[cinéma] Inception

Mirmo dit: je ne considère pas ce film comme un film d'auteur. Il fait juste un concentré de choses vues et lues à droite à gauche et il le fait bien, ça s'arrête ici pour moi.


Arf, mince, je suis aussi d'accord avec Mirmo. Paradoxe? Peut-être pas. Le film est sans doute creux sur les thèmes de l'existence, du rêve et de la réalité (c'est du moins mon avis), mais il n'empêche pas Nolan de nous proposer, volontairement ou non, une métaphore sur la conception cinématographique. Je trouve cette lecture plus intéressante, les autres apects me faisant bien pitié en comparaison d'oeuvres du même genre.
dardar dit:
MOz dit:[...]

J'avoue apprécier énormément ton interpretation! :pouicbravo:
Cette métaphore du film est géniale, et ça me semble être la meilleure, la plus juste, de toutes celles que j'ai lues...


+1
Vu sous cet angle il n'y a rien a redire, belle façon de voir le film MOz
Mirmo dit:
Pourtant Avatar est très engagé politiquement... Le propos peut certes paraître naïf mais il est bel et bien présent. De plus, il ne fait que la compilation de thématiques chères à Cameron et déjà évoquées dans la grande majorité de son oeuvre. Un niveau de lecture assez poussé peut être fait d'Avatar.


Arf mince, tu viens de perdre toute crédibilité. :lol:

Je suis quand même surpris de voir cité dans un même topic avatar :pouicvomi: , Inception :) et l'armée des 12 singes :pouiclove: .

Vous avez quand même une faculté sidérante à passer du ras des paquerettes à l'himalaya du film de divertissement en quelques posts :twisted: .



PS: désolé si je réagi de façon un peu pêle-mêle et si j'ai pourri la lecture du topic... :oops:

@ Moz

Ton interprétation est fun, j’aurais pu faire un truc bancal dans ce genre à mes heures perdues (genre l’introduction de There Will Be Blood, la Mère Nourricière, l’Avénement de l’Homme… par exemple ^^).

Mais je trouve ça trop facile. Moi aussi en costard cravate je ressemble vaguement à Leo Di Caprio. Quoiqu’on me dit plus souvent que j’ai un faux air de Nicolas Cage…

Bref ton analyse ne me plaît pas vraiment parce que c’est mettre à la poubelle la structure narrative et les codes du film de cambriolage. Si ce que tu dis est vrai alors n’importe quel film de ce genre est une parabole de la réalisation cinématographique ???..

Le film de cambriolage est ultra codifié et Inception répond complètement au cahier des charges mais il n’a pas inventé la poudre. Entre ces codes et ton analyse, il y a un pas de géant que je ne franchirai pas pour ma part. :wink:

Mirmo dit:
Ouep non mais là c'est juste un film d'action malin-malin tout au plus... Je ne vois aucune vision d'auteur, je n'ai pas l'impression de déchiffrer l'esprit de Nolan, je n'ai pas l'impression d'analyser une oeuvre d'art...
C'est juste une compilation de très bonnes idées plutôt agréablement mises en boîte.
Où est le message ? Où est l'auteur ? Qu'est-ce que Nolan veut me dire ? Que veut-il me faire comprendre ?
Inception est simplement du divertissement bien fichu, rien de plus. C'est pas en mettant 2-3 idées vaguement philosophiques entendues au bistro du coin qu'il en fait un film d'auteur.

Je suis très d'accord avec ça
Le film est plaisant, bien foutu, très belle réalisation mais pour moi c'est plus un film d'action avec un alibi intello qu'autre chose
A aucun moment je me suis dis, "wouah putain c'était donc ça !!"
Les deux films n'ont rien a voir mais pour moi Usual suspect va beaucoup plus loin dans la manipulation de ce que l'on pense qu'Inception.
Finalement c'est facile de te faire croire "que peut être que mais en fait non"quand le thème du film est basé sur le rêve qui prend le pas sur la réalité...
ça plus le fait que je trouve dommage d'avoir pris le parti de faire des reves réaliste (afin que la cible ne s'en rende pas compte) au final ça reste très terre a terre et a part les rêves de l'étudiante avec la ville qui se plie sur elle même tout le reste est trop ancré dans la réalité a mon gout

