Débat connexion systématique sur Diablo 3

Keiyan dit:*kof kof* The Witcher *kof kof* gog.com *kof kof* minecraft *kof kof*
Keiyan, non, rien, juste un ou deux contre exemples.


Tu en dis trop ou pas assez...
xavo dit:
Keiyan dit:*kof kof* The Witcher *kof kof* gog.com *kof kof* minecraft *kof kof*
Keiyan, non, rien, juste un ou deux contre exemples.

Tu en dis trop ou pas assez...


L'editeur de the witcher est contre tout drm (ce qui est fort louable). Et puis, grand bien leur en a fait apparement...:
http://www.gameblog.fr/news/26211-the-w ... au-bas-mot

1 million de vente, 4 à 5 millions de copies piratées. Même si ça reste une estimation, et qu'évidemment une copie piratée n'équivaut pas à une copie achetée, si on imagine que 10 % des pirates achètent le jeu car il est difficilement crackable, l'éditeur en aurait vendu 50 % de plus...
Keiyan dit:*kof kof* The Witcher *kof kof* gog.com *kof kof* minecraft *kof kof*
Keiyan, non, rien, juste un ou deux contre exemples.


Je ne comprends pas ton intervention... The Witcher ne propose pas de mode multijoueur, donc le débat du "la connexion permanente influence-t-elle le piratage ?" ne se pose même pas. Et de toute façon, comme quelqu'un l'a signalé, le jeu a été grandement piraté. Ils sont gentils chez CD Projekt, ça oui, mais le problème se pose toujours.

Gog.com, je ne connaissais pas et je suis aller voir. Ils proposent des jeux sans DRM. C'est cool, ça rejoint ce que je dis : on peut trouver pleins de jeux qui satisferont tout le monde (dont les indépendants). Mais bon, on est loin des block busters.

Et enfin, pour Minecraft, je vois pourquoi avoir cité ce contre-exemple mais... C'est quand même une grosse exception (en plus d'être un jeu indépendant, voir paragraphe juste au dessus). Le jeu s'est super bien vendu (donc au final, relativement peu piraté - même s'il l'est pas mal - ), car c'est devenu un véritable phénomène. Les éditeurs devraient donc tout miser sur ce genre de (très très) bonnes surprises (Notch affirme lui même qu'il espérait en vendre un peu pour gagner quelques sous, et il a été plus que surpris de vois des centaines de jeux vendus par jour, d'où sa "candeur", que je salue d'ailleurs) ? Je vois mal des gros éditeurs, avec des actionnaires et tout ça développer des opérations marketing basées sur leur gentillesse. Déjà parceque ça ne fonctionnera pas pour la plupart des gros éditeurs critiqués dès qu'un truc se passe moyennement bien (un retard au lancement notamment). Et ensuite parceque la plupart des jeux qui "posent problème" demandent un tel budget qu'ils ne peuvent être vendus 10 ou 15€, et le piratage devient donc plus "intéressant".

Enfin bon, des contre-exemples, il y en a, c'est sûr. Mais personnellement je pensais qu'on cherchait des solutions fiables pour l'ensemble (ou presque) de la production vidéo-ludique.

gog.com ne développement pas les jeux, ils ne font que dépoussiérer des vieilleries amorties depuis longtemps, les patcher si nécessaire pour qu’ils tournent sur les machines récentes et les vendre à très bas prix.
Ce qu’ils font est super sympa, bon esprit, tendance retrogaming… mais ce n’est guère plus que ce que font les éditeurs de DVD qui vendent des nanards à 2€ en bac.

OK, je vous invite donc à aller lire une interview ou deux de Brad Wardell, le patron de StarDock, qui a semble-t-il bien compris son métier. Je vous résume en vitesse sa pensée : les pirates, on s’en fout.

En plus détaillé, le gars pense ventes. Son objectif, c’est de faire du fric, et pour cela, il a choisi les jeux vidéos (entre autres). Donc, pour que ça marche, il faut les vendre, ces satanés jeux. Et on vend pas un produit en prenant ses clients pour des voleurs. On le vend en faisant un produit de qualité vendu au juste prix. OK, ça l’emmerde qu’il y ait des pirates, mais il pense que le fric foutu dans la lutte contre le piratage n’est tout simplement pas rentable.

