le bazar du bizarre fait un peu ca.
jds, jdr, jeux de carte, librairie, figurine, dvd (voire jeu video meme il me semble)
y’a que le warhammer qu’ils ne vendent pas.
J’ai toujours considéré que la limite inférieure pour faire vivre une boutique de jeux (faisant aussi de la fig et de la carte), c’est 100.000 habitants.
En dessous, c’est quand même bien chaud sur le long terme (pas totalement impossible sûrement, mais très risqué quand même).
Je ne connais pas son fonctionnement exacte ni comment il s’en sort réellement, mais une boutique sur Paris propose des prix alignés avec le net et chaque semaine, on peut y trouver 3-4 jeux en déstockage à -30%. Du coup, plus d’excuse de prix ou je ne sais quoi pour acheter sur le web.
Il y a évidemment moins de choix et se il concentre essentiellement sur les nouveautés et jeux assez récents.
Parcontre, le jdp est un peu moins représenté que le jeu de fig ou le wargame.
Tonino dit:Tu as tout à fait raison. Une ville de 50.000 habitant n'a pas la capacité à faire vivre une boutique de jds exclusivement. Il faut se diversifier : le plus simple est le jouet mais les BD ou les CD sont aussi un créneau possible (attention néanmoins là aussi à la concurrence féroce du ouaib)
idem sur une ville plus grande, 120 000 hab, comme Besançon où il y avait déjà 1 boutique de JdS/Figurines + 3 enseignes de jeux/jouets (une en centre ville et 2 en ZAC périphériques) + un libraire/qqJdS surtout pour jeune public/famille ... la boutique créée en 2005 a fermé en septembre 2010, malgré une bonne surface, des espaces démos, des soirées...
la boutique qui subsiste a surtout eu à la base une grosse activité figurines.
les centrales d’achats ne peuvent pas fonctionner pour les petites structures, c’est même d’ailleurs le pire ennemies des petits structures
un exemple parfait c’est la grande distribution dont 90 % des produits passent par des centrales
une telle structure n’est viable que grâce à un gros réseau de distribution homogène capable d’écouler rapidement les produits pour rester dans des flux tendus, de plus un tel fonctionnement exclu de facto tout les petits éditeurs qui seront incapables soit de fournir en quantité soit de suivre en prix
les centrales d’achats ça donne King jouet, jouet club …
Paladin dit:le bazar du bizarre fait un peu ca.
jds, jdr, jeux de carte, librairie, figurine, dvd (voire jeu video meme il me semble)
y'a que le warhammer qu'ils ne vendent pas.
C'est où le bazar du bizarre ?
rouen et caen mais ils ont d’autre boutiques.
ils ont un site web.
bon, le sujet est dans les bonnes affaires maintenant parce que ça va être un peu dur d’effacer tous les noms de boutiques.
Faut pas se focaliser à ce point sur la taille de la ville d’implantation, c’est la zone de chalandise qui prime.
Je suis installé dans une ville de 4500 habitants, mais y’a une zone de chalandise de 50.000hab.
Et du fait de mon offre, je choppe mêmes des clients qui viennent de bien au-delà (mais très minoritairement, je vous l’accorde).
Tiens, Valenciennes est une ville de 43 000 habitants et représente une aire urbaine de 400 000 habitants. Pourtant, la seule boutique de la ville ne semble fonctionner que sur la fig (il y a 5 jeux de plateau en rayon, tous des Asmodée vendus au prix « plafond »…) et on galère comme des fous pour réunir une communauté de joueurs (j’en suis à 5)…
Nantes, où j’ai passé quelques mois il y a 2 ans, c’est tout juste le double d’habitants sur l’aire urbaine. Pourtant, il y a 3 boutiques spécialisées en ville, trois ou quatre associations dont une qui réunit chaque semaine une cinquantaine de joueurs… Si j’avais encore la moitié de tout ça près de chez moi, je serais bien content…
Pour moi, en plus d’un certain nombre d’habitants, il faut vraiment qu’il y ait un tissu de joueurs (associations… ?) derrière…
Salut à tous, bon moi je me lance dans la création de boutique.
Tout d’abord je me lance pas à la va vite, j’ai toujours travaillé dans le milieu du jeu et du jouet, et mon projet est en gestation depuis 5 ans. A ce jour, ouvrir un magasin est l’objectif majeur que je me suis fixer pour être bien dans ma vie.
Mais je vais ouvrir une librairie qui vendra du jeu, d’une part car l’endroit ou je me trouve est plus propice à ça économiquement parlant, mais aussi que “hors zone” une boutique de jeu exclusivement aura des difficultés à tenir.
Bon après il y a des exceptions, j’ai vu une boutique en corse, rencontré son responsable, il est ouvert depuis 4 ans et franchement cumule tous les trucs qu’il faut pas faire (la mer, la saisonnalité car ville de vacances, pas de noel etc…) et pourtant il tiens (peut être à perte ou qu’il n’a pas de gros besoins)
Une centrale d’achat comme dans le jouet, ou le livre, c’est impossible, en gros il n’y a que deux distributeurs, Asmodée et Millenium dans le secteur, dans le livre on a Vivendi, Hachette, Flammarion, dans le jouet, Hasbro, Giocchi, Mattel, en gros des Mastodontes qui débitent leurs produits par milliers.
