Ce que j’ai constaté récemment, c’est qu’un jeu que j’ai acheté il y a un an a pris 20%. Prendre le temps de faire un achat réfléchi, pour ne pas se tromper, je trouve que c’est ce que chacun devrait faire au lieu de se jeter sur les nouveautés par principe. Mais attendre en se disant qu’on trouvera le jeu bradé plus tard, ça me paraît un pari hasardeux, il n’y a pas que les pâtes et l’essence qui inflationnent. D’ailleurs, comme j’ai un peu de trésorerie, je me suis déjà acheté un déambulateur pour quand je serai vieux. Comme ça, quand mes amis seront coincés au lit parce que ça coûte trop cher, je me traînerai peinard dans les couloirs d’Orpea en me rappelant à quel point tout était bon marché en 2022 .
Alors… « à vil prix », en français, ça veux dire « pas cher ».
https://dictionnaire.reverso.net/francais-synonymes/à+vil+prix
Liopo' dit :Ce qui me dérangeait avec cette discussion, c'est qu'elle était à charge contre Pearl Games. Or comme le souligne Proute, c'est une situation dont les éditeurs sont les premières victimes.
Tout ceci n'est jamais qu'une conséquence des trop nombreux (nouveaux) éditeurs qui sortent trop de jeux moyens. Forcément, même de très bons jeux peuvent se retrouver bradés car le joueur lambda n'a pas un portefeuille extensible à l'infini.
C'est d'autant plus gênant que Pearl Games ne participe pas à ce cercle vicieux (2 jeux sortis en 2022 et aucun en 2021 ! On ne peut pas dire qu'ils inondent le marché), mais on voit bien que ça ne les empêche pas d'en subir les conséquences.
Sébastien évoquait aussi une extension pour Solenia qui m'intéresserait si elle sortait un jour. Mais si les conditions ne sont pas réunies pour la sortir et bien je ferai sans, tant pis. J'ai acheté le jeu de base car l'idée me plaisait, pas dans l'espoir d'une future extension (auquel cas j'aurais attendu la sortie de l'extension pour acquérir le jeu).
Ce qui me dérange avec ce topic c'est que vous posez des questions sur le message initiale qui ne viennent absolument pas de moi et dont j'en ai vraiment rien à cirer enfaîte.
Comme les exemples mentionnés tels que Hallertau ou autres puisque cela n'a absolument rien à voir avec la discussion engagé sur un autre topic.
Puisqu'il n'a jamais été question de paramètre ni de la raison initiale de ne plus me procurer de jeux estampillés Pearl Games alors que jusque là, j'ai joué, apprécié et acheté énormément de jeux venant d'eux.
Mais soit, ça a permis à quelques groupies d'être contents et d'ouvrir un topic qui même si il n'a pas grand chose à voir avec ce dont il est question au départ de mon message, ouvre d'autres discussions.
jmguiche : D'accord mais encore ? Car c'est exactement ce dont il est question...
Euh, dans la BD, ça va mieux pour les éditeurs, ils font moins d’erreur (Commencer une trilogie et ne pas la finir, meilleure connaissance du public, etc.), mais l’augmentation du nombre de sortie est relativement plus importante que l’augmentation des achats. Le nombre d’auteurs pouvant vivre de la BD a peut-être augmenté (pas sûr), mais le nombre d’auteurs n’ayant pas de revenus décents à certainement augmenté.
Le marché ne me paraît pas sain, la difficulté de correction dans les arts, c’est que des auteurs a temps plein sont en concurrence avec des auteurs d’une seule œuvre (c’est corrigé dans le cinéma français ou l’architecture avec différentes barrière à l’entrée au prix d’un certain académisme qui est dans une certaine mesure souhaitable en architecture, nettement moins dans les autres arts)
J’ai appris sur ce topic que l’on n’avait plus le droit de mettre au pilon les jeux invendus en France.
J’ai vu qu’en Chine ils mettaient au pilon une douzaine d’immeubles neufs de 30 étages !