— pouf pouf —

Je reviens également sur The Witcher, et plus particulièrement le second épisode. Le jeu est sorti simulatément en galette avec DRM, sous steam et sur le gog. Il a été piraté, donc les gens de chez CD Project ont téléchargé le torrent, et se sont aperçu que le torrent n’était pas issu du gog (la version sans DRM) mais des autres versions. Donc que les craqueurs ont tout simplement boudé la version sans DRM, parce qu’elle ne présente aucun défi et que s’il s’agit juste d’uploader une ROM, ben franchement, où est la gloire ? En revanche, la version boite ou steam, là il y a un intérêt à les défoncer.

— pouf pouf —

Pour le nombre de copies pirates et le taux de transformation (10 % annoncé), j’aimerais juste qu’on le prouve, ce taux. Si effectivement poser un DRM full online permet d’augmenter de 50% les ventes (euh ? Spore, ça parle à quelqu’un ?), alors banco. Mais la réalité est toute autre. Un DRM, ça fait peut être même perdre des ventes. (notez que j’ai marqué peut être, j’en sais rien en fait).

— pouf pouf —

Pour minecraft, si c’était le seul, passe encore, mais non, en fait. Legend of Grimrock et Land of Goo sont deux exemples qui me viennent immédiatement en tête, et y’en a une palanquée. Quel est le point commun entre tous ces jeux ? Ce sont de bons jeux. Ils ne s’appellent pas SuperFranchise n°X (au hasard… mass effect 3 ?), sorti pour encaisser sur la licence sans faire l’effort de proposer un bon jeu.

Et ils ne prennent pas les consommateurs pour des voleurs. Je suis persuadé que ce point reste très important. J’ai dans ma ludothèque vidéo un paquet de jeux piratés. La majorité en fait. Et pourtant je les ai acheté (et acheté avant de les pirater, dois-je avouer). Simplement, le jeu acheté, légal, est moins satisfaisant que le jeu piraté, entre les avertissements sans nom, les contraintes du genre si ton antivirus ou ton process explorer tourne je ne me lance pas, sans parler des full online, ben non, désolé, la verison pirate est plus simple. (exemple au hasard, parmi les plus pénibles : Assassin’s Creed II)

Plus simple à installer, plus simple à jouer, meilleure, tout simplement. Quand je tombe sur un éditeur qui me prend ainsi pour un voleur parce que j’ai acquis son produit, ben je le boycotte ensuite, mais en attendant, je me suis fait avoir, comme un couillon.

Bref, je suis une vente perdue, grâce aux DRM. Suis-je plus nombreux que la somme ‘vente pirates transformées - coût du DRM’ (parce que c’est pas gratuit ces bêtes là) ? C’est à cette question qu’il faut répondre avant de rajouter des couches de protection à la con. Et personne ne se la pose chez les éditeur de jeux AAA, et ça me fait chier, en fait, parce que du coup je vois plein de jeux me passer sous le nez.

Keiyan, vote avec son portefeuille.

Keiyan dit:
En plus détaillé, le gars pense ventes. Son objectif, c'est de faire du fric, et pour cela, il a choisi les jeux vidéos (entre autres). Donc, pour que ça marche, il faut les vendre, ces satanés jeux. Et on vend pas un produit en prenant ses clients pour des voleurs. On le vend en faisant un produit de qualité vendu au juste prix. OK, ça l'emmerde qu'il y ait des pirates, mais il pense que le fric foutu dans la lutte contre le piratage n'est tout simplement pas rentable.

Ben c'est pas vraiment "foutre du fric" que de mettre une connexion permanente. C'est plus une question de marché (un peu) plus restreint. Et il a raison de dire que le plus important reste la qualité des jeux. Néanmoins, ce n'est qu'un participant de ce débat : un jeu de bonne qualité (The Witcher ?) sans DRM s'est fait piraté en masse. Est-ce qu'une limitation du contenu par une connexion permanente aurait diminué le nombre de piratages ? Perso, je le pense, de part mon expérience personnelle. Et c'est encore plus vrai pour les jeux à dominance multijoueurs. Reste que ce n'est pas une superbe solution qui arrange tout le monde...

Keiyan dit:
Je reviens également sur The Witcher, et plus particulièrement le second épisode. Le jeu est sorti simulatément en galette avec DRM, sous steam et sur le gog. Il a été piraté, donc les gens de chez CD Project ont téléchargé le torrent, et se sont aperçu que le torrent n'était pas issu du gog (la version sans DRM) mais des autres versions. Donc que les craqueurs ont tout simplement boudé la version sans DRM, parce qu'elle ne présente aucun défi et que s'il s'agit juste d'uploader une ROM, ben franchement, où est la gloire ? En revanche, la version boite ou steam, là il y a un intérêt à les défoncer.

