Tub' dit:Vu en IMax + 3D + VO mal calée puis VF bien calée puis VO bien calée En gros, problème technique avec la VO (impossible de caler le son et l'image) sur les 15 premières minutes, passage en VF pour 15 minutes et ensuite retour en VO, bien calée cette fois-ci. .
On était dans la même salle...
Si non. Je rejoins le camp de ceux qui on bien aimé ce film, sans diviniser Cameron.
Commentaire très subjective je n'aime vraiment pas l'esthétique de la faune et de la flore, mais bon tout reste cohérent, donc cela passe.
Le relief, en IMAX particulièrement, change vraiment la donne au niveau immersion. J'avais déjà ressenti la même chose sur Beowulf de Zemeckis.
Donc le relief tel qu'il peut être pratiqué maintenant est clairement une avancée proche du cinéma parlant ou de l'arrivée de la couleur.
De nombreuses nouvelles approches narratives et immersives apparaissent grâce à cette technique maintenant viable financièrement et exploitable sur de nombreux écrans.
le voyage procuré par ce film est total et c'est tout ce que je lui demandais.
Par contre mon grand regret c'est la disparition du non vu. L'ombre et l'obscurité disparaissent pour faire place à l'hyper vision et aux détails ultra réaliste. Même la nuit sur Pandora la flores illumines chaque scènes pour être sur de ne perdre aucun détails.
Comme si le numérique était tellement fier d'être ultra réaliste qu'il ne laissait plus rien à deviner.
Des films comme Alien ou Blade Runner sont l'exemple parfait de se que les zones d'ombres à l'écran peuvent ajouter à l'ambiance et au ressenti d'un film.
Je pense que lorsque ce nouveau médium sera plus utilisé et que ses atouts seront plus maîtrisé, l'ombre et le mystère referont surface et le relief n'en sera que plus fort.
A la description que tu fais, j'ai surtout le sentiment que tes lunettes avaient un verre flingué.
Je ne pense pas car cela dépendait des scènes. L'impression floue et/ou plusieurs plans était principalement présente sur les images "réelles" du type la salle de contrôle de l'armée. Lors d'image 100% de synthèse cela apparaissait moins voire pas du tout. C'est peut être mon cerveau qui se rebelle
J’ai vu le Pocahontas futuriste et simplifié, et j’ai beaucoup aimé (alors que pourtant l’écologie tendance New Age me gave assez vite). Effectivement, par son imagerie (et peut-être aussi par son simplisme assumé) le film a un très fort pouvoir d’immersion.
Je reste bien plus réservé sur la 3d, en revanche. Très bien faite du côté technique mais en revanche malgré les déclaration de Cameron, je trouve qu’il ya certaines scènes où elle est plus gênante qu’autre chose. A un moment, un micro au premier plan est carrément flou, ce qui apsse très bien en 2D mais pas du tout en 3d, à mon avis.
Je pensais voir un film pop-corn, j’ai découvert une fable. Encore une histoire de dormeur qui doit se réveiller, mais je trouve ce récit initiatique plutôt réussi.
C’est marrant de voir comment Cameron met au placard une part de ce qui a fait le succès de ses anciens films. Dans Avatar, la luxuriance de la nature se démarque de la tristesse du métal. Jamais les machines chez Cameron ont eu aussi peu de pouvoir d’attraction. Dans T2, le Terminateur luisait de chrome ; dans Aliens, les marines tenaient le beau rôle. Là, les costauds balourds en exosquelettes ne font pas rêver. L’acier paraît rouillé et terne sur Pandora, alors que la chair y est colorée, vibrante de lumière.
On peut facilement voir en Pandora la nature mythique et primitive à l’aube de l’humanité, alors que les hommes venus du ciel, tels des Dieux, apparaissent au crépuscule de leur développement. Cameron évite heureusement l’écueil d’une approche angélique de la nature. Il la montre telle qu’en elle-même : impétueuse, sauvage, menaçante. Pandora se rélève être un milieu hostile pour celui qui ne le connaît pas, Avatar/Jake en fera très vite l’expérience.
