Collectif Trictracien de la Chouette d'Or

calibri26 dit:Les villes de la décapole sont pour info:
Haguenau (chef lieu)
Colmar
Wissembourg
Turckheim
Obernai
Kaysersberg
Rosheim
Munster
Sélestat
Mulhouse

J'ai une liste un poil différente:

Haguenau
Colmar
Wissembourg
Turckheim
Obernai
Kaysersberg
Rosheim
Munster
Sélestat
Mulhouse, remplacée par Landau à partir de 1515
Seltz à partir de 1358 jusqu'en 1418
calibri26 dit:Y a quelque chose de noir et perché en haut de la porte (porte de France pour info)?? On peut penser à un bateau :!:

Nid de cigogne qui n'a pas toujours eu cette forme.

Certes, ca n’a pas toujours eu cette forme.

Mais pour les fans de la piste Tintin: Dans “Les bijoux de la Castafiore”, ceux-ci disparaissent (ils sont cachés) et sont retrouvés … dans un nid :!:

Mettons en ordre alphabétique les villes de la décapole. On a:

Colmar
Haguenau
Kaysersberg
Mulhouse
Munster
Obernai
Rosheim
Sélestat
Turckheim
Wissembourg

On a donc en 1ere colonne MORS qui ressemble à Morse et qui serait une bonne clé de passage pour la 500.
Il n’y a pas de E
:arrow: Normal, car aucune ville de la décapole commence par E. Il était impossible avec ces dix villes de faire le mot MORSE

:arrow: Le E est celui de Sélestat. Dans ce cas, en reliant les lettres avec un crayon on arrive à un L et on pourrait avoir l’idée de l’orthogonale de la 500.

Quoiqu’il en soit la décapole doit être AMHA utilisée en 600 et pas en 580.

Déjà posté hier soir, mais message disparu…?? je recommence au risque d’un doublon…