L'analyse me semble un peu trop facile quand même... TOUS les jeux sont piratés. Qu'ils soient "DRM free" ou non. Après peut-être que les "pirates" qui upload les jeux et les crackent préférent avoir un défi mais il est certains que s'il n'y avait eu que des version sans DRM, ça aurait été ces versions qu'on trouve un peu partout. Et au final, ce n'est pas les teams qui crackent les jeux le problème (et donc qui veulent un défis), mais ceux qui téléchargent. Et le principe de ces teams, c'est de "satisfaire" la toile (en relevant des défis quand c'est possible).
Et je suis TOTALEMENT d'accord pour dire que le DRM est une méthode totalement foireuse. D'où la recherche d'une solution efficace. Ne rien mettre en est-elle une et miser sur le fait que les gens vont payer des jeux de qualité ? Je pense que non, même s'il est certains qu'un bon jeu se vendre toujours mieux.

Keiyan dit:
Pour le nombre de copies pirates et le taux de transformation (10 % annoncé), j'aimerais juste qu'on le prouve, ce taux. Si effectivement poser un DRM full online permet d'augmenter de 50% les ventes (euh ? Spore, ça parle à quelqu'un ?), alors banco. Mais la réalité est toute autre. Un DRM, ça fait peut être même perdre des ventes. (notez que j'ai marqué peut être, j'en sais rien en fait).

Stop de parler du DRM. A la base, c'était une débat sur le piratage et la connexion permanente, et c'est passé sur un débat concernant la recherche d'une bonne solution contre le piratage. Le DRM n'en est pas une. Spore l'a en effet prouvé, comme de très nombreux autres jeux. Les jeux avec DRM sont piratés dès la sortie. Ce n'est pas le cas pour les jeux à dominance online avec connexion permanente (souvent 1 à 2 semaines après, et seulement avec un jeu tronqué (et une expérience de jeu amoindrie si le online est déterminant)).
Keiyan dit:
Pour minecraft, si c'était le seul, passe encore, mais non, en fait. Legend of Grimrock et Land of Goo sont deux exemples qui me viennent immédiatement en tête, et y'en a une palanquée. Quel est le point commun entre tous ces jeux ? Ce sont de bons jeux. Ils ne s'appellent pas SuperFranchise n°X (au hasard... mass effect 3 ?), sorti pour encaisser sur la licence sans faire l'effort de proposer un bon jeu.
Et ils ne prennent pas les consommateurs pour des voleurs. Je suis persuadé que ce point reste très important. J'ai dans ma ludothèque vidéo un paquet de jeux piratés. La majorité en fait. Et pourtant je les ai acheté (et acheté avant de les pirater, dois-je avouer). Simplement, le jeu acheté, légal, est moins satisfaisant que le jeu piraté, entre les avertissements sans nom, les contraintes du genre si ton antivirus ou ton process explorer tourne je ne me lance pas, sans parler des full online, ben non, désolé, la verison pirate est plus simple. (exemple au hasard, parmi les plus pénibles : Assassin's Creed II)

Comme je l'ai dis, ce sont des jeux indépendants. Et ils valent peu chers. Et ils sont bons. Encore heureux que les bons jeux se vendent. Je répète que dans ma vision des jeux de société actuelle, qui est plutôt positive, ce sont ces jeux qui permettent de satisfaire tout le monde. Alors oui, ils ne luttent pas contre le piratage, mais ils ne sont pas, pour la grande majorité, multijoueurs. Et au final, ils sont certes bons, mais ils n'ont pas la même envergure qu'un Diablo 3 ou un AC. D'ailleurs AC II et sa connexion permanente me semble être un des plus gros problèmes (bien plus que pour Diablo 3) vu que le jeu est avant tout un jeu solo. D'où la recherche d'une bonne solution pour contrer le piratage, encore une fois...
Keiyan dit:
Bref, je suis une vente perdue, grâce aux DRM. Suis-je plus nombreux que la somme 'vente pirates transformées - coût du DRM' (parce que c'est pas gratuit ces bêtes là) ? C'est à cette question qu'il faut répondre avant de rajouter des couches de protection à la con. Et personne ne se la pose chez les éditeur de jeux AAA, et ça me fait chier, en fait, parce que du coup je vois plein de jeux me passer sous le nez.
Keiyan, vote avec son portefeuille.


Je le répète : je pense que tout le monde convient du fait que le DRM est le pire des solutions. Les jeux qui en ont un sont piratés très rapidement et dans leur totalité. Et ils n'embêtent que les acheteurs. Mais ce sont les autres méthodes qui sont intéressantes à débattre. Et donc j'espère qu'on va continuer de parler de la connexion permanente (et plus précisément sur son rôle par rapport au piratage pour ceux qui veulent), comme le sujet le voulait, et non pas d'un DRM totalement inutile.

