Des jeux soldés de plus en plus vite ?

Kristovm dit :
Ouquevoussoyez dit :
Kristovm dit :Le jeu est pleinement entré dans le domaine de la consommation.

Depuis tout petit nous sommes élevé en mode "je consomme donc je suis", difficile d'être un peu en dehors du système tout est fait pour que l'on y adhére pleinement.  ​
Ah oui, je pensais que ça pouvait être aussi compliqué pour bon nombre de personne de savoir "se raisonner". J'ai du mal avec ce mot car ça voudrait dire se poser trop de questions pour prendre une décision qui parait évidente. Pour moi c'est juste naturel comme comportement...
J'ai quand même l'impression que c'est plus un soucis de personne qui ont toujours vécu dans l'abondance.
Si ce n'est pas le cas, faut vraiment se remettre en question et se faire soigner.

 

Nous sommes tous né "consommateur", c'est notre monde, que l'on y adhére ou pas.

L'abondance je ne connais que le fromage du même nom yes
Plus sérieusement oui nous avons chacun selon notre éducation, nos revenus, notre classe sociale, ... Des regards différents,  et ça affecte notre façon de consommer naturellement.


Et oui j' e pense sincèrement que c'est un problème de société,  notre monde est basé sur la consommation, il faut consommer pour produire, produire, consommer, produire,... 
​​

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Pour mon cas je suis un piètre consommateur, je le vis plutôt bien, je n'ai pas spécialement anme raisonner, je ne suis pas dans le move "je consomme donc je suis" 

Consommer pour soutenir un auteur/une oeuvre, heureusement, le travail ça se paie, je n'ai aucun soucis avec ça. 
Mais croire que l'on n'est pas libre de le faire ou de ne pas le faire, c'est quand même un aveu de faiblesse pour ma part. En faire une généralité pour se rassurer est encore plus risible. 


 

En tout cas il y en a qui sont libres ou pas libres de ne rien comprendre et de déformer et surinterpréter les propos. :kissing_smiling_eyes::notes:
​​​​​

Je ne prendrais pas la peine de te quoter il y en aurait beaucoup trop mais tu as parfaitement résumé ma pensée à chaque fois que je te vois répondre. 
Merci à toi.

Edit suite à ton dernier message  : D’ailleurs, tu peux éviter de polluer le topic s’il te plait ? Il y avait des propos intéressant jusque-là. Certainement pas mes propos je le concède volontiers, je n’ai pas cette prétention tu devrais en faire de même d’ailleurs. Se serait dommage que tu prennent de la place pour rien (une habitude ?), sinon tu peux créer un autre sujet : “Libre ou pas Libre de mettre smileys qui n’ont pas de sens”.

:kissing_heart::kissing_heart:

Je ne saurai trop dire que vous conseiller la lecture du cours de mon éminent collègue Nicolas Herpin : sociologie de la consommation.

Disponible sur les plates formes de distribution des libraires.

C’est un peu dense mais ce cours est considéré comme une référence reconnue par la grande majorité des sociologues, quels que soient leurs penchants politiques.

En plus, c’est pas bien cher : 10 euro.

La relation entre consommation et nécessité de croissance pour continuer à faire progresser le sacro saint PIB est démontrée. Toute la stratégie commerciale consiste à ponctionner la part de pouvoir d’achat disponible en utilisant les classiques leviers de culpabilisation des consommateurs. C’est la croyance que la participation au gâchis est un signe de conformisme societal, indispensable à la reconnaissance de son statut parmi ses pairs.

c’est une forme d’abandon de son libre arbitre.

On parle beaucoup de propagande en ce moment. Faut vraiment essayer de n’a pas faire l’autruche… même si ça peut être plus confortable.

En passant, pouvons nous éviter de nous agresser, quelles qu’en soient les formes ?

Tout ou presque est discutable et interprétable. L’important, ce sont les arguments et dans une société ou l’émotion se surjoue, savoir prendre des distances devient un art presque impossible.

Le monde du jeu de société n’est ni pire ni meilleur qu’un autre. Mais c’est un micro monde et cette dimension devrait rendre des changements d’orientation plus simples et surtout plus visibles à court terme.

