Ahah bien vu
loïc dit :Acathla dit :les arguments pour sont différents évidemment, les arguments des contre sont les mêmes...
Ben non justement. Mais, tu es convaincu que toute opposition est toujours de même nature. Alors que non, on peut être contre quelque chose pour des raisons qui sont autres que les quelques que tu cites.
Pourtant sur les 3 sujets cités, on retrouve les mêmes types d’arguments
pourtant ces sujets sont tous différents...
Tu es convaincu que ce n’est pas le cas.
Pourquoi alors tous les livres texte etc ne sont ils pas davantage adaptés aux dyslexiques alors que cela ne changerait strictement rien (interligne 1.5 par exemple...) pour tous les autres ?
Pour répondre à Cédric-XIll d’autres solutions (que l'écriture inclusive) sont proposées, (je te laisse relire les messages si tu veux) systématiquement rejetées, balayées d’un revers de la main....mais d’autres solutions sont quand même proposées...
jmguiche dit :cedric-XIII dit :Ok, merci j'avais pas vu. En faite du coup ça sert juste à raccourcir un texte.
Du coup quel est l'intérêt? A part rajouter des règles de français à une langue déjà bien assez compliquée comme ça...
Et je parle même pas de la difficulté à la lecture pour certains juste pour s'economiser l'écriture de quelques mots.Cela ne sert pas qu’à raccourcir le texte.
avant c’était « bonjour à toutes et à tous »
maintenant on écrit « bonjour à tou.s.tes »
comme le français se lit de gauche à droite, on dit « bonjour à tous et toutes ».
ainsi le masculin reprend sa place : la première !
(ce post contient des traces d’humour au second degré)
L'ironie ne m'avait pas échappé à moi non plus.
Sinon un simple « bonjour tout le monde ». On ratisse large et on ne définit personne sur une caractéristique anecdotique de sa personne.
Vicen dit :Sino un simple « bonjour tout le monde » on ratisse large et one définit personne sur une caractéristique anecdotique de sa personne.
En effet c'est d'ailleurs de l'écriture inclusive ! Beaucoup se crispent sur le point médian mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres dans la trousse de l'écriture inclusive, peut-être le plus visible cependant.
C’est pas parce que quelqu’un, un groupe, une tribu, un peuple, l’humanité décide de changer quelque chose dans ses pratiques que c’est obligatoirement positif même si tout est enrobé dans les meilleures intentions du monde.
Et cela encore plus quand ce même groupe a, sinon l’intention d’imposer son point de vue, du moins revendiquer une place bien visible d’autorité.
Je le dis clairement, ce sont ces abréviations complètement hors sol qui m’ exaspèrent pour des raisons pratiques, pragmatiques et en particulier ce point médian qui gâche la fluidité de la lecture.
Et pour un nombre incroyable d’illuminés, c’est ce point qui constitue la raison de leur combat. Pour ces énergumènes, ce point médian, c’est l’inclusivité. C’est quand même pas mal réducteur en plus d’être complètement faux.
Les linguistes qui travaillent sur le sujet de l’inclusivité d’ailleurs n’en font très souvent qu’une marque alternative et ne prônent pas leur généralisation.
Mais l’action des pro point médian finalement dessert complètement le travail des linguistes car il sert de point d’appui aux pires conservatismes pour dévaloriser, déconsidérer et en fin de compte lancer la chasse aux sorcières.
Et tout simplement parce que ce point médian fausse la représentation de ce que devrait être la pratique inclusive.
Alors que la réalité est ailleurs : les accords de proximité ou de majorité, faire l’effort d’utiliser des tournures de phrases non genrées… Il y a un panel de possibilités très riche dans la langue française pour se passer de ce point de discorde.
Et par là même, on aura du biscuit pour lutter contre le langage SMS, et aussi résister aux anglicismes et à l’intrusion de termes anglais inutiles.
Acathla dit :si tu le dis, la réponse venait de Docky, je m'estime moins au fait que lui pour y répondre...
Si vous ne croyez pas un expatrié en Allemagne depuis 1992, peut-être croirez-vous ma femme, allemande, depuis 57 ans. ;) Pour le reste, je pourrais allez plus dans le détail, pendant un certain temps avant d'atteindre mes limites personnelles (je ne suis pas linguiste non plus), mais je n'en vois pas l'intérêt particulier et pense plutôt que j'en deviendrais ennuyant pour la plupart des rares personnes se risquant encore sur ce topic.
Gabriel Ombre dit :Mais l'action des pro point médian finalement dessert complètement le travail des linguistes car il sert de point d'appui aux pires conservatismes pour dévaloriser, déconsidérer et en fin de compte lancer la chasse aux sorcières.
La question, cependant, est de savoir qui des pro ou des anti point médian en parle le plus.
La question est surtout de savoir qui aura le dernier mot
le dernier “mot” est toujours un point…
échec et mat
(second degré inside…)
Les mots me manquent
tu sais, les mots on en a toujours plein la bouche…l’émaux
Acathla dit :loïc dit :Acathla dit :les arguments pour sont différents évidemment, les arguments des contre sont les mêmes...