[Edit] Je précise quand même que, par facilité, je parle de DRM pour la validation en ligne et les différentes mesures qui empêchent un propriétaire d'installer le jeu sur pleins de PC différents, et de connexion permanente quand la connexion est obligatoire pour jouer (même en solo), bien que ça soit une méthode "DRM".
Keiyan dit:
Pour le nombre de copies pirates et le taux de transformation (10 % annoncé), j'aimerais juste qu'on le prouve, ce taux. Si effectivement poser un DRM full online permet d'augmenter de 50% les ventes (euh ? Spore, ça parle à quelqu'un ?), alors banco. Mais la réalité est toute autre. Un DRM, ça fait peut être même perdre des ventes. (notez que j'ai marqué peut être, j'en sais rien en fait).


Bah en fait, on peut pas le prouver, ce taux. Tout comme tu peux pas prouver l'inverse. Mais je pense qu'il fait être particulièrement naïf pour croire que le piratage n'est qu'un problème mineur pour cette industrie. Alors oui, les drm ça fait chier, mais la bataille est déjà perdue en fait : le développement de jeu uniquement pc est quasi-finie (mis à part quelques niches), les éditeurs préférant se tourner vers les consoles, où le public est moins enclin à pirater.
C'est quasiment culturel en fait. D'ailleurs on retrouve la même chose entre apple et androïd : on retrouve beaucoup plus d'applications de qualité chez la pomme, en partie parce qu'elles y sont beaucoup moins piratées.
Keiyan dit:
Renardod dit:...
Alors certes, la connexion permanente obligatoire se sert du piratage pour être justifié, et il ne faut pas tout mettre sur le dos du piratage, néanmoins, elle a un réel impact sur celui-ci. Beaucoup plus que des DRM inutiles et dégueulasse pour les acheteurs. Quand une solution qui n'embêtera pas les acheteurs et qui empêchera les pirates apparaîtra, je suis plus que certains que les éditeurs la mettra en place. Mais c'est plus simple de dire que de meilleures méthodes existent, je comprends.
*kof kof* The Witcher *kof kof* gog.com *kof kof* minecraft *kof kof*
Keiyan, non, rien, juste un ou deux contre exemples.


Avec tes explications, je vois pas bien en quoi ce sont des contre-exemples.

Les DRM c’est foireux, tout le monde est d'accord. Ils ont été enlevés de The Witcher 2 : ok. Mais le piratage reste un problème pour CDProjekt, c'est juste la réponse DRM qui convient pas (sinon ils auraient pas essayé les DRM et pas envoyé la justice chez les crackers allemands).
Tu cites Minecraft et plein de très bons jeux. Personne n'a jamais dit qu'il n'y a pas moyen de gagner de l'argent en faisant de très bons jeux même massivement piratés. Personne n'a jamais dit non plus que ce n'est pas un problème que des éditeurs fassent subir leurs protections aux consommateurs.

On ne peut pas prouver par les chiffres que le piratage n'est pas un problème sur le plan économique, ni l'inverse. Mais regardons autour de nous : j'en connais des tas qui ont les moyens de payer des jeux et qui s'acharnent à éviter de le faire même sur console. Rien qu'autour de moi, je peux constater des ventes qui ne se feront pas car ces personnes ont acquis la version crackées. Suis-je le seul ? Perso, j'ai vu le piratage reculer avec le jeu en réseau au début des années 90 : quand il fallait avoir une clé valide, un compte ou simplement une version du jeu à jour pour jouer avec ses potes. Suis-je le seul ?

Nier l'effet du piratage sur l'industrie ou l'effet de versions online offrant plus de possibilités (comme le multi) que la version offline sur le piratage me semble en contradiction avec ce que j'ai vu ou vois encore autour de moi.

(Attention, ce post sera très peu constructif)

Mouais, perso, le coup des méchants pirates qui mettent en péril la gentille industrie qui risque de mourir à cause d’eux, je n’y crois pas des masses. Ça fait des années qu’on nous dit que pirater des DVD, c’est la mort du cinéma, et les gens ne sont jamais autant allés au cinoche que depuis trois ans.

Pirater, c’est mal, OK. Mais comme le dit Keiyan, si les éditeurs arrêtaient de fliquer leurs clients quand ils jouent le jeu, ce serait pas plus mal, aussi. Perso, j’aimerais bien pouvoir jouer à mes jeux sans avoir de compte à rendre à Blizzard ou à qui que ce soit.