Et bonne nuit :slight_smile:

Ouquevoussoyez dit :

Je ne vois pas du tout ce que l'effet de mode vient faire là. Encore moins lorsque l'on parle d'adulte... Si en tant que personne responsable, tu ne peux pas juste te dire : "Non pas ce jeu pour X ou Y raisons", excuses moi mais ça confirme mon propos. Il a bien un soucis mental chez cet individu et qu'il faut quand même rapidement faire un truc.

De même s'il se sent obligé d'acheter toutes les nouveautés constamment, juste pour discuter virtuellement sur un forum avec des inconnus. C'est bien plus grave que je ne le pensais. Ou ça peut être plus simple et on appelle ça par chez nous la bêtise ou l'idiotie. 

 

Ca nécessite surtout un peu plus de connaissances en sciences sociales. Les comportements humains sont bien documentés et tous ces comportements sont plutôt bien expliqués. Et personne n'y échappe pas même toi. Car, quand tu discutes pendant des heures d'une oeuvre qui a 30 ans avec un pair, tu cherches quand même (inconsciemment) à avoir quelque chose à partager avec un autre être humain. Le ressort psychologique derrière ça est le même que celui qui poussera un autre à vouloir acheter la dernière nouveauté pour être à la mode.
Tu es beaucoup plus sensible à cela que tu ne le penses (et nous le sommes tous, à des degrés divers)

loïc dit :
Ouquevoussoyez dit :

Je ne vois pas du tout ce que l'effet de mode vient faire là. Encore moins lorsque l'on parle d'adulte... Si en tant que personne responsable, tu ne peux pas juste te dire : "Non pas ce jeu pour X ou Y raisons", excuses moi mais ça confirme mon propos. Il a bien un soucis mental chez cet individu et qu'il faut quand même rapidement faire un truc.

De même s'il se sent obligé d'acheter toutes les nouveautés constamment, juste pour discuter virtuellement sur un forum avec des inconnus. C'est bien plus grave que je ne le pensais. Ou ça peut être plus simple et on appelle ça par chez nous la bêtise ou l'idiotie. 

 

Ca nécessite surtout un peu plus de connaissances en sciences sociales. Les comportements humains sont bien documentés et tous ces comportements sont plutôt bien expliqués. Et personne n'y échappe pas même toi. Car, quand tu discutes pendant des heures d'une oeuvre qui a 30 ans avec un pair, tu cherches quand même (inconsciemment) à avoir quelque chose à partager avec un autre être humain. Le ressort psychologique derrière ça est le même que celui qui poussera un autre à vouloir acheter la dernière nouveauté pour être à la mode.
Tu es beaucoup plus sensible à cela que tu ne le penses (et nous le sommes tous, à des degrés divers)

Visiblement, on parle pas de la même chose. Je ne dis pas que le biais est différent ou la recherche derrière ce partage diffère largement. Mais je parle notamment de l'attrait de la nouveauté pour rester dans un mouvement actuel propagé par la publicité et autres services de marketing/publicité comme il est question depuis le début. Comme si l on devait suivre ce mouvement pour être sociétalement accepté/heureux de s'intégrer à la populace. Car soit disant tout est fait pour y créer ce besoin, et que l'on aurait pas son libre arbitre vis a vis de cela. 
C'est là où je ne suis absolument pas d'accord. Être dépendant émotionnellement de ce besoin faussement créé. 
Mais c'est un sujet qui revient régulièrement.

"Quand tu regardes GoT 10 ans après tout le monde et que tu es soit disant en retard, que ce qui est génial c est d'en parler le lendemain avec des gens. Comme si le faire 10 ans après n'est plus possible..."
Pour l'avoir vécu et être à contre courant constamment au niveau des séries, je n'ai pas ce besoin, ça ne me demande aucun effort particulier. Mon envie me dicte quand est-ce que c'est le bon moment, pas les gens, pas la publicité qui a été impressionnante autours. D'ailleurs se serait plutôt les livres que j'ai commencé bien des années avant que la série débarque et le fait d avoir pris conscience que je ne lirais probablement jamais la fin en littérature.Je n'ai appris que récemment la nouvelle série, j'ai pourtant lu feu et sang il y a quelques années maintenant. Et le mouvement est redevenu virale autours de moi par rapport à la série J'en suis complètement détaché.

