Moi j’aime bien ce personnage de la fille au foulard rouge. Elle me fait penser à Bobba Fett dans la première trilogie de starwars: un personnage qui semble faire partie d’un groupe mais qui a une ‘autre’ dégaine, un sorte de classe que les autres n’ont pas. Il ne dit presque rien et le spectateur se fait une montagne de ce perso qui au finale meurt de façon complètement tarte, sans panache ni envergure : comme pour se moquer du spectateur…
Ça n’a pas de sens, mais j’aime bien, je trouve ça fun.
Zoé Bell c’est, je pense, une super pote de Tarantino.
Elle était la doublure de Umma Thurman dans Kill Bill, là il lui a trouvé un petit rôle.
Et elle jouait son propre role dans Death Proof .
Je ne suis pas du tout d’accord avec votre analyse…
Si l’on vous suit bien, il faut mener Candie en bateau car sinon ce mégalo risque de ne pas vouloir accepter le marché.
Sauf qu’après avoir compris qu’il s’était fait avoir, il accepte quand même la vente au lieu de, comme on pourrait s’y attendre, les envoyer se faire voir et buter la fille pour faire bonne mesure. Ca ne tient pas la route et ça casse toute la tension de la rencontre.
Plus j’y repense et plus je trouve cette partie du film ratée.
fbruntz dit:Je ne suis pas du tout d'accord avec votre analyse...
Si l'on vous suit bien, il faut mener Candie en bateau car sinon ce mégalo risque de ne pas vouloir accepter le marché.
Sauf qu'après avoir compris qu'il s'était fait avoir, il accepte quand même la vente au lieu de, comme on pourrait s'y attendre, les envoyer se faire voir et buter la fille pour faire bonne mesure. Ca ne tient pas la route et ça casse toute la tension de la rencontre.
Plus j'y repense et plus je trouve cette partie du film ratée.
Il accepte la vente pour 12000 $ !
Sinon il aurait du s'assoir dessus...
fbruntz dit:
Si l'on vous suit bien, il faut mener Candie en bateau car sinon ce mégalo risque de ne pas vouloir accepter le marché.
Sauf qu'après avoir compris qu'il s'était fait avoir, il accepte quand même la vente au lieu de, comme on pourrait s'y attendre, les envoyer se faire voir et buter la fille pour faire bonne mesure. Ca ne tient pas la route et ça casse toute la tension de la rencontre.
Non, t'as pas compris.
Lorsque Candie découvre le pot au rose il force shultz à payer les 12000$ pour avoir Broomhilda et non le mandingues. Et donc non il n'accepte pas la vente initiale (12 000$ pour un mandingues) mais la transforme en 12000$ pour Broomhilda (ce qui à ces yeux doit représenter dans les 11 900$ de bénéfices net)
Enpassant dit:On voit passer Franco Nero qui incarnait Django dans le film de Sergio Corbucci en 1966.
Il n'a pas trop mal vieilli.
Moi je l'avais remarqué. Django et j'insiste sur le "D". Oui, je sais.
Vu mon avatar, on peut dire que le western italien, cela me connais.
Après avoir vu le film, j’invite grandement les futurs spectateurs à le regarder sans vouloir y retrouver un western italien. Je m’explique. Malgré les nombreux clins d’oeil (les écritures, la manière de filmer, les sales gueules et les rues sales, les types avec des foulards, le scénario etc…) On a du mal à retrouver l’ambiance du western italien et je ne parle pas du western à la Leone. Il n’y a pas de burlesque dans le western italien et la scène avec les pseudo membres du KKK est burlesque. Il y a de l’humour parfois, mais il est acide. On rie souvent face aux situations que présente le réalisateur et la salle où j’étais à souvant rie.
Comme disait un commentaire, Tarantino prend le western italien en voulant faire un hommage et il donne un ovni. Un excellent ovni mais un ovni quand même
A pars cela, c’est un très bon film sans problème de compréhension du scénario, surtout la raison du voyage à candie Land. Bien filmé, bien réalisé, bien joué. J’ai un faible pour la première scène que je trouve très bonne.