++

Je suis d’accord avec xavo mais aussi avec Kovax : le piratage ne risque pas de faire couler l’industrie des jeux vidéos, c’est clair, et on ne peut pas tout lui mettre sur le dos.
Néanmoins, si des solutions permettent de limiter (un peu) le piratage (qui, c’est certains, réduit les bénéfices des éditeurs) tout en n’effrayant pas trop les clients potentiels, alors je comprends la mise en place de ces solutions. Mais il y a un fossé entre comprendre les solutions actuelles et espérer des solutions bien moins dérangeantes pour les utilisateurs. Mais reste à les trouver… et en attendant, je pense que la connexion permanente est plutôt efficace (et, je trouve, qu’elle est justifiée pour les jeux à “dominance multijoueur”- reste à définir ce qu’est un jeu multijoueurs… Diablo 3 ne l’est pas vraiment au final… -).

Ben moi autour de moi, j’ai vu baisser le piratage depuis que l’on peut trouver des jeux video à prix corrects et en dématérialisé (même si on est d’accord c’est souvent truffé de DRM).
Et donc qu’il est plus facile d’attendre les steam sales par exemple que de se casser la tête à trouver la version pirate.

Par contre ce que j’observe c’est de plus en plus de pertes de ventes dues à la recrudescence connexion obligatoire pour jeu non multi et aux politiques de DLC exclusifs à une console / PC ou à une plateforme d’achat (téléchargement ou boite), c’est à dire une grosse partie des DLCs précommande. LE truc qui fait que si tu veux le jeu entier, il te faut 3 consoles et un pc, en l’ayant précommandé dans 4 enseignes différentes …

Donc que le piratage ait un effet sur l’industrie, j’en suis sûr. Mais que la politique des éditeurs soit directement responsable d’une partie non négligeable du piratage, j’en suis sûr aussi.

En attendant, moi, perso, je trie vachement plus qu’avant et je fait de plus en plus l’impasse sur de grosses licences bardées de DLCs attrape pigeon, de soit-disant interface sociale pour justifier la connexion online obligatoire, ou de DRMs casse noix. Et je ne prends même pas la peine de les pirater non plus.

Après les éditeurs font ce qu’ils veulent, tant qu’il n’y a pas d’abus, sauf qu’aujourd’hui je trouve qu’il y en a. Et que le législateur devrait y mettre le nez dedans pour fixer des limites. (j’en reviens à mon idée première :wink: ).

Grem

Grem dit:Donc que le piratage ait un effet sur l'industrie, j'en suis sûr. Mais que la politique des éditeurs soit directement responsable d'une partie non négligeable du piratage, j'en suis sûr aussi.


Evidemment. La politique de l'industrie du loisir (JV, musique, cinéma) est directement responsable du piratage. Faire payer un jeu 60 € parce que des tas d'intermédiaires SE GAVENT pour ensuite se plaindre que ces salauds de pauvres veulent pas payer, je me marre. Elle clame d'ailleurs que la musique va mourir demain depuis 40 ans, que les salles de cinoche sont désertes...Alors qu'on bat régulièrement des records de conso dans ces domaines. Qui sont les vrais voleurs ? pas ceux que l'on s'évertue à montrer du doigt. Vaste fumisterie que beaucoup avalent. Les artistes en danger à cause du piratage ? Y a qu'à voir les marges que les majors laissent aux artistes, y a qu'à s'informer sur les salaires de ces messieurs de la Sacem, y a qu'à constater les ravages que font une réforme des intermittents du spectacle. Arrêtez avec ces histoires de vol, renseignez-vous plutôt... :?
BananeDC dit:
Grem dit:Donc que le piratage ait un effet sur l'industrie, j'en suis sûr. Mais que la politique des éditeurs soit directement responsable d'une partie non négligeable du piratage, j'en suis sûr aussi.

Evidemment. La politique de l'industrie du loisir (JV, musique, cinéma) est directement responsable du piratage. Faire payer un jeu 60 € parce que des tas d'intermédiaires SE GAVENT pour ensuite se plaindre que ces salauds de pauvres veulent pas payer, je me marre. Elle clame d'ailleurs que la musique va mourir demain depuis 40 ans, que les salles de cinoche sont désertes...Alors qu'on bat régulièrement des records de conso dans ces domaines. Qui sont les vrais voleurs ? pas ceux que l'on s'évertue à montrer du doigt. Vaste fumisterie que beaucoup avalent. Les artistes en danger à cause du piratage ? Y a qu'à voir les marges que les majors laissent aux artistes, y a qu'à s'informer sur les salaires de ces messieurs de la Sacem, y a qu'à constater les ravages que font une réforme des intermittents du spectacle. Arrêtez avec ces histoires de vol, renseignez-vous plutôt... :?


