Une nouvelle fois, merci la termite pour ce contre-exemple énorme. Du coup, fait nouveau, je reviens (désolé).
tom-le-termite dit:Sinon, petite precision concernant la longévité des reines d’insectes sociaux, il est démontré qu’elles peuvent vivre bien plus longtemps que les individus steriles de la colonies (5-10-15 ans, contre 1 ou 2 ans selons les especes).
Tiens, c’est glissé en douce mais là, nous sommes face à une opposition entre les membres reproducteurs qui dépensent beaucoup d’énergie à conserver leurs cellules pour durer alors que les membrs stériles eux vivent moins longtemps.
C’est un modèle qui inverse carrément le fait que l’énergie dépensée pour la durée de vie se fait au dépend de celle utilisée pour la reproduction, ce qui pourrait laisser croire que tous les modèles se valent si on les contemple dans leur globalité, non ?
Moi je vois la termite et fabericus qui disent tout le temps qu’ils sont d’accord sur tout mais qui, sur de certains points centraux pour ce débat, ne sont pas d’accord du tout en fait :
- l’existence du codage de la mortalité dans nos genes, fabericus dit oui, la termite dit “non inconcevable il faut que j’arrête de lui faire lire et relire cela”
- l’énergie utilisée pour avoir une vie longue est prise au dépend de l’énergie utilisée pour se reproduire, fabericus appuie sa “démonstration” sur l’immortalité perdante face à la mortalité à caude su coût énergétique du maintient en l’état du corps, la termite explique que pour certains insectes sociaux ont un modèle où se sont même les reproducteurs qui ont la meilleure espérance de vie.
Alors, quel expert croire sachant que selon votre domaine d’expertise vous n’avez pas les mêmes conclusions sur le domaine d’expertise de l’autre ?
Et pour l’hydre, avec une espérance de vie constante dans le temps, cela veut dire en effet qu’elle va mourir de vieillesse un jour ou l’autre.
Si j’ai bien compris fabericus, si cette probabilité est très faible, la vie peut potentiellement s’arrêter demain ou durer très très longtemps, mais statistiquement se terminer puisque la probabilité n’est pas nulle. Et fabericus indique également que des membres sexués et non sexués cohabitent et survivent en même temps, chacun avec ses atouts propres.