atharon dit:Cette loi tjrs active à permis la survie de nombreuse librairie face dans un premier temps au mastodonte (fnac, virgin) et face à la vente en ligne.
Et aussi (et surtout ?) de maintenir une production littéraire abondante, en évitant que quelques best-sellers qui serviraient de produits d'appels à prix cassés en phagocytant le reste de la production et aussi en épargnant aux éditeurs les excès de la grande distribution.
Oui, voila un autre excellent argument. Je reste convaincu que si les consommateurs veulent une production abondante (plus de 500 jeux / an actuellement), il faut éviter que le marché ne s'écroule de lui même. Le marché se dérégule lorsque un intervenant majeur commence à vaciller et à faire "le lievre", c'est à dire qu'il fait du dumping sur les prix pour renflouer ses caisses. Du coût la contagion gagne ses concurrents qui voient leur ventes chuter et se mettent aussi à baisser leurs prix. Rapidement, tout le monde se met à vendre à perte. Les taux de marge et les volumes pratiqués dans le monde du jeu font que ce fragile édifice peut trés vite s'emballer. Si le nombre de points de vente chute de façon trop important, ceux sont les éditeurs qui vont commencer à avoir des problèmes. En effet, lors de la sortie d'un nouveau jeu, les éditeurs ayant un nombre de point de vente important à disposition, ils peuvent se permettre de sortir un jeu avec un minimum de risque puisque 50% de la production peut être instantanément stockée dans les boutiques ! En écoulant 50% de la production, l'éditeur : * rentre immédiatement dans ses frais pour son nouveau jeu * resoud en grande partie le problème de stockage (qui coute cher) Mais qu'adviendrait il si demain le reseau de distribution disparaissait presque pour ne laisser que quelques gros intervenants ? Et bien les éditeurs seraient bien ennuyés car le risque de sortir un nouveau jeu deviendrait ENORME. Ils ne seraient assurés d'écouler qu'un % infirme de la production, et en cas de flop, le stock reste chez eux... Voila pourquoi je pense que la situation actuelle est parfaite avec un reseau important, de bons équilibres, tout cela permettant une production abondante. Reste à espérer que cela perdure... et c'est pas gagné d'avance.
Je posais la question pour Ludocortex et sa situation est rassurante. Et j’ai l’impression que certains dérivent la discussion sur une généralisation nationale “dramatique”, et je pense que c’est un peu exagéré !
Secundo pour le marché culturel du livre, il faut revenir qques pages en arrière on en parle, je voudrais juste rajouter que les prix sont uniques mais visent aussi toutes les bourses notamment en sortant par exemple un best seller en version poche systématiquement, à quand mon Heresy d’Horus en version poche si je ne peux mettre 100$ dans un jeu ?
Pour la production je n’ai pas non plus le même avis (tant pis pour moi) mais un jeu n’a absolument pas la même utilisation qu’un livre. Donc augmenter la production annuelle, pourquoi ? Augmenter la partie jeux morts-nés ? Il suffit de voir déjà en ce moment, pire depuis 2 ans, on moubourre sur qques jeux puis 2 mois plus tard plus de fil de discussion on est déjà passé à un autre jeu dans la même catégorie. On en reviendra à ce que M. Barnes soulignait déjà pour maintenant mais en pire. De plus qui cela satisferait-il : le novice noyé sous cette offre plus celle des hypers, le débutant qui a découvert les jeux modernes qui voudra aller voir en boutique et qui tombera sur X jeux de la même catégorie et un vendeur qui ne pourra le guider car ne pourra plus connaître tous les produits en vente ou le geek acharné qui voudra avoir tout ce qui est bon et qui emmagasinera ou jouera 2-3 parties et ne trouvera jamais toute la richesse du jeu : on va simplement “consommé” ce jeu comme bcp de choses dans cette société. Honnêtement, je préférerais plutôt qu’on développe la notoriété du jeu moderne et qu’en France un éditeur puisse avoir des tirages-ventes possibles comme par un exemple un SdJ en Allemagne. (attention je n’ai pas dit de copier le marché allemand !)
atharon dit:Cette loi tjrs active à permis la survie de nombreuse librairie face dans un premier temps au mastodonte (fnac, virgin) et face à la vente en ligne.