C'est clair que le piratage est loin de mettre en péril les éditeurs de jeuxvidéo (du moins ceux qui font de bons jeux). M'enfin, on ne peut pas dire "comme on peut vivre avec les pirates, autant leur laisser faire tout ce qu'ils veulent"... Par contre, comme la chasse aux pirates n'est pas primordiale, il est clair qu'elle ne devrait pas déranger les acheteurs (ce qui est le cas pour l'instant).
Je trouverais ça dommage d'arrêter "avec des histoires de vol" simplement parce-que les entreprises de ce secteur s'en mettent pleins les poches. On doit en tenir compte dans le raisonnement, c'est clair, mais pas simplement élucider le problème pour cette raison (et pourtant, je me promène sur les sites de torrent...).
Puis je me pose aussi la question de savoir si les prix sont vraiment trop élevés ? Car les jeux ne se sont jamais aussi bien vendus... il faudrait donc ne plus prendre le prix du marché pour "évaluer un prix"... Que prendre alors, le coût d'un jeu ? Vu que certains studios ferment, je doute que tous les éditeurs arrivent à les gérer. Certains doivent probablement s'en mettre pleins les poches, mais c'est aussi parceque leurs jeux sont de qualité (ou plaisent à beaucoup, comme les COD). J'ai vraiment du mal à parler de prix trop élevés quand je vois les ventes actuelles (et donc j'imagine que les gens sont contents de leurs achats, pour x raisons, sinon ils n'y reviendrait pas)... Un prix plus faibles toucherait plus de monde, c'est sûr, mais alors les serveurs seraient encore plus surchargés :mrgreen:

Et pour intervenir par rapport aux messages précédents : je pense aussi que les bonnes promotions dûes au dématérialisé permettent de multiplier les achats et donc de réduire un petit peu le piratage. Du moins, dans mon entourage, c'est le cas. Je suis donc content de ces efforts. Reste que certains vont râler que tout est dématérialisé maintenant. Et que ce sont les mêmes qui s'en mettent pleins les poches (Steam notamment). Mais bon :mrgreen:

Attention, à ne pas tout mettre sous le même chapeau : JV et d’autres biens culturels. A mon avis, il faut mieux rester sur le JV.

BananeDC dit:Qui sont les vrais voleurs ? pas ceux que l’on s’évertue à montrer du doigt. Vaste fumisterie que beaucoup avalent.


C’est avec des “eux ils volent plus que moi” de part et d’autres qu’on en arrive où on en est aujourd’hui : des Kevins qui ont une batterie d’excuses bidons pour voler (genre : cette boite gagne plein de pognons alors je peux y aller) et des requins qui avec le piratage ont une excuse royale pour faire n’importe quoi vis-à-vis de leurs consommateurs. Les deux comportements sont certes différents mais inacceptables. Et comme cela a été expliqué ici de nombreuses fois, ils participent à un même système dont les consommateurs normaux font les frais.

Perso, je trouve le modèle Steam plutôt bon : les jeux sont dématérialisés et souvent peu chers si on est patient. Pour moi, la gêne est réduite avec le mode offline qui fait que la plupart des jeux sont jouables sans se connecter (ce qui n’est pas le cas pour ceux avec games for windows live, une vraie merde). Je trouve simplement excessif de demander une copie par poste pour du réseau local.

xavo dit:Attention, à ne pas tout mettre sous le même chapeau : JV et d'autres biens culturels. A mon avis, il faut mieux rester sur le JV.

Pourquoi donc ? Il y a tellement de similarités, cela reste du domaine du loisir multimédia.
xavo dit:C'est avec des "eux ils volent plus que moi" de part et d'autres qu'on en arrive où on en est aujourd'hui : des Kevins qui ont une batterie d'excuses bidons pour voler (genre : cette boite gagne plein de pognons alors je peux y aller) et des requins qui avec le piratage ont une excuse royale pour faire n'importe quoi vis-à-vis de leurs consommateurs. Les deux comportements sont certes différents mais inacceptables. Et comme cela a été expliqué ici de nombreuses fois, ils participent à un même système dont les consommateurs normaux font les frais.


