[écologie] le peak oil chimère ou réalité?

bertrand dit:
tupak amaru dit:
Avec un peu de bon sens vue les prix du baril et le contexte actuel on peut penser que nous en sommes pas loin?

Toujours se méfier du "bon sens"... :wink:
Sur France Inter, vers 7H50, on parlait du prix de baril en hausse comme conséquence de la guerre en Irak et de la chute de production de ce pays.
A quel point la guerre en Irak justifie le prix du pétrole?
(Il est encore possible d'écouter cela sur le site internet de France Inter)


@todos
Merci pour vos contributions, oui je reconnais que le terme "bon sens" cela fait un peu réflexion de comptoir (tôt le matin erreur de ma part), je reconnais aussi que le prix ne signifie pas seulement une raréfaction de la ressource, mais que pleins d'autres facteurs rentrent en jeux. Mais donc où est le vrai du faux sur le peakoil, greuh donne 2006 comme date de ref? Est-t-on préparé à des changements "radicaux" de nos modes de vies car logiquement le pétrole ne devrait pas s'arrêter d'augmenter 111 us aujourd'hui, 200/300us demain? Et encore, nous bénéficions de l'euro fort mais si les tendances s'inverse le prix du pétrole pourrait devenir insoutenable pour monsieur et madame tout le monde rapidement.

@greuh
je recherche mes sources pour les dates... J'avoue que je n'ai pas lu complètement ton doc because boulot, je m'y atèle mais merci tout de même

Ca me rappelle le projet de loi sur les biocarburants. Pour inciter à la consommation de ces derniers, il était proposé de surtaxer les carburants traditionnels au lieu de détaxer les carburants “bio” (références : cherchez TGAP et TIPP).

Honnêtement, j’ai pas d’avis sur la question.
greuh, qui a eu bossé pour un truc en rapport avec le pétrole.

tupak amaru dit:Mais donc où est le vrai du faux sur le peakoil, greuh donne 2006 comme date de ref? Est-t-on préparé à des changements "radicaux" de nos modes de vies

2006 ou 2020, c'est quoi la différence ?
et un changement radical tu le mesure coment : ce qui ce fait en cinq ans, en vingt ans ou en cent ans ? parce que 100 ans c'est radical dans notre histoire. le pétrole n'aura été qu'une parentése (juste 200 ans).
à vrai dire ou tu veux en venir avec ta question qui revient toujour ? t'écrit de la sf ?
tupak amaru dit:don't feed the trolls

En effet, j'avais oublié la règle de base de tout bon forum.
Merci de me la rappeler :wink:

tupak amaru dit:ben voila moi j'ai des doutes quand à la faisabilité, je connais aussi des personnes qui travaille dans le milieu plus précisément qui sont chargé de les installer, eh bien ce n'est pas gagné...Pas utilisable tout de suite et si le peak est pour quasi demain 2010/2015 il n'y en aura pas assez à temps. De plus, plein de secteurs vitaux dépendent uniquement du pétrole : l'agriculture industrielle à besoin de tracteurs, de beaucoup d'énergies, l'industrie pharmaceutique etc...

Sur la faisabilité, l'ami Greuh semble avoir à peu près les mêmes infos que moi. Donc on peut espérer qu'il y ait une part de vérité et qu'on verra bel et bien ces réacteurs en action dans un avenir pas trop lointain ...
Quant aux besoins en pétrole, entre les biocarburants et les énergies alternatives je pense pas qu'on soit si dépendant. Dépendant des sources d'énergie oui, du pétrole spécifiquement j'en suis pas persuadé.
Quand je vois qu'au Brésil quasi toutes les voitures neuves tournent au bio-éthanol, je me dis que si le Brésil, qui avec tout le respect qui lui est du ne me semble pas être le plus grand pays de recherche du monde ou la plus grosse puissance économique, peut diminuer comme cela sa conso de pétrole alors on doit bien pouvoir le faire aussi, même si évidemment notre climat n'est pas si favorable à la culture de la canne à sucre :wink:

tupak amaru dit:là je te trouve très optimiste, perso je ne crois pas à la solution miracle sortie de derrière le chapeau au dernier moment, j'ai peut être tord soit, mais tu reconnais quand même que l'on sera touché : comment d'après toi dvlpt svp?

