Je viens de lire ce qu’a dit Dee2 hier, et y’a un truc qui m’a fait Tilt!
Je crois que je viens de trouver un argument qui tue pour le oui (ou plutôt contre le non).
Voilà ce qui m’a fait Tilt :
dee2 dit:Pourquoi le TCE n’empêche-t-il pas (via un de ses articles) l’application possible de la directive Bolkenstein ? Alors on aurait un (enfin) argument positif et fort pour le OUI. Bah non, en fait le TCE valide tout ça (d’ou la mise en veille jusqu’a notre vote de ce sujet, non ?)
Bon, alors, en lisant les articles III-133 à III-150, je comprends que, au contraire, le TCE en l’état ne laisse pas de place à Bolkenstein (il y a par exemple, art. III-145 :“le prestataire peut, pour l’execution de sa prestation, exercer, à titre temporaire, son activité dans l’Etat membre où la prestation est fournie,
dans les mêmes conditions que celles que cet Etat impose à ses propres ressortissants.”).
Donc, le TCE empêche Bolkenstein (ça fait une bonne raison pour dee2 de voter Oui).
Cependant (et c’est là que l’argument de choc intervient), personne n’est dupe et Bolkenstein aurait pu être appliqué. Il aurait pour cela fallu modifier ces articles, même après ratification.
Voilà où je veux en venir : la partie III n’est pas gravée dans le marbre. Ca ne constitutionnalise pas forcément la fameuse économie libérale dont vous parlez.
Comme je le disais je sais plus trop où, une Constitution est avant tout une règle du jeu politique : on est sensé y trouver juste comment sont répartis les pouvoirs politiques et comment ils sont renouvelés (c’est la partie I). Parfois, on y trouve aussi des valeurs fondamentales (c’est la partie II). La partie III n’avait été ajouté que par souci de transparence : elle n’a de valeur que de traité, pas de Constitution!
C’est pourquoi, à mon avis, on pourrait dire que Bolkenstein ne pourrait être anticonstitutionnel, alors qu’une directive contre l’égalité homme-femme le serait.
Bon, je suis bien content d’avoir trouvé comment cette fameuse partie III n’était là que faute de mieux et n’était pas si figée que ça. Maintenant que je suis tout content, j’espère que vous allez me dire pourquopi c’est pas la peine de l’être