Education nationale : vers le grand n'importe quoi

Attention à ne pas confondre “l’Ecole”, le système scolaire dans lequel évoluent les élèves du CP au bac, et les années post-bac : après, c’est clairement une autre affaire. Pas les mêmes décideurs, pas le même fonctionnement, pas les mêmes crédits, et surtout, pas les mêmes objectifs… pas grand chose en commun, en somme.

Donc mettre dans le même sac école et IUFM, ça n’a pas de sens. C’est comme comparer le collège et la fac, ça n’est absolument pas significatif de quoi que ce soit. Car ce n’est qu’à partir d’un certain seuil que le système assume pleinement sa fonction de formation à un métier précis (BTS, DUT, grandes écoles, formations professionnelles), ce qui n’est absolument pas le cas des années antérieures. Là, de la primaire au lycée, il est question de former des individus avant tout, et non de les préparer à la vie professionnelle.

Le raccourci que tu empruntes pour associer école et formation est pour moi aussi réducteur que simpliste.

Bon, alors après trois pages de sujet, personne pour venir dire que si ces fainéants de profs avaient moins de vacances, on n’aurait pas besoin d’aller chercher des ouvriers pour faire leur boulot ? Quelle déception !

Petite anecdote personnelle pour répondre à ceux qui disent que “la pédagogie ne s’apprend pas sur le tas” : universitaire de base, en prépa CAPES, aucun formation pédagogique ne m’a été donnée, que du didactique, ma bonne dame. Et puis, je manque mon capes de peu, faut aller bosser (parce que pion, c’est pas le bout du monde). Je trouve un remplacement en lycée (en maths) pour quelques mois. Et j’ai appris sur le tas. Avec des hauts et des bas. J’ai su que ce métier était bien pour moi et j’ai continué.

C’était en 1996 et entretemps, j’ai fait l’armée, de la musique, des remplacements, des remplacements et finalement un poste fixe en 2000 et je suis toujours là. Ah mais je suis peut-être un gland aussi, au fait. Pourtant, je crois être apprécié pour des qualités que j’aimais moi aussi chez mes profs préférés. Je suis bien content d’être enseignant, c’est (presque) toute ma vie et je ne veux rien faire d’autre.

Peut-être que ce jeune prof d’anglais trouvera sa voie aussi, peut-être qu’il apprendra sur le tas et peut-être qu’il sera moins mauvais qu’un bon tas de collègues complètement crevés qui détestent leur métier et les gamins (il y en a, oui).

-- s e b dit:Petite anecdote personnelle pour répondre à ceux qui disent que "la pédagogie ne s'apprend pas sur le tas" : universitaire de base, en prépa CAPES, aucun formation pédagogique ne m'a été donnée, que du didactique, ma bonne dame. Et puis, je manque mon capes de peu, faut aller bosser (parce que pion, c'est pas le bout du monde). Je trouve un remplacement en lycée (en maths) pour quelques mois. Et j'ai appris sur le tas. Avec des hauts et des bas. J'ai su que ce métier était bien pour moi et j'ai continué.
C'était en 1996 et entretemps, j'ai fait l'armée, de la musique, des remplacements, des remplacements et finalement un poste fixe en 2000 et je suis toujours là. Ah mais je suis peut-être un gland aussi, au fait. Pourtant, je crois être apprécié pour des qualités que j'aimais moi aussi chez mes profs préférés. Je suis bien content d'être enseignant, c'est (presque) toute ma vie et je ne veux rien faire d'autre.


J'ai moi-même enseigné pendant 4 ans sans aucune formation. J'ai ensuite suivi deux formations pédagogiques d'une semaine chacune, l'une à l'école polytechnique de Louvain-la-Neuve, l'autre animée par un chercheur en pédagogie d'Ottawa. Ayant déjà eu écho de la « qualité » des conférences pédagogiques en France, que Gilles Lehman a rappelé récemment sur son blog, j'y suis allé persuadé que j'allais y perdre mon temps. J'en suis revenu avec une vision toute nouvelle de mon métier.

