Fini les 7 morts ce we, parce que je suis jeune, faible et influençable, et que j’en avais lu du bien ici.
Alors typiquement le livre qu’il ne faut pas lâcher un temps puis reprendre, sinon on s’y perd.
J’aurais un avis plus nuancé; j’ai trouvé le livre un poil long pour ce qu’il propose. De plus il reste des zones d’ombre: qui organise ce genre de réunion? Pourquoi?
On parle de retour si on s’échappe…mais retour où? Est-ce seulement possible (je reste évasif pour ne pas spolier).
Par contre, encore une fois je suis marqué par le fait que le livre se prête à une adaptation ciné ou série.
L’écriture anglo-saxonne est-elle adaptée au format écran de par la formation des écrivains? Ou écrivent-ils volontairement comme ça pour être adapté par la suite ?
En tout cas je suis content de l’avoir fini et de passer à autre chose
Culturellement, je pense que l’écriture anglo-saxonne a souvent un côté cinématographique (cf la grande tradition des short stories, par exemple). Bien plus que l’écriture à la française, en tout cas, à quelques exceptions près. Après, on parle quand même plutôt là de littératures de genre et de divertissement, où l’action et l’intrigue pure priment en général sur les grandes descriptions, une psychologie fouillée des personnages, les digressions existentielles, etc. Pour ce qui est d’écrire sciemment pour être adapté, je ne pense pas et à mon avis, ce serait le meilleur moyen de ne pas l’être. Adapter à l’écran, ce n’est pas transposer littéralement un bouquin (impossible), mais bien le trahir, le triturer et le réassembler pour retrouver son esprit. A ce propos, j’ai trouvé l’adaptation de Silo en série plutôt réussie. Limite j’ai préféré au bouquin lui-même.
J'en avais eu un peu la même analyse, mais peut-être que j'en avais aussi attendu trop suite à l'encensement que l'on m'en avait fait, ceci dit, une fois rentré dans l'intrigue, ce n'était pas une lecture désagréable.
J’ai un peu zappé les derniers posts parce que ça divulgache un poil violemment. Je vous signale la balise “résumé” qui est l’équivalent de spoilers.
Cliquez ici petits coquinous
On met des balises comme ça (sans les espaces):
[ details=“pouët” ]
Ce texte sera masqué
[ /details ]
Par défaut c’est «details=“Résumé”» mais on peut écrire ce que l’on veut entre les guillemets.
De mon côté je me relance dans les O’Brian mais en VO. Un poil tendu niveau vocabulaire nautique mais un énorme plaisir de retrouver Jack Aubrey et Stephen Maturin après toutes ces années.
J’ai lu L’étrange traversée du Saardam peu après sa sortie et j’avais été bien déçue.
J’avais dévoré (et lu plusieurs fois) Les 7 morts d’Evelyn Hardcastle, donc j’attendais sans doute trop, mais j’ai trouvé tout de même que la progression de l’intrigue était besogneuse et la solution trop capillotractée.
Je me rappelle n’avoir continué le bouquin que parce je me suis dit que Turton ne pouvait pas continuer comme ça pendant des pages et des pages… mais si en fait… et du coup je l’ai fini sans avoir été convaincue.
Tout dernièrement j’ai lu la courte trilogie La Maison des jeux de Claire North que j’ai bien aimé, avec une préférence pour le premier volume.
L’idée générale est que certaines personnes, suite à des parties perdues, sont redevables à la Maison des Jeux qui les utilise de ce fait comme pièces pour d’autres parties qui se déroulent dans la vie réelle.
Bonne lecture à toutes et tous, et merci pour tous vos conseils et comptes-rendus de lectures
Il n’est pas possible de faire l’unanimité, et c’est une bonne chose, il en faut pour tous les gouts!
Tu m’intrigues avec La maison des jeux. C’est dans quel style?
Bien d’accord sur les gouts et les couleurs
Je suis bien en peine de répondre à ta question sur le style, je suis loin d’être spécialiste. De la fantasy sans elfes, de la science-fiction sans vaisseaux (j’ai d’ailleurs noté à ce sujet Vox de Christna Dalcher que tu as chroniqué ), de l’aventure (surtout dans les tomes 2 et 3), des intrigues politiques… tout cela avec les jeux en toile de fond.
Je viens de jeter Le magicien quantique de Derek Künsken.
