais maintenant je t’ai pardonné ou je suis sur que je vais te pardonner.
- Gangs of New York globalement jusqu’à Shutter island et surtout les loups de Wall street, j’ai crue que c’était terminé avec Scorsese.
- Kill Bill 1&2 Une sorte de grosse caricature pour moi de Tarantino. Assez chiant à mon goût.
- The Dark Knight Rises le grand méchant qui en fait est un sous fifre d’un autre méchant mort depuis le 1, des méchants qui tirent sur le bitumes, des combats mou du genoux. Quelques moments pas mal, mais franchement Nolan est capable de bien mieux.


Les “Pourquoi tu as fait ça !!!?”


- The Departed (Martin non ! Pourquoi faire un remake si peu intéressant d’un chef d’oeuvre de Hong Kong !?)
- L’Homme sans âge (Francis, tu déconnes grave avec ce film, c’est juste un gros nanard)
- Ladykillers (Bon messieux les Cohen brother, ok je ne suis pas super fans de tout vos films post The Big Lebowski mais là c’est juste plat et chiant comme film )


Le Cas Von Trier
(Spéciale dédicace à Mirmo qui ne va pas aimer mes commentaires, allez on aime tout les deux Cronenberg donc ça va :) )
A part les idiots et Melancholia (je n’ai pas vue ces films après celui là) je les mettrais bien tous les films de Trier dans cette liste mais je vais en choisir deux.

- Breaking the waves (insupportable mélo putassié)
- Dogville (Ok mec tu es un dépressif qui adore partager ton spleen de la vie et ta misanthropie avec le publique… j’aurai préféré que tu t’abstiennes)

Les : Non, vraiment non.

- Comment je me suis disputé ma vie sexuelle (caricature de tout se que je n’aime pas dans le cinéma français dit “d’auteur”.)
- Rien à déclarer (J’avais supporté les Chti, mais là c’est juste non, horrible, passez votre chemin)

J’essaie aussi même si j’aime pas parler de films que j’aime pas.
Catégorie “rejet total” (c’est rare)
Polisse : film ridicule d’hystérie, de malhonnêteté, qui utilise des enfants et leurs malheurs pour mettre en valeur son auteur et une bande d’acteurs. Une esthétique “choc” façon M6, des scènes proprement ridicules qu’on ne pardonnerait à aucun film télé (Joey Star dans la boîte, seriously), et le clou du spectacle : une fin délicieusement à chier. Quelques point de bonus pour ce plan hideux de Marina Foïs face à un foetus mort.
Catégorie “ça pouvait faire illusion et puis 15 ans après c’est plus possible”
A peu près tous les Besson (Vous avez revu le Grand Bleu récemment? Putain, la purge!)
Catégorie “moche, con et moralisateur” (créée spécialement pour lui)
127h. (notez que les autres films de Danny Boyle sont juste moches et cons)
Catégorie “geeksploitation”
Kick-Ass

Que tu critiques Polisse, je veux bien le comprendre, mais dire que c’est malhonnête, qu’il y a utilisation d’enfants pour se mettre en valeur?! C’est quand même de l’attaque vachement limite.
Tu insinues que la réalisatrice à choisi son sujet pour vendre, sans donner aucune crédibilité à l’idée qu’elle voulait parler d’un sujet de société. Tu es très dur là.

Oui, j’avoue.
En fait ce que je trouve puant dans le film c’est d’accorder autant d’importance à un flirt imbécile avec Joey Star qu’au problème traité, qui me paraît un peu plus complexe et important que ce qui en est montré dans le film.
Il y a des scènes complètement interdites dans ce film. Comme lorsqu’ils vont chercher les gamins du camp et qu’ils les ramènent en bus sur de la musique fonky, tout le monde tout sourire. C’est assez malhonnête pour être souligné je pense.
Pour moi c’est un film d’ado égocentrique.
Ouais je suis dur, ça contrebalance un peu avec le concert de louanges autour de ce film qui craint.