Je ne me suis pas ennuyé une seconde mais je pensais que comme annoncé les stades 3 et 4 allait durer plusieurs mois et plusieurs années avec une histoire incroyable et au final non chaque stade nous présente une scène d'action qui dure quelque minutes avec cet énorme raccourcit a la fin ou sato est la depuis des 10aines année mais on a rien vu de son histoire

Pour un film de cette durée je trouve dommage aussi que l'on ne sache rien de ces fameux employeurs de cobb, que l'on sache pas bien pourquoi d'un coup sato les emploie (c'est très raccourci, ils sont ennemi et la scène d'après ils bossent ensemble) dommage aussi se principe d'inception qui est résumé à ouvrir un coffre dans une base enneigée...
Je vais vous dire un truc: je pense que vous vous efforcez de trouver le film génial en vous partant de l'hypothèse que cobb finit dans un rêve, et en essayant, avec beaucoup de difficultés, de confirmer cette possibilité.

Pas du tout. Je trouve le film excellent parce que le doute reste complet, et toutes les interprétations sont possibles. Combien de "couches" de réalité y-a-t-il? Qu'est-ce qui te fait dire qu'il n'y a pas 2 rêves supplémentaires au-dessus? Que tu ne vis pas en ce moment le nème niveau du rêve d'un autre? Putain, cette multiplicité de couches et le "réalisme" de chaque rêve est super important. As-tu oublié la scène où la petite architecte met face à face deux miroirs pour démultiplier la réalité?
Si on prend le problème dans l'autre sens (c'est mon cas), cobb est dans la réalité (ce qui est d'ailleurs laaaargement prouvé par moults exemples disséminés sur différents sites français et américains)

Ah? j'irais bien voir moi. Qu'est-ce qui te prouve que nous sommes dans la réalité actuellement?


Bref, le culte dont vous parlez vient uniquement d'un dernier plan grossier

PAS-DU-TOUT.

Je ne pense pas que Nolan ait voulu réellement instaurer le moindre doute dans l'esprit du spectateur, sa mise en scène étant orienté uniquement sur le spectacle et le divertissement.

Les deux ne sont pas possibles? [/quote]
kaklou dit:la toupie n est pas le totem de cobb.

MOz dit:Alors, pourquoi l'utilise t-il ?

Peut-être une fausse piste, pour attirer l'attention sur le faux totem, et la détourner du vrai.
MOz dit:Tout le monde a bien compris qu'il s'agit du totem de sa femme à l'origine. Mais, après, sa mort, rien n'empêche Cobb de se l'approprier.

Si, car il ne cache pas la propriété particulière de cette toupie, du coup, comme le dit arthur à ariadne lorsqu'elle tente de prendre son dé pipé :
"personne ne peut le prendre, car seul moi doit en connaitre l'équilibre et le poids, de cette façon lorsque tu regardes ton totem, tu sais sans l'ombre d'un doute que tu n'es pas dans le rêve d'un autre".
Au moment même où cobb nous met (ariadne et les spectateurs) dans la confidence de cette toupie, l'intérêt de celle-ci disparait.

MOz dit:En tout cas, pendant tout le film, il s'en sert en tant que tel.

Sur les 5 utilisations, il n'y a que la 1ere qui soit un test "authentique", car il est seul.
- Seul, dans l'hôtel japonais avec le pistolet à la main, elle tombe.
- Après le deuxième essai avec ariadne à Paris, elle tombe.
- Après le test du super somnifère à Mombasa, pas le temps d'essayer, saito l'interrompt.
(Cobb explique le principe de la toupie à ariadne)
- Avec saito dans les limbes, ni saito ni yussuf (le rêveur) ne sont censés connaitre la propriété de la toupie, et pourtant elle tourne indéfiniment.
- A la fin, sur la table du salon, coupé avant de la voir, mais on peut l'entendre tomber.
"Si elle a un comportement impossible dans la réalité alors c'est que je rêve", pas franchement originale comme propriété !
Cobb nous dit avoir planté une idée dans la tête de sa femme au moment même où il vient de relancer la toupie et de refermer le coffre, et cette enflure de nolan referme le film sur une toupie qui n'est pas encore tombée ! JE LE HAIS/ADORE !
Le film se termine sur le coupage d'une fausse piste, le coupage étant lui même une fausse piste.
MOz dit:Et rien ne suggère que Cobb ait un autre totem.

http://revolvingdoorproject.net/2010/07 ... t-the-end/

Pas en dialogue certes, mais tout de même, au troisième visionnage j'ai bien fait gaffe, ya pas à tortiller du fion, c'est PEUT ETRE le seul bidule qui permet pendant tout ce putain de film de savoir s'il rêve ou pas. PEUT ETRE !


