Cher Monsieur Isk90,
Vous êtes à coté du sujet, forcément, puisque j’ai fait remarquer qu’il faudrait peut-être en ouvrir un autre spécial sur ce rapport client-financier. Mais votre analyse est très interessante, pertinente et bien tournée. Tellement que je n’ai même pas besoin de vous demander votre CV pour réfléchir à ce que vous dites
Je pense que cette histoire de client vs financier ou contremaître et ce semblant de “pouvoir” est l’une des sources des tensions un peu partout. En fait. Certains rejettent KS à cause de cela (éditeurs comme acheteurs), d’autres y foncent pour cela (éditeurs comme acheteurs)…
Bien à vous
Monsieur Phal
Je pense de ma fenetre que tu es dans le sujet au contraire (en plus c’est interressant)… je vais faire comme toi répondre a moitié dans le sujet mais juste autour…
> De plus en plus de petits KS voient leurs regles localisées par des backers puis officialisées par le créateur/porteur du projet… on est en plein dans le backer/producteur…
> Quid de la com virale, le backer devenant l’ambassadeur quand l’affaire est bien menée (là j’en sais rien… est ce a ranger dans la meme case ou ailleurs?)
> Reste le backer contremaitre, aujourd’hui tu as deux cas de KS, ceux qui se font bouffer par les demandes des backers et qui au final tombent tres souvent dans des spirales infernales que tu décris (pourquoi il a écouté un tel et pas moi, oin oin oin???), voir pire a force d’écouter le baker lambda (et rien ne prouve qu’il sera encore la le jour du prélevement) finissent par pénaliser tous les autres backers (syndrome SPG, mais c’est loin d’être le pire)…
Par contre tu as d’autres approches du “je ne fait pas ce que demande le backer”, mais “j’entends la remarque (je me pose, je réfléchis et je décide)” comme par exemple Stegmaier et ses sondages (meme si il précise souvent qu’il veut un avis mais ne s’engage pas a aller dans le sens du sondage) ou Conan, qui ont bien expliqués avoir compris la requete des dés ou des noms des persos sur les fiches, avoir montrés qu’ils s’y interressaient, mais toujours dit que la décision finale serait faite plus tard (hors période “chaude” de la campagne)…
> Le clin d’oeil, c’est HS pour ton texte mais pas completement je trouve sur l’idée de fond… comme le chameau de conan, ou la chevre de 7thC qui sont tous deux tirés des coms du KS, une sorte de “tribut” aux membres actifs…
#My2Cts
PS : tu remarqueras que j’ai remplacé volontairement client par backer, ca sera l’objet d’un autre débat je pense (EDIT : qui pour moi par contre est en plein dans le sujet : “économie du crowdfunding”… on ne peut meme plus dedans…)
Cher Monsieur JMT,
Le problème, c’est que “économie” a un sens large et que l’on peut tout y mettre. Le propos du départ était sur la notion de risque. Puis il est parti sur les gros vs petit… Puis sur les boutiques, puis sur les CV, puis sur les relouds, puis sur la modération et maintenant sur les clients Vs financier… Certains diraient que nous avons été toujours dans le sujet… D’autres pas.
Sinon, je crois qu’il y a une différence entre faire de la com auprès de ses clients et le fait qu’ils soient des “financiers”. Ou alors il faut commencer par définir précisément ce que l’on met derrière ce mot. Parce que je crois que nous ne mettons pas tous la même chose. une fois la définition clairement accepté, on pourra se dire si oui ou non le Vs fonctionne.
Bien à vous
Monsieur Phal
fred henry760 dit :Salut.
Je me permets d’ouvrir ce sujet car il me tient particulièrement à cœur. Je pense que Kickstarter et le crowdfunding de manière générale sont en train de transformer profondément et durablement l’économie du secteur. Plus précisément, je pense que nous sommes pris dans un mouvement historique de désintermédiation de l’économie permis par l’avènement et le développement des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Concernant le secteur qui nous intéresse ici (le jeu de société « moderne ») ce mouvement de désintermédiation a semble-t-il trouvé sa possibilité d’existence dans les plateformes de crowdfunding (essentiellement Kickstarter semble-t-il) qui permet de mettre directement en relation producteurs et consommateurs. C’est donc de ces transformations que je vous propose de discuter ici.
Quelques thèmes de réflexion :
-Du Crowdfunding et des Boutiques
-De la philosophie initiale du Crowdfunding et de ses transformations.