J ne suis abonné à aucun format Streaming. Ceci aidant peut être.
​​​​​

Après, je connais des gens qui regardent la petite maison dans la prairie/docteur Queen depuis la nuit des temps en boucle chaque année. Mélangé à ça, les vieux Western le soir. C'est peut-être un besoin mais la publicité n'est pas d'actualité. Qui s habille pour ne pas être nu dehors, on encore des vieux Nokia et écoute uniquement du Jojo sur ses Cds comme depuis 50 ans. 

Et tout cela naturellement. 

Après libre a chacun de croire ou non que c'est possible. Pour avoir bon nombre d'exemple qui s'y rapproche. Je continuerais à dire que c'est plus grave que je ne le pensais si clairement on en est arrivé là à s'intégrer en achetant toujours plus et tout ce qui sort...Et même pas dans le but d'y prendre simplement du plaisir.


Enfin bref, bonne continuation sur ce sujet, j'ai bien trop dévié du sujet initial. 

 

 

Promo de folie sur des jeux pour lesquels je me rappelle que vous étiez intéressés: clic

Ouquevoussoyez dit :
Kristovm dit :Le jeu est pleinement entré dans le domaine de la consommation.

Depuis tout petit nous sommes élevé en mode "je consomme donc je suis", difficile d'être un peu en dehors du système tout est fait pour que l'on y adhére pleinement.  ​
Ah oui, je pensais que ça pouvait être aussi compliqué pour bon nombre de personne de savoir "se raisonner". J'ai du mal avec ce mot car ça voudrait dire se poser trop de questions pour prendre une décision qui parait évidente. Pour moi c'est juste naturel comme comportement...
J'ai quand même l'impression que c'est plus un soucis de personne qui ont toujours vécu dans l'abondance.
Si ce n'est pas le cas, faut vraiment se remettre en question et se faire soigner.

Acathla : Je ne nie pas je trouve ça complètement débile. Cependant, je pensais qu'à l'âge adulte on se détachait un minimum de cette effet Mouton-berger, visiblement pas tout le monde... Si bien que l'on soit entré dans ce moule une fois, ce qui n'est vraiment pas le cas de tout le monde contrairement à ce que je peux lire ici.

Concernant ton bel exemple d'Iphone 22, tu confirmes ce que je dis à part ne jamais avoir connu le besoin, de pouvoir vivre sans compter, effectivement se procurer le dernier téléphone se trouvant sur les étagères est peut-être une nécessité pour s'intégrer dans la société. (Beaucoup d'ironie) Mais même en prenant en compte ton exemple, pourquoi serait-ce un effet de mode et pas juste un plaisir personnel ? Ce qui est complètement différent. J'imagine qu'il y a d'autres plaisirs aussi déraisonnable, inconnu du grand public, avec une communication bien moins grande et exposée et qui pourtant demandent autant d'investissement financier. 

Et tes propos confirment mon impression. Je suis un amateur de BD depuis ma plus tendre enfance et je travaille dedans, cela fait bien longtemps qu'autours de moi, on arrive à discuter d'oeuvres même vieilles d'il y a 20 ans sans se sentir exclus ou se sentir en accord avec la "mode". (Pas de sens ce mot surtout pour tous les exemples écrits mais bon soit). Non définitivement je ne comprends pas. 
La dernière discussion que j'ai vraiment eu dans le milieu, c'est avec un auteur fantastique, Monsieur Pascal Croci, une heure de plaisir à discuter de films des années 60 ou d'un livre de 1872, Carmilla. Rien de bien nouveau. J'ai plutôt l'impression que c'est lié à la culturelle de l'instant T et qui s'évapore très rapidement ou des personnes que tu cotoies.

Le seul point qui pourrait prendre le dessus c'est la nostalgie et ça revient souvent qu'importe le domaine.

M'enfin dans cette société où l'on a besoin de se faire aimer par beaucoup et par la même occasion de n'avoir jamais été aussi seul, ça ne m'étonne plus vraiment de lire ce genre de propos.
 

désolé si je cotoie des personnes qui sont loin de vivre dans l'abondance et qui ont pour certains un téléphone dernier cri, une voiture deux fois plus cher que la mienne etc...