J'ai été impressionné par la manière dont tous les problèmes que je rencontrais en cours (manque d'attention, d'implication des étudiants, prise en compte tardive de la révolution que représente Internet dans l'accès aux savoirs, décalage entre nos objectifs d'enseignement et les évaluations…) avaient déjà été identifiés et des solutions proposées. Bon, il faut savoir quand même que les méthodes pédagogiques employées dans l'enseignement supérieur, notamment à l'Université en France, ont quelque décennies de retard, même sur les méthodes déjà mises en œuvre à l'école primaire. Au final, je serais peut-être arrivé aux mêmes conclusions en tâtonnant un peu chaque année (quoique : certaines méthodes ont été conçues en tenant compte des connaissances actuelles en neurologie sur la manière dont nos cerveaux « apprennent », connaissances que j'aurais été bien en peine d'aller chercher), mais au bout de combien d'années de carrière ? Et encore aurait-il fallu que je ne me décourage pas avant…

Seb, ton témoignage est intéressant, en ce sens qu’il appelle à ne pas généraliser. Je me suis moi aussi formé sur le tas, vu la nullité de mon IUFM. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’on ne puisse pas dispenser une formation de qualité à une majorité de futurs enseignants qui n’ont pas toujours les épaules ou le recul pour se bonifier par l’exercice du métier lui-même et ne cessent au contraire de stresser et de se remettre en question, qui pensent mal faire et qui finissent par mal faire.
Dans mon école, je vois exercer tous les ans des titulaires première année. Beaucoup passent des heures dans leurs fiches de préparation, se font une montagne de tout et oublient que le travail des élèves compte plus que le leur. Très rares sont ceux qui arrivent avec de la sérénité, de l’autorité et qui donnent l’impression d’avoir fait cela toute leur vie.
La formation initiale et continue des enseignants est un gâchis permanent.
On veut faire des petits soldats au lieu de faire s’épanouir des maîtres.

Sherinford dit:
L'homme de la pampa dit:Ce n'est pas en contrôlant les gens qu'on les rend meilleurs, c'est en leur faisant confiance.

Ca me tue de vous lire...
Au début de ce post, on s'étonnait de voir un parfait newbie se confier un emploi de prof sans avoir reçu "l'éducation des maîtres".
Et maintenant, on me dit que "l'école n'apprend pas un métier" (superbe renversement de perspective: dans ce cas, pourquoi les profs doivent-ils être formés?) et que c'est OK de ne pas contrôler le travail des enseignants: ils seront plus efficaces avec la bride sur le cou... Mais dans ce cas, pourquoi diable organiser un BAC? Je veux dire, forcément, les élèves doivent tous être au top, vu que tous les enseignants de toutes les écoles font tous leur boulot magnifiquement bien?
Au final, c'est peut-être ça qui me dérange: les seules personnes qui paient les défauts des enseignants médiocres, ce sont les élèves.
:pouicnul:


Je prends un peu de temps pour te répondre. Quand je parle d'école je parle du primaire et du collège. A ce niveau de la scolarité, personne ne prépare les élèves à un métier, pas plus qu'au lycée général d'ailleurs.

On sent une certaine animosité dans ton propos. Les enseignants médiocres, oui, il y en a, des inspecteurs aussi crois-moi, d'ailleurs c'est souvent les plus médiocres des enseignants qui terminent aux postes d'encadrement. Si tu savais...

Le bateau coule et ce n'est pas qu'une image et tu viens rentrer dans le lard de ceux qui essaient de réfléchir à l'avenir des élèves, de ceux qui parlent de leur métier justement parce qu'ils sont passionnés et qu'ils aimeraient le voir évoluer en bien.
On m'a piqué du fric pour mes positions, on m'a suspendu aussi alors que je pourrai fermer tranquillement ma grande gueule, toucher des primes, regarder du foot tous les soirs à la télé, passer mes vacances au ski sans me torturer l'esprit devant le naufrage de l'école.

:( :( :(

Oui, Gilles, mon témoignage avait bien le but que tu as relevé.
Et en aucun cas nier l’utilité d’une bonne formation.
J’en ai moi-même suivi plusieurs depuis mes débuts. Parfois de bonnes parfois de moins utiles, pour rester courtois. J’ai aussi eu la chance de suivre la préparation au concours de CPE avant de vraiment recommencer à enseigner après mon service militaire et j’y ai beaucoup appris.

Mais comme tu le signales, la surabondance de formation normative (on en a tous connu) mène certains jeunes à plus se préoccuper de leurs prep’ plutôt que du travail effectif des élèves.