Les centrales d’achat type jouet ont également un autre souci, celui de l’approvisionnement, elles vont passer des contrats pour avoir X produits à distribuer dans l’année pour X magasins et point barre. Si un jeu marche, le réappro sera long, très long. Car les personnes bossant en centrale d’achat ne sont pas dans “le jeu” mais dans les chiffres et la rentabilité. Donc l’objectif est de vendre ce qui reste, ce qui engendre guerre de prix, “offres spéciales”, produits à mettre en avant pour tous les magasins…et erreur d’étiquetage, frustration de clients etc…
L’autre souci, le SAV. Faire remonter des produits défectueux est un vrai chemin de croix, il m’est arrivé de voir des clients attendre près de 6 mois pour avoir un jeu remplacé (et plus en rayon).
Non franchement les centrales c’est bon que pour la grande distribution.
Pour le livre il y a la gestion des retours, mais je doute qu’un éditeur de jeux prendrai le risque de faire 6000 boites d’un coup pour s’en manger les invendus 3 mois plus tard.
Bon ce genre de post me fait flipper, mais ça fait 10 ans qu’on entend que le secteur des boutiques va mal, que internet c’est le démon. Mais je pense que lorsqu’on se donne pour ouvrir un magasin en dur il faut y être préparé, connaître les risques, sa zone, être bien dans sa tête, que l’entourage (famille) soit dans la même optique de choix de vie, et surtout avoir des connaissances professionnelles et une expérience de vie dans le jeu et ses réalités.
Les boutiques en lignes proposent leurs compétences à un panel de clientèle, qui ne reflète pas la population acheteuse. Heureusement.
De plus nous les TTciens nous sommes des psychopathes des jeux! , à l’affut de tout ce qui sort, à moubourrer comme des dingues sur un jeu en VO pas encore sorti, (avec des cubes en plus!) et là encore heureusement que l’on représente pas tout le panel de clientèle.
Désolé des fautes, j’en peux plus je suis sur iphone argh
Mathias dit:Paladin dit:le bazar du bizarre fait un peu ca.
jds, jdr, jeux de carte, librairie, figurine, dvd (voire jeu video meme il me semble)
y'a que le warhammer qu'ils ne vendent pas.
C'est où le bazar du bizarre ?
J'y ai bosser, et c'est vrai que c'est pas mal. Il y a des idées à prendre, mais c'est leur grosse boutique qui achète et qui redispatche après. Et pas tout le temps.
Certains Bazar vendent du warhammer (celui ou j'étais tout du moins)
Et pas tout, le livre c'est chacune des boutiques qui s'y collent.
(je n’ai lu que certains posts précédents)
Je pense qu’il y a plusieurs moyens de tenir pour 1 boutique de jeu “en dur”:
-proposer des animations et découvertes de jeu dans la boutique, des dédicaces, des tournois, atelier peinture fig, bref que ça bouge
-être sympa et en contact avec les assos ludiques du coin en proposant partenariats et pourquoi pas réducs
-être ouvert à tout style (plateau, wargame, bois, JdR, figurines, warhammer, magic etc…)
-avoir au moins 1 jeu toujours ouvert et prêt à jouer et qu’un vendeur CONNAISSE le fonctionnement du jeu
-doubler avec la vente en ligne
-une blonde à forte poitrine au comptoir
lABCdaire dit:
C'est là que le bât blesse... quand aucun rabais de fidélité en boutique (en dur) n'est proposé. J'ai dépensé de grosses sommes dans deux des trois boutiques de ma ville pendant plusieurs années, et jamais on ne m'a offert le moindre petit rabais ni bonus quelconque.
Mais, comme l'ont dit plusieurs, il n'y a pas que le prix, il y a tout le reste et surtout la qualité du service. Par exemple, et pour éviter de répéter tout ce que j'ai déjà énuméré sur la page 1, ils ont refusé une fois de m'échanger une boîte dont le matériel était défectueux (mal imprimé) !
À chaque fois, ils font semblant de ne pas me reconnaître alors qu'il s'agit de petites boutiques et toujours des mêmes vendeurs. Au bout d'un moment, peu importe le prix qu'on est prêt à mettre, on va voir ailleurs.
Je suis sur Lausanne comme tu le sais et dans la boutique dans laquelle je vais, il y a un système de point fidélité. De plus le gérant suit TT et il est ouvert à la nouveauté. Je lui ai fait découvrir rallyman, il l'a testé et commandé. Par contre effectivement il y a des problèmes de distributions, lié selon le gérant aux distributeurs (ne voulant pas faire la Suisse !!!) dont il est dépendant. Il t'expliquera mieux que moi le souci. Par contre je n'ai jamais eut de problème avec les jeux, donc je ne connais pas le service après vente.
Pour en revenir au sujet, effectivement, je pense que trop de boutique en dur sont ouverte par des gens n'ayant aucune idée de comment on s'occupe d'un magasin. C’est un métier et trop de gens se lance sans bonne connaissance. Je pense que ce n'est pas propre au monde du jeu, plein de boutique ouvre et ferme tous les jours.