Je ne parle pas de moi à travers mes exemples (sans me sentir supérieur...puisque je dois être victime d’autres biais...)  mais de beaucoup d'individus dans cette population... (si peu de monde était ainsi pourquoi la pub et tout le reste ? des grands groupes qui investissent à perte ???)

je trouve cela dommageable de vouloir avoir, pour beaucoup de concrétiser cela alors qu'ils vont se priver d'autres choses (que je considère plus importante...), mais j'ai du mal à les juger en disant qu'ils ont un problème mental (ou d'aller se faire soigner...), c'est peut être justement... leur libre arbitre surprise qui les fait préférer être dans le sens de la vague'

tu dis toi même être à contre courant... donc plus de personnes que tu ne le dis/crois sont comme dans les exemples donnés.

À contre courant on dépend également du courant…

Je crois qu’il faut bien différencier consommer du consumérisme. Consommer, c’est nécessaire pour se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer…etc. Il y a une nécessité à consommer. Le consumérisme, c’est autre chose. Pour moi, il apparait quand la possession devient une valeur et la consommation le moyen d’y accéder. Ainsi, on peut se valoriser par celle-ci. Posséder permet alors de se forger une identité. “Ce que j’ai” dit quelque chose de moi.

La frustration suite aux baisses de prix des jeux soldés peut se lire avec cette grille. Si la possession est une valeur pour quelqu’un, quand cette personne achète un bon jeu à 70 euros, cela la valorise d’autant. Si ce jeu est rapidement et massivement soldé, cela la dévalorise proportionnellement, car elle se retrouve avec un bon jeu pas cher dans sa ludo. J’imagine que beaucoup d’entre nous ont eu cette petite étincelle de fierté à posséder quelque chose que les autres aimeraient avoir ou qui nous permet de se dire “qu’on en est”. 

Avec la crise écologique, l’exploitation des salariés, les crises sanitaires (tabac par exemple) et surement bien d’autres phénomènes, je crois que pas mal de personnes ont largement déclassé la consommation ou décidé que posséder n’était pas une valeur. Comme nous consommons tous, il n’y a de toute façon pas le choix : il faut se positionner par rapport à cet acte.

Ceux qui arrivent à se détacher de cela ont ainsi selon moi un système de valeurs où la possession comme la consommation sont bien bas, voire négatives du fait de leurs impacts. Ils vont évoluer dans des cercles sociaux où il n’est pas nécessaire d’avoir tel ou tel truc pour être quelqu’un (il faudra plus faire tel ou tel autre truc !). Pourtant, je crois que même ceux qui sont critiques face à la consommation, sont, plus ou moins souvent, toujours dans le système de valorisation de la possession (et je m’inclus dedans même si je crois que je suis presque guéris !) car il est dur d’en sortir. Consommer responsable/durable peut en effet nous valoriser de deux façons : soit parce que l’on prend soin de la planète et des autres, soit parce que l’on est fier d’avoir un bien responsable/durable, d’autant plus si d’autres ne l’ont pas. C’est je crois ce qui est inclus dans la formule “le bien le plus écologique, c’est celui qu’on ne produit pas”. Ceux qui ont définitivement rompus avec la consommation/possession en tant que valeur peuvent se l’appliquer… les autres iront acheter un fairphone, une tesla ou je ne sais quoi d’autres. J’ai l’impression que les premiers sont encore bien rares.

Il sont rares.

Oserais-je ajouter qu’un exemple personnel n’est pas forcément la tendance de la majorité ? (C’est un autre biais cognitif que de croire cela)

@ouauevousoyez : c’est super que ta tata Josiane ne soit pas sensible à la pub ou aux médias ; il n’empêche que la grande majorité des français est (très) influencée. 

Sur tous les sujets d’ailleurs : produits de consommation, élections, politiques de santé …

Personne n’est à l’abri à mon avis, car des milliards d’euros sont engagés, en dépenses privées et publiques, afin que la majorité du public cible adhère sans se forger sa propre opinion. 

Le domaine de la psychologie sociale donne énormément de clefs dans ce domaine. Et même en s’y intéressant on se laisse facilement piéger …

XavO dit :Je crois qu'il faut bien différencier consommer du consumérisme. Consommer, c'est nécessaire pour se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer...etc. Il y a une nécessité à consommer. Le consumérisme, c'est autre chose. Pour moi, il apparait quand la possession devient une valeur et la consommation le moyen d'y accéder. Ainsi, on peut se valoriser par celle-ci. Posséder permet alors de se forger une identité. "Ce que j'ai" dit quelque chose de moi.