En s’incarnant dans l’avatar, Jake ne récupère pas seulement l’usage de ses jambes, il perçoit différemment le milieu qui l’entoure. Enfin, il respire. Enfin, il goûte. Enfin, il ressent. Il y a une vraie exaltation des sens. L’envol de Jake sur l’espèce d’oiseau dont j’ai oublié le nom résonne comme un hymne à la capacité d’éprouver, de chevaucher le monde. Côté humain, c’est la misère. Le seul sens encore actif et hypertrophié semble être la vue (et nous avec nos pauvres lunettes 3D, on ne va dire le contraire). Partout, des écrans pour mesurer le pouls de Pandora. La monochromie règne sur le monde humain, la couleur n’a le droit de citer que sur les écrans. Il y a toujours une interface, un filtre entre l’homme et le monde, que ce soit l’écran, la membrane du masque à oxygène, la vitre de l’hélico. Jamais de contact direct. Jamais les humains ne regardent Pandora avec leurs propres yeux. Et sans l’aide de l’écran, les voilà aveugles (scène très signifiante quand Jake casse les caméras au sommet du bulldozer). Les Na’vis ont fait le choix de la nature, ils sont immergés dans le tissus du monde. Ils sont littéralement connectés à leur environnement comme nous sommes connectés à internet, et se “branchent” aux animaux, aux arbres. Pour eux, la nature est un réseau de signes à interpréter. La nature est langage. À ceux qui ont fait le choix de la machine, Cameron a déjà donné sa version de l’avenir : un crâne humain pulvérisé sous le talon d’un Terminator.
Nous avons perdu ce lien qui nous unissait au monde. Le parcours de Jake ne raconte rien d’autre que l’aspiration au retour à une organisation traditionnelle du monde. Et c’est un film aux effets numériques qui nous dit ça.
jean Patrick dit:Je pensais voir un film pop-corn, j'ai découvert une fable. Encore une histoire de dormeur qui doit se réveiller, mais je trouve ce récit initiatique plutôt réussi. C'est marrant de voir comment Cameron met au placard une part de ce qui a fait le succès de ses anciens films. Dans Avatar, la luxuriance de la nature se démarque de la tristesse du métal. Jamais les machines chez Cameron ont eu aussi peu de pouvoir d'attraction. Dans T2, le Terminateur luisait de chrome ; dans Aliens, les marines tenaient le beau rôle. Là, les costauds balourds en exosquelettes ne font pas rêver. L'acier paraît rouillé et terne sur Pandora, alors que la chair y est colorée, vibrante de lumière. On peut facilement voir en Pandora la nature mythique et primitive à l'aube de l'humanité, alors que les hommes venus du ciel, tels des Dieux, apparaissent au crépuscule de leur développement. Cameron évite heureusement l'écueil d'une approche angélique de la nature. Il la montre telle qu'en elle-même : impétueuse, sauvage, menaçante. Pandora se rélève être un milieu hostile pour celui qui ne le connaît pas, Avatar/Jake en fera très vite l'expérience. En s'incarnant dans l'avatar, Jake ne récupère pas seulement l'usage de ses jambes, il perçoit différemment le milieu qui l'entoure. Enfin, il respire. Enfin, il goûte. Enfin, il ressent. Il y a une vraie exaltation des sens. L'envol de Jake sur l'espèce d'oiseau dont j'ai oublié le nom résonne comme un hymne à la capacité d'éprouver, de chevaucher le monde. Côté humain, c'est la misère. Le seul sens encore actif et hypertrophié semble être la vue (et nous avec nos pauvres lunettes 3D, on ne va dire le contraire). Partout, des écrans pour mesurer le pouls de Pandora. La monochromie règne sur le monde humain, la couleur n'a le droit de citer que sur les écrans. Il y a toujours une interface, un filtre entre l'homme et le monde, que ce soit l'écran, la membrane du masque à oxygène, la vitre de l'hélico. Jamais de contact direct. Jamais les humains ne regardent Pandora avec leurs propres yeux. Et sans l'aide de l'écran, les voilà aveugles (scène très signifiante quand Jake casse les caméras au sommet du bulldozer). Les Na'vis ont fait le choix de la nature, ils sont immergés dans le tissus du monde. Ils sont littéralement connectés à leur environnement comme nous sommes connectés à internet, et se "branchent" aux animaux, aux arbres. Pour eux, la nature est un réseau de signes à interpréter. La nature est langage. À ceux qui ont fait le choix de la machine, Cameron a déjà donné sa version de l'avenir : un crâne humain pulvérisé sous le talon d'un Terminator. Nous avons perdu ce lien qui nous unissait au monde. Le parcours de Jake ne raconte rien d'autre que l'aspiration au retour à une organisation traditionnelle du monde. Et c'est un film aux effets numériques qui nous dit ça.
Wahouu terrible l'analyse !!
