Des soirée et de la boisson: sont ils indisociables?

piesstou dit:
Si ça c'est pas du gros Troll anti-alcool :lol:
Il y a des semaines ou je bois de l'alcool 7 jours de suite (apéro, repas, simple plaisir, ou tout autres occasions au boulot ou ailleurs) et d'autres ou je ne bois rien du tout.
Etre dépendant c'est oublier la simple notion de "plaisir" ou de "partage festif" pour la seule et unique notion de besoin. Et franchement j'en suis loin. Idem pour les spliff et je ne fume zéro clopes. Comme quoi, la dépendance...


Attention : je parle de dépendance psychologique, à savoir que j'ai vraiment "envie" de ma ptite bière le soir à l'apéro. Si je m'en passe, j'en suis pas à trembler partout non plus, et j'en suis pas encore à en ressentir l'envie à n'importe quelle heure. Je ne parle pas de besoin mais d'envie. C'est juste que cette petite habitude s'installe et que j'ai peur de ne plus pouvoir m'en séparer un jour, ou de me mettre tout d'un coup à dépasser certaines limites en cas de coup dur ou dépression (même si je ne me sens pas particulièrement fragile de ce côté là).

On n'a peut être pas du tout la même notion de dépendance. Je ressens à peu près la même vis à vis du café, le matin, le midi ou après un "gros repas" le soir. Par contre, je ne fume pas. Pourtant, j'en ai bien fumé une ou deux avec quelques joints en soirée dans mes années étudiantes, sans jamais laisser une quelconque dépendance s'installer. Ceci dit, autant j'aime bien l'odeur de la clope (je suis un grand tabagiste passif ;)), autant j'ai beaucoup de mal avec le goût, surtout quand je me réveille avec un vieil arrière goût au fond de la langue le matin.

Ceci dit, la bière belge, c'est quand même bien bon. Ceci dit, je m'inquiète peut être pour pas grand chose, parce que si j'apprécie aussi assez le vin, je n'aime quand même pas beaucoup les alcools forts (le whisky seulement en irish coffee, le rhum en ti'ponch...) et pas du tout les alcools "moyens" sucrés comme le Soho, le Malibu ou les mélanges genre vodka-orange (berk...) ou whisky-coca.

Je n'ai pas lu tout le sujet donc je donne juste un avis indépendant de vos remarques. Quand je lis que l'alcool est associée à la notion de plaisir, je peux comprendre lorsqu'il s'agit d'une dégustation, d'un repas...

Mais quand c'est apéro systématique avant le repas, bière automatique pendant les soirées ou bourrage de gueule pour espérer s'amuser, je m'excuse, c'est juste une sale habitude sociale.

Pour preuve, des fois je ne prend même pas de jus de fruit en apéro, je dis que je n'ai pas soif... et bien pendant 1/4 d'heure on me casse les pieds "t'es sûr que tu ne veux rien ?" "tu vas être le seul à ne pas boire" etc... etc...

Quand aux habituelles histoires de beuveries "rhha j'avais fait une de ces galettes multicolores en sortant de boite" ou "il était cuit mais alors cuit...", c'est vraiment navrant.

Tant que ce n'est pas par habitude et avec modération, pas de soucis avec l'alcool; en dehors de ça, c'est une drogue dure.

le poney dit: Pour preuve, des fois je ne prend même pas de jus de fruit en apéro, je dis que je n'ai pas soif... et bien pendant 1/4 d'heure on me casse les pieds "t'es sûr que tu ne veux rien ?" "tu vas être le seul à ne pas boire" etc... etc...


oui, mais lorsqu'on t'invite à partager un apéro, une soirée, un repas avec d'autres, les règles de l'hospitalité amènent à offrir quelque chose.
certains hôtes ne se considéreront de "bons" hôtes que s'ils offrent ce qui est accepté par les invités.
si tout est réfusé, ils peuvent aussi avoir l'impression d'échouer dans la mise en oeuvre de leur hospitalité et d'être de "mauvais" hôtes.
donc quelques fois, la simple politesse envers celui qui reçoit devrait pousser à accepter quelque chose juste pour lui faire plaisir, quitte à ne faire que tremper les lèvres dans le verre.
ce n'est pas pour te "casser les pieds", on offre à boire pas forcément pour étancher une soif mais pour "offrir", alors il faut aussi savoir "recevoir". :wink:

le poney dit:c'est juste une sale habitude sociale.

Et les habitudes ont la vie dure. Je n'ai pas lu le sujet, mais il y a quelques jours j'ai été tout simplement consterné. Un voisin nous invite très gentiment à prendre l'apéritif chez lui, et lorsque qu'il me demande ce que je veux, je lui réponds "n'importe quoi sans alcool". Et il me fait les gros yeux, genre "mais ma bonne dame ça ne se passe pas comme ça chez nous". Etant enceinte de 7 mois et demi, je trouve ça particulièrement attérant, qu'il m'ait demandé si j'étais sure...