Quelles sont tes sources, Casimir, en ce qui concerne la BD ? Les auteurs que je connais n’ont pas le même ressenti.
Mais bon, tu soulèves la problématique de l’auteur qui tente de gagner sa croute et malheureusement c’est un peu comme tenter de résoudre la quadrature du cercle.
Fut un temps où les auteurs n’avaient même pas besoin de vendre. Ils étaient rentiers, souvent occupaient leur oisiveté en tatant, entre autre, de la plume.
Je pense aussi que le marché des œuvres de l’esprit n’est pas sain. J’y inclus les jeux de société. Pour un jeu qui rencontrera un immense succès, combien auront une carrière d’estime et combien finiront dans l’oubli ?
Un des problèmes est une certaine uniformisation des jeux proposés, des jeux qui sortent comme des variantes de jeux à succès. Les bonnes recettes appliqués aux thèmes du jour : combien de jeux sur le thème des chats il y a deux ans, par exemple.
Un autre, mais peut être n’en est-ce pas un, ce sont les extensions qui vont fidéliser certes mais qui vont aussi phagociter la recherche d’autres jeux…
Je n’ose pas entrer dans le domaine de l’influence soit publicitaire, soit par le reportage, soit parfois un peu des deux, qui orienté les choix des consommateurs perdus dans la masse des nouveautés. Existe-t’il un probleme à ce niveau ?
Les éditeurs font trop de paris en sortant des jeux plus que moyens qui n’ont aucune chance de percer parce que le joueur, en général, est difficile à tromper. En plus, il a de la mémoire.
Enfin. Bien sur, le problème de l’accès aux jeux devient de plus en plus criant. Le jeu s’est démocratisé parce qu’il est plus visible dans l’espace de la consommation. Une chaine de supermarchés comme Leclerc intègre les jeux de société dans ses espaces “culturels”. Mais les prix sont élevés et surtout, la culture du jeu n’est pas vraiment encore entrée dans les mœurs.
Le jeu reste encore une histoire tres émotionnelle et c’est l’envie de jouer qui l’emporte avant tout. Alors à partir de là, il peut y avoir des déviations comme l’envie de tout posséder ou de bonifier l’esthétique des jeux. C’est la même chose avec le livre, la bande dessinée…
C’est pourquoi il existera très certainement un grand décalage entre ce que propose les éditeurs et les envies du moment des amateurs. Quoique… certains malins commencent à ouvrir des départements chargés de consulter les avis et les envies. Pourquoi pas, mais alors on risque à nouveau l’uniformisation et une prise de risque minimalistes.
Je pense que le vrai problème, c’est vouloir faire trop d’argent avec le jeu. Ca ne marche pas. A moins de s’appeler Hasbro ou Games Workshop. Et encore…
Bonne fin de soirée
A partir du moment où ta création te fait vivre, le risque d’uniformisation est fort. Mais ça, c’est le système capitaliste qui induit ces comportements. Dans le système actuel, rien ne bougera fondamentalement.
Ca n’empêchera pas quelques perles de sortir, mais on restera sur ces schémas déjà dans les secteurs culturo-divertissant.
Je travaille dans la Bds donc bon…
Je parlais avant tout d’une proposition plus ouverte, plus créative qui tente davantage d’idée dans la représentations visuelles, narratives ou même en terme de d’objet. Moins uniforme, plus variés avec de vraies propositions dont on sait par avance que ça ne se vendra pas comme cela devrait l’être. L’auteur le sachant également tout comme l’éditeur avant même sa sortie. Impensable dans d’autres médias en plein Boom. Que ce marché là a déjà connu et en a payé les pots cassés fut-il un temps. Effectivement, tout n’est pas rose et beaucoup d’auteur restent sur le carreau mais ça c’est un autre débat.
D’ailleurs, il y a également de vraies prises de risques dans la BDs aujourd’hui, pour sortir justement de cet multitude de projet mais à contrario d’autres médias, en faisant parler la créativité.
