Rodenbach dit :Bon, on a fait des économies, on rachète TricTrac ?
jmguiche dit :Rodenbach dit :Bon, on a fait des économies, on rachète TricTrac ?En même temps, si vous ne faisiez pas l’apologie de la non consommation sur un site financé par un,marchand, on n’en serait peut être pas là ! 😒
Tout ça à cause de ce fil… incroyable
J’ai tenu l’engagement de n’effectuer aucun achat de JDS en cette année 2022.
Du coup j’ai pour ainsi dire parlé de tout sauf de jeux de société. Une dernière année assez cocasse. ^^’
Parce qu’il faut acheter pour en parler ? À mon avis il suffit de jouer.
On peut même en parler sans jouer
Liopo' dit :Parce qu'il faut acheter pour en parler ? À mon avis il suffit de jouer.
T'as fini de m'assassiner ^^'
Puisque je vous dis que j'ai fait deux gros topic sur le Blood Bowl.
Rhoooo Lio t’as modifié ton message après le mien ! Du coup c’est moins drôle.
Rodenbach dit :On peut même en parler sans jouer
Bitoku en est un exemple.
Ah ça ^^
Liopo' dit :Parce qu'il faut acheter pour en parler ? À mon avis il suffit de jouer.
« Liopo’» !!!!
J’avais pas vu ! LOL ...MDR ...etc.
🤣😂🤣
Meeuuusieur multinoms !
si les modos s’y colle m’étonne pas que ça finisse mal...
Je remet une pièce dans la machine. Alors, ces soldes?
Pour moi toujours rien acheté
Moi rien.
même pas pour l’anniv de numéro 3 (de toute façon en ce moment c’est Lego à fond).
J’attends que Mme Proute déclare qu’elle se sépare de Time of empire pour lui reprendre. Mais M Proute tarde à lui affirmer franchement que vraiment, non, ce jeu n’est pas pour lui
De mon côté, l’expérience chemine.
C’est un peu comme passer de viandard à vegan, il y a des étapes nécessaires.
Je remets en contexte pour que la suite soit plus claire.
Je suis la plus joueuse de la famille et notre ludothèque est principalement destinée à nos moments familiaux.
Pour la partie joueurs investis je fréquente une asso, j’ai un cercle d’amis très joueurs et j’interviens en animation et festivals.
Jusqu’à présent j’avais surtout réussi à tenir notre ludothèque à 60 boîtes, contre 80 auparavant. Je partais du principe « 1 jeu acheter 1 jeu sorti », ça ça marche bien mais en réalité on ventile plus que l’on réduit nos achats.
Cela a quand même eu le mérite de nous faire comprendre qu’au vu notre « consommation ludique » 50/60 jeux à la maison c’est vraiment ce qui nous convient.
Une fois ça bien digéré, j’ai mis un peu de temps avant de réaliser que moins je jouais, plus je voulais acheter et plus j’étais frustrée de ne pas profiter des jeux que j’avais déjà.
Finalement c’est un cercle vicieux.
J’me suis fait une liste mentale des jeux de notre ludothèque auxquels j’avais envie de jouer avec ludi-moitié : Dominion, Isle of Skye, Tikal, Tracks, Fjords, Splendor Duel, les ADR, Kitchen Rush… Avec nos autres centres d’intérêt nous avons des vies bien remplies et donc avec cette liste on tient déjà deux bons mois alors pourquoi vouloir acheter finalement, si ce n’est que d’être frustrée ?
L’attrait de la nouvelle boîte, des nouvelles règles, du nouveau matos, de la nouvelle partie existe mais est-ce que ça vaut vraiment le coup par rapport aux jeux que l’on a déjà ?
Par exemple, le jeu Kite qui va sortir chez Matagot me semble bien chouette. Mais est-ce que l’attrait ne vient simplement pas du fait que j’ai envie de rejouer à Kitchen Rush ?
Au final rares sont les nouveaux jeux qui apportent un plus. On retrouve souvent les mêmes sensations dans des boîtes que l’on a déjà.
L’asso et l’emprunt à la bibliothèque me permettaient de tester au lieu d’acheter. Le hic c’est que pour les nouveautés je n’avais pas de moyen d’y accéder sans acheter.
Depuis quelques mois un restau-boutique-jeux à ouvert dans ma ville et forcément les nouveaux jeux vendus sont aussi dans leurs étagères prêts à être testés.
