[Cinéma] Gravity

air dit::china:
viking dit:presque tout ce que je voulais dire, mais bien mieux que moi....

Je suis passé voir ce que les TTiens disent sur Gravity... et j'ai bien fait : z'êtes forts quand même ! J'ai lu plein de truc sur ce film mais rien de comparable avec ce que tu dis Viking : cela me parait vraiment très pertinent.
Le film n'a pas marché pour moi, la faute aux personnages. Je croix que ce sont les dialogues qui m'ont empêché de rentrer dans le film... trop... pas assez... j'ai trouvé qu'ils oscillaient entre "sans intérêt" et "lourds". Le sacrifice de Clooney ou la scène des chiens chinois ... pfff...zzzz...perso j'attendais que ces scènes finissent pour reprendre le voyage !FIN SPOIL
Car ce que j'ai beaucoup aimé pour ma part, c’est de voir dans le détail et à force de superbes images tous ces bidules autour de la Terre de façon - je suppose - réaliste. Explorer ces appareils plus ou moins sophistiqués m'a vraiment interpellé. J'ai découvert le monde des bidules en orbite, monde que je ne connaissais en fait pas. L'humanité est quand même vraiment loin de créer l'étoile noire :)
Dncan dit:
Oui, deux fois. :P

Casquette! :o

Pas trop mal, en effet :lol:
Mais ça n'empêche pas que pour moi, le film a été un excellent moment de cinéma. Au début sensibilisé par la beauté des images (évidemment, un écran de cinéma ça aide pour ça plutôt qu'un écran d'ordi, ou même une grande télé), la suite m'a fait réfléchir à différentes choses sur le monde où l'on vit. Les différentes cultures, les religions, les civilisations que rien ne rapproche et voisinant pourtant sur le même caillou...
Mon sentiment en sortant était "une carte postale animée du monde où l'on vit", un peu comme ces cartes patchwork qui montrent en vignettes le lieu de nos vacances.

Après chacun ses goûts et tant mieux si tu as passé un bon moment, pas de cinéma selon moi, mais c'est un avis subjectif.
Justement je ne vais pas au cinéma pour voir des cartes postales, mais ici pareil chacun va y voir ce qu'il veut.


Et j'ai apprécié aussi qu'il n'y ait pas de texte. A chacun de se faire ses propres réflexions sur ce qu'il voit. Si toutefois il en a envie. Après s'il n'en a pas envie...
Ah oui : ce film a une moyenne de 8,3 sur IMDb (près de 20.000 votes).

Le top 10 c'est : Les évadés, La liste de schindler! :shock: , Le seigneur des anneaux etc...
Aucun chef d'oeuvre dans ce top 10.
Psychose 30eme commence les "chefs d'oeuvre". Entouré de Léon et de la Vie est belle...


Maintenant je vais m'arrêter là, d'une part parce que ce n'est pas le sujet, et d'autre part parce que la condescendance de certains propos et la provocation d'autres ne me donnent que deux solutions : l'ignorance, ou les insultes. Alors je vais opter pour le 1er choix.

Pas de condescendance de ma part en tout cas. :)
Mais faut tenter de sortir les choses de l'actualité.
Gravity vient de sortir, en parler comme un chef d'oeuvre 2 heures après ca me choque.
Un chef d'oeuvre tu le vois plusieurs fois, tu l'étudie, c'est pas un bon moment avec du pop corn comme Avatar ou le seigneur des anneaux.
Mat dit:Je ne suis pas d'accord du tout sur le fait que le fond soit pauvre.
On parle de mort, de deuil, de vie, de renaissance, d'humanité quoi.
Le message est simple certes, mais pas simpliste (je n'aime pas les phrases toute faite, mais pour le coup ça résume bien ma pensée).
Et putain ça te le fait vivre comme jamais aucun film avant.

En relisant ce que tu disais Mat, je me suis "amusé" à faire une liste de films que j'ai vus traitant du sujet du deuil (et de la renaissance, ou pas!). On est geek ou on l'est pas! :wink:
Du coup si ça peut intéresser... Bon c'est les premiers qui me sont venus à l'esprit et j'ai pas une grande culture cinématographique, c'est pas pour être exhaustif... C'est mes petits préférés quoi.
Si je devais en garder un, tout en haut, c'est Husbands de Cassavetes...
http://www.vodkaster.com/Listes-de-films/Le-deuil-au-cinema

Merci viking je n’ai pas vu les 2 premiers, ça m’intéresse…

je ne sais pas parler de cinéma maislà j’en sors et wowowow. Ca a fonctionné à fond pour moi.
j’ai passé une heure trente en apesanteur, bon trip