Combien de fois j’ai pu lire et cela depuis pas mal d’année maintenant et par des passionnés, que tout se ressemble désormais dans le Jds, meelting pot de toutes les mécaniques dans un genre prédominant mais rien de bien novateur. Toujours plus de sorties, de propositions, de moyens de créer, de limiter les pertes, de gagner davantage d’argent, de proposer de bels objets mais créativement… Viendra le moment où ça se remettra en question réellement, d’ailleurs on le voit avec des rachats de studios par de grands groupes. A voir si je me suis trompé à l’avenir et je le souhaite de tout coeur.
Puisque tu connais bien le monde de la BD, je n’ai pas besoin de te remémorer l’histoire des Éditions Futuropolis qui montre à quel point la création est un art difficile à vivre et qu’il est plutôt facile à récupérer des qu’il y a un soupçon de réussite commerciale. Peut être que le modèle de l’Association est une alternative intéressante… Je n’ai pas besoin de te parler non plus des Éditions Delcourt qui courent après les manganiaiseries tout en se débarrassant systématiquement des invendus dans les solderies pour se dégager d’un catalogue pléthorique en rotation permanente.
Même Dupuis est en train de tuer son catalogue, en commençant par sa vedette Spirou pour ressusciter Gaston au travers d’un dessinateur qui travaille au calque…
Dans le monde du jeu de société, on a parfois de très bonnes surprises… non, je ne parle pas d’Ark Nova et encore moins de Heat. Ce n’est pas que ce sont de mauvais jeux, bien au contraire. Mais ça ne révolutionne absolument rien. Le dernier jeu qui m’a vraiment conquis, c’est “Nouvelles Contrées”.
Et puis un autre jeu aussi qui est vraiment passé sous les radars : Paris, ville lumière.
Je ne crois pas qu’ils prendront de la valeur, ni de la notoriété parce qu’ils sont en décalage avec le reste de la production. C’est le risque de prendre des risques
Et bonne nuit
xbrossard dit :Si le prix d'un jeu baisse beaucoup, c'est certainement parce qu'il n'est pas très bon ou qu'il n'a pas vraiment de public non ?
Non. Enfin, "oui", mais il y a tant d'autres raisons possibles. Il y a plein de très bons jeux qui ont pourtant un réel public potentiel qui n'ont pas trouvé acquéreurs.
Pourquoi ?
Design de boite, prix, taille de boite, autre jue à la même méca ou même thème sorti en même temps et ayant buzzé, com inexistante ou encore Vf arrivée trop tard (et les joueurs ont alors soit acheté la Vo soit sont passés à autre chose, car si un jeu arrive vite en soldes, les joueurs y sont pour bcp, à ne parler que des jeux à venir ou ayant une semaine max et considérant comme vieux ou dépassés ceux sortis le mois précédent ...).
Et je suis certain que d'autres sauraient donner d'autres exemples ...
Ça me paraît un peu facile d’incriminer les joueurs. C’est la surproduction qui génère ce comportement, pas l’inverse. Et c’est pas un truc de joueur, c’est un truc d’humain consommateur. Parce que toute notre économie repose sur l’exploitation des faiblesses de notre cerveau et que lutter contre ça, ça demande d’être proactif, de faire des efforts psychiques.
La véritable solution est l’impression à la demande, comme ça pas d’invendus. Le problème est que ça ne marche pas d’un point de vue logistique et économique, mais peut être un jour…
Rodenbach dit :Ça me paraît un peu facile d'incriminer les joueurs. C'est la surproduction qui génère ce comportement, pas l'inverse. Et c'est pas un truc de joueur, c'est un truc d'humain consommateur. Parce que toute notre économie repose sur l'exploitation des faiblesses de notre cerveau et que lutter contre ça, ça demande d'être proactif, de faire des efforts psychiques.
C'est vrai que mon message ciblait les joueurs, surtout, seulement ...