J'abonde complètement dans ton sens et pour moi la naïveté du scénario ne sert qu'à développer ce propos simple mais pas simpliste.
vu en 3D, grosse claque visuelle, immersion dans Pandora, du coup je n’ai pas eu envie de prendre du recul pour une critique plus approfondie du scénar, après tout c’est un blockbuster, ça se mange sans faim et ça reste pas longtemps en bouche (quoique, y’a comme une persistance même pas rétinienne avec la 3D…) vous aussi vous avez eu un coup de pompe 1 h après le film, comme ma femme et moi ? content de l’avoir vu, très bon moment, mais je trouve difficile d’en discuter après : c’est quand même au niveau des perceptions que tout se joue, ça laisse pas de place pour l’analyse amha après le fond “écolo”, bah oui, c’est la tendance du moment…il n’est pas interdit de lire plus politiquement ces histoires de gens surarmés qui bombardent comme des bourrins des civilisations moins avancées technologiquement pour leur prendre leurs ressources non plus… niveau “prévente de jeux vidéos”, dur de faire mieux qu’un scénar ou tu deviens un grand elfe bleu, quand même
Bonjour Ca y’est j’ai vu Avatar. Le sénario est comme prévu sans surprise. Mais le vrai héros du film c’est bien évidement Pandora, sa géologie, sa faune, sa flore. Claque visuelle de 2h40. Il n’y a plus maintenant de limite à ce que l’on peut faire au cinéma. Tout ce que l’on pourra imaginer pourra prendre vie à l’écran et aura l’air bien réel. Bien sur reste à attendre que tous les cinéastes puisse avoir accès à aux mêmes outils que Cameron et son équipe, mais ce n’est plus qu’une question de temps. Ca laisse peut être aussi présager que peut être dans 10 ou 20 ans il n’y aura plus que des acteurs virtuels au cinéma. Sinon j’aime beaucoup l’analyse de Jean Patrick. A+
jean Patrick qui a dit pleins de bonnes choses dit:Je pensais voir un film pop-corn, j'ai découvert une fable. Encore une histoire de dormeur qui doit se réveiller, mais je trouve ce récit initiatique plutôt réussi.
oui tout à fait excellente analyse... Bon mettons de coter les références à l'écologie "new age" comme le film peut y faire penser, pour certains qui voudront voir "absolument" un coté négatif : connexion avec la nature, énergie de couleurs... Il est vrai et je le reconnais bien volontiers, que new age= aimable délire. Je ne crois pas que ce soit le but de Caméron.
Nous avons perdu ce lien qui nous unissait au monde. Le parcours de Jake ne raconte rien d'autre que l'aspiration au retour à une organisation traditionnelle du monde. Et c'est un film aux effets numériques qui nous dit ça.
Juste que pour cela je complète : car ils en existent encore!!
Pour moi, après un second visionnage, c'est plus un hommage marqué, une référence au style de vie, des amérindiens du nord (massacré pour la plupart) et ceux du sud qui eux existent encore et ont en eux encore ce lien fort avec la nature (la Pachamama= déesse terre et Inti dieu soleil sont encore très présent en Bolivie n'en déplaise au dieu unique par exemple), les chamanes, les nombreuses tribus qui vivent et défendent leurs terres en Amazonie (cf indiens du Pérou et qui ont lutté récemment contre le gouvernement central qui voulait adopté une lois favorisant l'exploitation pétrolière dans leur territoire (je résume) etc... Bref elles sont là et résistent toujours, contre justement la plupart du temps : une exploitation déraisonné/volée de leurs ressources...
C’est une vraie claque visuelle, ahurissante ! Depuis noël 2009 (hier) je refuse de retourner dans une salle pour voir un film plat, pour moi le cinéma avait besoin de se renouveler sérieusement et la 3D est un pas en avant important.
Le scénario, je le trouve simple, c’est sûr qu’on s’attend pas à ce que les GI s’emparent de ce qu’ils cherchent et tue le “héros”, bref pas de surprise mais franchement je penses qu’aujourd’hui plus aucun film n’arrive à me donner de surprise, depuis Scream où j’ai été bluffer je n’ai jamais ressenti une telle sensation, donc j’en attend pas plus que ce que doit donner le film, et ça me suffit amplement. Personnellement, déjà si on classe les films en catégorie c’est qu’il est déjà classé et ressemblera forcément à un autre film, du déjà vu dans tous les cas… jusqu’au jour où on sortira un film qui s’invite dans un nouveau genre qui n’existe pas encore.
Et à propos de genre, c’est le 1er film que je vois au cinéma traditionnel en 3D (je ne compte pas le futuroscope, qui prend un coup de vieux pour le coup), je sais qu’il est loin d’être le premier, mais c’est le premier pour moi, et ça, je pourrais l’associer à un nouveau genre.
Je n’ai pas vu passer les 162min du film.