Je me rappelle une discussion avec des inspecteurs, lors d’une formation, où certains collègues très anxieux avaient posé la question (à propos de l’irruption de l’informatique dans les programmes) : “mais avec tout ça, comment je vais finir mon programme ?” Ce à quoi l’inspectrice a répondu dans sa grande sagesse : “Mais ce qui est important, c’est de finir votre programme ou que les élèves en aient compris le maximum ?”

Alors trouver un juste milieu entre formation et expérience, ben finalement, dans tous les métiers on se retrouve sur ce fil tendu et j’aime bien ça.

Pour ma part, je ne me peux que me désoler de l’état de délabrement du système éducatif primaire. Des profs sous-formés, des bâtiments le plus souvent lamentables, du matériel pédagogique d’un autre siècle (à tous les sens du terme)… ce qui n’empêche pas nos décideurs d’afficher des ambitions très au-delà de nos moyens.

Pour preuve, l’informatique à l’école, la fameuse grande révolution. Tous les ans en septembre, on a au moins un JT qui nous présente cette fameuse “école du futur” (d’ailleurs, depuis le temps qu’on nous l’annonce, elel devrait pas déjà être là, cette école ?) avec des zoulis zordis partout, ds tableaux blancs interactifs, toussa toussa…

A une ou deux exceptions près, chacune des écoles où j’ai pu travailler présente un tableau bien différent : les ordis dans les classes, c’est plutôt une vieille bécane obsolète, parfois même appartenant à un prof ou à un parent qui en a fait don plutôt que de le benner (c’est dire…). Quant au centre névralgique de l’informatique à l’école, j’ai nommé la salle info, c’est carnaval : une douzaine de postes tout au plus, plus très jeunes, dont 2 au moins systématiquement HS (jamais les mêmes, d’ailleurs), et 3 chaises devant chaque PC (faut bien les asseoir, ces 28 gamins). Déjà, on soupire… ça va être coton travailler là-dessus.

Mais c’est quand on regarde les postes de plus près qu’on comprend l’ampleur du désastre. Comme ça coûte cher et que les communes rechignent souvent à mettre la main à la poche, on se rabat sur le système D : on récupère auprès des boîtes locales renouvelant leur parc informatique. C’est comme ça qu’on se retrouve avec du Windows 98 (véridique), pas de ports USB (mais un lecteur de disquettes), aucun package de logiciels de base (l’un possède Word, l’autre Wordpad, l’autre OpenOffice… pratique pour apprendre aux gamins), et le tout dans un état de délabrement plus ou moins avancé.

Quant aux réseaux, là, c’est grosse poilade. A moins d’avoir un collègue qui touche un peu et qui est prêt à sacrifier 1/2 journée par semaine pour faire la maintenance et la bricolette, il ne faut même pas espérer pouvoir partager quoi que ce soit. Du coup, pour imprimer, hop : disquette (“ah, vous voyez, ça vous sert, alors !”), et on emmène son fichier à l’unique poste relié à l’imprimante. Fastouche.

Les vidéoprojecteurs, les tableaux blancs interactifs, les postes dans les classes, les réseaux fiables et accessibles, ben… on les attend toujours. Car en attendant, on doit faire passer à nos élèves un brevet internet et informatique attestant de leur “computer literacy” : savoir utiliser un ordi, trouver une information, utiliser des logiciels courants… Quand on a un nombre de machines insuffisant, un réseau inexistant et des packages logiciels différents d’un PC à l’autre, que peut-on faire ?

C’est déséspérant. Nos gamins sont dans la civilisation de l’image et de l’information, la plupart sont bien plus familiers des réseaux qu’on ne le pense, et nous, on continue à leur faire classe avec les moyens du bord, à la débrouille, en comptant sur l’ingéniosité de l’enseignant et la bonne volonté de l’élève pour avancer un tant soit peu. L’école semble être un monde à part, qui tourne dans sa propre sphère, imperméable aux évolutions du monde extérieur. C’est terrible, mais de mon point de vue, notre école est en train de perdre ses gamins : nos décideurs loupent complètement son entrée dans le 21e siècle. Car là, j’ai surtout parlé d’informatique, mais ce n’est qu’un exemple des archaïsmes qui pèsent sur l’école d’aujourd’hui.