Ce livre est incroyablement pénible à lire. J’en ai lu les 6 premiers chapitres, environ 70 pages, mais à quel prix ! Le livre me tombe des mains tellement c’est alambiqué. Quand je ne comprends pas 50% des mots de la phrase, je m’avoue vaincu : “Des terminaisons nerveuses dans le corporalité Belisarius créèrent des transductions de signal en cascade à l’intérieur des cellules musculaires, provoquant la rotation par les fuseaux mitotiques des magnétosomes subcellulaires, ce qui modifia le champ magnétique autour des particules intriquées dans le bouton”. Et c’est loin d’être un cas isolé ou manquant de contexte.
Bref, l’histoire est sans doute très bien, mais quand je ne comprends pas ce que je lis, j’en profite beaucoup moins…
PS : si d’autres l’ont lu (même si vous vous êtes arrêtés vers la page 70), je suis curieux d’avoir vos avis.
Je crois piger. Le bouton c’est un bouton synaptique c’est bien ça ? Et il imagine des organelles sensibles au champ magnétique qui influent sur des particules intriquées dans les neurones ce qui ferait un lien entre le fonctionnement du cerveau et la physique quantique.
On comprend pas trop la conscience + la physique quantique c’est compliqué = c’est donc la même chose > reductio ad quanticum
Ou, comme disent les MJ, “ta gueule c’est quantique”.
Et la diffusion de ce discours pseudo scientifique de « la conscience quantique » est étonnante.
Ce discours sans fondement est particulièrement populaire.
Cette année j’ai eu un très gros coup de cœur pour Léopard noir, loup rouge
Un incroyable livre de fantasy africaine. C’est vraiment hyper bien écrit, le monde est fascinant et très original, les thèmes abordés sont nombreux et intelligents.
Par contre un petit avertissement, il y’a de la violence crue et de l’horreur.
C’est une histoire complète, mais c’est aussi le premier tome d’une trilogie qui racontera trois fois la même histoire de trois points de vue différents. J’attends avec impatience la sortie du second tome en français.
Ça y est j ai fini Les aventuriers de la mer et avant de réattaquer L’assassin royal tome 9 j’ai démarré Gagner la guerre et j’aime beaucoup le style d’écriture.
J’ai réussi à convaincre une de mes filles de 10ans de commencer Red rising et comme prévu elle est accroc à Darrow.
Il s’agit d’un livre post-apocalyptique écrit en 1972 et qui se passe en 1977.
Le pitch : Emmanuel (le narrateur principal du récit) est en train de mettre du vin en bouteille dans sa cave avec son entourage lorsque l’enfer nucléaire se déchaine. On en sait pas pourquoi ni comment, et ce ne sera à aucun moment le propos du livre. La situation de la cave (dans un vieux château protégé par un flanc de montagne), les protagonistes sont épargnés mais tout est brulé et mort à perte de vue. Vont-ils réussir à survivre…
Ce livre est extrêmement bien écrit, et hyper réaliste dans son approche. C’est sans doute un peu exagéré, mais j’ai pensé à un mélange de La soupe aux choux (sans les extraterrestres) et La route. On ressent bien le monde paysan (pas de mégalopole ni de technologie futuriste), avec son patois et sa façon de vivre (peur du qu’en dira-t-on, place de la religion, bon sens paysan…). Et d’un autre côté, on voit l’organisation de la vie se mettre en place avec les difficultés que cela créé .Le livre retranscrit une époque à merveilles (je n’ai aucun mal à y imaginer mes grands-parents vivre dans les descriptions faites dans le livre). Qui plus est, pas de manichéisme ni d’héroïsme, le narrateur nous décrit les évènements et comment et pourquoi les choix ont été faits de telle ou telle façon. Et pourtant, la couverture (un champ de blé sur l’édition que j’ai) ne m’envoyait pas du rêve.
Oui Malevil est très bon.
Du même auteur je conseille « la mort est mon métier » qui m’avait laissé une très forte impression… « quand on nous assigne une tache, on se doit de la faire à fond… »
Sinon lu récemment Quinzinzinzili de Regis Messac.
Une catastrophe, l’humanité est décimée, seuls survivent des enfants et un seul adulte, dernier témoin du monde d’avant, qui va observer la jeunesse s’organiser, construire un nouveau langage, une nouvelle humanité.
Il y a de bonnes choses chez Robert Merle.
Surtout au début : week end a ziuoutcotte, La mort est mon métier. L’île, un animal doué de raison…
Il fait parfois penser à Pierre Boulle. En moins cruel peut être.
La fin est moins passionnante…la série fortune de France, c’est moins bien que de l’Alexandre Dumas… même si je l’ai dévoré à une époque d’ennui… sans télé ni internet !