-De l’émergence d’un marché autonome du Crowdfunding.
-Des différents usages du Crowdfunding.
-De l’impact du Crowdfunding sur le marché du jeu.
-Etc.
Je pense qu'a part les derniers écarts on est bel et bien revenus dans l'esprit de ce qu'était ce post au départ, meme si on est plutot dans le etc (encore qu'on est vraiment dans la philosophie initiale et son évolution pour le coup)... le backer/producteur-acteur-contremaitre faisant a part entiere partie de l'économie du crowdfunding je trouve... non?
Apres on peut découper en X sujet mais au risque de les voir tous noyés dans la masse des projets qui arrivent quotidiennement maintenant...
Monsieur Phal dit :Cher Monsieur JMT,
Le problème, c'est que "économie" a un sens large et que l'on peut tout y mettre. Le propos du départ était sur la notion de risque. Puis il est parti sur les gros vs petit... Puis sur les boutiques, puis sur les CV, puis sur les relouds, puis sur la modération et maintenant sur les clients Vs financier... Certains diraient que nous avons été toujours dans le sujet... D'autres pas.
Sinon, je crois qu'il y a une différence entre faire de la com auprès de ses clients et le fait qu'ils soient des "financiers". Ou alors il faut commencer par définir précisément ce que l'on met derrière ce mot. Parce que je crois que nous ne mettons pas tous la même chose. une fois la définition clairement accepté, on pourra se dire si oui ou non le Vs fonctionne.
Bien à vous
Monsieur Phal
Je rebondis sur la deuxième parti de votre message. Navigant un peu dans le monde de la start-up, le financier est souvent le premier client (ou à minima le premier client ex-eaco). C'est lui qui achète un concept d'entreprise, une équipe et une dynamique pour plus tard en ressortir un bénéfice qui sera plutôt financier.
Sur Kickstarter, le porteur de projet vends un peu la même chose, mais à une masse qui n'attends pas de bénéfice financier mais un produit. On est clairement dans une sorte de chose hybride, financier d'un côté, client utilisateur de l'autre.
Quand le client-financier exprime fortement quelque chose sur Kickstarter (de préférence en parlant d'une seule voix) il est généralement entendu, à tort ou à raison... D'ailleurs un peu comme pour les financiers dans les start-up :)
jmt-974 dit :fred henry760 dit :Salut.
Je me permets d’ouvrir ce sujet car il me tient particulièrement à cœur. Je pense que Kickstarter et le crowdfunding de manière générale sont en train de transformer profondément et durablement l’économie du secteur. Plus précisément, je pense que nous sommes pris dans un mouvement historique de désintermédiation de l’économie permis par l’avènement et le développement des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Concernant le secteur qui nous intéresse ici (le jeu de société « moderne ») ce mouvement de désintermédiation a semble-t-il trouvé sa possibilité d’existence dans les plateformes de crowdfunding (essentiellement Kickstarter semble-t-il) qui permet de mettre directement en relation producteurs et consommateurs. C’est donc de ces transformations que je vous propose de discuter ici.
Quelques thèmes de réflexion :
-Du Crowdfunding et des Boutiques
-De la philosophie initiale du Crowdfunding et de ses transformations.
-De l’émergence d’un marché autonome du Crowdfunding.
-Des différents usages du Crowdfunding.
-De l’impact du Crowdfunding sur le marché du jeu.
-Etc.Je pense qu'a part les derniers écarts on est bel et bien revenus dans l'esprit de ce qu'était ce post au départ, meme si on est plutot dans le etc (encore qu'on est vraiment dans la philosophie initiale et son évolution pour le coup)... le backer/producteur-acteur-contremaitre faisant a part entiere partie de l'économie du crowdfunding je trouve... non?
Apres on peut découper en X sujet mais au risque de les voir tous noyés dans la masse des projets qui arrivent quotidiennement maintenant...
Cher Monsieur JMT,
Ok, de la à penser que les amateurs de forum et de KS ont une prédilection encore plus pousser que la norme pour les sujets longs, très longs où tout se mélangent et se bousculent, il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas.
Bien à vous
Monsieur Phal
sertiale dit :Sur Kickstarter, le porteur de projet vends un peu la même chose, mais à une masse qui n'attends pas de bénéfice financier mais un produit. On est clairement dans une sorte de chose hybride, financier d'un côté, client utilisateur de l'autre.