Et aussi (et surtout ?) de maintenir une production littéraire abondante, en évitant que quelques best-sellers qui serviraient de produits d'appels à prix cassés en phagocytant le reste de la production et aussi en épargnant aux éditeurs les excès de la grande distribution.
Ah merci c'est ce que j'explique depuis plusieurs pages mais j'ai l'impression que certains de mes posts passent à la trappe à la lecture (peut-être la malédiction de bas de page )
Pour en revenir à la création de best-sellers via un prix prestigieux, je ne sais pas si cela est souhaitable. C'est sûrement un beau cadeau pour l'éditeur qui obtient le prix (et arrive à le gérer, ce qui n'est pas gagné pour un petit éditeur). Mais je ne suis pas certain que cela pérennise l'ensemble du marché ; si c'est pour avoir un Best-Seller qui rafle les ventes de l'année et fait mettre la clef sous la porte à des petits éditeurs, ce n'est pas rassurant pour la profession. Les prix c'est bien, mais attention à cette arme à double tranchant.
ludocortex dit:Si nous ne sommes pas d'accord sur la finalité, il sera difficile de nous mettre d'accord sur les moyens.
J'ai expliqué pourquoi je rejoins Mickael Barnes dans son avis sur une surproduction. Il l'explique peut être mieux que moi.
@Rodenbach, ton best seller existe, c'est le Spiel ! En Allemagne, cela représente des tirages se comptant en dizaine et même centaine de mille. D'où l'importance de ce prix pour les éditeurs allemands.
Je parlais d’un équivalent français en terme d’impact. Et justement le Spiele a eu (il me semble l’avoir lu quelque part, sûrement dans JSP) exactement l’effet dont je parlais : les famille qui n’achètent qu’un jeu par an achètent le Spiele. Contrairement aux idées reçues les familles allemandes ne sont pas de grosses joueuses. Elles jouent sans doute plus que les familles françaises, certes, et suivent l’actualité du Spiele des jahres, mais ça ne va pas beaucoup plus loin pour la grande majorité d’entre elles. De plus on voit bien dans la création européenne la dérive qui consiste à formater un jeu pour la compétition du SDJ.
C’est en tout cas le point de vue que laissent transparaître les pages de JSP régulièrement, par exemple.
EDIT : j’avoue que je n’ai peut-être pas assez de recul sur cette question. Ça ne change en tout cas rien au fait qu’on ne peut pas compter sur un prix seul pour “sauver” le JDS moderne en France. J’imagine qu’un prix reconnu sera davantage le témoin d’une économie saine, plutôt que l’outil qui y amènera.
Rodenbach dit:C'est en tout cas le point de vue que laissent transparaître les pages de JSP régulièrement, par exemple. EDIT : j'avoue que je n'ai peut-être pas assez de recul sur cette question. Ça ne change en tout cas rien au fait qu'on ne peut pas compter sur un prix seul pour "sauver" le JDS moderne en France. J'imagine qu'un prix reconnu sera davantage le témoin d'une économie saine, plutôt que l'outil qui y amènera.
On peut se demander s'il faut sauver le soldat JdS moderne, par ailleurs, ou s'il ne se sauve pas tres bien tout seul. Pour la partie economique (editeurs/boutiques) je n'ai pas du tout les elements, ni le recul necessaire. Pour se qui est de la production actuelle, tant qu'on sortira des Carson City, des Amytis, des Rise of Empire, des Automobile, des Runewars et des RFTG/Dominion (pas de jaloux) je pense qu'on est pas si mal. La production actuelle est d'une variete assez incroyable pour ce qui me concerne. Et sa qualite aussi. La difficulte est justement liee pour partie peut-etre a la densite de la production... Je ne sais pas.
Plein d’arguments intéressants aux milieux de vilains trolls (gg noro). Mais une chose n’a pas été dite quand même : Vendre des biens de seconde nécessité en temps de crise (oui, le pays traverse une crise) est soit suicidaire, soit con, soit passionné mais très rarement censé.
Après, faut pas s’étonner que des boutiques ferment que ce soit en dur ou en ligne.