Sinon, je ne bois que très peu en soirée, encore moins si c'est moi qui invite (je tiens à rester opérationnelle). Et je m'amuse tout autant que ceux qui enchainent verre sur verre. :)

Lidou, consternée

Don Lopertuis dit:
Au-delà des aspects culturels/traditionnels etc... ce qui m'inquiète c'est le côté systématique de la biture pour certains jeunots. Dans l'assoc, ils racontent évidemment leurs réelles/fictives beuveries, là rien d'étonnant. Mais ils les planifient et là ça m'étonne : l'alcool ne devient plus le vecteur pour avoir une soirée soi-disant réussie, mais il est le but de la soirée même... :roll: Et c'est un problème relativement sérieux en Mayenne, où l'alcoolisme est par tradition élevé et en progression chez les plus jeunes, les collégiens notamment.


Tiens ça me rappelle ma dernière visite médicale, étant étudiant.
- Bonjour
- Bonjour
- Vous buvez?
- Euh, un peu
- C'est-a-dire?
- Un ou deux verres par semaine
- Oui donc vous buvez pas. Vous fumez?
- Non
- Vous vous droguez?
- :shock: Non plus
- Bon c'est tout merci au revoir

30 secondes chrono, j'étais scié...Moi qui m'était fait ch*** à retrouver mon carnet de santé avec tous les vaccins et tout. :bonnetpouic:

Mais pour rejoindre Don Lopertuis, c'est indéniable qu'il y a un vrai pb entre la jeunesse et l'alcool et je sais pas si on se donne vraiment les moyens de lutter contre ça.

Haykel dit:Mais pour rejoindre Don Lopertuis, c'est indéniable qu'il y a un vrai pb entre la jeunesse et l'alcool et je sais pas si on se donne vraiment les moyens de lutter contre ça.


Avec les bars qui essayent de plus en plus de se mettre au goût de la jeunesse et qui laissent même entrer des ados de 14 ans maintenant? faut pas rêver.

Faut pas stygmatiser non plus... :bonnetpouic:
A 14 ans j'appréciais de prendre un Monaco, une pression ou autre Demi-pèche en terrasse ou à l'intérieur avec des amis. Par exemple en terminant un "tour en ville" ou en sortant du cinéma pour "refaire le film".
Et ça ne me choque pas que les Bars et l'alcool soient autorisés au djeun's, du moment que ça reste modéré.
Ce qui me choque c'est plutôt les "Orgies d'alcool" en soirée, les anecdotes d'étudiants qui vantent les exploits alcoolisés de ceux-ci et toute cette espèce de "course à la biture" que certains semblent chercher à tout prix.
Autant je veux bien comprendre que c'est marrant de se prendre une vraie cuite qui donne mal aux cheveux pendant 2 jours à certaines occasions entre potes (ça m'est arrivé à ce point 2 ou 3 fois), mais quand c'est systématiquement le but d'un apéro ou d'une soirée je trouve ça débile et navrant. Il faut bien que jeunesse se fasse (et après également) mais pas besoin d'aller dans les extrêmes à chaque occasion...
Pas solution miracle à ce problème de toute façon puisque l'alcool est en vente libre, donc... (et ça me ferait d'ailleurs bien chi** d'être pénaliser parce que d'autres ne sont pas capables de se modérer eux-même... :bonnetpouic: )

Sinon d'accord avec Kouyn', généralement ce n'est pas une façon de pousser à la consommation, mais plus un moyen de prendre soin de son invité en veillant à ce qu'il ne manque de rien, et notamment de quoi boire.

Kouynemum dit:
le poney dit: Pour preuve, des fois je ne prend même pas de jus de fruit en apéro, je dis que je n'ai pas soif... et bien pendant 1/4 d'heure on me casse les pieds "t'es sûr que tu ne veux rien ?" "tu vas être le seul à ne pas boire" etc... etc...

oui, mais lorsqu'on t'invite à partager un apéro, une soirée, un repas avec d'autres, les règles de l'hospitalité amènent à offrir quelque chose.
certains hôtes ne se considéreront de "bons" hôtes que s'ils offrent ce qui est accepté par les invités.
si tout est réfusé, ils peuvent aussi avoir l'impression d'échouer dans la mise en oeuvre de leur hospitalité et d'être de "mauvais" hôtes.
donc quelques fois, la simple politesse envers celui qui reçoit devrait pousser à accepter quelque chose juste pour lui faire plaisir, quitte à ne faire que tremper les lèvres dans le verre.
ce n'est pas pour te "casser les pieds", on offre à boire pas forcément pour étancher une soif mais pour "offrir", alors il faut aussi savoir "recevoir". :wink:

Je comprends ton point de vue mais l'hospitalité c'est bien accueillir les gens, pas obligatoirement leur offrir à boire. On n'est même pas assis, parfois le manteau sur le dos qu'on nous propose à boire (j'habite dans le Nord, la picole c'est une institution ici...)