Retour au collectif
Bonjour à tous,
4 mois de silence total sur le collectif ! Idem ou presque sur le fil de Ston…
C’était certainement nécessaire pour la réflexion de chacun.
Le principal animateur du forum collectif, Clignote, qui y a consacré autant de temps que de matière grise mais qui semble beaucoup fonctionner sur la base des échanges, des débats d’idées et de la contradiction n’y trouvait plus son compte, et est allé, en toute logique échanger sur un autre forum, avec un certain courage, car il en faut pour oser s’introduire dans ce cercle bien fermé… mais bon, l’ami Clignote a démontré qu’il avait toutes les armes et la stratégie nécessaires pour s’en sortir et se faire respecter…
Moi, je suis plutôt du genre chercheur solitaire… Je cherche et je trouve des trucs dans mon coin, et j’en fais éventuellement part…
J’ai eu besoin aussi de me détacher du forum pour mettre de l’ordre dans mes idées, faire les synthèses nécessaires, sans me laisser embarquer dans les échanges qui partaient dans tous les sens (mais c’était le but de l’entreprise) et venaient percuter mes réflexions.
J’ai donc continué à chercher pendant ces quatre mois.
Et j’ai trouvé des tas de choses, qui, toutes n’ont fait que confirmer la zone que j’avais pressentie dés le début.
A ce jour, j’en suis à ce que je considère comme mon repère pérenne, le dernier à partir duquel on devrait appliquer la dernière formule ou phrase qui donnent le pile poil… Phrase issue des reliquats, que je n’ai toujours pas détectés… Donc pas d’exhumation possible encore…
Dans l’attente de cette dernière et ultime trouvaille, je vous livre le fruit de quelques autres, et je commence tout de suite par la fameuse chose importante de la 780 !
Je confirme que (dans ma thèse), la chose importante est relative à la mesure.
La mesure, en versification, est le nombre de PIEDS que compte un vers.
La mesure, en grec se disait “metron” d’où découle notre mot “mètre”.
Le mètre est le nombre de syllabes (de pieds dans la versification grecque et romaine) que compte un vers.
Étymologiquement donc, la mesure et le mètre sont liés, voire confondus.
Or, et ça ce n’est pas un scoop, le texte est écrit en vers.
la métrique, la mesure du texte est de 4-7. Ça, tout le monde l’a repéré…
Au cas où cela nous échapperait, Max , via Michel BECKER, prend soin de bien nous orienter vers ce sens étymologique du mètre et de la mesure, en nous glissant un 4 et un 7 dans le visuel.
Et si ça ne suffit encore pas, il nous dessine une boussole de 0,33 cm de circonférence avec une disposition inédite et improbable des lettres désignant les points cardinaux, qui, à la lecture, nous transforme l’est et l’ouest en 3M.
3M comme 3 mesures. Et 3 fois 0,333 cm, ça fait 1 mètre.
Voilà comment il faut comprendre que l’important c’est la mesure, c’est à dire le mètre, c’est à dire la métrique des vers, c’est à dire 47.
Dès lors, il faut prendre conscience des contraintes textuelles qui s’imposaient à Max pour respecter cette métrique : comment donner le “concept” du cheval en 2 syllabes ? Y’ avait-il une autre solution que “la rosse” ?
Cette mesure est la seule qui est dans le livre, c’est à dire écrite en clair.(je ne dis pas que ce soit la seule à utiliser).
Et on la découvre bien avant l’énigme qui évoque explicitement la mesure (madits)
Pour l’instant, on ne sait pas quoi faire de ce 47(sauf à le rapprocher du 47ème parallèle que l’on vient de trouver à Bourges), mais cela servira plus tard, quand on nous indiquera que 47 cm font 470 km sur la carte, et qu’on relèvera (entre autres) que l’énigme suivante est précisément la 470, et que la longueur de notre ligne Golfe-Juan/ Bourges/Cherbourg fait deux fois 47 cm, le point central étant exactement sur le pli entre le nord et le sud de la carte désignée par Max (serait-ce d’ailleurs pour cette raison que c’est cette référence qui est recommandée ?)
On verra aussi, que “pour faire bonne mesure”, il conviendra peut être d’en faire trois ( 3 M) : Faire bonne mesure, signifie " en mettre plus".
47 donc, et quoi d’autre ?
Des indices :
Ce qui se cache aux limites de l’ETERNITE ? (Seul mot de la chasse écrit tout en majuscules, d’où son importance supposée)
L’éternité c’est ce qu’il y a entre deux extrémités, deux limites : le passé et l’avenir, l’avant et l’après, le commencement et la fin, l’ALPHA et l’OMEGA… Tiens tiens ! Une de ces deux extrémités, l’alpha nous est justement déjà donnée dans le vers précédent. Alors qu’est ce qui reste caché à l’autre extrémité ? Si l’on ne comprend pas tout de suite, Max nous fera un nouveau clin d’œil en nous invitant à utiliser la carte AU MEGA, puis en parlant de MEGA astuce.
Je retiens OMÉGA.
La boussole m’indiquant 3M, je me dis qu’il faudra peut-être faire trois mesures.
Je sais que les 530-780 et470 fonctionnent en triptyque.
L’axe nord- sud passant par Bourges m’oriente vers la mesure de la Méridienne (qui a abouti à la définition du mètre…). On est encore dans la mesure, mais là, c’est la métrologie, la méthode de mesure utilisée qui interpelle : celle de la TRIANGULATION.
Faut-il retenir l’aiguille de la boussole constituée de 2 triangles bien distincts ?
Je retiens “triangle”.
Je révise mes notions de trigonométrie (trigonos + metron ) pour associer Omega et le triangle et je retiens ce qu’est " le point omega" du triangle.
je vous laisse réviser…
L’énigme 780 nous enverra à Roncevaux.
La 500 nous invite à nous munir d’une carte et les madits confirment que c’est à partir de là qu’elle devient nécessaire. Tout comme seront nécessaires les outils présentés sur le visuel : une règle, une équerre et un compas.
Nous avions un premier repère donné comme destination du triptyque 530-780-470 : Roncevaux.
Max va nous en donner deux autres : Golfe Juan, puis Cherbourg dont le segment mesure 2 fois 47 cm.
Me voilà donc avec trois points extrêmes sur ma carte de France. Trois points sans lien apparent entre eux, mais qui forment un triangle dont je ne sais que faire…
Et si j’essayais de trouver le point omega qui serait le centre du cercle circonscrit à ce triangle ?
À mes compas, règle et équerre ! Je mesure soigneusement chaque côté que je partage en deux, (et ce faisant, je découvre que mon côté GJ- Cherbourg mesure deux fois 47 cm), je trace les orthogonales en ces points médians (médiatrices) pour trouver leur point d’intersection, leur point omega.
J’atterris à quelques kilomètres à l’ouest de Montluçon plus exactement, sur ma carte Michelin édition 2013, juste sous la cédille du “ç” de Montluçon…Dans l’œil du coq, quoi…
Rien de remarquable ou qui me parle à cet endroit, sauf qu’à cet endroit précis, je suis précisément à… 47 cm (470 km ) des trois sommets (3M) de mon triangle donné par les énigmes. Bref, je suis dans le CENTRE ! Comme j’étais déjà dans le Centre à BOURGES. Du moins selon la géographie politique du siècle des Lumières : définition de Bourges donnée par l’article de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert :
BOURGES(Géog.) ancienne & grande ville de France, capitale du Berry. Elle est sur les rivieres d’Auron & d’Yevre, presqu’au centre de toute la France. Long. 20. 3. 26. lat. 47. 4. 58.
Et en trouvant le centre, j’ai peut-être trouvé “le tout” de la 530…
Parce qu’en observant bien le visuel de la 530, et si on a “le compas dans l’œil” (le compas du bec du coq qui pointe précisément Cherbourg et Roncevaux sur la France en arrière plan), on découvre alors l’équidistance entre l’œil et les lieux où nous mèneront les énigmes…
Voilà comment j’ai utilisé au moment voulu, la chose importante délivrée en 780.
Pourtant, rien à découvrir à cet endroit, alors à quoi ça sert tout ça ?
Et si ça servait tout simplement à nous donner la méthode, le mode d’emploi à reproduire dans la zone finale ?
Avec cette méthode, si je veux par exemple vous envoyer à Aurillac sans faire aucune allusion à cette ville, il me suffit de vous donner quelques indices relatifs à Cahors, Mende et Issoire. Quand vous aurez compris les indices, résolu les énigmes et découvert ces trois villes, vous serez convaincus et satisfaits d’avoir trouvé les bonnes solutions, mais sans cette méga astuce, vous tournerez en rond sans jamais arriver au point central qu’il faut pourtant découvrir grâce à un des points remarquables du triangle !
Et cette méthode est d’autant plus judicieuse et astucieuse si je souhaite vous conduire en un endroit précis mais sans repères existants, au milieu de nulle part, une forêt, un espace naturel, par exemple, sans vouloir ou pouvoir l’évoquer directement…
En fait, à ce stade Max a fait l’inverse : il a tracé le point central du triangle Roncevaux/Golfe Juan/Cherbourg , il a mesuré le rayon du cercle circonscrit, et il nous a donné cette mesure comme indice pour nous mettre sur la voie de la méthode à utiliser.
À +

Perso je suis revenu à ma position initiale : cette chasse est une merveilleuse arnaque. Les énigmes n’ont aucune solution définitive propre.