La frustration suite aux baisses de prix des jeux soldés peut se lire avec cette grille. Si la possession est une valeur pour quelqu'un, quand cette personne achète un bon jeu à 70 euros, cela la valorise d'autant. Si ce jeu est rapidement et massivement soldé, cela la dévalorise proportionnellement, car elle se retrouve avec un bon jeu pas cher dans sa ludo. J'imagine que beaucoup d'entre nous ont eu cette petite étincelle de fierté à posséder quelque chose que les autres aimeraient avoir ou qui nous permet de se dire "qu'on en est". 
 
Je l'ai eu il y a fort longtemps avec ma Néo-Géo que j'ai fini par revendre car je ne l'utilisais plus. Ce sentiment d'être "unique(ment con)" grâce à ce genre de comportement, remonte tout de même à ma jeunesse. Pardonnable.
La responsabilité, la prise de conscience à la sortie de l'enfance, le fait de travailler très tôt à fait son effet par la suite.

Finalement, je pense même préférer les gars qui usent et abusent de produits peu en stock pour les revendre à prix d'or et qui n'ont finalement aucune attache pour le produit en question car il serait actuel et "unique". Autant pigeonner les "avoir donc je pense être".

Alfa : "Et même en s’y intéressant on se laisse facilement piéger …" Désolé pour toi.
D'ailleurs, ta mère a du faire partie des gens qui ont voté pour Macron car il était jeune et beau et pour faire comme les autres, n'est-ce pas ? 
Oui il y a eu des millions mis en avant et par deux fois pour qu'il soit élu deux fois et bizarrement quand on pose des questions, il n'y a plus personne sur pourquoi on a voté pour lui hormis ce genre d'argument. 
Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, je ne jugerais pas ici, je dis juste que l'argument est aussi foireux que l'effet de mouton/berger dont elle fait preuve dans sa vie au quotidien, pour suivre car faible dans l'incapacité de se forger une véritable opinion... 
Sauf que là; ça devient dangereux et c'est ce qui me fait véritable peur quand je lis, que certains ne se sentent pas libre de pouvoir dire oui ou non de manière naturelle et que ça demande une réflexion et autres joyeusetés pour des choses insignifiantes et non vital, afin de se sentir être quelqu'un et ne pas se sentir à l'écart de la "majorité".


Je vous ai fait perdre beaucoup trop de temps et à moi même également tel un mouton. Alors qu'on aurait pu jouer aux dernières nouveautés pour être quelqu'un. Sur ce je vais relire une BD "Turbulences" sortie en 2016 et donc déjà considéré comme une vieillerie qui parle des rapports sociaux à la fois de classe et de genre dans un milieu professionnel en faisant une conjoncture entre le rapport au travail et l'articulation des temps sociaux.

Bonne continuation à tous.
Alfa dit :

Le domaine de la psychologie sociale donne énormément de clefs dans ce domaine. Et même en s’y intéressant on se laisse facilement piéger …
 

J'ai toujours pensé que c'est une matière qui devrait être étudiée au lycée tant elle me semble essentielle. La construction de l'identité personnelle et sociale, le conformisme, les minorités, la soumission à l'autorité... 

préférer être du côté de ceux qui exploitent les faiblesses(plaisirs) des autres…

Acathla dit :préférer être du côté de ceux qui exploitent les faiblesses(plaisirs) des autres...

 

T'achètes pas et ce système là s'arrête aussi tôt... Incroyable mais vrai.
J'ai raté un Kickstarter d'un jeu que je souhaitais, et ça c'est fait de manière naturelle, compte en banque pas suffisament remplis -> Pas de Kickstarter. Deux choix, je ne l'aurais jamais/plus tard. Selon le prix revendu (généralement bien plus cher) donc finalement je passe outre. Je le vis très bien hein, ça ne changera absolument pas ma vie. Je ne serais pas "Unique", pas de soucis.