On sera forcément au moins touché financièrement.
Même si la solution miracle existe, ceux qui la détiennent ne vont pas la dévoiler tant que les sources d'énergie actuelles suffisent à remplir leur porte-feuille ...
Après, prendront-ils le risque d'attendre plus longtemps ? Ca me parait risquer tout de même, l'avenir nous le dira ...

tupak amaru dit:Oui je me garderai bien de te juger et tu n'es pas un horrible égoïste... Tu profites de ta vie et c'est très bien. Mais bon, je voulais savoir si tu as conscience des changements que cela pourrait impliquer notamment sur tes loisirs si prendre l'avion ou la voiture devenaient hors de prix et un jour qui sait, impossible au commun des mortels, car nous sommes dépendant à très forte dose de pétrole dans quasi tous les secteurs, d'ailleurs je ne me rendais même pas compte à quel point.

Bah justement vois-tu, c'est bien parce que les voyages en voiture ou en avion deviennent déjà, à mon petit niveau, quasiment inaccessibles que j'essaie d'en profiter tant que je le peux encore.

tupak amaru dit:Les réactions de Mr Girafe me paraissaient de bon sens même si elles sont dur à avaler aussi pour un globe-trotter dans mon genre, d'où mon idée de voir à quel point les gens, les monsieur et madame tout le monde pensent à une vie sans pétrole ou à une vie avec un pétrole très cher? Le problème est-t-il lointain ou proche? Car on n'a pas apparemment une date précise pour le peak oil : des estimations tout au plus...
Moi perso cela m'inquiète d'où mon questionnement type bisounours pour certain... à la communauté TT qui me semble variée et riche pour obtenir un panel de réponses intéressantes.
voila no offense i hope,
:)


En effet je pense aussi qu'il est très important de se pencher sur le problème et pas seulement celui du pétrole. Si tu savais combien de personnes trient leurs déchets en France tu seras sûrement dégoûté.
Rien que le weekend dernier j'ai invité des amis à l'apéro, ils m'ont aidé à ranger avant de partir mais j'ai été presque dégoûté de voir non seulement qu'ils avaient pas trié les déchets (alors que c'est qd même assez visible dans mon appart que je trie) mais en plus ils avaient tout mis en vrac dans les sacs cabas qui me servaient à faire mes courses. Et c'est malheureusement très répandu qd je vois les poubelles de mon immeuble ...

Sinon pour en revenir au pétrole, perso je trouve qu'il est déjà devenu trop cher pour moi :cry: Pourtant j'adore conduire, c'est vraiment un plaisir pour moi mais j'en suis à limiter mes déplacements dès que je le peux.

En tout cas merci de poser la question et d'exposer ton point de vue d'une façon si posée, ça fait plaisir :wink:
J'en viens presque à me dire que j'ai exposé le mien de façon agressive dans mon post précédent. J'étais un peu agacé de voir 2 sujets qui m'intéressent (la F1 et les voyages) "pollués" par des propos écolos, je m'en excuse (oh la, fallait la caser celle-là, la "pollution écologiste" :lol: )

Je suis bien d'accord avec toi sur le dernier point, la communauté TT est excellente. Y'a pas tant de forums où l'on peut discuter si librement de tout et de rien sans pour autant se prendre la tête. Tout l'honneur en revient à notre Grand Manitou :mrgreen:
SuperGerm dit:
tupak amaru dit:Mais donc où est le vrai du faux sur le peakoil, greuh donne 2006 comme date de ref? Est-t-on préparé à des changements "radicaux" de nos modes de vies
2006 ou 2020, c'est quoi la différence ?