Absolument pas. La majorité des consommateurs acheteurs ne font les frais de rien du tout et les téléchargeurs sont les plus gros acheteurs, en général. Techniquement, "violer" n'est pas le bon terme pour un bien numérique copiable à l'infini, produit qui dans la plupart des cas n'aurait de toute façon pas été acheté.
xavo dit:Perso, je trouve le modèle Steam plutôt bon : les jeux sont dématérialisés et souvent peu chers si on est patient. Pour moi, la gêne est réduite avec le mode offline qui fait que la plupart des jeux sont jouables sans se connecter (ce qui n'est pas le cas pour ceux avec games for windows live, une vraie merde). Je trouve simplement excessif de demander une copie par poste pour du réseau local.


Absolument. On voit bien qu'avec le dématérialisé, il y a moyen d'arrêter de d'entuber les gens, la conso s'en trouve améliorée et tout le monde peut y gagner...Reste le problème des DRM.

Je suis allé à une conférence à Rennes de Jeremie Zimmerman, co-fondateur de la Quadrature du net, avec comme thème "qui veut contrôler internet" (fev 2012). Il y évoque notamment beaucoup de pistes concernant le financement des artistes, et son point de vue très intéressant sur le "piratage" (et plein d'autres choses encore). La vidéo est en ligne ici :
http://www.jardinnumerique.org/2012/02/ ... -internet/
Je te la recommande chaudement.
Renardod dit:Je trouverais ça dommage d'arrêter "avec des histoires de vol" simplement parce-que les entreprises de ce secteur s'en mettent pleins les poches.


Je me suis sans doute mal exprimé. Je voulais dire par cette phrase "arrêtez avec le terme de "vol", techniquement, il est erroné. :wink:
BananeDC dit:Absolument pas. La majorité des consommateurs acheteurs ne font les frais de rien du tout et les téléchargeurs sont les plus gros acheteurs, en général.

Le premier point est vrai pour les DVD et la musique est faux pour le JV... comme quoi il faut isoler la discussion (voir message en début de sujet sur ce point).
De plus, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment tu peux soutenir que les consommateurs ne font pas les frais des voleurs et éditeurs qui disent se protéger alors qu'on explique ici depuis des pages et des pages que les protections nous gavent.
Si tu parlais simplement du report du coût du vol sur le prix d'achat, j'attends les données qui me prouve que j'ai tort mais pour l'instant j'ai du mal à penser qu'on ne paye pas pour ceux qui refuse de payer...
BananeDC dit:Techniquement, "violer" n'est pas le bon terme pour un bien numérique copiable à l'infini, produit qui dans la plupart des cas n'aurait de toute façon pas été acheté.


Moi je dis "voler" hein, pas "violer" :) Si techniquement le terme n'est pas bon, je voudrais bien savoir quoi utiliser. Je rappelle qu'on se moque du produit et qu'il ne s'agit juste que de licence d'utilisation.

Sur le second point, je le vois autour de moi (si tu as des données je suis preneur, en l'absence je vais parler de ce que je connais) : des personnes copient pour ne pas acheter en ayant les moyens d'acheter.
Renardod dit:Stop de parler du DRM. A la base, c'était une débat sur le piratage et la connexion permanente, et c'est passé sur un débat concernant la recherche d'une bonne solution contre le piratage.

Euh..... non. Au départ on ne parle que des abus Blizzard/Diablo 3.
J'ai pourtant bien essayé de recentrer le débat mais je me suis fais une nouvelle fois multi-quoter (par toi d'ailleurs) et ai préféré ne pas répondre parce que ça m'a surtout blasé/affligé/déçu de pouvoir lire autant d'inepties, de fausses certitudes et de façon d'excuser autant de déviances qui à mes yeux et aux yeux de beaucoup, baffouent complètement le droit du consommateur/joueur.... qui malheureusement est décidément vraiment trop con pour se rendre compte qu'on le prend pour un gros couillon. Le syndrome de Stockholm, presque....

Que dire de plus de toute façon que tout ce qu'on a déjà dit. Je suis à 1000% d'accord avec Grem (je n'ai jamais été aussi sélectif qu'aujourd'hui et je pirate pourtant beaucoup moins qu'avant, pareil), Keiyan (très bonne vision d'ensemble que je partage, qui au moins ne se limite pas uniquement aux JV "commerciaux"/trouvables chez Carrouf") ou encore Banane (le parallèle avec le cinéma et la musique est aussi celui que je trouve le plus parlant. On nous bourre le mou depuis toujours sur les difficultés de ces secteurs, sur le piratage qui est la cause de tout, et pourtant on bat effectivement tous les ans des records... quelle honte...)
J'en oublie d'autres (désolé) mais c'est les 3 qui m'ont fait plaisir de lire ces 2 dernières pages parce que les autres, vous êtes libres d'avoir votre opinion et je la respecte, mais vous faites dans le hors-sujet "piratage" depuis des pages et vous trouvez des excuses aussi ridicules que tirées par les cheveux à un éditeur qui vous chie sur la gueule et qui ne se privera pas de continuer à le faire puisque vous trouvez ça normal.