Je suis allé chez des gens qui te filent directement un sacro-saint "apéro" sans même te le proposer pour se regarder en chien de faïence pendant 1/2 heure par la suite, ils doivent penser que le verre leur donne une contenance, tout comme certains pensent la même chose pour la clope.

En fait, même si je conçois que l'on cherche à faire plaisir, à entâmer une soirée, un repas ou une rencontre par le biais d'une boisson, c'est la description d'une soirée dans la semaine. Le problème c'est qu'on en arrive à ce que ce soit quotidien, on ne se fait pas plaisir, on sacrifie à l'habitude.

Et l'habitude devient vite dépendance.

Tiens une question par exemple, dans ce pays, il faut boire du vin à table (ou de la bière pour les frontaliers), de l'eau c'est inconcevable ? Culturellement, la France est alcoolisée !

je suis assez choqué de voir que certains seraient prêts à refuser une invitation parce qu'ils n'auront la dose d'alcool... ça en dit long sur l'amitié.

Bien qu'étant un "viandard", je prefere une tarte au toffu avec des gens biens qu'une cote de boeuf bbq avec des gens foutres...

De plus, de la même façon que je n'irai pas chez des amis musulmans ou juifs avec un saussisson, chez des vegetariens avec un steack, je ne me permettrai pas de venir avec de l'alcool chez BananeDC, vu que le refus d'alcool correspond à sa philosophie de vie...

Par ailleurs, j'ai de plus en plus de mal avec ceux qui boivent beaucoup chez moi et qui repartent en voiture ensuite... il y a un moment que cela ne s'est pas produit... et je crois que je ne le laisserai plus se reproduire...

Le but d'un hôte, comme je l'ai déjà dit, c'est de mettre à l'aise ses invités en veillant à ce qu'ils passent un moment agréable en leur proposant ci ou ça. J'ai bien dit proposer, pas je te mets un pistolet sur la tempe et si tu bois pas ce verre de pastis jte tue. Libre aux gens de refuser après et de prendre de l'eau ou un jus de fruit. Si en retour la personne vous fait les gros yeux, c'est son problème.

Et pour l'histoire des bars et des ados de 14 ans, ce n'est pas un ptit monaco que je vois dans leur main quand je vais dans certains bars à minuit...
A l'époque je me souviens qu'on ne servait pas les jeunes de moins de 16 ans le soir, et je pense que cela devrait continué à être ainsi.

En même temps, sur la jeunesse et l'alcool, faut savoir comment ça marche, hein.

En gros, donnez jamais une goutte d'alcool à une femme enceinte ou à un enfant de moins de 6 ans, ça leur réussit pas.
De 6 ans à la puberté (disons 16 ans pour être tranquille), un verre de vin de temps à autres, pas plus.

C'est pas pour être chiant avec les gnomes, c'est juste que le foie se met en place autour de 15-16 ans. Donc avant, l'aclool, il est tout simplement pas éliminé du sang, ou alors à doses tellement faibles que c'en est ridicule.

Alors, oui, ça peut être rigolo de laisser un gamin prendre un fruit du ponch en été, mais songez qu'à son âge, avec ça, il est bourré* pendant une semaine, et qu'à un âge ou le cerveau est en plein développement, ça peut avoir des conséquences assez graves .

* non, pas au point de voir double, faut pas exagérer non plus

Ca, c'était la minute biologique.

Maintenant, en soirée, s'il n'y a pas d'alcool, on va pas non plus en faire un drame, hein. On y survit. Sauf s'il n'y a que du coca. Vous, je sais pas, mais moi, le coca, à part en sortie d'effort (pour le sucre) et en lendemain de cuite (justement...), y'a pas moyen.

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y a pas de règle établie, de mon point de vue. L'hôte est là pour faire plaisir à ses invités, certes, mais pas au point de se contraindre à aller à l'encontre de ses convictions (encore que, je connais des végétariens non alcooliques qui font de la viande et offrent le muscat quand ils nous invitent. Et quand on les reçoit, on fait du végétarien sans alcool, comme quoi...).

Donc, on s'adapte. Après, c'est sur que c'est plus facile de s'adapter quand tu es omnivore et que tu bois (et fume, etc.) que quand tu es végétalien non alcoolique (etc.).