Je suis allée faire une animation la semaine passée, ai rapidement lu les règles de Super Méga Lucky Box avant de le faire jouer à différentes tables. Là c’est clairement l’exemple de jeu qui pourrait rentrer dans notre ludothèque mais est-ce que pour autant j’y jouerai plus à la maison ? N’est-ce pas non plus un plaisir de s’organiser un moment avec les amis ou la famille pour aller dans ce restau-boutique-jeu avec l’idée que des jeux que l’on veut tester, auxquels on veut rejouer nous y attendent ?
Dans ma tête c’est clair, c’est oui !
Tout ça chemine positivement, le « être » prend le pas sur le « avoir ». Le plaisir ludique est le le même, je trouve même qu’il est plus équilibré, moins frustré et donc meilleur.
J’ai parfois eu des retours sur le fait que si je n’achetais pas de jeux je ne participais pas à l’effort collectif qui permettait de faire vivre des maisons d’édition et donc d’élargir la créativité du domaine.
Cela s’entend.
J’ai quand même le sentiment que le sentiment que les choses ne sont pas si simples. Régulièrement on entend que si un jeu n’a pas été matraqué en amont ou qu’il n’a pas eu de l’écho dans les 15 jours qui suivent sa sortie, c’est mort pour lui.
Dans le contexte actuel où personne ne peut jouer/acheter tous les jeux mon mode de « consommation » ne change rien et entre dans une autre économie qui elle aussi participe à faire vivre ces gens.
On ne peut pas être sur tous les fronts et j’avance vers celui qui me convient le mieux.
Bref je relis mon poste d’ouverture de ce fil d’il y a 3 ans (DÉJÀ !!!), je m’y retrouve et tends vers mon objectif.
Antoinette dit :De mon côté, l’expérience chemine.
Ton témoignage est très agréable à lire, je m'y retrouve parfaitement.
Rodenbach dit :Moi rien.
même pas pour l'anniv de numéro 3 (de toute façon en ce moment c'est Lego à fond).
J'attends que Mme Proute déclare qu'elle se sépare de Time of empire pour lui reprendre. Mais M Proute tarde à lui affirmer franchement que vraiment, non, ce jeu n'est pas pour lui
Mais c'est exactement ça.
En vrai, faut qu'on y rejoue, mais on a un peu de mal à trouver du temps en ce moment.
Yes merci pour ton témoignage. L’argument, dans le contexte actuel, qui consiste à dire qu’il faut consommer pour faire vivre les éditeurs est totalement irrecevable. Que ce soit pour les jeux ou autre chose. À partir de quand on commence à être écologiquement raisonnable à notre échelle de petit ruisseau, si on décide de maintenir à flot les trouzemille éditeurs sur le marché, toujours plus nombreux ?
C’est différent pour moi de la démarche qui consiste à dire j’achète à mon ludicaire plutôt que sur Amazon : dans ce cas là l’achat est certain et on décide de favoriser un canal plutôt qu’un autre.
On ne crée pas un besoin qui n’était pas là. Je sais pas si je suis clair😅
J’ai lancé les dés et j’ai remis tes mots dans le bon sens. Ton message a été reçu.
Le message d’Antoinette est fort. J’y tends aussi.
Exemple, on a acheté à des amis Akropolis. Atom Val m’a dit que ça pouvait rentrer dans notre ludothèque. Auparavant, je me serai précipité pour l’acheter dans notre magasin.
Notre volonté de vivre plus sobrement m’a certainement incité à ne pas y courir. Et il ne nous manque pas. Peut être un jour mais pas trop vite.
Quand je vois qu’auparavant j’achetais un livre broché à 22€ et que maintenant si j’attends 2 ou 3 mois, il passe à 5€, et bien je patiente et je consomme moins et mieux.
Mais le fait aussi de constater que nous avions des jeux sensiblement du même niveau et beaucoup pas encore testés.
Nous avons remarqué que les jeux dont nous étions obligés de nous remettre dans les règles signifiait que nous n’y avions pas assez joué. Parce que nous voulions en tester de nouveaux trop souvent.
Je vous admire d’être si sages, de mon côté c’est mort pour cette année, j’ai complètement craqué lors des soldes.
Mais bon, je ferai un effort en 2024, de toute façon il va falloir, les kallax sont pleines
C’est bien connu, les j’allais ont le pouvoir d’arrêter les achats
il y a plus de place dessus ou sur les côtés ? T’as pas un bout d’étagère ailleurs qui ferait l’affaire ? On finit toujours par trouver un endroit. Là où il y a le plus de place, en général, ça reste par terre.
Je viens de sortir d’une boutique de jeux et je n’ai rien acheté