Le triptyque de démarrage
4 mois de travail supplémentaires, comme je l’indiquais dans mon post du 18 oct.
Avec à la clé une vision beaucoup plus claire et épurée, et qui me fait mieux comprendre celle que Ston à souhaité nous faire partager tout au long de son propre post.
J’ai aussi découvert dans ma recherche que cette chasse comporte des niveaux de lecture multiples avec des imbrications et interpénétrations surprenantes. La chasse est littéraire, culturelle et historique. Elle fonctionne sur l’association d’idées sur la redondance, sur l’homophonie, le double sens, le glissement de sens, l’analogie, l’étymologie…
Il ne fait plus de doute pour moi que les 3 premières énigmes (qui suivent la B) fonctionnent comme une seule, et que toutes les pistes à suivre utilement sont données dans ce triptyque.
Mais assez de blabla théorique qui n’aurait de sens que pour moi-même et serait donc sans intérêt pour les lecteurs de ce post.
Je vais donc livrer ici quelques unes de ces pistes découvertes au fil des énigmes 530, 780 et 470. Et j’en garde d’autres pour moi, car trop significatives pour la zone finale.
En fait je ne les ai pas toutes découvertes, car nombre d’entre elles sont déjà explorées depuis si longtemps qu’elles vont même sembler éculées et simplistes, et pourtant, ce sont celles-ci qui m’ont conduit à déterminer trois points géographiques en entrant en 520, nombre qui est confirmé par la première ligne, mais qui reste insuffisant selon l’indication de la seconde ligne de cette 520.
Revenons en à notre triptyque initial :
Premier thème, première piste : Les pèlerinages ! ( je dis bien “les pèlerinages” et non pas “Compostelle”)
Arguments :
- Le premier qui précède le second et le troisième qui cherchent leur chemin.( la file des pèlerins qui se suivent sur le même chemin)
- Le cinquième qui a la rage mais qui suit volontiers le quatrième (pèlerinage de Saint Hubert, seul remède connu et recommandé avant Pasteur)
- Une ouverture ( qui par définition est toujours un lieu de passage)
- Le septième qui, dressé, crache son venin : le basilic ( et donc LA basilique par homophonie, qui accueille les reliques et donc les pèlerins )
- Une carte de France.
- Un premier pas.
- Une boussole
- Une mesure de distance
- Un piéton, ou marcheur
- Un bon chemin
- Ce qui se multiplie par la gaité : les montjoies ( le monticule servant de repère sur les chemins, et le cri de joie des pèlerins arrivant à l’étape ou à destination)
- L’espace, l’air et l’eau ( les richesses du marcheur)
- Le ronfleur qui est couché ( ceux qui ont déjà dormi dans un refuge ou un gîte d’étape comprendront…)
- Le huitième qui a le goût du laurier : la victoire de Jules en Gaulle : Alésia
- le neuvième qui se traine dans l’étonnement : le sabot, donc le pied.
8eme + 9ème = Alésia/pied (allez y à pied…) Pardon Max, si c’est du niveau Maurice Biraud !
- Roncevaux enfin (énorme balise!)
Si Max ne souhaite pas nous orienter vers les pèlerinages avec tout ça …
Et bien sûr, avec l’arrivée à Roncevaux, on pense immédiatement à Compostelle, piste suivie dès le début, mais mise en doute ou presque abandonnée aujourd’hui…Trop simple ? Rappelons nous donc qu’au moment où Max a écrit ses énigmes (années 70 je crois), le pèlerinage de Compostelle n’avait pas le succès et la notoriété qu’il a de nos jours.
Je relance donc cette piste, avec le développement suivant :
Le marcheur est à Bourges et il se dirige plein sud. Il va donc vers l’Espagne ou vers les Pyrénées. Il arrivera à Roncevaux, après, nous précise Max dans ses madits, un changement de direction.
Est-ce donc si compliqué à comprendre, pour qu’on ait dépensé autant de matière grise depuis 20 ans pour résoudre ce mystère ???
Si ce marcheur est un pèlerin sur le chemin de Compostelle, il doit passer à Roncevaux. S’il part plein sud, il faudra bien qu’il bifurque à un moment ou un autre vers le sud-ouest.
Certains chasseurs ont bien supposé qu’il bifurquerait à Conques, mais, faute d’arguments en ce sens autres que l’alpha romain ( le “A” de Charlemagne conservé dans le trésor de l’abbatiale), et surtout de justification à ce passage par Conques, cette hypothèse reste discutable.
Alors voilà ces arguments :
Notre pèlerin est à Bourges : il est donc sur la variante du chemin de Vezelay, passant par Limoges (Lemovicens en latin) qui a donné son nom à cette “Via Lemovicensis”.
Donc, sur cette voie, il se dirige vers… le mauvais sens ! (Clin d’œil supplémentaire de la part de Max qui nous dira quel est “le bon sens” dès le titre de l’énigme suivante).
Il “doit” donc prendre une autre voie, celle indiquée “par la boussole et le pied”, soit vers le sud, pour rejoindre la Via Podiensis, la route du Puy. Et quelle est l’étymologie du Puy, et donc de Podiensis ? LE PIED bien sûr : le “pes, pedis” latin.
http://projetbabel.org/mots/index.php?p=pied
La jonction se fera donc bien à Conques, qui est plein sud de Bourges, sur la méridienne de Paris, et sur la voie du Puy.
Il pourra donc aller à Roncevaux, par le sud d’abord, puis par la route du pied.
Reste à savoir quel intérêt il y a à passer par Conques plutôt qu’aller directement à Roncevaux par la voie de Limoges ?
- Première raison : parce qu’il est important de respecter le visuel qui montre l’axe Nord-sud, avec la lumière au sud, que l’on pourra voir à travers l’ouverture (Bourges) à partir de la destination finale qui sera donc forcément au nord de Bourges ( comme nous le fait remarquer Ston depuis le début ), et qui se situe à…470km de Conques (voir toute la richesse du 470 dans mon post immédiatement précédent)
- Seconde raison : pour nous confirmer l’importance des pèlerinages ( adoration des reliques) en pointant cette étape majeure avec son abbatiale Sainte Foy.
- Troisieme raison ( Et je lâche là quelque chose d’important !)
Pour le nom lui même : “Conques” qu’on rapprochera du symbole du pèlerinage de Compostelle : la COQUILLE (principe de la redondance évoqué plus haut).
Coquille qui, née clé en main dans la 600, se retrouvera dans la 560 !
Ah oui, la coquille du visuel !
Mais dans la 600 ? Ben quoi, pas de coquille dans la 600 ? Et toutes ces erreurs qu’on a reprochées à Max, lequel répondait qu’il vaudrait mieux se demander si elles en sont vraiment…?
- “E” au lieu de “ES " pour l’einsteinium ?
- 101,7 au lieu de 101,07 pour le ruthénium ?
- Al-mar = les maures, traduction douteuse et qui justifiera un correctif du dictionnaire (selon source site de Piblo ) ?
- Fibule dont l’authenticité a été reconnue par les experts, avant qu’ils ne se rétractent ?
Nous avons là, en fait, une belle collection de coquilles ! Et il en manque une, la plus importante bien sûr…
Bien ! Nous voilà arrivés à Roncevaux, via Conques.
Pourquoi Roncevaux ? Que faire, que chercher à Roncevaux ?
Commençons par nous demander ce que Roncevaux évoque spontanément pour tout un chacun (en dehors, bien sûr, de l’étape mythique sur le chemin de Compostelle) :