Vu hier et je suis encore un peu en orbite ce matin.
Tout simplement l’un de mes meilleurs moments de cinéma de ces dernières années. Le genre de film qui vous embarque dés la première seconde et ne vous lâche qu’à la fin du générique. Visuellement époustouflant, totalement immersif, terriblement stressant, parfois bouleversant, les émotions se bousculent pendant une heures et demi et même bien après être sortis de la salle.
Perso, ça correspond exactement à ce que j’attends du cinéma et j’ai adoré.

xavo dit:Le sacrifice de Clooney
Ca, c'est du beau spoiler! Change au moins la couleur dans ton post.
En parlant de spoilers, j'ai une remarque sur une scène:
Quand, justement, il se sacrifie, j'ai l'impression qu'il y a une aberration physique. Pourquoi Kowalski serait-il un poids pour Stone? Une fois retenu par elle par une sangle, en l'absence de frottements quels qu'ils soient, il devrait aller à la même vitesse qu'elle et l'ISS grâce à l'inertie, ne la tirant donc pas dans le sens opposé à l'ISS. Dès lors, il lui aurait suffi de tirer un peu sur la sangle pour se rapprocher de Stone et de l'ISS en flottant doucement. Et quand il se décroche, il dérive en sens inverse. N'importe quoi, non?

Au passage, ça fait du bien de voir Bullock dans autre chose qu'un film cruche. J'en ai vu peu avec elle, mais j'ai vu passer des bandes-annonces.
Et j'ai déploré qu'on n'entende pas assez souvent le silence, remplacé par de la musique.
viking dit:
Du coup si ça peut intéresser... Bon c'est les premiers qui me sont venus à l'esprit et j'ai pas une grande culture cinématographique, c'est pas pour être exhaustif... C'est mes petits préférés quoi.
Si je devais en garder un, tout en haut, c'est Husbands de Cassavetes...
http://www.vodkaster.com/Listes-de-films/Le-deuil-au-cinema

J'ai pas vu les deux premiers (un des rare Cassavetes que j'ai pas vue d'ailleurs) donc à voir effectivement. Pour le moment sur ce sujet Gravity est un tête.
Par contre j'ai regardé ta liste "plaisir coupable" .... héhéhé.
Pour moi "Reign of fire" n'est pas un plaisir coupable :) c'est un putain de bon film de fantasy à la mod post apo.
beri dit:
xavo dit:Le sacrifice de Clooney
Ca, c'est du beau spoiler! Change au moins la couleur dans ton post.
En parlant de spoilers, j'ai une remarque sur une scène:
Quand, justement, il se sacrifie, j'ai l'impression qu'il y a une aberration physique. Pourquoi Kowalski serait-il un poids pour Stone? Une fois retenu par elle par une sangle, en l'absence de frottements quels qu'ils soient, il devrait aller à la même vitesse qu'elle et l'ISS grâce à l'inertie, ne la tirant donc pas dans le sens opposé à l'ISS. Dès lors, il lui aurait suffi de tirer un peu sur la sangle pour se rapprocher de Stone et de l'ISS en flottant doucement. Et quand il se décroche, il dérive en sens inverse. N'importe quoi, non?


Je pense que si tu prends le film au 1er degré, pas mal de choses ne tiennent pas la route. Effectivement, tirer sur un cable doit exercer une forme de poussée dans le sens de la traction. Mais ce n'est pas le propos. Le personnage de Clooney ne s'intéresse qu'au sort de Ryan. D'ailleurs, même "Houston" s'intéresse avec insistance à la santé de Ryan dès le début du film. Quand Clooney s'adresse à elle, dès le départ, il dit ceci "ici, c'est toi le cerveau, je ne suis que le conducteur du bus", plus tard, il dit "tu dois apprendre à lâcher prise" et tout le dialogue "tu veux partir fais-le,etc".
Il ne s'est jamais soucié de son propre sort et réagit avec beaucoup de détachement à la catastrophe qui se produit...Il n'est pas concerné par l'action mais par le destin de Ryan.
beri dit:
xavo dit:Le sacrifice de Clooney
Ca, c'est du beau spoiler! Change au moins la couleur dans ton post.


:oops: Je vous prie de m'excuser !
C'est corrigé.
dardar dit:Je pense que si tu prends le film au 1er degré, pas mal de choses ne tiennent pas la route.

