Ah tiens, de mieux en mieux dans le cynisme. Le Figaro Dimanche,² que je découvre maintenant (nan je ne suis pas abonné, on l’a au bureau…).
En couv’
“La crise.
Comment en profiter”.
On peut avoir envie de péter son kiosque à journaux sans devoir prendre sa carte au NPA ? ![]()
Ca serait pas le même gars qui a dit :
Mr xx le 22 janvier 2007 dans le Monde dit:Une société qui emprunte est une société qui croit en l’avenir.
Où le même gars qui suggère de changer les règles prudentielles des banques ?
Mr xx le 14 septembre 2006 dit:
Le premier moyen d’y parvenir, c’est d’utiliser le crédit hypothécaire. Cela paraît très compliqué, mais c’est en réalité très simple. C’est ce qui permet à près de 70% des Britanniques et des Américains d’être propriétaires de leur logement, contre 56% en France. Dans ces deux pays, les crédits sont garantis par l’existence du bien. En France, nous privilégions la garantie sur les personnes, ce qui conduit les établissements bancaires à écarter du marché du crédit tous ceux dont la situation professionnelle n’est pas assez stable pour assurer des revenus durables. Cette tradition n’est pas une fatalité. Il suffit de changer les règles prudentielles imposées aux banques, de simplifier le recours à l’hypothèque et d’en réduire le coût.
Un visionnaire…
El comandante dit:Figaro Dimanche
Attends, ça vaut bien leur :
Les pauvres, un marché potentiellement juteux
ici
Krazey dit:Ca serait pas le même gars qui a dit :Mr xx le 22 janvier 2007 dans le Monde dit:Une société qui emprunte est une société qui croit en l'avenir.
Où le même gars qui suggère de changer les règles prudentielles des banques ?Mr xx le 14 septembre 2006 dit:
Le premier moyen d’y parvenir, c’est d’utiliser le crédit hypothécaire. Cela paraît très compliqué, mais c’est en réalité très simple. C’est ce qui permet à près de 70% des Britanniques et des Américains d’être propriétaires de leur logement, contre 56% en France. Dans ces deux pays, les crédits sont garantis par l’existence du bien. En France, nous privilégions la garantie sur les personnes, ce qui conduit les établissements bancaires à écarter du marché du crédit tous ceux dont la situation professionnelle n’est pas assez stable pour assurer des revenus durables. Cette tradition n’est pas une fatalité. Il suffit de changer les règles prudentielles imposées aux banques, de simplifier le recours à l’hypothèque et d’en réduire le coût.
Un visionnaire...
Fabuleux.
Bon y a pas un Sarkozyste libéral pour amener la contradiction ? On s'ennuie. Ils sont où ?
eh ben quelle journée: S&P -8%, CAC -5%, Dexia -30%, Wachowia -80%. Bon on peut appeler ça un krach non?
Et rien n’est finit, on vient juste de rentrer dans la danse là.
La chambre des représentants vient de rejeter le plan de sauvetage des banques !!! Les républicains ne veulent pas payer pour ceux qui s’en sont foutus plein les poches en menant le système à la faillite d’après le journaliste de France 2.
Quelle manque de solidarité. ![]()
ouep, bah, je confirme… dans la “grosse” industrie ça ne va pas fort (dans mon cas l’auto)…
-20% de vente en moins en europe sur les 3 - 4 derniers mois.
grosso modo, cela se concrétise par:
- chômage technique chez les constructeurs (au mieux)
- d’ou chômage technique chez le fournisseurs
- suppression des équipes de nuit (les plus chères)
- les intérimaires à la maison
- coupe dans les investissements
- gels des projets…
deux marchés sont assez dynamiques en ce moment: la Russie et le Maroc!
Ne me demandez pas pourquoi (j’ai pas l’droit de l’dire
)
Fred. dit:La chambre des représentants vient de rejeter le plan de sauvetage des banques !!!
Oui, le DJ et le TSX sont en train de plonger...
Ca chauffe ici.
Pour vous les gars, ce sera demain matin que ca va faire mal
on finit par s’habituer…
chedre31 dit:Ne me demandez pas pourquoi
pourquoi ?
C’est pas les libéraux qui nous expliquent depuis Adam Smith qu’une “main invisible” régule naturellement le marché et que l’Etat n’a par conséquent pas à y mettre le nez ?
Quelle faillite idéologique…
Fred. dit:Bon y a pas un Sarkozyste libéral pour amener la contradiction ? On s'ennuie. Ils sont où ?
"ouais ben Ségolène elle aurait pas fait mieux".
Le pire c'est que c'est vrai...
y’a des jours on est content de travailler dans la fonction publique
Locke dit:y'a des jours on est content de travailler dans la fonction publique
Ouaip moi aussi mais attends, si l'état fait faillite tu fais comment? Rappelons nous la crise Argentine, le Zimbabwe, ... ou autre, d'ailleurs
ps je recommande rue89 il y a un pdf assez sympa qui explique un peu le mécanisme de la crise et les fameux prêts hypothécaires... Proposé par notre omniprésident :
là
El comandante dit:Fred. dit:Bon y a pas un Sarkozyste libéral pour amener la contradiction ? On s'ennuie. Ils sont où ?
"ouais ben Ségolène elle aurait pas fait mieux".
![]()
Le pire c'est que c'est vrai...
Bon, je ne suis pas fan de Ségo, mais de mémoire elle n'avait pas fait l'apologie des subprimes ...
Ceci dit, il y en a tellement peu pour défendre la cause du Chef que tu te sens obligé de prendre leur place !
Quel effet cela te fait il ?
Fred. dit:Quel effet cela te fait il ?
mal quelque part.
En supposant… que 2,3 grosses banques fassent faillite…
on peut penser que des petites banques suivent…
de mal en mal… que les entreprises qui avaient des sous pour payer les salaires des ouvriers/employés n’ont plus rien également… et donc mettent les personnes à la porte…
Est-ce envisageable ?
? ou je dis du n’importe quoi ?
Ce qui est certain si l’état aide la 1er banque de Belgique cela me semble déjà grave…
Quelqu’un a des idées à ce sujet de cas similaire qui se sont passés il y a plusieurs années ??
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Comment cela s’est déroulé en Argentine ? où en sont ils maintenant ?
En fait une crise, c’est une destruction de monnaie, et surtout une destruction de dettes.
Donc dans l’absolu une entreprise qui n’est pas trop exposée par ses dettes risque moins de par la crise structurelle elle-même. Après vient le problème de la nature de son activité. Si elle est spécialisée dans la confection de repas rapides pour banquiers, elle va probablement réduire son activité. Si c’est une entreprise de pompes funèbres, elle bénéficiera de débiteurs ruinés qui se font sauter la cervelle et de la dégradation des conditions de santé, notamment chez les plus pauvres.
Je ne suis pas sûr de bien suivre ton raisonnement, El Commandante. S’il y a bien une chose qui ne disparaît pas dans ce genre de crise, c’est les dettes, sauf si tu parles de celles des sociétés qui tombent en faillite…
Bon, apparemment, les plans de sauvetage semblent avoir calmé les esprits: les cours remontent.
Sherinford dit:S'il y a bien une chose qui ne disparaît pas dans ce genre de crise, c'est les dettes, sauf si tu parles de celles des sociétés qui tombent en faillite...
ben voilà. La dette disparaît, donc l'argent qu'elle représentait aussi, avec éventuellement des conséquences sur les créanciers de l'entreprise qui disparaît. La crise resserre la masse monétaire.