Au plaisir
JFK
JFK
jfk dit:
Je suis sur Lausanne comme tu le sais et dans la boutique dans laquelle je vais, il y a un système de point fidélité. De plus le gérant suit TT et il est ouvert à la nouveauté. Je lui ai fait découvrir rallyman, il l'a testé et commandé. Par contre effectivement il y a des problèmes de distributions, lié selon le gérant aux distributeurs (ne voulant pas faire la Suisse !!!) dont il est dépendant. Il t'expliquera mieux que moi le souci. Par contre je n'ai jamais eut de problème avec les jeux, donc je ne connais pas le service après vente.
S'agirait-il de Xénomorphe ? C'est la seule boutique dans laquelle je n'ai encore jamais rien acheté. Les deux autres sont Vivishop et Davidson. On ne m'a jamais proposé de carte de fidélité...
effectivement !!!
Bien jouer mon cher Watson.
Au plaisir
JFK
p.s: je n’ai pas oublié que je dois passé chez toi + faire des jeux, mais là je rédige ma thèse et c’est la galère !!!
-proposer des animations et découvertes de jeu dans la boutique, des dédicaces, des tournois, atelier peinture fig, bref que ça bouge
-être sympa et en contact avec les assos ludiques du coin en proposant partenariats et pourquoi pas réducs
-être ouvert à tout style (plateau, wargame, bois, JdR, figurines, warhammer, magic etc...)
-avoir au moins 1 jeu toujours ouvert et prêt à jouer et qu'un vendeur CONNAISSE le fonctionnement du jeu
-doubler avec la vente en ligne
-une blonde à forte poitrine au comptoir
-on en revient toujours au même, ça coute cher, ça prend de la place, c'est donc parfois difficile à mettre en place, surtout quand on est seul en boutique.
-c'est la base du métier
-alors là non. Il ne faut pas tout faire parce que c'est comme ça. Au contraire, faut faire ce en quoi on croit, ce qu'on connait.
Genre warhammer, c'est une utopie de croire que ça se vend tout seul. C'est faux, faut avoir le nez dedans en permanence.
Quand on connait pas, c'est le meilleur moyen d'avoir un stock qui tourne pas et de se plomber sa trésorerie.
-voir point 1
-la vente en ligne, un genre de solution miracle. Non, ça coute des sous, faut se faire voir, et y'a déjà du lourd sur le net, ça demande de gérer les envois (voir point 1).
-si tu en connais une qui sait vendre des doudous, du warhammer, des jds et qui cherche un emploi, envoie la moi rapidement ^^
Le bazar du bizarre reçoit les jeux de la boutique principale en effet, ce qui fait qu’ils ne savent pas toujours ce qu’ils reçoivent et quand ils le reçoivent (comme dans la grande distrib). A lille j’aime l’équipe et leur choix, par contre ils ont fait les yeux ronds quand je leur ai demandé Mr Jack pocket et Gosu au moment de leur sortie ! (ils les ont eu heureusement mais après les autres !)
Donc c’est clairement pas un système parfait.
Pour en revenir à Joué Club, ils ont un fonctionnement encore différent des autres grandes surfaces spécialisées. Il ne s’agit pas d’une chaîne avec une centrale d’achat à proprement parler mais des indépendants regroupés (il ne s’agit pas d’une franchise non plus) qui ont un acheteur qui se charge de négocier et d’obtenir de bonnes remises pour l’ensemble des magasins, et chaque responsable de rayon de chaque magasin passe ensuite ses commandes et gère son assortiment. En tout cas c’est ce qu’on m’a expliqué.
Oui, c’est ça pour Joué club.
C’est encore le systeme le plus souple puisque chaque magasin peut commander ce qu’il veut, mais avec les remises négociées par le siège.
Et libre à eux de piocher ailleurs aussi.
Bonjour.
Je me permets d’intervenir maintenant que le sujet a été déplacé dans une partie du forum qui me permet de le faire.
Cadabra a fait une intervention pleine de bon sens et très juste.
La vente en ligne ne devrait (ca n’engage que moi) avoir pour objet que de donner accès à l’achat de jeux aux personnes qui n’ont pas de point de vente près de chez eux ou qui ne peuvent ou ne veulent pas se rendre dans un magasin (côté pratique).
Le problème des discounters en ligne vient du fait qu’ils visent clairement autre chose que cette cible en baissant leurs prix d’une façon importante vis à vis du taux de marge.
Pour éviter ce problème qui devient nuisible aux boutiques locales, j’ai suggéré à certains éditeurs d’étudier d’un point de vue législatif le système des vendeurs agréés. Les boutiques agrées pourraient alors acheter aux conditions habituelles et les autres à un prix quasi dissuasif. Une des conditions sine qua none pour être vendeur agréé étant de pratiquer les prix recommandés par les éditeurs en question, nous nous trouverions avec une harmonisation des prix tant pour les boutiques en lignes que pour les boutiques physiques.
Maintenant, ce dispositif peut s’avérer ne pas être légal et il pourrait engendrer des travers imprévus.