Tiens, et pourquoi donc les stations orbitales sont-elles inhabitées, toutes les deux.
Ca leur aurait côuté plus cher d'y mettre un ruskof du genre d'Andropov? :lol: Surtout avec une capsule Soyouz arrimée. Du grand "Nimportnawak"! :kwak:

pour ça il y a une raison et elle est même clairement énoncée dans le film.

Bon, dans ce cas, qu’une âme charitable veuille bien éclairer ma lanterne en mp, parce que, du coup, j’ai l’impression d’être passé à côté d’un truc primordial, durant ma pause pipi ! :mrgreen:

Les ruskofs encadraient Howard Wolowitz pour sa première virée dans l’espace.

timbur dit:Les ruskofs encadraient Howard Wolowitz pour sa première virée dans l'espace.

ça c'est bon !!

sinon, je voulais aller voir ce film mais il parait qu'entendre respirer Bullock pendant 1h30 devient vite insupportable ...

Non, le film n’est pas insupportable, loin de là. C’est même un très bon film, et quoi qu’il arrive, on passe un excellent moment.
Pour revenir sur l’histoire du grand écran et de la 3D, je pense que le film reste une grande réussite même sans ça. Pour peu que l’on aime un peu le cinéma, on ne peut qu’être subjugué par les plans séquences ahurissants et le sens du cadre hors du commun de Cuaron. Pour ça, pas besoin de lunettes trou à dés… D’ailleurs, avant le film, j’avais vu la bande annonce sur mon “petit” 19" et je l’ai vraiment trouvée renversante.
Et en ce qui concerne le fond, le film est bien plus riche que la très vaste majorité des blockbusters qui envahissent nos écrans, certes. Il n’en demeure pas moins que cela reste un survival spatial assez classique, et que j’en attendais un peu plus de la part de Cuaron.
Bref, Gravity fait vraiment partie des films à voir en cette fin d’année, même si amha il est encore un peu tôt et que le fond soit un poil léger pour pouvoir parler de chef-d’oeuvre.

Autant j’ai beaucoup apprécié l’exercice de style de filmer dans un environnement sans haut ni bas qui donne donc de bien belles images autant le scénario est d’un convenu terrifiant et le côté grand public sentimentaliste + “quand on veut on peut” à l’américaine avec ses grandes envolées de musique pour bien faire comprendre quand rire et pleurer est insupportable de grossièreté démago.
Le côté fête foraine du film est parfait pour le reste c’est quand même du grand gignol mais why not? On se prend à rêver du même film avec un peu plus de subtilités sans les grands paneaux qui clignotent pour nous dire quoi regarder, quoi penser, quoi sentir.

Docteur Mops dit:Autant j'ai beaucoup apprécié l'exercice de style de filme dans un environnement sans haut ni bas qui donne donc de bien belles images autant le scénario est d'un convenu terrifiant et le côté grand public sentimentaliste + "quand on veut on peut" à l'américaine avec ses grandes envolées de musique pour bien faire comprendre quand rire et pleurer est insupportable de grossièreté démago.
Le côté fête foraine du film est parfait pour le reste c'est quand même du grand gignol mais why not? On se prend à rêver du même film avec un peu plus de subtilités sans les grands paneaux qui clignotent pour nous dire quoi regarder, quoi penser, quoi sentir.

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Docteur Mops dit: musique pour bien faire comprendre quand rire et pleurer est insupportable de grossièreté démago.
Le côté fête foraine du film est parfait pour le reste c'est quand même du grand gignol mais why not? On se prend à rêver du même film avec un peu plus de subtilités sans les grands paneaux qui clignotent pour nous dire quoi regarder, quoi penser, quoi sentir.

merci pour cet eclairage.
ça aussi c'est insupportable
Docteur Mops dit:Autant j'ai beaucoup apprécié l'exercice de style de filme dans un environnement sans haut ni bas qui donne donc de bien belles images autant le scénario est d'un convenu terrifiant et le côté grand public sentimentaliste + "quand on veut on peut" à l'américaine avec ses grandes envolées de musique pour bien faire comprendre quand rire et pleurer est insupportable de grossièreté démago.
Le côté fête foraine du film est parfait pour le reste c'est quand même du grand gignol mais why not? On se prend à rêver du même film avec un peu plus de subtilités sans les grands paneaux qui clignotent pour nous dire quoi regarder, quoi penser, quoi sentir.


Autant je te(à condition que vous tolériez le tutoiement) rejoins sur le manque de subtilité, autant je trouve le scénario très habile dans le cadre assez étriqué qu'il s'impose.