A propos de la 3D. Dans 98% du temps elle est discrète et superbement réalisé, j’ai adoré la flore de Pandora. Dans les 2% restant, je n’ai pas aimé les premiers plans d’objets qui ne servaient à rien, sauf rendre un effet 3D, de plus ça me paraissais flou car mon regard était porté sur les personnage au milieu de l’image. Il y a aussi le rendu 3D dans 3D des ordinateurs qui m’a fait mal aux yeux, sinon sur les planches tactiles 3D ça passait encore.
D’un avis général, c’est le meilleur film que j’ai vu au ciné jusqu’à présent, j’ai forcément aimé, et j’en redemande ! J’ai lu a gauche à droite que la critique était attendu sur ce film à propos de la 3D, et j’espère qu’elle sera bonne et que d’ici quelques mois/années on verra 100% des films au ciné en 3D ?
A propos des lunettes, j’ai entendu que certain les louaient 3€ et devait les rendre (par définition) à la fin de la séance ?! J’ai déboursé 1€ pour avoir 2 paires, et c’était écrit partout qu’on devait garder les lunettes pour la prochaine fois (ce qui me laisse penser qu’il y en aura plein d’autre, comme le prochain Shrek) et ça c’est bien
Pour ceux qui n’ont pas encore vu ce chef d’œuvre (j’assume), allez-y, je pense vraiment que c’est le film qui va marquer un tournant important dans l’histoire du cinéma. Fantastique !
Perso, j’ai payé les lunettes 50 centimes la paire, pareil que toi donc, et à conserver. Par contre, les films 3D sont majorés en plus de 2 euros à Tours, je ne sais pas si c’est pareil ailleurs.
Le scénario, je ne dirais pas mieux que d’autres, et une remake de plein d’autres films, mais ce qui est dommage c’est qu’il n’introduit aucune originalité, ça c’est bête. On peut rester dans un thème mais en essayant d’y introduire de l’imprévu. Là, on sait ce qui va se passer à la fin dès les 5 premières minutes.
Pour le 3D, c’est effectivement magnifique et une qualité indéniable du film, mais on se faisait la réflexion avec un copain : l’effet 3D passe assez vite finalement, et on finit par ne plus y prêter attention au bout de la première heure.
Pierre2.0 dit: Pour le 3D, c'est effectivement magnifique et une qualité indéniable du film, mais on se faisait la réflexion avec un copain : l'effet 3D passe assez vite finalement, et on finit par ne plus y prêter attention au bout de la première heure.
On l'oublie un peu, mais le rendu 3D est présent quand même, et j'ai vraiment trouvé une profondeur bien différente que sur un autre film plat. C'est très agréable.
Pierre2.0 dit:En tous cas, il est vrai que je ne me vois pas acheter le DVD du film pour regarder à la maison! Pour moi, c'est un film à voir absolument au ciné en 3D, ou pas.
Oui mais en DVD il vont sortir la version longue, car je crois que tu as remarqué qu'il y a quelques cuts...
@dardar comme le disait ma regrettée grand-mère : chacun vois midi à sa porte, et donc si tu veux que cela soit un remake niais de danse avec les loups eh bien soit... Mais je pense que ticoche t'a répondu...
Pierre2.0 dit:Non, pas remarqué les cuts, mais là encore, ce n'est pas personnellement l'histoire qui m'a plu.
j'imagine qu'une petite scene a du etre tourné quand le gars monte sur le dragon (j'oublie vite les noms mais je parle du truc volant rouge) et on l'a pas vu. Ceci dit c'est vraiment un film a voir au ciné surtout que je suis habitué aux petites salles, et donc petits ecran, de l'ugc, alors quand j'ai vu la taille du gaumont j'avais oublié ce que c'etait un grand ecran !
Apres je ne peux pas dire si j'acheterai ou pas le dvd collector (pas collector, pas interessant) ?! Peut etre que oui car comme je l'ai dit pour moi ce film marque un tournant du cinema et l'avoir pour montrer a mes enfants plus tard un des precurseurs de ce qui devrait etre la norme dans quelque annee... Ça peut etre bien.
A de nombreux moment j'aurai aimé mettre le film en pause pour admirer les details, ça peut etre un argument pour se procurer le DVD.
Je trouve le format du film correct et meme mieux que les films de 90 min. autant les animé pour enfant entre 55 et 80min je trouve correct autant un film comme ca 120min est un minimum.
On a deja vu des films coupé en 2 parties non ? Il me semble que pour le dernier Harry Potter on aura 2 films d'environ 3H... A confirmer ?
Ps : dsl pour ponctuation et accent, sur iPhone...