Mathias dit:
Sinon, le navet absolu qui m'a marqué, c'est Independance Day. Hollywood au service de la propagande US avec le président américain pilote de chasse qui remonte dans son avion pour buter les martiens et libérer la Terre le 4 juillet... fallait oser mettre tout ça dans un seul film, sans aucun second degré.

Ca m'a toujours fait marrer les gens qui prennent ID4 au premier degré.
Ce film m'a toujours fait marrer, parce qu'il ne se prend pas au sérieux (mais arrive à faire croire qu'il se prend au sérieux). Non, vraiment, je sais que les américains sont cons et je crache souvent dessus, mais ID4 n'est pas un film 1er degré.

@loic : Le patriotisme pompier c’est quand même la spécialité d’Emmerich. Moi je fais comme toi, je choisis de me marrer pendant tout le film (c’est un petit peu une définition du blockbuster américain concon des 90’s), mais je ne suis pas sûr du tout que ça soit le but. Ce qui le classe quasiment dans les nanars (si on fait abstraction des moyens gigantesques et de la mise en scène pas dégueu)
Et si je veux du second degré je me claque du Mars Attacks ou mieux, du Starship Troopers.

loic dit:
Mathias dit:
...je sais que les américains sont cons et je crache souvent dessus, mais ID4 n'est pas un film 1er degré.

+1 de tout à fait...
Surtout qu'Emmerich n'est pas américain...
Prendre ID4 au premier degré c'est à peu près aussi malin que le faire avec Starship Troopers...

Mais on s’en fout qu’il soit ricain ou pas si?
Et ça vous dit pas d’argumenter un peu? Parce que l’ironie dans Independance Day je n’en vois jamais. Ok moi je veux bien que ça soit du second degré mais il faut le montrer. Parce qu’en l’occurrence je vois de l’humour à des moments, mais plutôt très premier degré et bourrin (Will Smith qui explose l’alien à mains nues), mais je ne vois aucune ironie sur le patriotisme du film.
Chez Verhoeven, il y a une réelle outrance dans la forme (que ce soit dans l’aspect plus que lisse des personnages, leur crétinerie infinie, ou dans le gore), et une perpétuelle mise à distance par rapport à ce qu’on est en train de voir. C’est le rôle de tous ces petits clips de propagande disséméninés dans le film.
Emmerich en est complètement incapable, trop occupé à faire des money shot sidérants (sans ironie aucune, le plan de la maison blanche qui explose, c’est peut-être un des plus marquants des années 90! ).
Moi je veux bien qu’on prenne du plaisir devant (c’est en partie mon cas), mais qu’on vienne m’expliquer que c’est une critique et que c’est second degré, j’ai envie de dire : Prouvez-le!

Pour l’heure, on ajoutera ces propos du réalisateur Roland Emmerich, parus dans Les Années Laser N° 106, et qui apportent rétrospectivement un éclairage nouveau sur le film :
"Permettez-moi de vous révéler ce que personne au monde n’a perçu : Independance Day était un film 100% ironique. Les Américains l’ont pris au premier degré, et ils l’ont trouvé formidable ; les Français l’ont pris au premier degré, et ils l’ont trouvé grotesque… Mais aucun spectateur ni journaliste ne l’a abordé au second degré et n’a par conséquent senti que je me moquais ouvertement de l’Amérique." Difficile de juger aujourd’hui si les intentions du réalisateur étaient effectivement de traiter son sujet d’invasion extraterrestre avec ironie et distance, ou s’il s’agit simplement d’une pirouette pour faire bonne figure. Peut-être un peu des deux…

source : http://www.nanarland.com/Chroniques/chr … e-day.html

J’ajouterai à ça que donner cette info des années après ça me fait douter de l’honnêteté du bonhomme d’autant plus qu’en regardant sa filmo on voit bien qu’il ne fait que des films pas terrible voir à chier comme 10 000BC et jamais second degrés et dans le cas possible où je me trompe je suggère à ce réalisateur d’aller prendre des cours de second degrés au cinéma parce que là c’est foiré.
PS : je viens de relire le sujet et je me demandais pourquoi vous ne mettiez que des films qui ont plu mais en fait c’est le sujet :mrgreen:

A sa décharge insuffler une vision un peu personnelle dans ces grosses machines c’est pas évident.

viking dit:Mais on s'en fout qu'il soit ricain ou pas si?
Et ça vous dit pas d'argumenter un peu? Parce que l'ironie dans Independance Day je n'en vois jamais. Ok moi je veux bien que ça soit du second degré mais il faut le montrer.

Ben, oui, sauver le monde avec le président des Etats-Unis en personne, un Black militaire, un geek mal dans sa peau et un alcoolique, c'est du premier degré, c'est évident. Je veux dire, c'est le casting rêvé. Comme dit juste au-dessus, même Starship troopers est moins bon coté 2nd degré.
viking dit:
Parce qu'en l'occurrence je vois de l'humour à des moments, mais plutôt très premier degré et bourrin (Will Smith qui explose l'alien à mains nues), mais je ne vois aucune ironie sur le patriotisme du film.

Bah, oui, c'est vrai, créé une race ET avec une constitution de ouf et faire que le type se la fait à main nue, c'est du premier degré. C'est évident. Je suis vraiment trop con.
viking dit:
Chez Verhoeven, il y a une réelle outrance dans la forme (que ce soit dans l'aspect plus que lisse des personnages, leur crétinerie infinie, ou dans le gore), et une perpétuelle mise à distance par rapport à ce qu'on est en train de voir. C'est le rôle de tous ces petits clips de propagande disséméninés dans le film.

Je ne trouve pas. Après, faudrait que je m'enchaine les deux, pour bien me remémorer tout ça, mais ID4 me fait bien plus marrer que ST. Et de toutes manières, Mars attack enterre les deux.

viking dit:
Emmerich en est complètement incapable, trop occupé à faire des money shot sidérants (sans ironie aucune, le plan de la maison blanche qui explose, c'est peut-être un des plus marquants des années 90! ).
Moi je veux bien qu'on prenne du plaisir devant (c'est en partie mon cas), mais qu'on vienne m'expliquer que c'est une critique et que c'est second degré, j'ai envie de dire : Prouvez-le!

J'ai apporté plus d'éléments pour toi sur le second degré d'ID4 que toi sur ST.
Parce que, si tu penses sincèrement qu'on peut choisir un geek névrosé et alcoolo allumé pour héros d'un film premier degré, c'est que tu manques de 2nd degré :wink:

On parle de second degré par rapport au patriotisme!

Et il ne faut pas confondre “faire des blagues” et “faire du second degré”

Mat dit:
- The Lion King : Un bon petit film de facho pour les enfants, avec reproduction social et déterminisme, "tu es un lion tu seras roi, tu es une hyène tu seras con et méchant", le grand vilain est... handicapé, car le physique détermine la conscience.

Cela me parait aller bien trop loin dans les intentions tout de même :D
(les méchants sont souvent absurdes/laids ou que sais je dans les dessins animés d'ailleurs)
C'est surtout un peu trop inspiré d'un autre film d'animation,c'est plutot ça le soucis de ce Dsiney.
viking dit:
Quant à Drive ce qui fait que ça marche pour moi c'est le regard assez enfantin de Refn. Sa projection dans le film c'est le gamin qui regarde le perso de Gosling avec des yeux admirateurs. C'est ce qui en fait un film touchant, au moins.

c'est surtout la réalisation qui est assez impressionnant dans Drive.L'ambiance visuelle et sonore,la maestria de la réalisation ,tout contribue a la réussite du film,qui peut être culte pour certains.
Le même scénario avec un autre réalisateur et le film aurait été un nanar.