Quand le client-financier exprime fortement quelque chose sur Kickstarter (de préférence en parlant d'une seule voix) il est généralement entendu, à tort ou à raison... D'ailleurs un peu comme pour les financiers dans les start-up :)
L'avance de trésorerie, avec un facteur risque important (risque de ne rien avoir, ou risque d'avoir un produit de faible qualité, ou risque de reception dans des années... entre autre...), place clairement le soutien plus proche d'un banquier qui preterais de l'argent pour créer et produire un produit que d'un client qui va acheter un produit sur une étagère ou précommande alors que la production est déjà lancée/finie et que les exemplaires de pré-production ont déjà fait l'objet de tests/présentations par des journalistes indépendants et critiques...
D'ailleurs sur Kickstarteur il n'est jamais fait notion des mots ventes et clients mais bien de financement et de contributeurs... on peut penser ce que l'on veut, contractuellement il s'agit bien de contributeurs qui financent un projet, et non pas d'acheteurs qui achetent un produit...
Cher Monsieur sertiale,
Certes. Mais le client ne finance-t-il pas systématiquement ? Quand je vais acheter ma baguette, je finance le boulanger. Ai-je pour autant mon mot à dire sur le sens dans lequel il range ses éclairs au café ? Remarquez que le mot ne me dérange pas. Ce que j’essaye de faire remarquer, c’est cette propension qu’on certains à se sentir investie sous prétexte qu’ils mettent des sous. J’ai participé à un KS sur un livre, disons d’Art. Peut m’importe ce que fait le type, j’ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu’il faisait avant. J’ai vu ce qu’il proposait. Je le veux. Je n’ai aucune revendication. Mais j’ai vu passer des gens qui… J’ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j’ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que…
Bien à vous
Monsieur Phal
jmt-974 dit :sertiale dit :Sur Kickstarter, le porteur de projet vends un peu la même chose, mais à une masse qui n'attends pas de bénéfice financier mais un produit. On est clairement dans une sorte de chose hybride, financier d'un côté, client utilisateur de l'autre.
Quand le client-financier exprime fortement quelque chose sur Kickstarter (de préférence en parlant d'une seule voix) il est généralement entendu, à tort ou à raison... D'ailleurs un peu comme pour les financiers dans les start-up :)L'avance de trésorerie, avec un facteur risque important (risque de ne rien avoir, ou risque d'avoir un produit de faible qualité, ou risque de reception dans des années... entre autre...), place clairement le soutien plus proche d'un banquier qui preterais de l'argent pour créer et produire un produit que d'un client qui va acheter un produit sur une étagère ou précommande alors que la production est déjà lancée/finie et que les exemplaires de pré-production ont déjà fait l'objet de tests/présentations par des journalistes indépendants et critiques...
D'ailleurs sur Kickstarteur il n'est jamais fait notion des mots ventes et clients mais bien de financement et de contributeurs... on peut penser ce que l'on veut, contractuellement il s'agit bien de contributeurs qui financent un projet, et non pas d'acheteurs qui achetent un produit...
D'où l'ambiguïté de la chose et la multitude d'approche possible aussi bien du côté porteur de projet, que du côté "client investisseur".
je me dis qu'il doit bien être possible de créer des typologies de backers, même si la donnée chiffrée manquerait. En y réfléchissant 3 minutes, j'imagine les typologies suivantes :
- le financier soutient de projet
- le client achetant un produit fini
- le communautaire qui vient pour une forme d'echange autour d'une idée séduisante
- l'observateur qui aime voir un projet de construire
- le chercheur de bonnes affaires ou exclusivité
Il y en a sûrement d'autres, en plus on doit tous être l'un ou l'autre par moment, mais j'avoue bien aimer créer de cases, ça permet de mieux appréhender l'échelle de nuance de comportement.
Monsieur Phal dit :Cher Monsieur sertiale,
Certes. Mais le client ne finance-t-il pas systématiquement ? Quand je vais acheter ma baguette, je finance le boulanger. Ai-je pour autant mon mot à dire sur le sens dans lequel il range ses éclairs au café ? Remarquez que le mot ne me dérange pas. Ce que j'essaye de faire remarquer, c'est cette propension qu'on certains à se sentir investie sous prétexte qu'ils mettent des sous. J'ai participé à un KS sur un livre, disons d'Art. Peut m'importe ce que fait le type, j'ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant. J'ai vu ce qu'il proposait. Je le veux. Je n'ai aucune revendication. Mais j'ai vu passer des gens qui... J'ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j'ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que...