- La bataille éponyme.
- Le cor (ou olifant ) de Roland, dans lequel il a soufflé si fort qu’il en est mort. Or, nous trouvons cet olifant sur le visuel de l’IS “ça s’est passé en l’an 778”.
- Son épée Durandal. Or, nous avons une épée sur le visuel.
- Charlemagne, (son oncle) : C’est l’arrière-garde de son armée qui est décimée à Roncevaux.
Le premier item de la charade “par la gaité se multiplie” invite à multiplier l’épée de Roland, pour trouver, par association d’idée, l’épée de Charlemagne aussi appelée “Joyeuse”. Il s’agit en fait de l’épée du sacre des rois de France.
1) Or, ces deux objets précieux, le cor de Roland et l’épée de Charlemagne sont tous deux conservés dans le trésor de la basilique de saint Denis ! J’y reviendrai plus longuement…
2) Roncevaux est également utilisée comme un des sommets du grand triangle sur la carte de France (voir ma théorie trigonométrique dans mon post du 18 oct.
3) Le lieu est également retenu pour son alignement avec Bourges et Carignan.
Pour moi, j’en ai terminé avec Roncevaux! Le marcheur peut continuer son périple jusqu’à Santiago, je ne le suis plus.
En revanche, je vais retrouver mon cocher, qui lui, remontait vers le nord : il n’est quand même pas là pour rien, lui.
Le visuel de la 780 me montre une lumière au sud à partir de Bourges. Le texte me dit que par l’ouverture (Bourges), je dois voir cette lumière à partir de mon tout.
Ma logique me dit que ce “tout” doit donc être au nord de Bourges…
L’axe Nord/sud passant par Bourges me fait penser à la méridienne ou méridien de Paris
Le jeu de mot “pas affaire de 2°20” me confirme ce méridien de Paris.
Le thème récurent de la lumière et les petits points jaunes du visuel me font évidement penser à “la ville lumière”.
Me voilà donc rendu à PARIS. Où je remarque que je suis à 47 cm de Conques sur ma carte au méga…
(voir mon post précédent à l’appui de ma phrase immédiatement précédente et de celle qui va suivre)
Le mètre (avec la métrologie) est la chose importante à découvrir dans cette 780.
Je suis dans la métropole française. Je dévie vers le préfixe de l’un et l’abréviation de l’autre : “métro”.
Le métro de Paris ?
Le texte ( et le visuel) me présentent 3 entités qui se déplacent : un piéton, un cheval ( une rosse) , un cocher (ou carrosse, fiacre, voiture). ce qui me fait penser à l’expression " à pied, à cheval et en voiture”…
Par curiosité, je cherche l’origine de cette expression, et je retrouve cette comédie à gros succès de Maurice Delbez en 1957… Curieusement, je découvre que le film se termine par une scène de mariage dans une station de métro, et que le métro parisien reste le moyen de transport préféré de monsieur Martin après les péripéties de l’acquisition d’une automobile…
J’explore un peu plus cette piste du métro parisien qui s’ouvre :
Je me dis que la lumière à voir par l’ouverture correspondrait bien avec l’idée d’un tunnel, selon l’expression “voir le bout du tunnel”…Le métro n’est-il pas qu’un long tunnel ?
Dès le premier item de la charade de la 470 “par la gaité se multiplie” je suis amené à la station de métro “Gaité” au sud de la ligne 13, ligne qui, à l’autre extrémité, (toujours sur un axe sud/nord ), et jusqu’en 1998, arrive à la station terminus…“Saint Denis basilique”…Tiens ! Encore une fois ?
Max voudrait-il donc nous emmener à la basilique de saint Denis ? Ça mérite d’être creusé…
- La piste sud précédente m’a conduit sur les pèlerinages : St. Jacques de Compostelle, via celui de Conques. Pourquoi pas la piste nord ?
- Saint Denis est sur la méridienne de Paris : de cet endroit je peux voir la lumière du sud par l’ouverture Bourges.
- le “7ème dressé qui crache son venin” : Saint Denis est une basilique.
- “par la gaité se multiplie” : les montjoies ( voir ci-dessus). L’exclamation “Montjoie Saint Denis !” est la devise de saint Denis, et le cri de guerre et de ralliement des rois de France sur leurs champ de bataille.
- Dans le trésor de la basilique, on trouve donc l’épée “Joyeuse” et l’olifant de Roland glanés au passage de Roncevaux. On y trouvait aussi “l’aigle de Suger” avant son transfert au musée du Louvre (aigle qu’on découvre dans le corps du coq du visuel de la 530).
- je vous invite à découvrir l’abbé SUGER et la théologie de la lumière expérimentée à Saint Denis.
- Beaucoup plus significatif selon moi : Le titre de la 780 est " Premier pas". Je me dit que “c’est le seul qui coûte” selon le dicton. Je cherche l’origine de ce proverbe.
Et là, surprise !
http://dinoutoo.pagesperso-orange.fr/histo/def1.htm
C’est d’autant plus parlant, que le “siècle des lumières” auquel appartient Mme Du Deffand, constitue une autre de mes pistes, et pas des moindres…
- " mon 7ème n’est qu’un nœud" : Avec ce mot au CŒUR du texte de 87 mots (43 avant et 43 après), et dans le vers central. Le titre me recommandant de viser le cœur, il faut en déduire l’importance de ce “nœud” qui serait sur un bon chemin… A quoi associe t-on spontanément le mot nœud ? Tout cruciverbiste penchera pour un nœud ferroviaire ou routier, un carrefour. J’en trouve un très intéressant sur ma ligne de métro 13 : Il s’agit du Carrefour Pleyel. Ce carrefour est intéressant sur trois points : 1) historiquement, il était situé sur “la route de la Révolte”, construite par Louis XV pour relier Versailles à… Saint Denis. 2) Ce carrefour du nom du compositeur des Lumières, Ignace PLEYEL, directeur de musique de la cathédrale de Strasbourg, et installé en Alsace, fournit une belle transition musicale vers la 580. 3) je le garde pour moi…
- Le visuel de la 780, la rencontre à venir du carrosse et du piéton, a pu me faire penser à celle de Ravaillac et Henry IV. Idée capilotractée, jusqu’à ce que je me souvienne que ce croisement s’était produit juste devant l’auberge " Au cœur couronné percé d’une flèche".
Henry IV, dont les armées devaient se rallier à son panache, comme celui que porte le coq en guise de crête… Le Navarrais… De cette Navarre pointée en sa capitale de Pampelune par l’épée de la 780.Tout premier “roi de France et de Navarre”, titre qui sera ensuite porté jusqu’au dernier, Louis XVI. Et où sont inhumés tous nos rois de France ? A la nécropole royale de Saint Denis !
- Avec cette particularité pour henry IV, que son cœur à été inhumé ailleurs selon ses engagements. Il a en effet été réclamé par le collège des jésuites de La Flèche, transfert qui s’est fait le 4 juin 1610 (le corps est à saint Denis, mais La Flèche vise le cœur)… Ce n’est pas un cas unique dans l’histoire des rois et reines de France.
La basilique de saint Denis comme destination finale de la 780 ?
Je renvoie vers mon post du 08 juin 2013 sur la résolution de la 580 qui n’est pas déconnante dans la lignée de ce qui précède…
Avec finalement des solutions du niveau d’un adolescent un peu instruit et astucieux!
Et sans recours forcené à la carte, pour y trouver des choses qui pourraient coller avec les mystères des énigmes.