Total des courses :
Fischer va démanteler son empire, mais sa catharsis paternelle va lui donner des ailes pour en reconstruire un autre.
Saito, déjà richissime, va pouvoir s'en mettre encore plus plein les fouilles.
Cobb, ne se sent plus coupable de la mort de mal et retrouve ses mômes et son pays.
Les autres empochent une belle somme (x2 pour yussuf).
Bref, c'est un jeu où tout le monde gagne !
La réalité ressemble furieusement à un rêve, et la manière dont est tourné la fin, le sourire mixé de niaiserie et de suspicion de cobb n'aide pas.

On n'arrête pas de nous passer du piaf : "non, rien de rien, non, je ne regrette rien".
Faut voir !

J'ai adoré le film, mais tout comme "total recall", je le reverrai désormais avec un aspro 500 pas loin, ou alors sans réfléchir, je sais pas encore, je me déciderai après le 38ème visionnage. :mrgreen:
viking dit:
dardar dit:Je vais vous dire un truc: je pense que vous vous efforcez de trouver le film génial en vous partant de l'hypothèse que cobb finit dans un rêve, et en essayant, avec beaucoup de difficultés, de confirmer cette possibilité.

Pas du tout. Je trouve le film excellent parce que le doute reste complet, et toutes les interprétations sont possibles.

:arrow: Comme à la fin d'un épisode de Julie Lescaut. On peut se dire: "c'est pas possible, ce que je viens de voir n'est pas réel! :mrgreen:

Je ne pense pas que Nolan ait voulu réellement instaurer le moindre doute dans l'esprit du spectateur, sa mise en scène étant orienté uniquement sur le spectacle et le divertissement.

viking dit:Les deux ne sont pas possibles?


Non, si Michael Bay ou James Cameron faisaient du Lynch, ça se saurait. Ça nécessite à mon sens une mise en scène particulière pour remettre en cause la réalité, sans parler d'une écriture vraiment orientée là-dessus, ce qui n'est pas le cas de Inception.

La formidable scène de multiplication simultanée des différentes couches est impressionnante ( C'est la 1ère fois de l'ère moderne qu'on voir un van mettre plus de 40 mn à tomber dans l'eau. :mrgreen: ).

Mais si on regarde ça de loin, on peut aussi trouver ça ridicule, notamment pour le timing totalement incohérent compte tenu des codes définis par le film. La mise en place temporelle d'une telle séquence est en réalité compliquée, voire impossible, c'est pourquoi on a la sensation de regarder 4 films d'actions en simultané avec l'impression de zapper de l'un à l'autre. C'est vraiment pas terrible sur la papier, mais la maîtrise de Nolan dans la réalisation pure masque ça.

La 1ère scène m'a aussi fait un effet très "bof", j'ai compris que la parti pris était clairement l'esbrouffe visuelle, pas le contenu. Comme je l'ai dit dans l'autre topic, je n'ai rien appris de ce film après être sorti de la salle, malgré avoir pas mal cherché sur le net un truc qui aurait pu m'échapper.

J'ai dû trop lire de K.dick pour que le film me suscite une quelconque interrogation, mais je comprend tout à fait l'excitation que ce genre de thématique peut apporter, j'en suis habituellement très friand. :wink:
dardar dit:
viking dit:
dardar dit:Je vais vous dire un truc: je pense que vous vous efforcez de trouver le film génial en vous partant de l'hypothèse que cobb finit dans un rêve, et en essayant, avec beaucoup de difficultés, de confirmer cette possibilité.

Pas du tout. Je trouve le film excellent parce que le doute reste complet, et toutes les interprétations sont possibles.

:arrow: Comme à la fin d'un épisode de Julie Lescaut. On peut se dire: "c'est pas possible, ce que je viens de voir n'est pas réel! :mrgreen:

Je ne pense pas que Nolan ait voulu réellement instaurer le moindre doute dans l'esprit du spectateur, sa mise en scène étant orienté uniquement sur le spectacle et le divertissement.


viking dit:Les deux ne sont pas possibles?