Bien à vous
Monsieur Phal
Ah non, je ne prépaie jamais ma baguette de pain :)
Mais j'en convient la nuance est faible.
En tout cas, votre propos me fait penser que mon message précédent de pseudo segmentation n'est pas trop idiot.
sertiale dit :jmt-974 dit :sertiale dit :Sur Kickstarter, le porteur de projet vends un peu la même chose, mais à une masse qui n'attends pas de bénéfice financier mais un produit. On est clairement dans une sorte de chose hybride, financier d'un côté, client utilisateur de l'autre.
Quand le client-financier exprime fortement quelque chose sur Kickstarter (de préférence en parlant d'une seule voix) il est généralement entendu, à tort ou à raison... D'ailleurs un peu comme pour les financiers dans les start-up :)L'avance de trésorerie, avec un facteur risque important (risque de ne rien avoir, ou risque d'avoir un produit de faible qualité, ou risque de reception dans des années... entre autre...), place clairement le soutien plus proche d'un banquier qui preterais de l'argent pour créer et produire un produit que d'un client qui va acheter un produit sur une étagère ou précommande alors que la production est déjà lancée/finie et que les exemplaires de pré-production ont déjà fait l'objet de tests/présentations par des journalistes indépendants et critiques...
D'ailleurs sur Kickstarteur il n'est jamais fait notion des mots ventes et clients mais bien de financement et de contributeurs... on peut penser ce que l'on veut, contractuellement il s'agit bien de contributeurs qui financent un projet, et non pas d'acheteurs qui achetent un produit...D'où l'ambiguïté de la chose et la multitude d'approche possible aussi bien du côté porteur de projet, que du côté "client investisseur".
je me dis qu'il doit bien être possible de créer des typologies de backers, même si la donnée chiffrée manquerait. En y réfléchissant 3 minutes, j'imagine les typologies suivantes :
- le financier soutient de projet
- le client achetant un produit fini
- le communautaire qui vient pour une forme d'echange autour d'une idée séduisante
- l'observateur qui aime voir un projet de construire
- le chercheur de bonnes affaires ou exclusivité
Il y en a sûrement d'autres, en plus on doit tous être l'un ou l'autre par moment, mais j'avoue bien aimer créer de cases, ça permet de mieux appréhender l'échelle de nuance de comportement.
Pour les catégories de backers je sais pas mais ta liste me parrait une bonne base (en multi choix), par contre pour les pledges j'ai souvent vu des gens ranger leurs pledges dans trois categories (que j'utilise maintenant pour ranger les miens, et la souvent pas de multichoix) :
> le pledge soutiens (je paye souvent plus cher, je le sait mais j'ai envie d'aider)
> le pledge kilopastique/carton/autre (je viens chercher la méga bonne affaire)
> le pledge "autrement il sera introuvable" (car pas distri, ou alors ultra cher en fdp)
J'aime bien aussi ranger les choses :)
sertiale dit :Monsieur Phal dit :Cher Monsieur sertiale,
Certes. Mais le client ne finance-t-il pas systématiquement ? Quand je vais acheter ma baguette, je finance le boulanger. Ai-je pour autant mon mot à dire sur le sens dans lequel il range ses éclairs au café ? Remarquez que le mot ne me dérange pas. Ce que j'essaye de faire remarquer, c'est cette propension qu'on certains à se sentir investie sous prétexte qu'ils mettent des sous. J'ai participé à un KS sur un livre, disons d'Art. Peut m'importe ce que fait le type, j'ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant. J'ai vu ce qu'il proposait. Je le veux. Je n'ai aucune revendication. Mais j'ai vu passer des gens qui... J'ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j'ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que...
Bien à vous
Monsieur PhalAh non, je ne prépaie jamais ma baguette de pain :)
Mais j'en convient la nuance est faible.
En tout cas, votre propos me fait penser que mon message précédent de pseudo segmentation n'est pas trop idiot.
La nuance est quand meme que d'ici un an (la baguette que tu as payée aujourd'hui tu l'auras dans un an on est d'accord vu qu'on compare?), le boulanger aura peut etre mis la clé sous la porte, ou changé de farine et tu n'aimerais pas la nouvelle (voir pire si tu as précommandé pour l'aider a ouvrir sa boulangerie et qu'en fait son pain est infect)... Parce que KS c'est ca, c'est pas payer sa baguette déjà cuite pour faire tourner un magasin... différence client / soutiens...