Et si je remplace par consommateurs, bah figure-toi que les consommateurs de jds sont des joueurs ... mais bon, on peut aussi jouer avec les mots, bien entendu ;)
Gabriel Ombre dit :Puisque tu connais bien le monde de la BD, je n'ai pas besoin de te remémorer l'histoire des Éditions Futuropolis qui montre à quel point la création est un art difficile à vivre et qu'il est plutôt facile à récupérer des qu'il y a un soupçon de réussite commerciale. Peut être que le modèle de l'Association est une alternative intéressante... Je n'ai pas besoin de te parler non plus des Éditions Delcourt qui courent après les manganiaiseries tout en se débarrassant systématiquement des invendus dans les solderies pour se dégager d'un catalogue pléthorique en rotation permanente.
Même Dupuis est en train de tuer son catalogue, en commençant par sa vedette Spirou pour ressusciter Gaston au travers d'un dessinateur qui travaille au calque...
Dans le monde du jeu de société, on a parfois de très bonnes surprises... non, je ne parle pas d'Ark Nova et encore moins de Heat. Ce n'est pas que ce sont de mauvais jeux, bien au contraire. Mais ça ne révolutionne absolument rien. Le dernier jeu qui m'a vraiment conquis, c'est "Nouvelles Contrées".
Et puis un autre jeu aussi qui est vraiment passé sous les radars : Paris, ville lumière.
Je ne crois pas qu'ils prendront de la valeur, ni de la notoriété parce qu'ils sont en décalage avec le reste de la production. C'est le risque de prendre des risques :)
Et bonne nuit :)
Tu fais bien de parler de Futuropolis, que de tentatives en terme de créations. Je pourrais te parler d'un nombre d'oeuvre incroyables se démarquant complètement les unes des autres...
Dans le monde de la BD, il y a du Vivés qui continue à créer... De l'autre, on ne réédite pas Mombasa et on y plaque un tout autre thème qui le rend moins digeste pour ne pas froisser au lieu justement de s'en servir intelligemment...
Je n'ai pas dit que le propos de Vivés était réfléchit mais en tout cas ça a le mérite d être encore édité avec des oeuvres qui font parler d elles pas forcément de manière positive...
Dites donc, il est vraiment intéressant ce sujet. (sans ironie).
Moi mon psy joue à Troyes et il aime bien.
Après mon psy gagne bien sa vie. Je me demande juste si ici il y a quelqu’un qui achète tous les jeux qui lui font envie…on fait tous des choix et moi perso si le jeu est bon c’est pas le prix qui fait la différence. Il peut être moins cher à un moment donné si j’ai envie d’y jouer à la sortie j’y mets le prix. Pour illustrer un peu maladroitement si j’achète le dernier FIFA c’est pas parceque le jeu est meilleur que le précédant (tous le monde sais que c’est juste une mise à jour) c’est parceque le plaisir d’avoir un jeu a jour est là. Je pourrais jouer a FIFA 12 avec Zidane. Ou attendre mai 2023 pour trouver la dernière itération a pas cher. Mais je me priverais de 6 mois de plaisir ludique. (En passant je trouve que la question du bradage rapide fait moins réagir dans le JV alors que c’est plus courant) Donc en gros je sélectionne les priorités en fonction de mon budget, je fais des choix car je ne peux pas tout acheter. J’achète et je prends du plaisir et si le jeu baisse de prix ba pas grave puisque j’aurais déjà eu ce que j’attendais et la baisse de prix m’empêche aucunement de jouer au jeu que j’ai acheter précédemment. Et comme je peux pas tout acheter il y aura bien des jeu qui finiront en promo (je pense à beyond the sun ou a spacecorp) qui rentrerons dans mon budget grâce à la promo et j’envisagerais de les acheter a ce moment là.