Non, si Michael Bay ou James Cameron faisaient du Lynch, ça se saurait. Ça nécessite à mon sens une mise en scène particulière pour remettre en cause la réalité, sans parler d'une écriture vraiment orientée là-dessus, ce qui n'est pas le cas de Inception.
La formidable scène de multiplication simultanée des différentes couches est impressionnante ( C'est la 1ère fois de l'ère moderne qu'on voir un van mettre plus de 40 mn à tomber dans l'eau. :mrgreen: ).
Mais si on regarde ça de loin, on peut aussi trouver ça ridicule, notamment pour le timing totalement incohérent compte tenu des codes définis par le film. La mise en place temporelle d'une telle séquence est en réalité compliquée, voire impossible, c'est pourquoi on a la sensation de regarder 4 films d'actions en simultané avec l'impression de zapper de l'un à l'autre. C'est vraiment pas terrible sur la papier, mais la maîtrise de Nolan dans la réalisation pure masque ça.
La 1ère scène m'a aussi fait un effet très "bof", j'ai compris que la parti pris était clairement l'esbrouffe visuelle, pas le contenu. Comme je l'ai dit dans l'autre topic, je n'ai rien appris de ce film après être sorti de la salle, malgré avoir pas mal cherché sur le net un truc qui aurait pu m'échapper.
J'ai dû trop lire de K.dick pour que le film me suscite une quelconque interrogation, mais je comprend tout à fait l'excitation que ce genre de thématique peut apporter, j'en suis habituellement très friand. :wink:


En fait Inception c'est du K. Dick Light quoi ! 0% de matière grise ! :mrgreen:
Mirmo dit:Moi aussi en costard cravate je ressemble vaguement à Leo Di Caprio.


Tu dois avoir du succès ! :mrgreen:
Mirmo dit:Bref ton analyse ne me plaît pas vraiment parce que c'est mettre à la poubelle la structure narrative et les codes du film de cambriolage.

Je ne vois pas pourquoi.
Mirmo dit:Si ce que tu dis est vrai alors n'importe quel film de ce genre est une parabole de la réalisation cinématographique ????...

Peut l'être. Ce n'est pas forcément toujours le cas. Il y a aussi beaucoup de films de genre qui restent à un niveau très littéral, qui se contentent de reproduire les codes du genre.
Mirmo dit:Le film de cambriolage est ultra codifié et Inception répond complètement au cahier des charges mais il n'a pas inventé la poudre. Entre ces codes et ton analyse, il y a un pas de géant que je ne franchirai pas pour ma part. :wink:


Libre à toi, mais c'est vraiment se voiler la face. On n'a pas besoin de faire référence aux films de casse pour voir qu'Inception parle de cinéma. Le rêve y est à l'évidence la métaphore d'un film. Rassure-moi, tu as bien compris qu'il en est de même pour Le prestige ? :mrgreen:

@dardar :

J’ai l’impression que selon toi, il n’y a que deux types de film :

1) Transformers, Inception, Julie Lescaut (tous sur un même niveau : le “divertissement”
2) Les films de Lynch, qui eux, ne se sont pas du divertissement, c’est vrai quoi, je travaille là, je me mate Lost Highway.

=> Je trouve juste cette classification binaire ridicule.

Sinon, oui, j’ai trouvé plein de limites au film, comme les manifestations du subconscient “armé” qui sont forcément des mecs avec des flingues (pourquoi pas leur maman, en immense, version godzilla? :mrgreen: )

De là à dire que c’est du Transformers… Je comprends pas!
Je n’ai plus maté un film de pure action depuis 1932, les James Bond m’endorment, et pourtant j’ai trouvé à manger là-dedans.

'fin bref, hein? on va pas en discuter des heures.

Libre à toi, mais c'est vraiment se voiler la face. On n'a pas besoin de faire référence aux films de casse pour voir qu'Inception parle de cinéma. Le rêve y est à l'évidence la métaphore d'un film. Rassure-moi, tu as bien compris qu'il en est de même pour Le prestige ? M. Green


Pour le Prestige c'est évident, surtout avec cette dernière phrase qui s'adresse au spectateur.
J'avoue que pour Inception, ça m'avait pas frappé, mais c'est bien vu.