Jeremie dit:Perso je suis revenu à ma position initiale : cette chasse est une merveilleuse arnaque. Les énigmes n'ont aucune solution définitive propre.

Tant que ça leur permet de s'amuser, c'est le principal.
Tu sais, il y a même des gens qui s'amuse à chercher des vérités dans un livre qui recueille soit disant les paroles de Dieu, ces exégètes retournent le texte dans tous les sens en lui posant des questions jusqu'à l'absurde. Quand je vois toutes les manipulations lexicales à propos de ces énigmes, je me dis qu'on est pas loin d'une quête de l'absolu.
Et dans 2000 ans, quand on retrouvera ces écrits hermétiques, on se demandera quelle était cette religion qui cherchait en vain cette idole dorée représentant une chouette et quelle était sa signification. 8)
Durtal dit:Tant que ça leur permet de s'amuser, c'est le principal.

S'amuser c'est vite dit.
On ne compte plus le nombre de divorces liés à l’obsession de cette quête sans parler des mystérieuses disparitions de chercheurs partis creuser la nuit et suivis par des ombres inquiétantes.
Et combien de personnes se sont ruinées en voyages répétés à travers la France ?
Et puis il y a tous ces trous béants à reboucher aux frais du contribuable.
Non franchement, on ne peut pas parler d'amusement.
Tiens, ça me fait penser qu'il faut que je finisse de découper Ston.

Bonjour,
En tombant sur ce sujet il y a quelques mois j’ai un peu fouiné sur le net pour voir de quoi il retournait précisément: les différentes énigmes, les théories etc.
Et quelque chose m’a particulièrement frappé: j’ai lu que Max Valentin pensait que sa chasse serait terminée dans les 8 mois, allez dans l’année grand maximum. Il a soutenu mordicus (petite référence à Astérix, allez hop!) que ses énigmes s’emboitaient parfaitement, les réponses étaient accessibles et trouvable avec un raisonnement logique et que justement une logique globale gouvernait sa chasse.
Donc voilà ma question: comment pouvez-vous expliquer rationnellement que personne n’ait trouvé en 20 ans ? (je n’ai plus les dates en tête).
Est-ce que Max Valentin a totalement sous-estimé la difficulté de sa chasse ?
Est-ce que cette chasse était “mal foutue” ? J’entends par là: il a pu faire des erreurs, sans le vouloir mettre des incohérences (hors des fausses pistes hein!), se tromper ce qui rend rédhibitoire toute résolution de la quête ?
Parce que moi je veux bien que des milliers de cerveaux humains échouent durant 20 ans à trouver un vaccin, une théorie de physique etc etc Mais que TOUT le monde bloque sur une même chasse je me demande si elle parfaitement conçue/équilibrée ?
Bon, je le répète: je n’ai jamais fait de chasse, j’ai cherché 1h ou 2 des infos sur internet et ça me paraît dingue que personne n’ait encore trouvé ! Du coup je suis admiratif devant ceux qui cherchent encore tant par passion qu’obstination :)
Soon,

Enpassant dit:
Tiens, ça me fait penser qu'il faut que je finisse de découper Ston.

Ah ! C'est donc toi qui l'a "effacé" ?
Mais est-ce que tu as pu le faire parler avant ?
Zadig dit:Mais est-ce que tu as pu le faire parler avant ?

Il a craqué au bout d'une heure de Céline Dion en boucle.