Aujourd'hui pour moi ou demain pour mes enfants...
SuperGerm dit:
et un changement radical tu le mesure coment : ce qui ce fait en cinq ans, en vingt ans ou en cent ans ?

Pas de mesure, juste un changement rapide voir très rapide, à l'échelle de nos vies là maintenant, en fonction de la date présumé de ce fameux peak oil, dans nos modes de vies : prix de l'essence des voitures, des objets de conso courantes en plastiques, des médicaments, impact sur le tourisme, sur les approvisionnements, de la nourritures etc...
SuperGerm dit:
parce que 100 ans c'est radical dans notre histoire. le pétrole n'aura été qu'une parentése (juste 200 ans).

oui je sais mais là je te parle de nous en ce moment.

SuperGerm dit:
à vrai dire ou tu veux en venir avec ta question qui revient toujour ? t'écrit de la sf ?


Remarque si cela te dérange, tu peux jouer à nuclear war et nous laisser tranquille sur la planète bisounours, merci :

Je suis trop bête je te réponds : Non, c'était le post sur le voyage et la façon dont on te gratifie très vite d'écolo intégriste dès que tu fais des remarques durs mais de bons sens, et une curiosité perso voir si des gens prennent conscience de ce que cela pourrait changer dans leur quotidien, voir si il existe des énergies autres viables.

1. Je me demandais ou est la part de la fumisterie et de vérité : genre l'apocalypse c'est pour demain, plus de pétrole : guerre, famine etc... Parce que l'info manque, savoir si on est prêt pour ce changement qui va arriver là je pense que l'on est tous d'accord : la fin de l'énergie bon marché.

2. J'aime bien consulté des avis différents, mais pas sarcastiques.

3. effectivement je reconnais qu'on peut tourner longtemps, mais j'ai déjà pas mal d'info et d'avis donc je remercie d'ailleurs encore tous les intervenants constructifs qui ont éclairé ma lanterne.


Je vais donc arrêter le débat pour ma part... Pour ne pas tourner en rond et m'acheter un chauffe eau solaire :)

@greuh :

http://peakoil.nl/wp-content/uploads/20 ... report.pdf

ici sur 2010/15 en fonction des ressources non conventionnelles : schistes bitumeux par exemple

ici 2008
http://www.soilassociation.org/peakoil

ici
2056 et il nie le phénomène de hubbert (la courbe de gausse)
http://www.ncpa.org/pub/bg/bg159/index.html#c

@lechef et autres

dès que quelqu’un passe par la Paz je suis preneur du bouquin de Latouche sur la décroissance…merci!!

Cowboy Georges dit:Quant aux besoins en pétrole, entre les biocarburants et les énergies alternatives je pense pas qu'on soit si dépendant.


Justement si. Aujourd'hui aucune énergie renouvelable ne peut fournir assez d'énergie pour remplacer celle du pétrole.
Les biocarburants demandent du pétrole : pour les engrais notamment (ou alors il faut beaucoup beaucoup plus de terres cultivables).

Surtout que notre consommation va croissante.
Regarde le Danemark par exemple, ils ont couvert leur sol d'éoliennes pendant 20 ans au point qu'ils ne peuvent plus en mettre nulle part et bien ils n'ont même pas réussi à couvrir l'augmentation de la demande depuis les années 80.

La seule solution est de calmer le jeu, réduire notre consommation pour, si on est optimiste, nous laisser le temps de trouver des solutions alternatives,ou si l'on est idéaliste reconstruire une société différente.

Maintenant une bonne solution c'est de devenir végétarien :) ou au minimum de réduire drastiquement sa consommation de viande et de poisson.Comme 50% des terres cultivées en France le sont pour nourrir des animaux, comme il faut 8 à 15 calories végétales pour faire une calorie animale... on pourrait dégager des terres pour les biocarburants, réduire les rejets de méthane, réduire les quantités de pesticide et d'engrais, réduire la faim dans le monde et les inégalités... un projet simple...