Peut-être Nolan convainc-t-il les producteurs en les persuadant que l'idée vient d'eux? :P
viking dit:
Libre à toi, mais c'est vraiment se voiler la face. On n'a pas besoin de faire référence aux films de casse pour voir qu'Inception parle de cinéma. Le rêve y est à l'évidence la métaphore d'un film. Rassure-moi, tu as bien compris qu'il en est de même pour Le prestige ? M. Green

Pour le Prestige c'est évident, surtout avec cette dernière phrase qui s'adresse au spectateur.


Certes, mais heureusement que l'intérêt premier de ces films n'est pas là. C'est l'historie qui prime, pas les parallèles rigolos de ce type que l'on peut faire (et sans grand intérêt au final - toujours en ce qui concerne l'histoire qui nous est contée).

Tiens, pour en revenir à Nolan, j'avais oublié son "Insomnia", que j'ai revu ce WE. Je comprends pourquoi il ne m'avait pas marqué à l'époque : c'est une belle bouse (de commande, certes, mais bouse quand même).

Ben, encore une fois, chacun prend ce qui l’intéresse dans les films de Nolan.

Le Prestige, s’il n’y avait pas cette prise à partie du spectateur, cette mise en abîme un peu masquée, j’aurais moins aimé. Ou en tous cas il m’aurait moins marqué, perdu au milieu d’autres films “à truc”.
C’est la cerise sur le gâteau. Mais d’autres s’en foutent.

Rody dit:Certes, mais heureusement que l'intérêt premier de ces films n'est pas là. C'est l'historie qui prime, pas les parallèles rigolos de ce type que l'on peut faire (et sans grand intérêt au final - toujours en ce qui concerne l'histoire qui nous est contée).


Des parallèles sans grand intérêt ? Ce que tu dénigres en écrivant cela, c'est juste le sens du film, sa raison d'être aux yeux de Nolan... Tu te rends compte de ce que tu écris ? Déjà que Le prestige n'est pas très bon, mais si en plus tu lui retires toute sa dimension métaphorique, il ne lui reste plus rien. Ça en fait un film commercial américain très très banal. Rody, vraiment ça me tue que tu balances aux orties le propos du film... J'ai presque envie de dire que ça montre que tu n'as pas compris le film.
MOz dit:J'ai presque envie de dire que ça montre que tu n'as pas compris le film.


Oui, oui... et la marmotte, qu'est-ce qu'elle fait en attendant ? :lol:
viking dit:J'avoue que pour Inception, ça m'avait pas frappé, mais c'est bien vu.


C'est un peu plus subtil, et ce n'est pas un mal. Quoique quand tu entends Cobb parlait de"catharsis", c'est le genre d'élément balourd qui ne laisse aucun doute sur le propos de Nolan.
MOz dit:
Des parallèles sans grand intérêt ? Ce que tu dénigres en écrivant cela, c'est juste le sens du film, sa raison d'être aux yeux de Nolan... Tu te rends compte de ce que tu écris ? Déjà que Le prestige n'est pas très bon, mais si en plus tu lui retires toute sa dimension métaphorique, il ne lui reste plus rien. Ça en fait un film commercial américain très très banal. Rody, vraiment ça me tue que tu balances aux orties le propos du film... J'ai presque envie de dire que ça montre que tu n'as pas compris le film.


Le but de Nolan n'est pas forcément que le spectateur comprenne ça. Le spectateur peut éprouver du plaisir inconsciemment parce qu'il y a ça dedans. Sans mettre des mots dessus.
Le cinéma ne s'adresse pas qu'à des analystes. Heureusement.
viking dit:Le but de Nolan n'est pas forcément que le spectateur comprenne ça. Le spectateur peut éprouver du plaisir inconsciemment parce qu'il y a ça dedans. Sans mettre des mots dessus.
Le cinéma ne s'adresse pas qu'à des analystes. Heureusement.


Je pense que si. Nolan veut que le spectateur le comprenne. C'est justement tout le propos de ces deux films. Il nous montre que le cinéma est avant tout une duperie. Les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être. Nolan est un magicien qui révèle ses tours. Le problème, c'est que beaucoup de gens en restent à un niveau très littéral, même avec un film pas très subtil comme Le prestige (cf. Rody).