Je vais juste revenir sur 2 points : - En ce qui concerne l’harmonisation des prix, je suis contre. Ok pour les bouquins, qui correspondent pour moi à des biens d’extrême importance pour l’éducation de la population. Régulariser ce marché permet de rendre accessible les livres au plus grand nombre, et de mieux informer le consommateur. Mais pour la plupart des autres biens, même culturels, une régularisation des prix sera synonyme de suppression d’une concurrence et, globalement, conduira à une augmentation des prix (= diminution des réductions). Évitons de tout régulariser, les jeux de société restent des biens d’amusement, ce sont aux boutiques de s’adapter et de proposer de nouvelles offres annexes pour mieux vendre (même si cela est compliqué, je suis bien d’accord).
- En ce qui concerne le temps de crise, il ne faut pas exagérer non plus. Les loisirs fonctionnent encore très bien, les cinémas ne désemplissent pas, les gens ont besoins de se changer les idées. Donc j’imagine que pour les jeux de société, ça doit être à peu près la même chose : pouvoir s’amuser en famille / avec des amis de nombreuses heures pour 50€ attirent beaucoup de gens.
En conclusion, je pense que les boutiques de jeu doivent vraiment proposer des services personnalisés et différents des boutiques en ligne. J’ai un formidable détaillant à côté de chez moi, et je vais chez lui la plupart du temps (sauf grosses promos d’Internet) car il m’expose les jeux, me montre l’intérieur d’une boîte, me propose de les essayer… Et ça, c’est bien mieux que l’informel des sites Web.
Bender² dit:Vendre des biens de seconde nécessité en temps de crise (oui, le pays traverse une crise) est soit suicidaire, soit con, soit passionné mais très rarement censé. Après, faut pas s'étonner que des boutiques ferment que ce soit en dur ou en ligne.
Je ne suis pas d'accord, en periode de crise les gens vont certes rogner sur le superflu mais pas le supprimer completement et donc ils vont faire un choix entre tous les produits de seconde necessite, le cinema OU le jdp OU le jeu video OU le livre OU l'opera etc
D'ailleurs, malgre la crise et la hausse du prix du ticket, la frequentation des salles de cinema est en forte hausse, y a plein de monde a la fnac et chez futura le samedi, trouver des places a l'opera ca peut etre chaud etc
Je pense que c'est plutot un probleme de visibilite du jdp - les gens ont toujours le reflexe scrabble/monopoly - et d'adequation offre/demande, exemple ouvrir une boutique uniquement jdp dans une ville ou il n'y a pas de joueurs au profil jdp, ca c'est pas cense.
Renardod dit:Je vais juste revenir sur 2 points : - En ce qui concerne l'harmonisation des prix, (...) - En ce qui concerne le temps de crise, il ne faut pas exagérer non plus. Les loisirs fonctionnent encore très bien, les cinémas ne désemplissent pas, les gens ont besoins de se changer les idées. Donc j'imagine que pour les jeux de société, ça doit être à peu près la même chose : pouvoir s'amuser en famille / avec des amis de nombreuses heures pour 50€ attirent beaucoup de gens. En conclusion, je pense que les boutiques de jeu doivent vraiment proposer des services personnalisés et différents des boutiques en ligne. J'ai un formidable détaillant à côté de chez moi, et je vais chez lui la plupart du temps (sauf grosses promos d'Internet) car il m'expose les jeux, me montre l'intérieur d'une boîte, me propose de les essayer... Et ça, c'est bien mieux que l'informel des sites Web.
pour notre part, sur le premier semestre 2010, le panier moyen a été divisé par 3 et le nbre de paniers également ... et ce malgré tout ce que tu signales dans tes conclusions plus des soirées jeux et des partenariats avec les écoles, les parents d'élèves et les centres de loisirs ... de plus les clients "institutionnels" - ludothèque municipales et associations - ont vu leurs budgets réduits de plus de 50 à 60% !!
Ce n'est peut être pas la crise, mais le bassin économique de Cherbourg est violemment touché !!! (80 à 120 pas de porte en vente pour l'ultra centre !!) Alors dans ce cas, les loisirs deviennent un budget secondaire ...