Je ne sais plus si le lien vers l’ASPO a déjà été donné… Une association avec pas mal d’anciens pétroliers dedans qui dénonce la sur-évaluation des stocks pétroliers :
http://aspofrance.viabloga.com/

Ca parle de pétrole sur B FM là tout de suite…

Cowboy Georges dit:[...]Quant aux besoins en pétrole, entre les biocarburants et les énergies alternatives je pense pas qu'on soit si dépendant.[...]

Le gros problème avec les énergies renouvelables, c'est que le "flux" n'est pas régulier (pas de vent, passage de nuages ou au contraire grand beau temps, beaucoup de vent...), et ca c'est hyper dur à gérer apparemment pour les producteurs d'énergie.
C'est un peu aussi le défaut du nucléaire, l'inertie en terme de réactivité d'une centrale nucléaire.

je le remets là, parce qu’au départ je n’étais pas l’auteure du post, mais le texte est intéressant :
il vient effectivement du site Amnesty International Suisse
consultable :arrow:

Le prix à payer pour le pétrole

© Manon Schick
Avec la raréfaction des ressources énergétiques, la bataille pour le pétrole ou le gaz devient toujours plus dure. Les droits humains ne viennent qu’en deuxième rang lors des négociations avec les régimes autoritaires corrompus pour la recherche de nouveaux gisements.
Khartoum, la capitale du Soudan, grandit à toute vitesse. Alors qu’au Darfour, à l’ouest du pays, plus de 2,5 millions de personnes ont été déportées et qu’entre deux cent mille et quatre cent mille ont été tuées durant ces trois dernières années, des gratte-ciel sont construits partout dans la capitale. A la rencontre du Nil bleu et du Nil blanc, un quartier commercial ultra moderne doit être construit pour plus de quatre milliards de dollars, financé par les revenus du pétrole, qui coulent principalement vers la Chine, et en partie vers l’Inde.
Depuis que le pétrole a commencé à être exploité pour la première fois au Soudan en 1999, les différentes régions ont pris les armes pour obtenir elles aussi une part des richesses. Selon des statistiques gouvernementales, une grande partie des revenus du pétrole sert justement à se procurer des armes militaires à l’étranger et à développer leur propre industrie d’armement. La Chine, principal acheteur de l’or noir du Soudan, ne se laisse aucunement incommoder par les violations des droits humains commises. Alors que les entreprises américaines et européennes se sont retirées les unes après les autres, la Chine est devenue entre-temps le principal acheteur du pétrole soudanais (65 pour cent), et de plus couvre le régime de Khartoum devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Grâce à son droit de veto, elle a toujours pu détourner les condamnations des barbaries commises par le régime soudanais.
«La malédiction des ressources»
Le Soudan est un excellent exemple pour montrer comment le pétrole, les violations des droits et le sous-développement sont liés. Les réserves de pétrole commencent à manquer dans les pays industrialisés, la situation des pays du Moyen-Orient – où se trouve la majeure partie des gisements de pétrole: Arabie Saoudite, Iran, Irak, Emirats arabes unis et Koweït – est trop instable, alors les sociétés d’exploitation se tournent vers les pays d’Afrique de l’Ouest, l’Asie centrale et l’Amérique latine. Bien que les ressources naturelles de beaucoup de ces pays pourraient les sortir de la pauvreté, il se produit exactement le contraire: l’or noir provoque l’avidité de certains groupes, crée des tensions et déclenche des conflits sanguinaires, qui, à leur tour, sont subventionnés par les revenus du pétrole.
Beaucoup de pays qui ont des gisements de pétrole souffrent de pauvreté, de corruption et d’un système économique défaillant. «L’Afrique irait mieux sans pétrole»: c’est la conclusion d’une étude récente de l’Organisation internationale du travail. Raisons: l’industrie pétrolière ne se préoccupe guère de la croissance et des places de travail dans l’économie locale, elle crée juste des enclaves économiques. Dans cinquante pays en voie de développement, le pétrole, le gaz et les mines sont les principales sources de revenu. Des 3,5 milliards d’êtres humains qui vivent dans ces pays, plus de 1,5 milliard «L’or noir provoque l’avidité de certains groupes, crée des tensions et déclenche des conflits» disposent de moins de deux francs par jour et représentent les deux tiers de la population mondiale la plus pauvre. Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) montre par exemple qu’en Angola, depuis 1996, plus d’un milliard de dollars liés au commerce du pétrole a disparu, ceci alors qu’un e enfant sur quatre meurt avant d’avoir atteint l’âge de cinq ans et que plus d’un million de déplacé •e•s internes vivent de l’aide internationale. Les taxes d’accès et de licences que paient les groupes pétroliers pour l’exploitation atterrissent souvent directement dans les mains du gouvernement, qui se finance ainsi un train de vie luxueux et le bétonnage de son pouvoir. Ce n’est pas un hasard si les pouvoirs en place dans ces pays sont généralement des régimes autoritaires. Comme la majorité des dépenses publiques sont financées par les pétrodollars et non par les impôts, les régimes évitent ainsi de rendre des comptes au peuple. Et pour se maintenir au pouvoir, ils investissent dans l’armée, la police et les services de sécurité. Plusieurs études ont montré que les pays exportateurs de pétrole dépensent nettement plus d’argent pour l’armée et les armements que les pays qui n’ont pas de matières premières.

