Kristovm dit :Le jeu est pleinement entré dans le domaine de la consommation.
Depuis tout petit nous sommes élevé en mode "je consomme donc je suis", difficile d'être un peu en dehors du système tout est fait pour que l'on y adhére pleinement.
Ah oui, je pensais que ça pouvait être aussi compliqué pour bon nombre de personne de savoir "se raisonner". J'ai du mal avec ce mot car ça voudrait dire se poser trop de questions pour prendre une décision qui parait évidente. Pour moi c'est juste naturel comme comportement...
J'ai quand même l'impression que c'est plus un soucis de personne qui ont toujours vécu dans l'abondance.
Si ce n'est pas le cas, faut vraiment se remettre en question et se faire soigner.
Acathla : Je ne nie pas je trouve ça complètement débile. Cependant, je pensais qu'à l'âge adulte on se détachait un minimum de cette effet Mouton-berger, visiblement pas tout le monde... Si bien que l'on soit entré dans ce moule une fois, ce qui n'est vraiment pas le cas de tout le monde contrairement à ce que je peux lire ici.
Concernant ton bel exemple d'Iphone 22, tu confirmes ce que je dis à part ne jamais avoir connu le besoin, de pouvoir vivre sans compter, effectivement se procurer le dernier téléphone se trouvant sur les étagères est peut-être une nécessité pour s'intégrer dans la société. (Beaucoup d'ironie) Mais même en prenant en compte ton exemple, pourquoi serait-ce un effet de mode et pas juste un plaisir personnel ? Ce qui est complètement différent. J'imagine qu'il y a d'autres plaisirs aussi déraisonnable, inconnu du grand public, avec une communication bien moins grande et exposée et qui pourtant demandent autant d'investissement financier.
Et tes propos confirment mon impression. Je suis un amateur de BD depuis ma plus tendre enfance et je travaille dedans, cela fait bien longtemps qu'autours de moi, on arrive à discuter d'oeuvres même vieilles d'il y a 20 ans sans se sentir exclus ou se sentir en accord avec la "mode". (Pas de sens ce mot surtout pour tous les exemples écrits mais bon soit). Non définitivement je ne comprends pas.
La dernière discussion que j'ai vraiment eu dans le milieu, c'est avec un auteur fantastique, Monsieur Pascal Croci, une heure de plaisir à discuter de films des années 60 ou d'un livre de 1872, Carmilla. Rien de bien nouveau. J'ai plutôt l'impression que c'est lié à la culturelle de l'instant T et qui s'évapore très rapidement ou des personnes que tu cotoies.
Le seul point qui pourrait prendre le dessus c'est la nostalgie et ça revient souvent qu'importe le domaine.
M'enfin dans cette société où l'on a besoin de se faire aimer par beaucoup et par la même occasion de n'avoir jamais été aussi seul, ça ne m'étonne plus vraiment de lire ce genre de propos.