Pour le livre d'art c'est pareil, le risque c'est par exemple l'artiste montre une dizaine de pages, dit qu'il va faire dans l'année les 50 qui restent... au bout de 6 mois il en montre une, et ensuite plus rien pendant 6 mois, mais il dit juste "ne vous inquietez pas"... la encore la différence avec le client qui a acheté sur une étagère en librairie est forte...
Quand a acheter dans le circuit classique ca ne consiste pas a financer une entreprise, mais a faire vivre l'entreprise en achetant ses produits (financer c'est injecter de l'argent pour l'aider a creer ses produits par exemple)
Après on peut ne pas être d'accord, pas de soucis, mais je pense que la nuance doit quand meme apparaitre a tous...
Monsieur Phal dit :Cher Monsieur sertiale,
Certes. Mais le client ne finance-t-il pas systématiquement ? Quand je vais acheter ma baguette, je finance le boulanger. Ai-je pour autant mon mot à dire sur le sens dans lequel il range ses éclairs au café ? Remarquez que le mot ne me dérange pas. Ce que j'essaye de faire remarquer, c'est cette propension qu'on certains à se sentir investie sous prétexte qu'ils mettent des sous. J'ai participé à un KS sur un livre, disons d'Art. Peut m'importe ce que fait le type, j'ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant. J'ai vu ce qu'il proposait. Je le veux. Je n'ai aucune revendication. Mais j'ai vu passer des gens qui... J'ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j'ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que...
Bien à vous
Monsieur Phal
Il y a une différence entre financer un produit qui n'existerait pas sans moi et acheter un produit déjà terminé.
@Naele :
+1, tu dis bien les choses dis donc ^^
@Hornak :
+1 également.
@ehanuise :
Pour ceux qui te parlent de nid à trolls, ça doit vraiment être de très mauvais communicants… (ou des gens qui en embauchent d’autres pour gérer leur comm)
J’aurais été à ta place, je leur aurais expliqué a minima que les trolls en question peuvent aussi être des clients, et remonter des remarques en tant que tels. Mais je n’y suis pas (à ta place).
Personne n’est en mode confrontationnel, jusqu’aux insultes. Dire qu’un projet va dans le mur (sous réserve de l’argumenter, évidemment), pour moi ce n’est pas une insulte. Dire qu’une remarque équivaut à frapper sa femme, ou à des propos qu’a tenu Goebbels… Là ouais, c’est insultant.
Des fois, à vous lire, je me demande si ce qui a vidé Discutons Jeux ce n’est pas plutôt les éditeurs (oui, vraiment). Mais je n’étais pas là à l’époque, donc c’est sûrement une vision faussée.
@pouic :
Haha j’ai la même au taff ! Sauf que chez nous, le client est roi/décideur…
@Jekheal :
Comme on peut s’y attendre, gros +1.
@Monsieur Phal :
Faut savoir différencier le fait de dire des choses de manière cash mais argumentée, et le fait de dire des choses de manière cash et choquante (terme générique, à ne pas prendre en mode “ultra choquant”).
Au sujet des financiers, doit y avoir une différence de définition en effet. Ce qui peut se comprendre, puisque tu dois comparer aux financiers de Tric Trac j’imagine ?
Et sinon, les sujets longs c’est aussi cools parce qu’on peut y dire plein de choses Après ouais, c’est pas forcément les choses les plus claires ^^ Suffit de voir le fil Conan xD
@jmt :
Merci pour les acronymes ! Par contre, t’as rajouté GMS au passage xD
@lsk90 :
Super intéressant à lire, merci
Khoral dit :Le boulet .... désolé...
@jmt :
Merci pour les acronymes ! Par contre, t'as rajouté GMS au passage xD
Grandes et Moyennes Surfaces : ca inclue tout ca plus tout ce qui est un peu plus petit (mais pas les boutiques de quartier)... mais faut me demande pas la limite exacte entre grande et moyenne... wiki doit savoir par contre si besoin :)
Cher Monsieur,
Encore une fois, comme souvent, attention de ne pas sur-interpréter des propos, des remarques, des pistes. D’autant moins que nous sommes dans un forum et que nous écrivons vite. Donc je sais très bien la différence entre un KS et mon boulanger. J’étais parti sur la définition du mot “financier”, “financement” et je rebondis sur ce que disait je ne sais plus qui. Je donne de l’argent donc je finance, j’aide, j’ai un produit…
Je peux prendre d’autres exemple. Quand un pays achète 30 Airbus, il les paye et les aura dans 2 ou 3 ans. Voire plus. Il est client ou financier ? Est-ce que cela l’autorise à faire modifier la structure des avions (Hors options facturées et devisées) ? Quand j’achète un costume sur mesure, et que je paye avant qu’il soit réalisé, client ou financier ? Quand j’achète 1 an à l’avance une place de concert, client ou financier ?