Si tu cherche bien il y aura toujours de quoi râler car il y aura toujours des jeux soldés. Et en plus la faute n’est pas forcément à l’éditeur. Si une boutique a un moment donné commande trop d’exemplaires d’un jeu car elle a mal ciblé ses ventes /consommateur . Alors le jeu va être en promo et là je me dis où est la faute de l’éditeur et c’est aussi ce qui arrive sur certains site en ligne…
D’accord avec ça.
@limp bon l’essentiel de mon message était plutôt de dire de pas non plus trop charger le joueur/consommateur
Je ne suis pas dans le monde éditorial ou économique du jeu de société mais j’entends souvent qu’un jeu a globalement une fenêtre de tir de 2 semaines après sa sortie pour savoir si il trouvera son public ou pas.
J’imagine donc que pour ceux listés dans les grosses promotions actuelles Showroom, Veepee, Philibert, Esprit Jeu…) n’ont pas vu leur vente atteindre le minimum attendu et que personne n’espère un sursaut.
Vu la déferlante de jeux, ils ne peuvent pas tous trouver leur place dans un monde économique qui n’est pas aussi vif que la créativité ludique. C’est une simple loi d’offre et de demande.
Etonnamment j’ai tendance à me méfier des jeux bénéficiant de grosses promotions. Je les vois comme des “OK games”.
Ce qui est très con puisque j’ai moi-même le jeu Mariposas que j’aime beaucoup et qui est souvent à -50%.
D’ailleurs je me demande si cette expression d’OK game ne casse pas la dynamique des joueurs pour les orienter principalement sur des jeux à succès. Pour l’anecdote, hier au restau-jeu-boutique de ma ville une personne saisit L’Empire de César qu’elle veut tester à 5 joueurs et là une personne, autre que le petit groupe concerné, dit “C’est un OK game ça !” puis il lui explique ce qu’est un “OK game” sans jamais lui expliquer ce que propose le jeu. Le jeu a été reposé sur les étagères pour sortir je-ne-sais-plus-quoi mais un truc plus hypé.
Dommage parce que les joueurs auraient pu se faire leur propre avis.
Mais oui Mariposas qu’il est bien…tu lis “dans la lumière” et tu joues …trop bien !
Antoinette dit :
D'ailleurs je me demande si cette expression d'OK game ne casse pas la dynamique des joueurs pour les orienter principalement sur des jeux à succès. Pour l'anecdote, hier au restau-jeu-boutique de ma ville une personne saisit L'Empire de César qu'elle veut tester à 5 joueurs et là une personne, autre que le petit groupe concerné, dit "C'est un OK game ça !" puis il lui explique ce qu'est un "OK game" sans jamais lui expliquer ce que propose le jeu. Le jeu a été reposé sur les étagères pour sortir je-ne-sais-plus-quoi mais un truc plus hypé.
Dommage parce que les joueurs auraient pu se faire leur propre avis.
Se faire son propre avis ! T’es malade ! 😉
C’est un coup à ne pas être à la mode, à ne pas dire la même chose que tout le monde, à être ringard avant d’être … enfin d’être… on va dire « avant d’être comme tout le monde ». L’important n’est même pas de jouer à…, mais de pouvoir dire j’ai joué à…
Le milieu du jeu, avec la croissance de la population de joueurs, est passé d’un loisir de niche, de découvreurs, à un loisir de masse et de consommation.
Donc oui, il y a « sur offre », comme pour des fringues, un jeu a une paire de semaines pour faire sa place, comme un film au ciné, il faut aimer ce que tout le monde aime et ce n’est pas la peine de se renseigner sur ce que tout le monde n’aime pas.
L’important n’est pas de jouer, c’est d’acheter… avec la mode de certain ks, un jeu a plus d’importance avant sa sortie qu’il n’est joué après. Le buzz, les influenceurs, c’est ça l’important et le succès d’un jeu.
Le jeu de société devient un marché mature, c’est à dire que ses clients se comportent de façon immature. Pour s’en rendre compte il suffit de suivre les plus suivis de fils ludiques de Facebook, bien plus fréquentés que le forum tric trac, bien plus consuméristes, ça doit être pire sur tik tok.