Cool, j’avais pas vu que zadig postait encore par ici. Bien content!
Je n’ai pas encore pris le temps de lire tes développements. Peut-être ce soir.
Pour répondre aux messages d’en-dessus:
Je ne pense pas que cela soit un canular ou en tout cas pas dans le sens que tu lui donnes. Le travail de l’auteur est à l’évidence énorme et passer plus de 6 années à répondre sur minitel, je ne pense pas que cela a dû lui rapporter autant que ça. Bref.
Le problème de cette chasse est évident. Max Valentin (l’auteur) a verrouillé la chasse dès les premières énigmes, voire même dès la 530, la première. Les énigmes s’enchaînant parfaitement entre elles, où chaque solution répond et/ou introduit la suivante, ce qui fait que quasi aucun chercheur n’a de solution de Max Valentin car en gros, ils n’ont pas la première.
La “terrible” conséquence de ça, c’est que tout le monde pense qu’une énigme est toujours plus ou moins un assemblage d’idées un peu floues dont on se contente parce que l’on a l’impression que sa propre solution marche plus ou moins. On pense, à tort, que Max a créé des énigmes qui nagent dans un flou artistique.
Pourquoi je dis cela? Un peu par hasard, j’ai trouvé la solution 580! Et qu’il se trouve (du moins je le crois) que par hasard, c’est peut-être la seule énigme dont il est moins important d’avoir la solution de l’énigme précédente. Le trio de tête étant terminé, Max laisse respirer sur la 580. Il crée ce qu’il appelle “une rupture de parcours”. Donc scoop! Si vous ne trouvez pas la 530! vous pouvez commencer sur la 580… Je peux vous assurer que la 580 et la suivante suit une logique et une thématique propre et que les solutions sont évidentes quand on les a (bon, pas aussi simples que cela quand même): Imaginons, par exemple que la 580 donne Blaise Cendrars, ben la main de la 600 donnerait une toute nouvelle approche qu’il serait impossible de connaître en commençant par la 600 (Blaise cendrars s’est fait coupé la main). Voilà les madits qui me disent que la 580 est bien cette rupture de parcours…
QUESTION No 27 DU 1996-11-28
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TITRE: PARCOURS CONTINU
MEME S’IL RESTE DANS SON FAUTEUIL, LE CHERCHEUR EFFECTUE TOUT AU LONG DE LA QUETE UN VOYAGE QUI LE MENE DE “LIEU POUR DEMARRER LE JEU” A LA “ZONE FINALE” PEUT-ON DIRE QUE CE PARCOURS EST CONTINU CHAQUE ETAPE AYANT UN POINT COMMUN AVEC CELLE QUI PRECEDE ET CELLE QUI SUIT. OU BIEN Y A-T-IL, A LA MANIERE DU TOUR DE
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IL Y A UNE RELATION ENTRE TOUTES LES ENIGMES. LES CLES SONT ENTRE AUTRES FAITES POUR CELA. MAIS JE NE PEUX PAS VOUS DIRE S’IL Y A DES “RUPTURES DE PARCOURS” (CAR JE CROIS DEVINER QUE C’EST CE QUE VOUS VOULEZ SAVOIR). EN TOUT CAS, IL EXISTE UNE COHERENCE ENTRE LES ENIGMES. AMITIES – MAX
QUESTION No 29 DU 1996-11-28
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TITRE: PARCOURS CONTINU (suite)
FRANCE, DES DEPLACEMENTS EFFECTUES SANS QUE LEURS DETAILS SOIENT EXPLICITES DANS UNE ENIGME. LA QUESTION EST DIFFICILE A EXPRIMER BRIEVEMENT ET EST DONC CONFUSE.EXCUSEZ- M’EN. AMITIES PATRICE
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JE COMPRENDS QUE CE NE SOIT PAS TRES FACILE A EXPRIMER. AUSSI, J’AI UN PEU DE MAL AVEC LA PHRASE “SANS QUE LEURS DETAILS SOIENT EXPLICITES DANS UNE ENIGME”… TOUT CE QUE JE PUIS VOUS DIRE, PATRICE, C’EST QU’IL N’Y A AUCUN ELEMENT ALEATOIRE POUR PASSER D’UNE ETAPE A L’AUTRE. MAIS JE NE PEUX PASINFIRMER OU CONFIRMER D’EVENTUELLES RUPTURES DE PARCOURS, AINSI QUE JE VOUS L’AI DIT DANS MON MESSAGE PRECEDENT. AMITIES – MAX

C’est un beau coup marketing, c’est sûr ! Plusieurs décennies après sa sortie, on continue d’en parler ! Combien de livres, de films, de chansons peuvent avoir la même prétention ? Bien peu.
Mais maintenant, il faut arrêter, accepter que le temps passé là-dessus a été perdu et reprendre la vie. Par exemple, en allant peindre des figurines ou en organisant un pique-nique avec des amis. 8)

Tuin dit:en organisant un pique-nique avec des amis

et en leur suggérant de creuser un peu pour digérer. :mrgreen:

Chercheur solitaire également.
Bonjour,
Je n’ai pas de thèse à développer, mais concernant le 4 et le 7 dans la 780, je m’oriente plutôt vers un Droite(4) Gauche (7) synonyme peut être d’une inversion à opérer (NS voire aussi EO).
La possibilité que l’addition de ces deux chiffres nous oriente vers l’Aude est très probable pour moi. Ce peut être aussi une explication concernant la présence du W (ou M) de la boussole, soit deux chiffres ( 1 1 ) ayant subis l’inversion que j’évoque dans mon premier paragraphe.
Pour ma part et au stade ou j’en suis (780) je reste bloqué et déconcerté sur ce que pointerais l’aiguille blanche de cette boussole.
Bonne chasse

Al1_57 dit:tss tss tss
ne le decourage pas. j'ai envie qu'on m'explique les autres enigmes.

Bonjour, je suis tombé sur ce fil par hasard, 20 ans déjà, c'est dingue :shock:
Personne ne sait ou elle est ?
Je veux bien commencer :mrgreen:
Merci pour le lien de téléchargement gratuit des énigmes :china:
Wally B
wally dit:
Al1_57 dit:tss tss tss
ne le decourage pas. j'ai envie qu'on m'explique les autres enigmes.

Bonjour, je suis tombé sur ce fil par hasard, 20 ans déjà, c'est dingue :shock:
Personne ne sait ou elle est ?
Je veux bien commencer :mrgreen:
Merci pour le lien de téléchargement gratuit des énigmes :china:
Wally B


Beaucoup savent où elle est...
Et pour te le prouver, ils vont te donner de vagues indices...
Et puis ils te diront qu'ils attendent des conditions favorables (financières, météo, temps libre...) pour aller la déterrer.
Bienvenue dans la confrérie des fous! :mrgreen:
DodoDO dit:Beaucoup savent où elle est...
Et pour te le prouver, ils vont te donner de vagues indices...
Et puis ils te diront qu'ils attendent des conditions favorables (financières, météo, temps libre...) pour aller la déterrer.
Bienvenue dans la confrérie des fous!