En tous cas, j'achèterai certainement "Torchlight 2", parce que ça sera un très bon jeu, plein de bonnes idées, se rappelant des fondamentaux (comme D1 et D2 en fait) et aussi pour le principe de soutenir ce genre d'initiative qui ne me donnera pas l'impression de me faire enc**** à chaque partie.
xavo dit:Le premier point est vrai pour les DVD et la musique est faux pour le JV... .

Les protections sont inutiles et sont toujours contournées quoiqu'il arrive et les éditeurs le savent très bien.
xavo dit:De plus, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment tu peux soutenir que les consommateurs ne font pas les frais des voleurs et éditeurs qui disent se protéger alors qu'on explique ici depuis des pages et des pages que les protections nous gavent.
Si tu parlais simplement du report du coût du vol sur le prix d'achat


C'est effectivement ça.
xavo dit:j'attends les données qui me prouve que j'ai tort mais pour l'instant j'ai du mal à penser qu'on ne paye pas pour ceux qui refuse de payer...

Pas besoin de données, il est évident qu'une copie numérique n'a aucune incidence sur le prix que tu payes, à partir du moment où la personne ne l'aurait pas achetée de toute façon. Je trouve assez incroyable que beaucoup de gens ne captent pas ça.
xavo dit:Moi je dis "voler" hein, pas "violer" :)

Bon c'est chiant sur un clavier Azerty le "i" est à côté du "o" :lol:
xavo dit:Si techniquement le terme n'est pas bon, je voudrais bien savoir quoi utiliser. Je rappelle qu'on se moque du produit et qu'il ne s'agit juste que de licence d'utilisation.

Il n'y en a pas. Utiliser une licence sans droit légal, si tu veux, mais pas vol.
xavo dit:Sur le second point, je le vois autour de moi (si tu as des données je suis preneur, en l'absence je vais parler de ce que je connais) : des personnes copient pour ne pas acheter en ayant les moyens d'acheter.


Ce que je vois autour de moi : personne n'a assez d'argent pour avoir un accès à la culture/loisirs en payant les jeux 60 €, une place de cinoche 10 € ou un CD 20 €. Je vois plutôt des gens en face qui s'en mettent plein les poches. Je vois aussi les gens autour de moi acheter sur Steam à des prix raisonnables plutôt que de télécharger. des solutions y en a.
BananeDC dit:
xavo dit:Le premier point est vrai pour les DVD et la musique est faux pour le JV... .

Les protections sont inutiles et sont toujours contournées quoiqu'il arrive et les éditeurs le savent très bien.

Je ne parlais pas de cela, je disais simplement que les gros copieurs de JV ne sont pas les gros acheteurs contrairement à ce qui se passe dans la musique ou les films. Enfin, perso je ne parlerai que du JV.
BananeDC dit:Pas besoin de données, il est évident qu'une copie numérique n'a aucune incidence sur le prix que tu payes, à partir du moment où la personne ne l'aurait pas achetée de toute façon. Je trouve assez incroyable que beaucoup de gens ne captent pas ça.

Moi c’est l'inverse que je trouve hallucinant ! :)
BananeDC dit:
Il n'y en a pas. Utiliser une licence sans droit légal, si tu veux, mais pas vol.

Ben ce sera "vol" faute de mieux : je vais pas écrire à chaque fois utilisation illégale d'un produit numérique...
BananeDC dit:
xavo dit:Sur le second point, je le vois autour de moi (si tu as des données je suis preneur, en l'absence je vais parler de ce que je connais) : des personnes copient pour ne pas acheter en ayant les moyens d'acheter.

Ce que je vois autour de moi : personne n'a assez d'argent pour avoir un accès à la culture/loisirs en payant les jeux 60 €, une place de cinoche 10 € ou un CD 20 €. Je vois plutôt des gens en face qui s'en mettent plein les poches. Je vois aussi les gens autour de moi acheter sur Steam à des prix raisonnables plutôt que de télécharger. des solutions y en a.


Tu as tout dit. Payer le prix fort est souvent excessif mais on peut avoir accès à presque tout à un prix réduit. Donc le piratage et le vol sont sans fondement (en admettant même qu'il y ait un droit à consommer ce qui est très litigieux).