retam dit: Pour la théorie du complot, je vous renvoie à wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot
Je relève ceci, notamment:
"Théorie du complot et sophismes [modifier]
Il découle de cette formulation un débat sophistique :
* la qualification de théorie du complot permet de discréditer une argumentation, en l'assimilant à une attitude paranoïaque, les arguments à son encontre passent pour des manipulations supplémentaires"
Je n'ai jamais évoqué de complot dans mes propos, j'ai simplement donné un avis sur le fait que, pour éviter tout risque de collusion, un magazine de jeux de société ne devrait pas nouer de lien commercial avec les sociétés qui produisent/distribuent les jeux qu'il critique. C'est un avis personnel, et j'aimerais pouvoir l'exprimer sans me faire traiter de parano à tout bout de champ 
tu reformules à ton avantage la problématique et minimise l'impact de ce que tu écris :
au départ ton propos est bien de dire JsP met des notes favorables pour vendre plus de jeux dans sa boutique.
Alors, lorsqu'on sait que JSP, c'est aussi une boutique de JdS à prix parfois défiant toute concurrence, je me dis ceci: je ne sais pas comment, si je gérais un mag comme celui-là, j'arriverais à mettre un 2/10 à des jeux qui viennent d'éditeurs ou de distributeurs qui me font des prix planchers sur leurs jeux, et qui me permettent de faire survivre mon mag, sans me sentir un peu inquiet.
Lorsqu'on vend soi-même des jeux, comment peut-on encore se proclamer/sentir objectif? Lorsque je lis les critiques de bouquins sur le prospectus de la Fnac, je les prend avec un grain de sel. Il n'est pas dans l'intérêt de JSP de donner de mauvaises notes aux jeux à succès potentiel qui se trouvent sur leur catalogue (sic), car ce serait pour eux une manière de cracher dans la soupe...
pour aboutir finalement aux liens entre grands groupes et presse économique, sans évoquer de complot, je le reconnais sans pb :
retam dit: Quant à ce concept de presse novatrice, j'y vois plutôt une source de dérives assez évidente. On voit suffisamment d'exemples, à l'heure actuelle, de l'intrication malsaine entre presse et grands groupes financiers. On dirait malheureusment que ça ne choque plus grand-monde. Nous nous situons à un autre niveau avec le JDS, mais les risques de dérives n'en sont pas moins présents. Ce que fait JSP en vendant des jeux, c'est ouvrir la porte de la bergerie. Le loup n'est peut-être pas encore entré, mais dès qu'il y a de l'argent à gagner, on peut lui faire confiance pour en trouver le chemin.
je ne citerais pas les allusions à un grand diffuseur de livres (de musique et de matériel electronique, photographique, informatique...) qui publie des tests sur les matériels vendus et des critiques sur les livres :
on est exactement dans le cas inverse de JsP.
JsP est un magazines qui s'est adjoint une boutique et un site proposant des activités connexes aux jeux
Cette enseigne est une entreprise de distribution qui propose des guides sur les produits qu'elle diffuse. si les guides étaient systématiquement biaisés et techniquement infondés, cette enseigne n'aurait pas pu asseoir sa pérennité.
Séparer hermétiquement des domaines complémentaires, cela sous entendrait également que les boutiques de jeux ne devraient pas présenter des espaces de jeux en parallèle de leurs rayons consacrés à la vente.
Après tout comment les gérants de ces boutiques seraient-ils objectifs dans leurs conseils ?!
Je crains effectivement que la discussion puisse difficilement aller plus loin.
Pardonne mon ironie, mais lorsque je te vois évoquer à demi-mots le rachat du quotidien Les Echos par LVMH, le groupe de Bernard Arnault, rendu effectif pour 240 millions d'euro, la pensée d'un soupçon de paranoïa m'a effleurée l'esprit, sans aucun doute.
Tu affaiblis toi-même ton propos :
je trouve plutôt grave de banaliser cet évenement en s'en servant comme exemple à propos d'une critique de jeux trop favorable dans un magazine spécialisé : la note de 8/10 au lieu d'un 6/10 serait potentiellement porteuse des mirifiques profits de qq centaines d'euros supplémentaires (hors charges).
outre que cela m'a fait spontanément sourire et je m'en excuse, cela me mettrait presque en colère tant l'amalgame est nocif à la fois en rabaissant la gravité de cette opération financière pour l'indépendance des journalistes et en grossissant jusquà la caricature un épiphénomène de la vie d'un magazine de loisirs, toujours perfectible, c'est une évidence.
je te signale en outre que l'article dont tu donnes le lien est signalé comme présenté avec des sources non fiables par wikipedia.