Actuellement la Playstation 5 est au centre des débats pour les passionnés de JV, ce n'est pas comme si il était impossible de jouer autrement en attendant sans participer à ce système hein ! La console sera disponible un jour et et si ce n'est pas le cas, il y en a d'autre alors oui, on ne fait pas partie de la mode actuelle, on peut pas s'en vanter ou de l'élite ayant une Playstation 5 mais bon à un moment donné faut aller se faire aider si on en arrive là !

XavO dit :
Alfa dit :

Le domaine de la psychologie sociale donne énormément de clefs dans ce domaine. Et même en s’y intéressant on se laisse facilement piéger …

J'ai toujours pensé que c'est une matière qui devrait être étudiée au lycée tant elle me semble essentielle. La construction de l'identité personnelle et sociale, le conformisme, les minorités, la soumission à l'autorité...

Bonjour,

La construction de l'identité personnelle et sociale, le conformisme, les minorités, la soumission à l'autorité, le rapport aux pouvoirs, etc. seraient mieux vécus à travers la littérature, plutôt que la soi-disant "science humaine" que serait la psychologie sociale, trop donneuse de leçons.

Lire Antigone d'Homère, lire Hugo, lire Camus, lire Balzac, lire Conrad, lire Flaubert, etc. quoi de plus émancipateur ?

Mais les classiques sont-ils encore enseignés ?

Quant au sujet de la consommation, lisez Péguy.
"On ne parle aujourd'hui que de l'égalité. Et nous vivons dans la plus monstrueuse inégalité économique que l'on ait jamais vue dans l'histoire du monde."

Tric Trac

Bonnes lectures et bons jeux.

Je valide totalement le propos.
Mais pour cela faudrait lire ce qui n’est plus le cas.

@cripure : c’est effectivement abordé en classe. 

Cependant, il existe plusieurs niveaux de lectures qui ne sont pas forcément appréhendés  au collège ou au lycée. 

Dans certaines classes oui, mais cela dépend de la volonté du professeur (qui a déjà beaucoup d’autres notions à faire passer)  

Perso je pense que ça passe mieux sur une séquence SF qui aborde le sujet de manière frontale , plutôt que Flaubert ou Hugo où ça reste en filigrane … mais je me trompe sans doute par méconnaissance…

kibitzerCripure dit :
XavO dit :
Alfa dit :

Le domaine de la psychologie sociale donne énormément de clefs dans ce domaine. Et même en s’y intéressant on se laisse facilement piéger …
 

J'ai toujours pensé que c'est une matière qui devrait être étudiée au lycée tant elle me semble essentielle. La construction de l'identité personnelle et sociale, le conformisme, les minorités, la soumission à l'autorité... 

La construction de l'identité personnelle et sociale, le conformisme, les minorités, la soumission à l'autorité, le rapport aux pouvoirs, etc. seraient mieux vécus à travers la littérature, plutôt que la soi-disant "science humaine" que serait la psychologie sociale, trop donneuse de leçons.

Je ne vois ni en quoi l'un s'oppose à l'autre, ni en quoi la psychologie sociale prise dans son ensemble est une soi-disant science et donneuse de leçon. 
C'est une science expérimentale, dont les démonstrations sont reproductibles et infirmables. Ainsi, les conclusions peuvent être infirmées : c'est arrivé à la pourtant-célèbre expérience de Zimbardo sur le milieu carcéral par exemple. Note que je ne dis pas qu'elle est universaliste (on a souvent moqué la psychologie expérimentale dans son ensemble comme la science du comportement des étudiants de psychologie car ils participent massivement aux expériences !). Définir cette discipline comme donneuse de leçon ne ressemble pas à ce que j'ai étudié. Dans mon cursus (bon ça date hein....), j'ai particulièrement approfondi la construction de l'identité sociale et personnelle et je ne vois pas en quoi il s'agit de donner des leçons. Il s'agit simplement de mettre en évidence / démontrer des phénomènes, parfois très fins et complexes. Alors oui, il y a eu quelques recherches orientées, médiatiques pour certaines, mais cela reste l'écume de la discipline. Toutes les grandes expériences ont été reproduites et déclinées. On pourrait lui reprocher d'être incapable de prendre en compte la complexité du réel du fait de la démarche expérimental. On devrait alors le faire à de nombreuses sciences dont les démonstrations se passent en laboratoire.