Et ça me désole. Il y aurait tant de choses à faire pour peu qu’on se donne la peine d’y réfléchir, de tracer de nouvelles orientations, de définir des caps et des objectifs…

Enfin bref. Voilà, quoi. :|

Juste une précision: je n’ai jamais prétendu que l’école primaire et secondaire apprenait un métier (encore que cela puisse se discuter pour les élèves qui sont en enseignement technique ou professionnel). Toute cette réflexion sur le fait que “l’école n’est pas censée apprendre un métier” est venu d’une réflexion que j’ai faite plus haut sur mes études universitaires.

A mon sens, les hautes études sont tout de même censées t’apprendre à exercer ton futur job.

Pour ce qui est de l’informatique à l’école, je ne sais pas trop: à mon sens, un tableau noir, des craies, une bonne éponge, c’est peut-être d’un autre siècle mais ça ne tombe jamais en panne et ça tient des dizaines d’années (comparer avec l’ordinateur avec windows “98” et qui est “dépassé”). Au risque de paraître rétrograde, mis à part pour les cours d’informatique, je ne pense pas que les PC sont nécessaires pour enseigner. Ils peuvent même s’avérer problématiques, dans la mesure où ils habituent les utilisateurs à utiliser des béquilles comme le correcteur orthographique de Word, par exemple.

Sherinford dit:A mon sens, les hautes études sont tout de même censées t'apprendre à exercer ton futur job.


Et ce n'est pas le cas ? Certes, ce n'est pas non plus l'esprit des licences « classiques » (ou des classes préparatoires, d'ailleurs), la formation professionnelle étant, en fac, dévolue aux masters et licences professionnels. Mais encore une fois, une majorité d'enseignants du secondaire préfèrent enseigner des bases théoriques, persuadés qu'il est plus facile d'acquérir une compétence « pratique » à partir des bases théoriques que l'inverse. C'est sans doute vrai, mais je pense qu'il s'agit d'une vision trop « scolaire » de l'enseignement supérieur, trop déconnectée des attentes des étudiants pour être aussi efficace qu'on voudrait le croire.

Mais dans l'enseignement supérieur, les enseignants sont beaucoup plus libres et indépendants que dans le primaire ou secondaire. Chaque formation a ses spécificités qui reflètent la personnalité des enseignants, et ne sera pas enseignée de la même façon d'une fac à l'autre, voire d'une licence scientifique à l'autre au sein de la même fac.

Ceci dit, je crois que ce n'était pas le sujet ?

Sherinford>

Pour ce qui est de l’informatique à l’école, je ne sais pas trop: à mon sens, un tableau noir, des craies, une bonne éponge, c’est peut-être d’un autre siècle mais ça ne tombe jamais en panne et ça tient des dizaines d’années (comparer avec l’ordinateur avec windows “98” et qui est “dépassé”). Au risque de paraître rétrograde, mis à part pour les cours d’informatique, je ne pense pas que les PC sont nécessaires pour enseigner. Ils peuvent même s’avérer problématiques, dans la mesure où ils habituent les utilisateurs à utiliser des béquilles comme le correcteur orthographique de Word, par exemple.


Peut-être. Mais peut-on vraiment continuer à faire comme si cette technologie n’existait pas ? Des pays comme la Lituanie ont décidé il y a maintenant plus de 10 ans d’une politique volontariste en matière de renouveau de l’enseignement. Des projets, des objectifs, des moyens… et aujourd’hui, ils sont en avance sur nous dans plusieurs champs du domaine éducatif.

Eux n’ont pas fait l’économie d’un investissement massif dans les nouvelles technologies, et n’ont pas eu peur de se pencher sur les implications pédagogiques de cet outil. L’erreur serait de croire qu’il s’agit là de simples “extensions” du travail pédagogique ordinaire (manuel - cahier - stylo) : c’est l’idée qui prévaut ici, et qui cantonne définitivement les TICE au rang de discipline annexe.

Au contraire, je suis convaincu qu’on peut repenser notre manière de travailler pour intégrer la révolution de l’image et de l’information dans notre pédagogie. C’est non seulement possible, mais tout à fait nécessaire aussi : combien de temps encore avant que le décalage entre nos méthodes anciennes et nos élèves d’aujourd’hui ne rende notre discours inaudible ?