Bref, qu’est ce que vous mettez sous le mot “financier” ?
Je sais que sur KS, on parle de financement. Mais derrière ce mot, ne met on pas une intention qui n’est pas la bonne ? Plus la bonne ? Ne sera plus la bonne ?
Bien à vous
Monsieur Phal
Pour aller plus loin dans la différence entre financement et achat on peut utiliser l’exemple, extrême, du cinéma.
Imaginez que demain vous avez un projet de film mais rien pour le produire. Vous cherchez alors un producteur, quelqu’un à la recherche de projets (le terme est important) pour financer ce film. Dans le cinéma américain c’est le producteur qui a une partie (voir la totalité je crois) des droits sur ce projet. Il a une mainmise totale sur le montage de ce film. Le réalisateur n’a aucun droit juridique dessus (c’était son projet pourtant). Ce même producteur va lui faire part de ses choix (il y en a des plus souples que d’autres. La juridiction américain ayant également une importance dans ces choix). C’est la version finale. C’est la raison pour laquelle vous voyez apparaître de temps en temps des “Director’s cut”. Ce sont les mêmes films mais avec les choix du réalisateur.
Clairement dans cet exemple, celui qui apporte le financement a des exigences, des souhaits, que le porteur de projet peut difficilement contrer (il y a des discussions évidemment).
Si on parle de “financement participatif” pour KS ce n’est pas pour rien. Les termes ne sont pas là par hasard. On achète pas un produit terminé (dans cette configuration vous n’avez rien à dire, si le produit ne te plaît pas tu n’achètes pas tout simplement) mais on le finance (il n’existera pas sans moi). Qu’il y ait des échanges entre le porteur de projet et le financier est totalement logique. Et je pense que si Fred, qui connaît bien l’économie, a autant a autant d’exigences pour ses projets futurs c’est qu’il mesure ce qu’est un financement. C’est du donnant/donnant. Chacun doit être gagnant.
Monsieur Phal dit :Cher Monsieur,
Je peux prendre d'autres exemple. Quand un pays achète 30 Airbus, il les paye et les aura dans 2 ou 3 ans. Voire plus. Il est client ou financier ? Est-ce que cela l'autorise à faire modifier la structure des avions (Hors options facturées et devisées) ?
Je vais parler d'un domaine que je connais (CV disponible sur demande). Il est financier, et oui, il peut faire évoluer le produit final, même parfois sans payer d'option parce qu'il change d'avis sur certains points en cours de route (parce qu'on est en France. Aux US, c'est beaucoup plus "contractuel"). Surement beaucoup plus que sur un KS de jeu
Jiheffe dit :Monsieur Phal dit :Cher Monsieur,
Je peux prendre d'autres exemple. Quand un pays achète 30 Airbus, il les paye et les aura dans 2 ou 3 ans. Voire plus. Il est client ou financier ? Est-ce que cela l'autorise à faire modifier la structure des avions (Hors options facturées et devisées) ?Je vais parler d'un domaine que je connais (CV disponible sur demande). Il est financier, et oui, il peut faire évoluer le produit final, même parfois sans payer d'option parce qu'il change d'avis sur certains points en cours de route (parce qu'on est en France. Aux US, c'est beaucoup plus "contractuel"). Surement beaucoup plus que sur un KS de jeu
Cher Monsieur Jiheffe,
Ok. Et pour le ticket de concert ?
Bien à vous
Monsieur Phal
Monsieur Phal dit :Cher Monsieur Jiheffe,
Ok. Et pour le ticket de concert ?
Bien à vous
Monsieur Phal
Là, si le concert est annulé, il y a remboursement.
Quand Massilia est annulé, il n'y a pas remboursement
Edit : bref, comparaison n'est pas raison.
On est dans un un nouveau système, et les anciens codes ne s'appliquent pas complètement. Ou pas sur tous les projets, puisqu'il y a quand même des structures de projets très différentes.