Le gdal > C’est sûr que le contexte économique joue fortement sur les commerces. Et c’est vrai qu’on ne peut pas trop faire grand chose quand c’est tout une ville / région / département qui est touché. Tout comme les effets de mode, on ne peut qu’essayer de s’adapter mais les boutiques ne parviendront jamais à lutter contre ça. Donc mes propos tenus dans mon message précédent sont à nuancer, mais je les ai écris surtout pour insister sur le fait que la vente de services de loisirs n’est pas trop touchée par la crise… Du moins en observant les analyses menées sur les loisirs les plus importants (cinémas, jeux-vidéos, livres notamment). Pour nos humbles jeux de sociétés, on est pas souvent étudiés !
Enfin bon, c’est bien beau de parler de chiffres et tout ça, mais le plus gênant est le problème que tu énonces : des problèmes pour les boutiques / organisations alors qu’elles font tout pour proposer de supers services personnalisés à leurs clients ! Peut-être existe-t-il une solution miracle (ou presque), mais je reste contre l’harmonisation des prix.
L’harmonisation des prix, ça peut paraître dangereux si les prix sont fixés par les revendeurs (et encore je demande à voir dans le secteur du JDS) mais à mon avis, pas si c’est l’éditeur qui le fixe comme pour le livre. L’éditeur n’a aucun intérêt à vendre trop cher un jeu qui sera vendu partout au même prix, sinon il se tire une balle dans le pied. La marge du revendeur se calcule alors sur les remises accordées par l’éditeur.
Je vais reprendre le titre du post: “Comment sauver les boutiques de jeux?”. C’est marrant comme la réponse me semble et évidente: en leur achetant des choses…
J’ai lu avec attention tous les messages laissés et la discussion est fort intéressante mais pour moi tourne dans le vide:
Pourquoi se demander si l’uniformisation des prix serait efficace puisque l’on sait que de toute façon cela n’arrivera pas (à moins que subitement on passe dans le monde de Oui-Oui)?
Pourquoi se demander si la question est conjoncturelle? Bien sûr que oui: avec un tel taux de chômage, une précarité croissante, un moral en berne (à ce propos c’est très sympa, et surtout cela témoigne d’une haute psychologie, M. Woodian d’inviter les gens à se pendre, les smileys ne changent rien à l’affaire…)et une révolution en marche (souhaitons-le du moins), on a forcément l’esprit ailleurs et The Mansion of Madness attendra encore un peu…
En bref,
c’est triste, les boutiques de jeux ferment, tant pis il restera toujours les grosses boîtes où l’on trouve tous les jeux du monde
c’est triste, les primeurs ferment, tant pis on a Leclerc, c’est moins cher et c’est plus pratique
c’est triste, les agriculteurs se suicident parce qu’ils n’arrivent plus à rembourser leurs dettes, tant pis on mangera au Mac Do
c’est triste, on enchaîne les réformes injustes, tant pis on fera avec…
Peut-être que c’est un peu caricatural, mais c’est le même processus … Putain, c’est quand qu’on se regarde le nombril, qu’on s’interroge sur nos pratiques, qu’on se remet en cause et qu’on est solidaires?
Fort d’une expérience de vendeur chez Descartes rue des école à paris, je me suis lancé dans l’aventure de la création d’une boutique “en dur” il y a 5 ans en région parisienne, et je suis toujours en activité ! Malgré certes des difficultés cela me procure beaucoup de plaisir et de très belles rencontres ! Vos posts sont intéressants et je vais vous faire part de mon expérience et de mon avis si cela peux éclairer votre lanterne lutine…
tout d’abord il est vrai que beaucoup (voire énormément) se lance dans l’aventure par passion, mais il faut bien prendre conscience que derrière la zzoooolieee boite du jeu X il y a un chiffre (bien préparer son business plan) et que l’on passe rapidement de l’autre coté de la matrice, et heureusement car :
-Les marges sont petites face à d’autres commerces -N’oublions pas que c’est un marché de niche -Grosse concurrence (que ce soit en dur ou sur le net…je vous vois venir ) -On ne fait que ça, que ça, que ça et puis que ça…sinon c’est mort…
Cela m’amène à un problème majeur selon moi : FAIRE DE SA PASSION SON METIER !