Le pire, c’est qu’une recherche existe. Ca fait maintenant près de 20 ans que des gens des universités ou des IUFM planchent sur l’intégration de l’outil TICE à la classe… mais faute de formation des enseignants, de crédits, et de programmes scolaires intégrant cet apport pédagogique, tout cela reste lettre morte. Ou tout au plus est-ce implémenté dans les écoles travaillant avec une municipalité généreuse, avec un noyau d’enseignants compétents et motivés, désireux de s’investir dans une nouveauté sans avoir peur de se remettre en cause (le tout en autodidacte, bien sûr, et sur son temps personnel… le problème de la formation continue a déjà été abordé par l’Homme de la Pampa sur son blog, cf. plus haut).

Et toutes ces conditions, ça fait bien peu de chances pour que l’élève lambda d’une école ordinaire bénéficie des retombées de cette recherche. Recherche qui, hélas, semble tourner à vide faute de champ d’expérimentation véritable…

Je suis bien d’accord avec toi: il y a toujours moyen de faire mieux.

Mais honnêtement, si on me demandait mon avis sur les choses à améliorer dans l’école de mes enfants, l’informatisation des classes n’est pas la première qui me viendrait à l’esprit.

Je penserais plutôt à la qualité du chauffage, de l’isolation et à la propreté des sanitaires…

C’est bien d’avoir un tableau interactif, mais si tu te les gèles en classe en plein milieu de l’hiver, il me semble qu’il y a un grave problème de fixation des priorités et de gestion budgétaire.

Et là je pense en souriant à la fameuse pyramide des besoins de Piaget…

:)

Tiens allez, je vais être d’accord avec toi, Sherinford, concernant la pyramide des besoins. MAIS, il ne faut pas non plus oublier les attendus de la hiérarchie et notamment du ministère. On nous demande quand même de faire toujours plus (tiens, ça me rappelle un slogan) avec des moyens constants, et c’est pas facile.

Et je peux te dire que pour expliquer l’enroulement de la droite réelle sur le cercle trigonométrique, avoir un ordi et un vidéoprojecteur, ça soulage, parce que ma vieille corde avec des marques au stylo rouge dessus pour les valeurs particulières du cercle trigo… je suis bien content de plus la sortir.

C’est un exemple bête, mais ça ne suffit pas de dire qu’il faut avoir du chauffage dans les classes (d’ailleurs on peut très bien travailler quand même en se pelant le jonc) et que c’est prioritaire aux éléments de pédagogie. Parce que certains diront qu’il faut dépenser le budget pour que les chaises aient une assise rembourrée pour les petits culs de nos chères têtes blondes (exagération inside, hein).

Donc on peut mener plusieurs combats de front.

Sherinford dit:
Et là je pense en souriant à la fameuse pyramide des besoins de Piaget...
:)


Ce serait pas plutôt Maslow ?
Derek Thom dit:
Sherinford dit:
Et là je pense en souriant à la fameuse pyramide des besoins de Piaget...
:)

Ce serait pas plutôt Maslow ?


Oui, tu as raison. Piaget, c'est les différents stades de l'évolution individuelle...

La foire aux acronymes… dans l’éducation nationale, une grande passion ! :lol:



:roll:

j’ai sur mon bureau la nomenclature complète des examens et concours de l’EN, c’est un festival d’acronymes dont les meilleurs vont jusqu’au dela de 8 caractères :) (CAFIPEMF)

c’est la fete des nomenclatures exhaustives en tout cas (y’a qu’a regarder la liste des disciplines de poste, ou la nomenclature des modules élémentaires de formation ) j’imagine que c’est pareil dans les autres ministères

Hé oui… une spécificité française, il faut croire :lol:

Perso, je reste quand même pantois devant ce splendide “EE”… les mots “équipe éducative” sont-ils si compliqués pour qu’il faille les réduire à deux initiales ? Ca, ça me la coupe quand même un peu…

M’enfin bon, j’imagine qu’il y a quelque part dans un bureau des gens qui sont payés au nombre de sigles pondus… :roll:

avec une prime si le sigle a une signification propre (sirhen, stefanie, arenb…)

si au moins de temps en temps ils nous pondaient un petit sigle récursif…

Moi je dis, à quand le WTF au JO ? ^^

Euh, certes, les sigles à répétition, c’est un peu ridicule, mais ce n’est pas non plus un gros problème de fond, si ? De plus, tous les métiers ont leurs jargons.