Insensibles aux pressions
Bien que les gouvernements de nombreux pays pétroliers soient coupables de graves violations des droits humains, ils sont souvent traités avec ménagement par la communauté internationale. Des pays comme l’Azerbaïdjan, l’Angola, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Russie, l’Arabie Saoudite, le Soudan ou le Tchad ont un énorme atout en main avec leurs gisements. Et ils s’en servent lorsque les pressions bilatérales ou internationales sont trop fortes.
Depuis que la Chine, deuxième importateur de pétrole après les Etats-Unis, courtise les pays riches en ressources énergétiques, même les régimes qui violent massivement les droits humains comme celui de Khartoum peuvent compter sur un partenaire fidèle et financièrement sûr, et surtout qui n’exige rien sur la gouvernance, la transparence, la démocratie et les droits humains. Pékin considère ces questions comme des affaires internes. « La Chine ne se soumet à aucun embargo contre les dictatures africaines et ne se préoccupe pas de savoir si les droits humains sont respectés», affirmait un officier du Ministère du commerce américain au journal Spiegel.
Mais même les politicien•ne•s occidentaux, qui normalement aiment prétendre qu’ils défendent les droits humains, deviennent plus cléments lorsqu’il s’agit de conclure des marchés avec les pays du pétrole. L’Europe par exemple travaille actuellement sur une nouvelle stratégie d’implantation en Asie centrale afin de diminuer sa dépendance à la Russie. Ce n’est pas étonnant si l’on sait que les énergies non renouvelables comme le pétrole, le gaz, le charbon et l’uranium couvrent plus du nonante pour cent des besoins d’énergie de la planète. La Suisse aussi couvre sa consommation d’énergie à plus de soixante pour cent par du pétrole, essentiellement du Nigéria et de la Libye. Et les pays d’Asie centrale disent eux aussi clairement qu’ils n’ont besoin d’aucune immixtion de l’Union européenne lorsque celle-ci vient leur parler de démocratie et de droits humains.


alors, ce n’est pas exactement ton sujet Tupak, mais on ne peut pas déconnecter tout le temps toutes les imbrications liées à la ressource “pétrole”.

bertrand dit:
Sur France Inter, vers 7H50, on parlait du prix de baril en hausse comme conséquence de la guerre en Irak et de la chute de production de ce pays.
A quel point la guerre en Irak justifie le prix du pétrole?