À mon avis vouloir retrouver un western italien dans ce film est une erreur. Tarantino n’a visiblement pas bouffer que du western spaghetti avant de réaliser son django: il y a beaucoup vraiment beaucoup de pekinpah et d’eastwood de l’époque du début des 70’s dans sa manière de faire.
Surtout Tarantino utilise finalement très peu de code du spaghetti.
Ça reste un film de Tarantino…
tehem dit:fbruntz dit:
Si l'on vous suit bien, il faut mener Candie en bateau car sinon ce mégalo risque de ne pas vouloir accepter le marché.
Sauf qu'après avoir compris qu'il s'était fait avoir, il accepte quand même la vente au lieu de, comme on pourrait s'y attendre, les envoyer se faire voir et buter la fille pour faire bonne mesure. Ca ne tient pas la route et ça casse toute la tension de la rencontre.
Non, t'as pas compris.
Lorsque Candie découvre le pot au rose il force shultz à payer les 12000$ pour avoir Broomhilda et non le mandingues. Et donc non il n'accepte pas la vente initiale (12 000$ pour un mandingues) mais la transforme en 12000$ pour Broomhilda (ce qui à ces yeux doit représenter dans les 11 900$ de bénéfices net)
J'avais bien compris ce point justement.
Pourquoi dès lors ne pas lui faire cette proposition dès le début puisque même énervé d'avoir été mené en bateau il est d'accord pour la vente? Et ce n'est pas parce que Shultz ne veut pas débourser l'argent, je ne crois pas qu'à ce stade cela soit un problème pour lui et encore moins pour Django.
fbruntz dit:Pourquoi dès lors ne pas lui faire cette proposition dès le début puisque même énervé d'avoir été mené en bateau il est d'accord pour la vente?
Au début c'est shultz qui n'a pas l'intention de débourser 12000$ de ses économies pour acheter une esclave. Il n'accepte de le faire qu'à la toute fin : écoeuré par les pratiques de l'esclavage et aussi parce que Candie, fou furieux, est prêt à défoncer le crane de Broomhilda
fbruntz dit:Et ce n'est pas parce que Shultz ne veut pas débourser l'argent, je ne crois pas qu'à ce stade cela soit un problème pour lui et encore moins pour Django.
Si justement il y a bien une bascule qui se fait dans la tête de Shultz entre l'élaboration du plan et le moment ou Candie menace de défoncer le crane de Broomhilda
Il y a une scène que je trouve incohérente.
Il s’agit de la mort de Schultz.
Un flingueur doué comme lui bénéficiant de l’effet de surprise devrait d’abord abattre le gorille de Candie qui en plus lui tourne le dos avant de tuer Candie.
C’est faisable avec un derringer à double canon.
Sans compter que Django ne serait certainement pas resté là les bras ballants.
tehem dit:fbruntz dit:Pourquoi dès lors ne pas lui faire cette proposition dès le début puisque même énervé d'avoir été mené en bateau il est d'accord pour la vente?
Au début c'est shultz qui n'a pas l'intention de débourser 12000$ de ses économies pour acheter une esclave. Il n'accepte de le faire qu'à la toute fin : écoeuré par les pratiques de l'esclavage et aussi parce que Candie, fou furieux, est prêt à défoncer le crane de Broomhilda
C'est là que je ne te suis pas : à aucun moment dans le film Shultz n'indique qu'il veut en débourser le moins possible, l'explication de son plan est qu'il faut approcher l'esclavagiste par un autre biais pour le convaincre d'accepter la vente.
Enpassant dit:Il y a une scène que je trouve incohérente.
Il s'agit de la mort de Schultz.
Un flingueur doué comme lui bénéficiant de l'effet de surprise devrait d'abord abattre le gorille de Candie qui en plus lui tourne le dos avant de tuer Candie.
C'est faisable avec un derringer à double canon.
Sans compter que Django ne serait certainement pas resté là les bras ballants.
C'est pas incohérent, c'est un délire de Quentin...Moi je trouve ça juste dommage. A partir de ce moment précis, le film m'a moins emballé.