Travailler dans un domaine qui me passionne me plait énormément, mais cela est très dangereux, en effet, cela peux ternir grandement la dite passion : Bonjour monsieur…ce jeu est bien ? Bah…moi j’aime beaucoup mais c’est pas top je marge à 0.5…je vous conseil celui là…je marge à 47 !!! Ou encore (c’est du vécu) : Bonjour ! que donne ce jeu…? Bah…c’est un jeu quoi…
Il faut bien faire attention, beaucoup de vendeurs et autres gérants deviennent extrèmement blasés et donc désagréables, cela est pour moi inadmissible. Raisonner en terme de vente, cela est normal il faut bien payer les charges, mais cela viens tout seul tranquillement si le conseil est bon ! il m’arrive parfois de dire à mes clients que certains jeu sont vraiment pas bon, cela instaure un climat de confiance et donc les belles rencontres… Pour ma part donc, si une boutique en dur veux marcher, les vendeurs DOIVENT toujours être acceuillants et passionnés, ne pas conseiller leur jeu favoris mais conseiller le jeu qui va convenir le mieux au client (même si il est à 10 euros et non à 4500 !!!) Reconnaitre ses clients est un atout majeur également, une bonne mémoire est donc de mise !
Pour faire en gros, une boutique qui peux durer se doit d’être comme une sorte de club pour certains clients et être très ouverte pour les autres clients moins “geeks”
L’image de la boutique quand à elle peut être assez délicate :
Il faut que ce soit aussi acceuillant pour un “vrai” joueur que pour un “novice”, donc le mieux c’est d’éviter l’image stéréotypée du geek no life et faire une déco claire et originale
Cela permet de “créer” de nouveaux joueurs qui ne connaissaient que le monopoly, donc de faire vivre le commerce, donc de faire vivre la passion…
Concernant les boutiques internet, il est vrai que les tarifs sont plus bas (1 à 5 euros en gros), mais ce ne sont pas les mêmes charges (pour ma part je suis à 3500 de charges fixes mensuelles…faut débiter du volumes ) Mais heureusement qu’elles sont là ! Elle permettent de diffuser le jeu à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une boutique près de chez eux, et c’est très bien ! Le soucis, ce sont les clients qui demandent conseils durant des heures pour ensuite partir acheter sur internet pour économiser 2.5 euros en moyenne (et là parfois je retiens mon pied pour éviter qu’il frappe le cul du client). Mais personnellement, ce genre de mentalité je préfère la savoir devant son écran quand dans ma boutique
Pour survivre, une boutique se doit aussi d’organiser moultes évènements afin de fidéliser sa clientèle (soirée jeux, tournois, ateliers peinture de figurines…etc…)
Le plus délicat également mais je crois que cela à été déjà souligné, c’est la gestion du stock, en effet un stock trop volumineux et hop c’est la tréso plombée et donc un coup d’boule de la banque…donc flux tendu !!! (Pour ma part c’est une commande GW par semaine, 2/3 par mois pour asmodée et 1 par mois pour millenium…pour les gros fournisseurs)
Bref, je vais arrêter de blablater, pour résumer :
-Faut toujours garder sa flamme de passion ardente -Ne jamais baisser les bras -Ne pas compter ses heures de boulots et de présence dans sa boutique -Ne pas voir ses concurents comme tel mais plutot comme des collègues (mais là je crois que je suis presque le seul ) -Multiplier les partenariats pour aider les joueurs de tout types -Y croire y croire y croire et y croire…
Voila si vous avez des questions, des insultes (pas mal de posts virulents j’ai vu ) je répond volontier avec la plus grande transparence !
le gdal dit: Ce n'est peut être pas la crise, mais le bassin économique de Cherbourg est violemment touché !!! (80 à 120 pas de porte en vente pour l'ultra centre !!) Alors dans ce cas, les loisirs deviennent un budget secondaire ...
La situation de cherbourg est malheureusement peu brillante.... Entre les déflations d'effectif de l'arsenal, le manque de commande chez les constructeurs de bateau et les compagnies de ferry qui désertent toute (il en reste une seule avec des horaires à la c*n alors qu'il y a 15 ans il y avait 3 compagnies avec des rotations toutes la journée) il est clair que le tissu économique de la ville a souffert.... (on en vient à regretter les anglais bourrés du samedi c'est dire...)
Et le chantier de l'epr est loin de suffir
Bref la crise t'a clairement touché de plein fouet vu que les effets la bas ont été non négligeable....