Peut-être une partie de réponse dans cet article de Pierre Veya... paru dans le temps (www.letemps.ch)

Le pétrole irakien, épée de Damoclès planétaire

La planète tout entière a pu vivre sans le pétrole irakien. L'Irak possède les deuxièmes ou troisièmes réserves mondiales d'or noir (tout dépend des sources), soit l'équivalent de la moitié des gisements revendiqués par l'Arabie saoudite. Le pays est resté jusqu'ici un nain pétrolier. L'Irak n'est jamais parvenu à valoriser son trésor. Ainsi, entre 1945 et 1975, la production irakienne est passée de 1% à 4% du total mondial; dans le même temps, la production saoudienne passait de 1 à 13%. En 2008, l'Irak a retrouvé la production d'avant l'intervention, soit 2,4 millions de barils/jour, un niveau proche de sa capacité industrielle historique.

Dans un marché où l'offre peine à suivre la demande, les interruptions et baisses de production de brut irakien ont certes joué un rôle dans la flambée des cours du brut, mais elles n'ont jamais mis en danger l'équilibre énergétique du monde.

L'atout

Cela pourrait changer, et vite. Selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la très forte augmentation de la demande de pétrole de la Chine et de l'Inde sera à son maximum d'ici dix à quinze ans, soit exactement au moment où la production des pays hors OPEP commencera à décliner. «Si la production n'augmente pas en Irak de manière exponentielle d'ici à 2015, nous avons un très gros problème, même si l'Arabie saoudite respecte ses engagements», déclare Fatih Birol, directeur des études économiques de l'AIE, dans un entretien avec Le Monde. Car nul autre pays producteur n'est à même d'augmenter de manière «exponentielle» sa production de brut, qui plus est de bonne qualité et à un prix d'extraction bas, dans un temps aussi bref. Comme une malédiction, l'Irak détient sans doute la clé du fameux «pic pétrolier» que l'on attend (les optimistes) au milieu du siècle, mais qui pourrait se produire bien plus tôt et engendrer une crise énergétique sans précédent. L'éviter va devenir l'obsession de la prochaine décennie. Fleurant les contrats du siècle, les compagnies pétrolières de toutes tailles se ruent par dizaines à Bagdad pour décrocher des contrats.

De l'idéal à la réalité

Dans un environnement idéal, l'Irak serait en mesure de couvrir 5% de l'offre pétrolière mondiale d'ici à 2010-2015. Et, avant la guerre, certains experts avançaient même l'idée que le pays pourrait, en 2020, produire autant de pétrole que l'Arabie saoudite. Ces dernières projections semblent irréalistes. Car la guerre et l'insécurité ont ruiné la base pétrolière du pays. Et, surtout, le pays n'a toujours pas de cadre juridique. La loi pétrolière, qui fixe les conditions d'exploitation et la répartition de la manne, est bloquée. Les Kurdes, qui ont repris possession du grand centre pétrolier de Kirkouk, ont signé des contrats avec plusieurs sociétés pétrolières que le gouvernement central juge illégaux. Pour compliquer la donne, la communauté sunnite, qui contrôlait sous Saddam Hussein les champs de pétrole et de gaz, est la seule qui se retrouve sans territoire gorgé d'hydrocarbures. Le scénario d'une guerre civile pour la conquête du gaz ou du pétrole qui a tant hanté les nuits de Winston Churchill revient encore et toujours comme un mauvais songe.

merci madame Kouyne,


Je réaffirme que pour moi toutes les contributions constructives sont les bienvenues.
Kouyne pour ce texte, j’en suis depuis longtemps convaincu, étant donné la valeur inégalable de la ressource pétrole et autres (Uranium et Niger) on (les démocratie modernes) s’asseyent volontiers sur tous les principes fondateurs de celles-ci : liberté égalité fraternité, pour s’accaparer la ressource en maintenant des régimes “amis” (françafrique chez nous?)… Et justement plus elle viendra à manquer plus les tensions seront vives et les beaux principes jetés aux orties de plus en plus.

