RenaudD dit:En en discutant tout à l'heure avec un collègue j'en suis venu à me dire qu'en fait la 'morale' ou l'éthique si vous préférez que vous trouvez dans vos livres n'y est en fait pas. Il s'agit surtout de la manière dont votre morale personnelle et sociétale interprète ce qui est écrit dans ces livres.
La notion même de bien et de mal est indissociable de chaque personne et n'a rien à voir avec une quelconque éducation. Tel enfant a tendance à chiquer le bras de son voisin à la crèche, tel autre aura tendance à partager ses jouets et à être gentil avec tous. Cette morale n'a rien d'acquise, elle est innée pour chaque individu -j'entends déjà arriver les protestants de loin-. C'est donc sur base de ce qu'on est, ce qu'on est génétiquement qu'on est programmé avec ou sans 'sens moral'. En réalité ces différences de comportement peuvent s'expliquer chez les grands singes en fonction des facteurs environnementaux comme la pression démographique.
La lecture qu'on fait alors de livres religieux est filtrée par cette morale -ou ce caractère individuel-. On y trouvera donc ce qu'on y a apporté, une sorte d'auberge espagnole. Certains y verront de la tolérance, d'autres des raisons à l'intolérance et à la haine. Mais en définitive chaque individu est seul maître de ses choix et ces livres ne sont que des révélateurs des penchants intérieurs.
Cela fait assez longtemps qu'il m'était apparu que des peuples éloignés géographiquement et partageant soi-disant la même religion n'avaient pas du tout la même mentalité et pas du tout non plus la même lecture de leur religion. En fait si on enlevait ce soi-disant liant religieux, ces peuples se révélaient simplement de culture, de mentalité différente. Ces différences sont véritablement le ciment social et humain autochtone. En somme nous en Belgique et en France héritons de la mentalité de nos ancêtre, transmise à travers les générations au delà de tout précepte religieux dans lesquels on ne veut bien voir que ce qui nous distingue en tant que population plus ou moins homogène.
Mais ça ne change rien à ce que je dis que l'éthique soit personnelle ou que chaque peuple ait la sienne, qu'elle soit innée ou acquise !
Le truc c'est que tout être humain en a une et qu'elle ne repose pas sur une vision neutre, scientifique du monde.
Bref, tu ne fais que confirmer ce que je dis depuis le début, l'être humain en fonde pas ses choix sur la seule vision scientifique du monde
Et affirmer qu'il devrait le faire est un choix qui n'est pas non plus fondé sur la seule vision scientifique du monde...