Effectivement, ça à l'air tout a fait ça :mrgreen:
J'ai fait la tournée des grands ducs sur le sujet, pour moi c'est fait je suis dans la partie :)
Maintenant le plus dur c'est de décrocher, dingue ce jeu, l'auteur sait ferrer le poisson :roll:
Wally B

Le siècle des Lumières
On connaît toute l’importance de la lumière dans l’ensemble de la chasse, avec tous les sens et la symbolique rattachés à ce terme.
Dès l’énigme B, nous sommes amenés vers le cercle chromatique des couleurs de Newton. La lumière et les couleurs ont constitué un sujet d’étude important au 18éme siècle à partir des travaux de Newton qui ont été traduits et diffusés en France par Émilie du Châtelet avec l’aide de son compagnon, Voltaire.
Dès que j’ai abordé la B et la 530 en commençant cette chasse, j’ai été irrésistiblement orienté vers le XVIII ème, le siècle des lumières par la terminologie employée et les références qui y sont rattachées :
- Sage, Devin, Vérité : une sémantique typiquement voltairienne : relisez les contes de Voltaire pour vous en convaincre : “Zadig” en particulier (eh oui, mon pseudo sur ce fil n’est pas un hasard…) Voilà comment VOLTAIRE nous présente son personnage dès le premier chapitre :
" Il était aussi sage qu’on peut l’être ; car il cherchait à vivre avec des sages. Instruit dans les sciences des anciens Chaldéens, il n’ignorait pas les principes physiques de la nature, tels qu’on les connaissait alors, et savait de la métaphysique ce qu’on en a su dans tous les âges, c’est-à-dire fort peu de chose. Il était fermement persuadé que l’année était de trois cent soixante et cinq jours et un quart, malgré la nouvelle philosophie de son temps, et que le soleil était au centre du monde ; et quand les principaux mages lui disaient, avec une hauteur insultante, qu’il avait de mauvais sentiments, et que c’était être ennemi de l’état que de croire que le soleil tournait sur lui-même, et que l’année avait douze mois, il se taisait sans colère et sans dédain.“
- Diderot qui s’est fait emprisonner dès ses premiers écrits en publiant sa “lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient” .
- Rousseau qui a commencé sa vie artistique comme compositeur de musique avec son opéra à succès " le Devin du village”.
- Rousseau dont le tombeau précise : " ici repose l’homme de la nature et de la vérité".

- Le bébé, pour justifier la lettre B de la charade. Pourquoi ? Il suffit de chercher l’inventeur de ce mot pour trouver le lien avec Voltaire et Émilie du Châtelet…
- L’IS “reste simple dans la 530” : allusion à “Candide” et “L’ingénu” de Voltaire.
- Le visuel de la 530 : Même interrogation que tous les chasseurs, devant cette plume en lieu et place de la crête du coq… Pourquoi une plume ? La plume…Mais oui ! L’écriture quoi ! la plume d’oie, de cygne, de corbeau ou de coq de bruyère, remplacée ensuite par les plumes métalliques : je vous parle là d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître… mais que Max a encore connu ! Les plumes " Sergent major" en hommage à l’Alsace-Lorraine perdue en 1870 et récupérée en 1918, et souvent remplacées dans les écoles par " la Gauloise" de Baignol et Farjon.
PUB !


Et puis ce bec et cet œil un peu bizarrement dessinés : 2 parties de la plume métallique justement : l’œil appelé aussi " le jour" est le petit trou dans la plume qui retient l’encre. ( voilà pour la symbolique du coq du visuel).
La plume, instrument pour écrire, et par extension, l’écrivain lui même.
(Petite anecdote supplémentaire mais que je considère comme simple coïncidence : “plume” après passage à la moulinette ALMISEFORU, devient “Paris”, ville de ma destination en 780 --voir mon post précédent).
Et quelles sont les meilleures plumes des Lumières ? Voltaire et Rousseau !
Voltaire et sa plume selon son image la plus connue entre 1963 et 1986 :

L’arrière plan représente le château d’Emilie du Châtelet à Cirey sur Blaise, où Voltaire vécut avec elle pendant 15 ans.
Et curieusement, ce château se trouve très précisément sur la seule ligne de trois villes de la 580 qui soient parfaitement alignées : FORBACH - BOURGES - JARNAC !
Voilà qui m’indique que Voltaire, puis Rousseau auraient leur rôle à jouer dans cette aventure… Simple intuition à ce stade, mais qui va très vite se confirmer au fil des énigmes suivantes. Exemples :
- En 580.
Voir mon post du 02 mai, sur ma solution argumentée = SENONES. Cette destination à un lien historique direct avec Voltaire.
- En 500 :
Hypothèse largement évoquée par les Chouetteurs, et à laquelle j’adhère pleinement : " MAis par le MEga c’est un MIllion de fois MOins " alors que le titre de l’énigme fait allusion au nom des notes de musiques obtenues à partir des deux premières lettres d’un poème en latin :
ma me mi mo : il manque MU qui signifie “micro”, soit un million de fois plus petit qu’on associe à “méga” soit un million de fois plus grand. On tombe naturellement sur le conte “Micromegas” (et ce qu’il y a à en retirer), nom choisi par Voltaire pour son héros qui découvre la relativité entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.
- En 560 :
Pour les sceptiques de la piste Micromegas, Max confirme :
En effet, le voyage à effectuer dans la 560 est identique à celui des deux géants extraterrestres arrivant sur la planète Terre ! La preuve :
- Nous arrivons en 560, après un voyage interplanétaire en 420. Saturne est mise en valeur par le nombre de “S” (10752) du texte codé : 16 sur 32 ! Le conseil final nous invite à trouver rapidement la flèche.
- Or, les deux visiteurs de l’espace, dont l’un est précisément saturnien, visitent quelques planètes avant d’arriver sur terre en se glissant dans une aurore boréale. Et, selon l’Encyclopedie de Diderot et D’Alembert, la flèche est un autre nom de l’aurore boréale…
- Notre parcours démarre à Cherbourg, avec le nord dans le dos, pour prendre la direction du sud qui nous éloigne du Septentrion glacé ( le pôle nord).
Or les 2 visiteurs débarquent “sur le bord septentrional de la mer Baltique” et, nous dit Voltaire, “ils allèrent d’abord du nord au sud”.
- On doit s’apprêter à marcher sur les eaux, ce pour quoi Neptune nous viendra deux fois en aide, pour traverser deux étendues liquides.
Or, voilà comment Voltaire poursuit le récit des deux géants :
" Les voilà donc revenus d’où ils étaient partis, après avoir vu cette mare, presque imperceptible pour eux, qu’on nomme la Méditerranée, et cet autre petit étang qui, sous le nom du grand Océan, entoure la taupinière. Le nain n’en avait eu jamais qu’à mi−jambe, et à peine l’autre avait−il mouillé son talon. " Littéralement, ils marchent sur l’eau, et à deux reprises…
- Nous sommes ensuite invités à poursuivre notre route jusqu’à découvrir, à travers l’ouverture, la nef encalminée.
La suite du récit de Micromegas nous apprend que les deux visiteurs cherchent en vain à savoir si la planète Terre est habitée, et qu’il leur faut l’idée d’utiliser une perle de diamant de leur collier comme un microscope, pour enfin avoir accès à l’infiniment petit. C’est en collant un œil à cette ouverture focale qu’ils vont découvrir… Une NEF et ses HABITANTS, nef qu’ils vont s’empresser d’encalminer pour mieux l’observer, en la posant sur l’ongle de leur POUCE !
Pour les convaincus de la piste “mesure du méridien” ( dont je fais partie) dans le triptyque de départ, on peut préciser qu’avec le navire découvert par les deux géants, Voltaire fait directement allusion à l’expédition montée en 1737 par l’astronome Maupertuis en Laponie, dans le but de mesurer un arc de méridien au pôle. C’est lui qui contribua aussi à la diffusion des théories de Newton en France, en relation étroite (!) avec Émilie du Châtelet ( encore elle !).