Ben non justement. Mais, tu es convaincu que toute opposition est toujours de même nature. Alors que non, on peut être contre quelque chose pour des raisons qui sont autres que les quelques que tu cites.
Pour répondre à Cédric-XIll d’autres solutions (que l'écriture inclusive) sont proposées, (je te laisse relire les messages si tu veux) systématiquement rejetées, balayées d’un revers de la main....mais d’autres solutions sont quand même proposées...
Désolé mais pas trop le temps pour ça et j'avoue que je n'en ai jamais entendu parlé. Et du coup ça devie un peux du sujet sur l'écriture inclusive non?
Lymon Flowers dit :Vicen dit :Sino un simple « bonjour tout le monde » on ratisse large et one définit personne sur une caractéristique anecdotique de sa personne.En effet c'est d'ailleurs de l'écriture inclusive ! Beaucoup se crispent sur le point médian mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres dans la trousse de l'écriture inclusive, peut-être le plus visible cependant.
Je comprends pas trop. C'est quoi le problème avec le bonjour à toutes et à tous ou inversement ?
cedric-XIII dit :Lymon Flowers dit :Vicen dit :Sino un simple « bonjour tout le monde » on ratisse large et one définit personne sur une caractéristique anecdotique de sa personne.En effet c'est d'ailleurs de l'écriture inclusive ! Beaucoup se crispent sur le point médian mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres dans la trousse de l'écriture inclusive, peut-être le plus visible cependant.
Je comprends pas trop. C'est quoi le problème avec le bonjour à toutes et à tous ou inversement ?
il n'y a pas de problème avec ceux qui souhaitent plus d'égalité à travers le langage et donc l'utilisation de cette formule...
ce sont les anti qui refusent cela...
trop lourd à lire etc
pour d'autres solutions l'auteur (du jeu en question, en parle dans le sujet annexe de départ) a par exemple parler d'écrire la règle du jeu en mettant les joueuses et joueurs (au lieu de joueur...) or "c'est trop lourd à lire etc" donc point médian pour raccourcir le mot...
Comme l'a dit Lymon Flowers
" Beaucoup se crispent sur le point médian mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres dans la trousse de l'écriture inclusive, peut-être le plus visible cependant."
donc écrire
bonjour à toutes et à tous
les joueuses et joueurs
c'est de l'écriture inclusif
(après c'est bien c'est pas bien...chacun son avis...)
Bah entre un truc illisible et un truc plus lourd à lire je préfère largement la 2ème solutions.
L’idéal serait simplement d’écrire 2 livret de règle, un avec joueur et l’autre avec joueuse et le problème est réglé !
Oulala, malheureux, et que fais-tu avec iel ? Donc 3 livrets. Qui dit mieux ?
Avec 2 livret iel on le choix selon l’humeur du moment
Acathla dit :
Pourquoi alors tous les livres texte etc ne sont ils pas davantage adaptés aux dyslexiques alors que cela ne changerait strictement rien (interligne 1.5 par exemple...) pour tous les autres ?
Si ça ne change strictement rien, c'est que les défenseurs de ces droits n'arrivent pas à faire remonter cette proposition.
Ou alors, ça change des choses pour certains et ceux pour qui ça changent des choses (peut-être que ça prend plus de place, donc, plus de de pages, donc plus cher ; note le peut-être) ont plus de poids (et on peut le regretter) que les autres.
Faire changer les choses, ça nécessite de se faire entendre pour contraindre par la loi ou pour que ça devienne tellement évident que tout le monde le fasse. Et savoir se faire entendre, c'est loin d'être si facile (sans avoir à sortir des arguments fallacieux).
cedric-XIII dit :Bah entre un truc illisible et un truc plus lourd à lire je préfère largement la 2ème solutions.
L'idéal serait simplement d'écrire 2 livret de règle, un avec joueur et l'autre avec joueuse et le problème est réglé !
Mais la très grande majorité préfère la 3° option, qui n'est excluante que pour les gens qui se sentent exclus alors qu'ils sont inclus. Le nombre de femmes qui se sentent excluent d'un "de 3 à 5 joueurs" restent très très minoritaires.
Parce que "joueurs", pour la grande majorité des gens, ça inclut tout le monde, ce qui n'est pas le cas de "joueuse".
Le problème, c'est l'éducation, pas l'écriture. On peut faire toutes les réformes de l'écrit qu'on veut, si on ne prend pas le mal à la source, ça ne changera strictement rien. Par contre, si l'éducation change et affirme l'égalité partout, tout le temps, l'égalité deviendra une réalité, et la manière d'écrire n'y changera rien.
"Ils sont où les Duponts ?"
"Ils sont partis à la neige."
Désolé, mais, si dans cette phrase, vous ne voyez qu'un père et son fils et pas 2 parents et 2 enfants, le problème, c'est pas la grammaire