Grâce à mon inestimable moitié ( bibliothécaire) j’ai pu lire le dernier science et vie et son dossier sur les énergies renouvelables, eh bien on n’en ressort pas vraiment optimiste! Car les auteurs rejoignent Ubik : pour l’instant le plus efficace serait la baisse de la conso globale d’énergie. Mais ils éludent sur le peak oil en disant que personne n’est d’accord sur sa date probable… Ce que je relève précédemment dans un de mes post : 3 dates possibles, même si je ne remets pas en cause le sérieux de greuh qui propose 2006.

Je commande le bouquin de Latouche très rapidement (enfin si la poste marche je l’aurai dans deux mois…). Et pour écouter une autre voie, sur un post de Bertrand il parlait de ce bouquin :
Les prêcheurs de l’Apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires - Jean de Kervasdoué
Avec les deux je pourrais me faire une opinion non partisane…

Jocel1 dit:
Cowboy Georges dit:[...]Quant aux besoins en pétrole, entre les biocarburants et les énergies alternatives je pense pas qu'on soit si dépendant.[...]

Le gros problème avec les énergies renouvelables, c'est que le "flux" n'est pas régulier (pas de vent, passage de nuages ou au contraire grand beau temps, beaucoup de vent...), et ca c'est hyper dur à gérer apparemment pour les producteurs d'énergie.
C'est un peu aussi le défaut du nucléaire, l'inertie en terme de réactivité d'une centrale nucléaire.


Quand tu sais à quel point les panneaux solaires polluent pour un rendement faible, je suis pas sûr de vouloir en encourager la production, de ces horreurs.
La pollution à l'arsenic (et au tétrachlorure de silicone -Xn- ) dûe à l'immonde chimie "par bains", ça vous parle ?
Par contre, les expériences décevantes de Thémis risquent de reprendre du poil de la bête quand on y sera acculés...

POLLUTION DES PANNEAUX SOLAIRES : http://www.salon.com/tech/htww/2008/03/ ... index.html
THEMIS : http://membres.lycos.fr/jjbezian/themis1.html

Quant à la date du pic pétrolier, que ce soit 2010, 2015 ou 2050, C'EST DEJA TROP PRES. 2050, à l'échelle d'une nation, ou d'une planète, c'est DEMAIN. Surtout vu le temps que prends la modification d'un comportement, surtout quand il est *opposé* par des problématiques plus directes.

greuh.

quote=“Ubik Liryc”]La seule solution est de calmer le jeu, réduire notre consommation pour, si on est optimiste, nous laisser le temps de trouver des solutions alternatives,ou si l’on est idéaliste reconstruire une société différente.
[/quote]


Réduire la consommation ça me semble assez facile mais plus ça va plus on fonce dans le mur. Rien qu’en sortant sur mon balcon en été je vois un nombre incalculable d’appart équipés d’une climatisation dont le tuyau dépasse par la fenêtre … Super ! Comme ça la fenêtre reste ouverte tout le temps, même avec la clim en marche il fait plus chaud que si on gardait les fenêtres et les volets fermés pdt la journée. C’est un exemple mais y’a des trucs comme ça qui me font penser qu’on marche vraiment sur la tête :roll:

greuh dit:Quand tu sais à quel point les panneaux solaires polluent pour un rendement faible, je suis pas sûr de vouloir en encourager la production, de ces horreurs.
La pollution à l’arsenic (et au tétrachlorure de silicone -Xn- ) dûe à l’immonde chimie “par bains”, ça vous parle ?