Difficile donc de croire que Max ne se soit pas inspiré du conte de Voltaire en écrivant le script de son énigme 560…
Retour en 580 :
La ville d’Issoire me conduit au conte “Jeannot et Colin”, deux amis tous deux natifs de cette ville… On y apprend que selon le précepteur de Jeannot, la seule science qui mérite d’être étudiée est la science qui “commence par un B”. A vous de découvrir de quoi il s’agit. Quand on le découvre et qu’on creuse un peu, on comprend que la B puisse donner l’ordre. Et l’on n’a plus guère de doutes sur l’opportunité de retenir le cœur de Carignan par exemple…
Ce qui se confirme dans l’IS " venu de l’île d’Elbe, il y débarqua" ( voir la seconde partie de mon post du 1er mai).
Retour en 780 sur le visuel : les couleurs de l’aiguille de la boussole me conduisent à un autre conte de Voltaire, où un conseil de devin nous mettra en garde contre la future trahison de l’aiguille…
Les madits : “la chasse peut se mener à partir de son fauteuil” nous répète Max à l’envie. On peut se demander à partir de quel type de fauteuil…

Arrivée en 600 :
Nous avons une main gauche, une senestre.
Nous avons une clé.
Nous avons “les ténèbres resplendissent”
Nous avons les mots " PRENESTE" et “TÉNÈBRES” qui ont 7 lettres communes sur 8 avec le mot “SENESTRE”.
Si je me réfère à la science qui commence par un B, je ne peux pas éviter d’arriver à Genève ! Tout y est : la devise, la clé à senestre.
Genève ville voisine de FERNEY ou Voltaire s’installa, dans son château, en 1759, et qui prit, à partir de 1793, le nom de FERNEY -VOLTAIRE.
Mais ce n’est pas tout !
Revenons au visuel et à cette main : dans laquelle certains chouetteurs ont reconnu la lettre A en langage des signes. Un signe, oui, mais qui devient cygne si vous pivotez l’image d’un demi quart de tour dans le sens anti-horaire. On découvre un cygne nageant vers nous. Nageant donc sur le lac Leman. Le lac Leman, célèbre pour ses cygnes et qui accueille un refuge d’oiseaux aquatiques dont une majorité de cygnes, sur une de ses îles : l’île ROUSSEAU !
En hommage bien sûr à Jean Jacques, natif et habitant de Genève ! Rousseau, décédé brutalement au château d’Ermenonville, et inhumé alors sur " l’île des cygnes" de ce parc, rebaptisée ensuite “île des Peupliers”.
Cette énigme réussit donc le tour de force de réunir ces deux écrivains majeurs du siècle des Lumières !
Deux personnages rivaux, qui se sont affrontés de leurs vivants par écrits interposés, mais que le sort s’est ingénié à rapprocher malgré eux : dans leur lieu de résidence, dans la date de leur mort à deux mois d’intervalle (au fait, “ça s’est passé en l’an 778” - du second millénaire ! ) et dans leur sépulture enfin, puisqu’ils se retrouvent l’un à côté de l’autre au Panthéon.
Ils seront enfin réunis dans une chanson célèbre qui parle de fautes respectives…
L’énigme 600 nous fait donc glisser de Voltaire à Rousseau.
La suivante, la 500, fait allusion dans son titre à la notation musicale à partir des notes de notre gamme actuelle. Or Rousseau a commencé sa “carrière” en tant que théoricien de la musique. Il a écrit le “dictionnaire de la musique”, a proposé une nouvelle méthode de transcription musicale, a écrit la quasi totalité des articles liés à la musique de L’Encyclopédie, a composé un intermède présenté à la Cour de Louis XV ( j’en ai parlé plus haut).
Le succès et la reconnaissance ne lui sont pas venus de ce côté, mais de l’exercice de sa plume.
C’est lui qui a inventé le style autobiographique, avec une impudeur totale, en rédigeant ce qui reste son œuvre certainement la plus connue de nos jours : “Les Confessions” :
“Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi.”
C’est ce que nous rappelle le titre de la 650 : “Quand tout est révélé”.
Et souvenons nous : il n’y a qu’une vérité et il faut la trouver… Voltaire et Rousseau finiront par nous y aider.
AMHA…