Vicen dit :Sujet absolument majeur: les ressources minières.
Extrêmement énergivore dû à la faible concentration des métaux exploités. Pourrait être le plus gros obstacle à surmonter lors de la transition énergétique.
Ingénieure géologue minier spécialiser dans les risques environnementaux et sanitaires.
https://www.systext.org/
Si vous devez ne regarder qu'une seule des vidéos que j'ai postée, c'est celle-ci !
Vraiment très intéressant... et déprimant.
1% de la population mondiale risque par leur excès de condamner l’ensemble de l’humanité. (source)
Si 99% des humains sont incapables d’empêcher 1% d’entre eux de les mener à l’extension, alors l’humanité n’est pas une espèce viable et il est dans l’ordre des choses qu’elle disparaisse.
L’avantage comparatif. Qui consiste en l’hypothèse suivante:
Si l’Angleterre produit du vin et du linge et que le Portugal aussi. Alors le Portugal qui est meilleur en vin et l’Angleterre qui est meilleur en linge ont intérêts à se spécialiser dans ce qu’ils font de mieux et s’échanger leurs biens.
C’est la théorie qui a poussé l’économie mondialisée. Mais ce que Ricardo n’avait pas prévu avec sa théorie du libre échange, c’est que les entreprises se diraient qu’il est plus intéressant de produire les deux biens là où la main d’œuvre est moins cher. (Et qu’il suffisait de délocaliser la technologie de production).
Le délocalisme.
Ça dur 3 heures. C’est clair. Si vous avez fait un peu de systémique dans vos études ou votre boulot, c’est parfaitement argumenté (même si les démonstrations ne sont pas faites).
https://www.youtube.com/watch?v=FoCN8vFPMz4
Maintenant qu’on a fait le constat, faut passer à l’action, en rendant le changement désirable.
Quelle est la dangerosité réel du nucléaire (et celle des autres types d’énergies)
Source d’énergie: Nb de morts pour 100TWh produit
Solaire: 2
Hydro: 2
Éolien: 4
Nucléaire: 7
Gaz: 282
Pétrole: 1843
Charbon: 2462
Discours d’un groupe d’agros qui bifurquent à la remise des diplômes d’AgroParisTech 2022 :
Appel à déserter - Remise des diplômes AgroParisTech 2022 - YouTube
Vicen dit :L'avantage comparatif. Qui consiste en l'hypothèse suivante:
Si l'Angleterre produit du vin et du linge et que le Portugal aussi. Alors le Portugal qui est meilleur en vin et l'Angleterre qui est meilleur en linge ont intérêts à se spécialiser dans ce qu'ils font de mieux et s'échanger leurs biens.
C'est la théorie qui a poussé l'économie mondialisée. Mais ce que Ricardo n'avait pas prévu avec sa théorie du libre échange, c'est que les entreprises se diraient qu'il est plus intéressant de produire les deux biens là où la main d'œuvre est moins cher. (Et qu'il suffisait de délocaliser la technologie de production).
Le délocalisme.
En réaction à cette réflexion, un article récent du Guardian et le commentaire qu'en a fait Jancovici (ils pointent d'autres problématiques que la seule délocalisation) :
"George Monbiot n'est pas connu pour dire souvent des choses gaies ou rassurantes. Mais il dit souvent des choses qui nous secouent de manière pertinente.
Dans cette chronique récemment publiée dans le Guardian, l'auteur pointe du doigt un point important concernant notre alimentation : comme beaucoup d'autres productions, cette dernière a été mondialisée, et ce qui était un avantage dans le passé va se retourner contre nous à l'avenir. Les pays se sont spécialisés (fruits et légumes ici, céréales là, élevage ailleurs) et les régions se sont spécialisées au sein des pays (en France on le voit bien).
C'est l'organisation qui est optimale dans le monde infini, où il y a pléthore de pétrole pour assurer le transport entre les divers maillons du système agricole et agroalimentaire (cultures, transformation, élevage, préparation, distribution, consommation). C'est aussi l'organisation optimale avec un climat stable, qui permet de rester longtemps sur les mêmes cultures et donc d'en perfectionner à l'infini les modalités.
L'ensemble est alors régulé par le libre échange et des prix de marché internationaux, qui forcent les pays adhérant au système à se spécialiser dans les seules production pour lesquelles ils sont compétitifs en délaissant le reste.
Mais George Monbiot, en s'appuyant sur de la littérature scientifique traitant du sujet, pointe la fragilité du système en univers contraint. Comme pour les médicaments au moment du covid, l'éclatement des systèmes productifs de nourriture entre étapes très spécialisées distantes les unes des autres crée une vulnérabilité accrue lorsqu'un maillon de la chaine fait défaut.
Monbiot souligne que le système mondialisé est devenu impossible à comprendre dans sa globalité parce qu'il y a désormais trop d'interactions, exactement comme personne n'avait une vue globale du système financier en 2008 et des enchainement en cascade pouvant y prendre place (je ne sais pas si c'est beaucoup mieux aujourd'hui !). De ce fait il en résulte une grande difficulté à "consolider le système" dans son état actuel.
Monbiot plaide en conclusion pour une action qui figure aussi dans le volet agriculture du plan de transformation de l'économie française : il faut "dé-spécialiser" les pays et régions agricoles. Cela fera un système peut-être moins productif quand tout va bien, mais beaucoup plus résilient quand ca commence à aller mal. Et comme la probabilité que "tout aille bien" pour un système mondialisé basé sur des grandes distances et un climat stable va diminuer avec le temps, on sait ce qui reste à faire !"
Le nouveau ministre de l’écologie avait voté contre l’interdiction des néonicotinoïdes (pesticides tueur d’abeille). Ça promet.
Spoil: non (c'est même potentiellement le contraire)
Fun fact: quand on voit que y a 6 mois la BCE prévoyait pour cette année une baisse du coup de l’énergie et de l’inflation, cela confirme qu’on est dirigé par des branques.