Ah ! Les panneaux solaires :lol:
Je suis chimiste donc moi ça me parle mais en général qd je dis que toute la merde nécessaire à leur construction est pire que l’énergie qu’ils permettent d’économiser je me fais insulter :lol:
Ca fait plaisir de voir qu’on partage certaines idées dans le domaine.
D’ailleurs tu fais quoi comme travail ? T’as l’air bien renseigné :lol:

Enfin pour en revenir au sujet, c’est con mais les panneaux solaires pourraient nous être utiles qd même. Niveau pollution c’est vraiment pas terrible mais à défaut de pétrole …

Enfin pour en revenir au sujet, c'est con mais les panneaux solaires pourraient nous être utiles qd même. Niveau pollution c'est vraiment pas terrible mais à défaut de pétrole ...


C'est ptetre ça, le vrai probleme: Il existe des solutions, mais en attendant on va racler les fonds de tiroir a la pioche, et va y avoir des dégats sur la boiserie :lol:

D'ailleurs, ça me fait dire que l'humanité ne fait les choses que contrainte et forcée, et toujours au plus facile. On parlais de l'espace, pluton, ou de la recherche de ressources en dehors de la Terre, un moment dans ce sujet ou le précédent: m'es avis qu'on ne s'y interresseras réelement que quand on aura usé jusqu'a la corde tout ce qui peut l'etre ici bas :mrgreen:
Cowboy Georges dit:
Je suis chimiste donc moi ça me parle mais en général qd je dis que toute la merde nécessaire à leur construction est pire que l'énergie qu'ils permettent d'économiser je me fais insulter


Ben qu'est ce que tu glandes? allez au boulot !! fait nous des panneaux solaires non polluant! :mrgreen:
Batteran dit:On parlais de l'espace, pluton, ou de la recherche de ressources en dehors de la Terre, un moment dans ce sujet ou le précédent: m'es avis qu'on ne s'y interresseras réelement que quand on aura usé jusqu'a la corde tout ce qui peut l'etre ici bas :mrgreen:

Tu joues pas à Race for the Galaxy ? Une "Nouvelle Terre" existe ! C'est juste qu'on l'a pas encore découvert :mrgreen:
Désolé du troll mais ta phrase m'a furieusement fait penser au jeu ... faut que je me désintox moi :kingboulet:
Sinon je suis bien avec ce que tu dis.
tom-le-termite dit:Ben qu'est ce que tu glandes? allez au boulot !! fait nous des panneaux solaires non polluant! :mrgreen:


Arf ! J'aimerais bien, si je trouve je suis sûr d'être milliardaire !
Je pourrais me payer l'Arche Monde et la Jet-set Galactique ... Gné :pouicboulet:
Mais je suis technicien moi d'abord, je réfléchis pas au boulot, les cadres sont là pour ça 8)
Bon allez j'arrête, je suis en train de troller un sujet sérieux avec vos âneries :mrgreen:
Cowboy Georges dit:
Enfin pour en revenir au sujet, c'est con mais les panneaux solaires pourraient nous être utiles qd même. Niveau pollution c'est vraiment pas terrible mais à défaut de pétrole ...


oui on pourait tapisser l'afrique de panneaux bien sûr au détriment des populations locale, m'étonnerait pas que ce soit ds les cartons de nos chères multinationales.
tupak amaru dit:merci madame Kouyne,


Je commande le bouquin de Latouche très rapidement (enfin si la poste marche je l'aurai dans deux mois...). Et pour écouter une autre voie, sur un post de Bertrand il parlait de ce bouquin :
Les prêcheurs de l'Apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires - Jean de Kervasdoué
Avec les deux je pourrais me faire une opinion non partisane...


S'il n'est pas trop tard , décommande Les prêcheurs de l'Apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires;J'ai eu la chhance de le feuilleter avant achat (à la place du coup). Ce livre n'a rien de scientifique ni de vraiment intéressant comme on me l'avait "vendu", c'est juste un pamphlet.

Il est à l'écologie ce que le traité d'Athéologie d'Onffray est aux religions monothéistes...