Keiyan, tout ça pour ça

Y'a qu'à voir, chez les agriculteurs, grands alcoolos devant l'eternel, N. Sarkozy est ultra majoritaire. (ceci était ma participation au concours des trolls d'or, que j'espère gagner)

Keiyan dit:** Y'a qu'à voir, chez les agriculteurs, grands alcoolos devant l'eternel, N. Sarkozy est ultra majoritaire. (ceci était ma participation au concours des trolls d'or, que j'espère gagner)

je vote pour toi !

Ce qui est étonnant avec l'alcool, c'est son aspect mondial....

Il existe dans la plupart des ethnies, même dans les tréfonds de l'amazonie, les indiens fabriquent leur boisson alcoolisée...
Rares sont les peuples où on ne vous accueillera pas avec un verre de truc alcoolisé... (tootue façon, y'a toujours une drogue plus ou moins forte qui traîne, c'est dans la nature humaine on dirait ce truc de modifier son cerveau.... Même chez les animaux on en trouve)
Et en même temps, on a vu les dégâts sur certaines peuplades (amérindiens) ou esquimaux. Ils ne connaissaient pas l'alcool et il a fait des ravages...

On sait aussi que l'on est très inégal devant l'alcool :
certains ne vont pas supporter, ou être très vite dépendants, c'est en cela qu'il est dangereux. Je préfère qu'il n'y ait pas d'alcool à une soirée plutôt que de voir des amis très biens se transformer en "mec chiant" après trois verres...

Je suis consommateur, mais c'est sur que j'ai toujours un oeil méfiant envers l'alcool.

Il ne me viendrait jamais à l'idée de "chambrer" quelqu'un qui ne boit pas, car on ne sait pas ce qu'il a vécu.
Et il n'y a personne de plus courageux qu'un ancien alcoolique qui est dans une soirée où les autres boivent et qui ne prend rien. A côté, la cigarette, c'est rien du tout...

Keiyan dit:ma participation au concours des trolls d'or, que j'espère gagner

Parce que au bout de 3 titres, tu n'es pas hors-concours ?
:mrgreen:

Sinon, juste pour faire bonne mesure, j'ai m'impression qu'il y a de plus en plus de monde qui ne boit pas, ou du moins de plus en plus de monde qui boit moins ou en de plus rares occasions. Il va falloir s'y faire, vous allez en croiser de plus en plus, et ce n'est pas pour ça qu'ils sont moins droles en soirée :wink:

Fadest dit:
j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de monde qui ne boit pas, ou du moins de plus en plus de monde qui boit moins ou en de plus rares occasions. Il va falloir s'y faire, vous allez en croiser de plus en plus, et ce n'est pas pour ça qu'ils sont moins droles en soirée :wink:


entièrement d'accord, et ce n'est pas un mal...
C'est juste dommage pour les copines qui se deshabillaient quand elles avaient bu un coup de trop... :roll:

l'alcool en soirée jeu, c'est quasiment une habitude par chez nous. C'est en général à la bière, donc faut y aller pour être bourré, et c'est pas l'objectif.

L'objectif que j'y verrai, si jamais qu'on en avait un d'avéré et tout, c'est que c'est indispensab de trinquer quand qq'un fait 5 un et 1 deux avec 6 dés alors qu'il voulait faire un max de 5 et 6 (genre à la Crique des Pirates), in-dis-pen-sab !

Et ya plein d'évènements comme ça dans une soirée jeu lambda, et c'est dans cette communion dans le trinquage que je trouve perso un très grand plaisir, quel que soit le contenu du verre (ou presque) ;)

Yep...

Je suis étonné que personne n'ai parlé de l'aspect pécunier de la chose !
Pour ma part, aller en soirée ou dans un bar et commander un coca me revient plus cher que prendre une bière ! C'est bête mais c est comme ça...

Et pour le prix de 4 coca j'ai 5 bières...
Mon coca il est en canette / bouteille et je peux pas 'gueuler' si il est mal rempli alors que pour ma bière je m'amuse a parler avec le serveur et j'en choppe souvent des ratuites... Alors que pour les cocas pas trop...

forest dit:
Je suis étonné que personne n'ai parlé de l'aspect pécunier de la chose !
Pour ma part, aller en soirée ou dans un bar et commander un coca me revient plus cher que prendre une bière ! C'est bête mais c est comme ça...

on a qu'à taxer l'alcool comme la clope ou l'essence...

El comandante dit:
forest dit:
Je suis étonné que personne n'ai parlé de l'aspect pécunier de la chose !
Pour ma part, aller en soirée ou dans un bar et commander un coca me revient plus cher que prendre une bière ! C'est bête mais c est comme ça...

on a qu'à taxer l'alcool comme la clope ou l'essence...

tu veux dire pas assez ?

le poney dit:
El comandante dit:on n'a qu'à taxer l'alcool comme la clope ou l'essence...

tu veux dire pas assez ?

absolument, ou du moins jusqu'à compenser les coûts en santé publique.
El Comandante, buveur et fumeur.