Mais ce n'est pas la seule scène ou Tarantino sacrifie la cohérence au profit du fun, le film est bourré de moments comme celui-là...
fbruntz dit:[
C'est là que je ne te suis pas : à aucun moment dans le film Shultz n'indique qu'il veut en débourser le moins possible, l'explication de son plan est qu'il faut approcher l'esclavagiste par un autre biais pour le convaincre d'accepter la vente.
Effectivement ce n'est pas dit explicitement. Mais on le comprend très bien (enfin moins j'ai pas eu besoin de me retourner le cerveau pour le comprendre du premier coup ;D ) : il est sous entendu dès le départ que payer 12000$ pour une esclave marquée au fer est absolument hors de propos: ce n'est pas mentionné, par ce que c'est simplement impensable. Ce n'est pas que Shultz veut dépenser le moins possible, c'est juste qu'il ne lui vient pas à l'idée de dépenser une telle fortune : et même si l'idée lui était venue à l'esprit le raisonnement se serait heurté au personnage de Candie qui aurait refusé (par méfiance, paranoïa ...) quel que soit le prix.
dardar dit:Enpassant dit:Il y a une scène que je trouve incohérente.
Il s'agit de la mort de Schultz.
Un flingueur doué comme lui bénéficiant de l'effet de surprise devrait d'abord abattre le gorille de Candie qui en plus lui tourne le dos avant de tuer Candie.
C'est faisable avec un derringer à double canon.
Sans compter que Django ne serait certainement pas resté là les bras ballants.
C'est pas incohérent, c'est un délire de Quentin...Moi je trouve ça juste dommage. A partir de ce moment précis, le film m'a moins emballé.
Mais ce n'est pas la seule scène ou Tarantino sacrifie la cohérence au profit du fun, le film est bourré de moments comme celui-là...
Je suis assez d'accord... Les 2 premiers tiers du films sont vraiment emballant, rythmé, un peu juissif. Par contre à partir de la mort de Chutz, ca part en live, et le dernier tiers est a mon sens un peu baclé... pas au niveau du début. C'est assee prévisible, un peu bourrin, plus de surprises...
Et je comprends pas non plus pourquoi Shultz se laisse tué, alors que le mec est un as... Effectivement, c'est le coté délire de QT, mais c'est dommage la... mais c'est pour pouvoir caser la phrase "j'ai pas pu resisté", qui est assez drole

tehem dit:fbruntz dit:[
C'est là que je ne te suis pas : à aucun moment dans le film Shultz n'indique qu'il veut en débourser le moins possible, l'explication de son plan est qu'il faut approcher l'esclavagiste par un autre biais pour le convaincre d'accepter la vente.
Effectivement ce n'est pas dit explicitement. Mais on le comprend très bien (enfin moins j'ai pas eu besoin de me retourner le cerveau pour le comprendre du premier coup ;D ) : il est sous entendu dès le départ que payer 12000$ pour une esclave marquée au fer est absolument hors de propos: ce n'est pas mentionné, par ce que c'est simplement impensable. Ce n'est pas que Shultz veut dépenser le moins possible, c'est juste qu'il ne lui vient pas à l'idée de dépenser une telle fortune : et même si l'idée lui était venue à l'esprit le raisonnement se serait heurté au personnage de Candie qui aurait refusé (par méfiance, paranoïa ...) quel que soit le prix.
Pas convaincu, je trouve cette explication plutôt capilo-tractée pour ma part. M'enfin ce n'est pas non plus ma critique principale du film.

Emballé que j’étais au 2/3 également. Fantastique, intelligent, drôle (la scène des cagoules à la monty python franchement…). A l’apparition de DiCaprio, ça s’essouffle terriblement (alors que j’adore l’acteur), et on tombe dans le verbeux banal. Dommage j’ai passé un bon moment à défaut d’excellent.
Même avis: je ne comprends pas pourquoi Schultz se fait butter comme un débutant. Après, j’ai moins aimé le film.
Au fait, aucun spectateur ne pense une seule seconde que Django va vraiment être envoyé dans une mine de merde. Tout le monde a vu que les trois guignoles qui l’accompagne vont se faire butter. Ce passage est trop téléphoné à mon goût. Et le moment où Django ouvre la pièce où se trouve Bruhmilda et que l’on voit l’embrassade par ombre chinoise, je trouve cela grotesque pour ne pas dire plus.